C'est bien pour faire plaisir à mon copain Banane Shore.Alan Shore a écrit :Et jon constantine na pas voté d'ailleurs
24 heures chrono : Votre Top et la saison que vous detestez
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J'ai adoré les 4 premières saisons, point.
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C'est marrant cette aversion généralisée pour la saison 4. Perso' j'ai vraiment apprécié son côté "méchant". 'y a pas un personnage pour racheter l'autre, aussi bien du côté des terroristes que des agents du gouvernement. J'ai trouvé cette radicalisation des personnages, à la fois assez osée et intelligente, pour sortir la série des ornières qui la guettaient au sortir de la saison 3. Bauer fait vraiment peur dans cette saison. Pour lui, la fin justifie vraiment tous les moyens. Sans réserve aucune, et au mépris de toute conséquence.
Maintenant, la quatrième saison a, à mes yeux, les mêmes défauts que la cinquième, défauts qui semblent liés aux conditions de production de la série. En effet, la première partie (dont l'écriture et le tournage bénéficient de plus de temps) est super bien huilée, super tendue, et sur la fin, ça s'épuise.
Au final, si la saison "parfaite" n'existe pas (difficile de n'avoir que des trucs intéressants à raconter sur 18 heures et des bananes de programme), mais dans l'ordre, ma préférence irait, dans cet ordre, à :
Maintenant, la quatrième saison a, à mes yeux, les mêmes défauts que la cinquième, défauts qui semblent liés aux conditions de production de la série. En effet, la première partie (dont l'écriture et le tournage bénéficient de plus de temps) est super bien huilée, super tendue, et sur la fin, ça s'épuise.
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Au final, si la saison "parfaite" n'existe pas (difficile de n'avoir que des trucs intéressants à raconter sur 18 heures et des bananes de programme), mais dans l'ordre, ma préférence irait, dans cet ordre, à :
- 1. Saison 2
2. Saison 1 & 4 (ex-aequo)
4. Saison 5
5. Saison 3
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La saison 1 garde l'intensité de la nouveauté, et développe au mieux le concept des 24 heures (qui par la suite devient davantage un prétexte). J'ai le souvenir d'un sommet de nervosité et de tension, et c'est aussi à mes yeux la saison la plus équilibrée.
La saison 2 est celle de tous les excès, pour le meilleur et pour le pire (Kim la poisse!). Elle parvient à maintenir le niveau de la série, même en appuyant davantage sur la démesure et les invraisemblances. La postérité de 24 semble assurée.
La saison 3 est très frustrante, la faute à une première moitié bancale et une intrigue pataude (les Salazar). Le final relève clairement le niveau avec quelques grands moments, mais la déception prime.
La saison 4 est solide et dense dans sa noirceur. Le scénario a beau parfois virer au n'importe quoi, le plaisir reste au rendez-vous.
Mon classement est donc
1°) Saison 1
2°) Saison 2
3°) Saison 4
4°) Saison 3
La saison 2 est celle de tous les excès, pour le meilleur et pour le pire (Kim la poisse!). Elle parvient à maintenir le niveau de la série, même en appuyant davantage sur la démesure et les invraisemblances. La postérité de 24 semble assurée.
La saison 3 est très frustrante, la faute à une première moitié bancale et une intrigue pataude (les Salazar). Le final relève clairement le niveau avec quelques grands moments, mais la déception prime.
La saison 4 est solide et dense dans sa noirceur. Le scénario a beau parfois virer au n'importe quoi, le plaisir reste au rendez-vous.
Mon classement est donc
1°) Saison 1
2°) Saison 2
3°) Saison 4
4°) Saison 3
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C'est vrai qu'il y a l'épisode Paul Raines. Mon problème avec cette saison est l'absolue transparence des méchants, assez insipides par rapport aux Salazar (moi, y'aimais bien el rictus del senor Hector) :M_RiK a écrit :C'est marrant cette aversion généralisée pour la saison 4. Perso' j'ai vraiment apprécié son côté "méchant". 'y a pas un personnage pour racheter l'autre, aussi bien du côté des terroristes que des agents du gouvernement. J'ai trouvé cette radicalisation des personnages, à la fois assez osée et intelligente, pour sortir la série des ornières qui la guettaient au sortir de la saison 3. Bauer fait vraiment peur dans cette saison. Pour lui, la fin justifie vraiment tous les moyens. Sans réserve aucune, et au mépris de toute conséquence.
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Les épisodes...John Constantine a écrit :C'est vrai qu'il y a l'épisode Paul Raines.
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(et après on dit que Kim...)
"You 'got cojones, Jack !"John Constantine a écrit :Mon problème avec cette saison est l'absolue transparence des méchants, assez insipides par rapport aux Salazar (moi, y'aimais bien el rictus del senor Hector)
John Constantine a écrit :
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"Spare me your sixth grade Michael Moore logic!"John Constantine a écrit :De pluche, si 24 n'a jamais été une série vraiment à gauche (l'excitation, c'est de droite, on va dire), elle arrivait à peu près ménager un équilibre (cf saison 2). Là, c'était très républicain dans cette saison 4, limite délit de sale gueule avec
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Justement, ce que je "demande" à cette série, c'est de ne pas faciliter mon positionnement par rapport à ce que je vois à l'écran : la patience et le sang-froid en situation de crise politique (qui peut être aussi vertueux que Palmer? Ben, pas même lui au bout du compte), l'euthanasie musclée (pratiquée par Michelle dans la saison 3), les tractations et pardons présidentiels accordés à des assassins... la série est une véritable girouette politique tendance républicaine, mais avec un gros fond de euh... individualisme limite christique où l'homme providentiel vient vous sauver des administrations poussives : c'est difficile d'y adhérer totalement. Il est sûr qu'on retrouve des dilemmes insolubles dans la saison 4 (le suicide patriotique, Paul Raines, les Chinois, les Chinois!!!) mais tout cela est revêtu d'une couche un peu plus droitière que d'accoutumée, et on ne voit bizarrement que cette couche droitière.M_RiK a écrit :On ne peut pas dire que la série avance masquée lors de cette saison. Personnellement, je trouve que ça facilite mon positionnement vis-à-vis de ce que je vois à l'écran.
Quand à ta dernière phrase : la série de films que tu mentionnes est au-delà du bien et du mal, de la gauche et la droite, du sublime et du ridicule, na!
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1) saison 5
2) saison 2
3) saison 3
4) saison 1
5) saison 4
1 saison 5
Malgré les morts décevantes, quelques trucs limites, une belle maturation de la mécanique 24 et un dernier tiers vraiment magistral. Je trouve Bauer de plus en plus tragique...
2 saison 2
Parce que c'est la saison qui m'a vraiment rendu accroc à la série... J'ai le souvenir d'une intrigue parfaitement menée, prenante, de quelque chose qui décollait sérieusement par rapport à la saison inaugurale. j'étais amoureux de Sarah Wynter à l'époque... L'intrigue Kim n'a rien à faire là mais j'avais finis par trouver ça tripant et sadique. Cliffhanger de fin qui reste le plus réussi de la série.
3 saison 3
Je l'aime bien cette saison souvent décriée... l'intrigue part dans le porte nawack total au finish, mais j'apprécie la façon dont elle se centre sur les personnages: Tony et Michelle, Palmer qui perd le contrôle total, Jack camé. Le passage au mexique est une belle échappée en ce qui me concerne, le plus grand passage de la série avec l'épisode Chappelle, et Saunders en méchant jubilatoire.
4 saison 1
J'ai eu un peu de mal à la revoir, les personnages ayant tellement évolués depuis (C'est un peu la fin de l'innocence). L'intrigue n'est pas passionnante non plus, et ça donne un peu l'impression de fonctionner au ralentis maintenant. A l'époque j'avais bien accroché mais sans plus, bizarrement, je n'avais pas trouvé ça "si" révolutionnaire. Reste le final bien sur...
5 saison 4
En soit cette saison comporte pas mal de bonnes idées: le kidnapping, air force one, l'ambassade chinoise, le final... mais tout est tellement mal agencé qu'on tombe dans la caricature. Pour la première fois je ne me suis pas sentis impliqué dans ce qui se passais, me mettant à observer les grosses ficelles dans un ensemble qui n'avait d'autre surprises que le retour gimmick d'ex protagonistes. Pas fan du super méchant Marwan, les bons persos comme Dina araz sont sous exploités. Les nouveaux persos ont du mal à décoller... bref un truc de transition foireux.
2) saison 2
3) saison 3
4) saison 1
5) saison 4
1 saison 5
Malgré les morts décevantes, quelques trucs limites, une belle maturation de la mécanique 24 et un dernier tiers vraiment magistral. Je trouve Bauer de plus en plus tragique...
2 saison 2
Parce que c'est la saison qui m'a vraiment rendu accroc à la série... J'ai le souvenir d'une intrigue parfaitement menée, prenante, de quelque chose qui décollait sérieusement par rapport à la saison inaugurale. j'étais amoureux de Sarah Wynter à l'époque... L'intrigue Kim n'a rien à faire là mais j'avais finis par trouver ça tripant et sadique. Cliffhanger de fin qui reste le plus réussi de la série.
3 saison 3
Je l'aime bien cette saison souvent décriée... l'intrigue part dans le porte nawack total au finish, mais j'apprécie la façon dont elle se centre sur les personnages: Tony et Michelle, Palmer qui perd le contrôle total, Jack camé. Le passage au mexique est une belle échappée en ce qui me concerne, le plus grand passage de la série avec l'épisode Chappelle, et Saunders en méchant jubilatoire.
4 saison 1
J'ai eu un peu de mal à la revoir, les personnages ayant tellement évolués depuis (C'est un peu la fin de l'innocence). L'intrigue n'est pas passionnante non plus, et ça donne un peu l'impression de fonctionner au ralentis maintenant. A l'époque j'avais bien accroché mais sans plus, bizarrement, je n'avais pas trouvé ça "si" révolutionnaire. Reste le final bien sur...
5 saison 4
En soit cette saison comporte pas mal de bonnes idées: le kidnapping, air force one, l'ambassade chinoise, le final... mais tout est tellement mal agencé qu'on tombe dans la caricature. Pour la première fois je ne me suis pas sentis impliqué dans ce qui se passais, me mettant à observer les grosses ficelles dans un ensemble qui n'avait d'autre surprises que le retour gimmick d'ex protagonistes. Pas fan du super méchant Marwan, les bons persos comme Dina araz sont sous exploités. Les nouveaux persos ont du mal à décoller... bref un truc de transition foireux.
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- Joe la Burne vectorisée
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Ma phrase était maladroite et surtout inexacte. En fait, ça facilite queue dalle, vu que je me suis retrouvé à marcher aveuglément comme un couillon dans les traces de Bauer sans me poser de questions pendant un bon bout de saison en fait... Jusqu'au moment où le... hummm... problème s'est présenté. C'est assez abject dans le fond, c'est de l'Homme providentiel à tous les étages (Jack est invincible, Jack a toujours raison, il est champion du monde d'apnée en faux-plafonds, etc.). Maintenant, peut-on apprécier la série, sans "adhérer" à son discours ? Je pense que oui, tant que le discours est assumé, ce qui est le cas. Pour le coup, c'est assez raboté en ce qui concerne les explications justificatives : les origines et les intentions des terroristes sont savament occultées, de même que rien n'entâche la conscience des "gentils". Déshumaniser et "amoraliser" la saison l'empêche au final de sombrer dans la propagande pure et simple (tout le contraire de La Légende de Zorro quoi ). Finalement, ce n'est vraiment pas la "couche droitière" que je retiens, juste le côté "affreux, sale et méchant". En terme de "positionnement", c'est certain qu'on a fait mieux.John Constantine a écrit :Justement, ce que je "demande" à cette série, c'est de ne pas faciliter mon positionnement par rapport à ce que je vois à l'écran [...] la série est une véritable girouette politique tendance républicaine, mais avec un gros fond de euh... individualisme limite christique où l'homme providentiel vient vous sauver des administrations poussives : c'est difficile d'y adhérer totalement.M_RiK a écrit :On ne peut pas dire que la série avance masquée lors de cette saison. Personnellement, je trouve que ça facilite mon positionnement vis-à-vis de ce que je vois à l'écran.
"Let's skip the means and go straight to the end."John Constantine a écrit :Quand à ta dernière phrase : la série de films que tu mentionnes est au-delà du bien et du mal, de la gauche et la droite, du sublime et du ridicule, na!
Au risque de passer pour un imbécile, le sens de cette phrase (apparemment à caractère comique) est... comment dire... abscons pour moi. Pourrais-tu l'expliciter ?Swan a écrit :Jack Bauer trouve un moyen pratique de recycler les concurrents amoureux, et vous n'êtes pas encore contents ?
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"Recycler" n'était pas le terme exact, j'aurais du écrireM_RiK a écrit :Au risque de passer pour un imbécile, le sens de cette phrase (apparemment à caractère comique) est... comment dire... abscons pour moi. Pourrais-tu l'expliciter ?
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Swan a écrit :"Recycler" n'était pas le terme exact, j'aurais du écrire.
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En ce qui concerne le positionnement politique de 24, je pense qu'il faut éviter les considérations un peu hâtives, et déjà ne pas oublier que les Etats-Unis étant dans la série toujours menacés dans leur intégrité, les débats gauche/droite sont assez souvent dépassés (la répression n'est certainement pas l'apanage de la droite).
Et à partir du moment ou la série doit remplir un cahier des charges laissant place à l'action pure et au suspens développé jusqu'à plus soif, je trouve que son propos sous-jacent reste suffisamment complexe et incertain. On s'aperçoit vite que les multiples excès des personnages se complètent et s'annulent.
24 est alors le miroir d'un monde contemporain en proie au doute, cherchant désespérément des valeurs.
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Et à partir du moment ou la série doit remplir un cahier des charges laissant place à l'action pure et au suspens développé jusqu'à plus soif, je trouve que son propos sous-jacent reste suffisamment complexe et incertain. On s'aperçoit vite que les multiples excès des personnages se complètent et s'annulent.
24 est alors le miroir d'un monde contemporain en proie au doute, cherchant désespérément des valeurs.