Voici une série qui m'intriguait depuis un certain temps et ce depuis un certain temps, de part la qualité de l'image, de l'animation, de l'histoire et de la musique, j'avais entendu de nombreux avis positifs sans avoir pu lire sur le net de réel avis si ce n'est que la série malgré sa poésie contenait des scènes choquantes et parfois immorales, laissant parfois planer un étrange sentiment de malaise. Dérangeante Gunslinger Girl ? Oui assurément mais c'est ce qui fait son charme et celà est d'autant plus assumé que la série évite principalement les écueuils de l'animation pour enfant mettant en scène des gamines qu'on pourrait trouver dans de nombreuses séries animées. Seule la voix française des gamines, fluettes car réalisées on s'en doute par une adolescente ou une adulte, pourrait un peu gêner. Passé celà, la série se dévoile lentement dans toute sa richesse psychologique...
N'ayant pas d'images choppouillées de sites quelconques, j'ai scanné mes boîtiers...
La série est en celà immoral qu'elle ne donne aucun jugement, elle montre seulement les faits, dans toute leur crudité, au spectateur de se faire son propre avis sur ces "machines humaines" qui même si elles sont de parfaites machines à tuer, ne sont que des pré-adolescentes avec des besoin affectifs, notamment envers la seule chose qui leur reste (avant de subir un lavage de cerveau et un reconditionnement, certaines ont étés renversée par une voiture quand elles ne sont pas violée et que toute leurs famille est massacrée et la série aborde ces choses furtivement, mais en parle quand même ce qui est assez adulte), leurs tuteurs.
Leurs tuteurs car chaque fillette est placée sous la garde d'un "grand frère" qui assure tour à tour les rôles de maître, confident voire, père pour certaines quand elles ne sont pas traitées en retour que comme simple outil.
Car oui et c'est là, la grande richesse de la série au niveau psychologique, les réactions humaines face à ces cyborgs ne sont pas les mêmes. Pour José, tuteur d'Henrietta, c'est comme une petite soeur à chérir. Pour Labaro, vieux militaire à la retraite, la petite Claes sera d'abord élevée comme un soldat lui qui n'a jamais eu d'enfant, avant qu'une estime ne grandisse entre eux. Marco, plus touché par ses problèmes affectifs et moraux ne remarquera qu'a la fin de la série l'amour véritable (en est on sûr ou bien celà n'est il pas inculqué au gamines suite aux lavages de cerveau ?) que lui porte Angelica. Quand à Lauro et sa petite Elsa, il ne la traite que comme un outil, déclanchant longuement chez la gamine le doute et une fatale dépression nerveuse...
Ces équipes qui vont toujours par deux (un "grand frère" et "sa petite soeur") sont appelées "Fratello".
Même commentaire que pour l'image donnée précedemment mais ça permet de voir la qualité de la série...
La série alterne longs moments intimistes et scènes d'action rapides et brusques d'une fluidité hallucinante et la qualité reste la même tout au long des 13 épisodes de la série, sans qu'aucune baisse dans le chara design ou l'histoire ne soit remarquée. Les décors et l'ambiance Italienne sont assez bien retranscris en plus d'une musique somptueuse.
Enfin la fin, est émouvante et très intimiste...
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