24 heures chrono : Votre Top et la saison que vous detestez

Tout sur les séries à la TV, en DVD, en Blu-ray ou VOD.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

La saison de 24 h que vous n'aimez pas du tout...

Saison 1
2
3%
Saison 2
8
12%
Saison 3
4
6%
Saison 4
25
38%
Saison 5
7
11%
24, c'est génial, j'ai aimé toutes les saisons
13
20%
24 c'est nul, je préfère "Plus belle la vie"
7
11%
 
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Colqhoun
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Re: 24 heure chrono : Votre Top et la saison que vous detest

Message par Colqhoun »

Je suis en train de terminer la 7ème saison.
Et si c'est un festival de twists complètement débiles, de conspiration en cascade, de traîtrise à tous les étages, dans l'ensemble c'est aussi et surtout une saison ultra efficace, assez démesurée dans l'action et qui réussit à traiter avec pas mal d'intelligence toute la problématique autour des actes violents de Bauer.
Et pour le coup les sidekicks sont plutôt bien écrits et jamais exaspérant (ça nous change des saisons avec la fille à Bauer qui fait chier à longueur de temps).

Et même si sur la durée il y a tout un tas de trucs qui m'ont bien exaspérés, je crois que j'ai quand même bien croché au personnage, au concept (qui part un peu en vrille par moments quand même) et à la succession de situations explosives créées par les scénaristes. En termes de pure action, c'est peut-être l'une des meilleures choses qui ai vu jour dans les années 2000.
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boone
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Re: 24 heure chrono : Votre Top et la saison que vous detest

Message par boone »

Marrant j'ai revu les saisons 2 et 3. Celle ci était dans mon souvenir ma préférée, en fait la plus intense. Si la deuxième est toujours formidable, avec une excellente gestion, la troisième m'a carrément déçu jusqu'au seizième épisode, à partir duquel ça devient aberrant mais jouissif. Mais elle retombe dans la liste des moins bonnes saisons quand même.
Outerlimits
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Re: 24 heure chrono : Votre Top et la saison que vous detest

Message par Outerlimits »

Les bonnes saisons :
1/ Saison 2
2/ Saison 8
3/ Saison 4
4/ Saison 1
5/ Saison 5
6/ Saison 7
7/ Saison 3

A fuir d'urgence :
8/ Saison 6
Mère-Grand
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Re: 24 heure chrono : Votre Top et la saison que vous detest

Message par Mère-Grand »

Je n'ai vu que les trois premières. Après, j'ai jeté l'éponge.
J'avais fait des chronqies pour les saisons 2 et 3.
SAISON 2

Je viens de terminer la saison 2 de 24 comme on avale un Big Mac au Mac Do du coin c'est-à-dire avec avidité plus qu’appétit ! Ca part dans tous les sens et de la sauce ketchup dégouline à droite et à gauche sans qu’on s’en rende compte tellement certains éléments nous reviennent après coup (Lynne était elle morte ?, que devient l’assassin de l’épicier ?). Lors de la première diffusion sur TF1, je n’avais, en fait, vu que le début et la fin de la saison (je me souvenais du final dans le stade) et j’avais pour ainsi dire oublié les deux morceaux de barbaque du Big Mac !
Comme je l’écrivais dans un de mes messages précédents, 24 est un produit de consommation comme beaucoup des séries feuilletons actuelles ; elles sont conçues pour tenir en haleine le spectateur et le faire revenir la semaine suivante à coups de rebondissements invraisemblables, parfois risibles ou même prévisibles. L’avantage du DVD est qu’on les visionne deux par deux voire trois par trois. Cela ne se déguste pas et même si certaines miettes nous échappent comme dit plus haut, 24 n’est pas fait pour les rediffusions à l’instar de séries comme Alias ou Prison Break. Comment revoir et rechercher un épisode, surtout qu’il n’y a pas de titre, pour l’apprécier vu qu’il est indissociable du reste ? La saison forme un tout et les épisodes sont comme les briques d’un mur et c’est pour cette raison qu’elle est à chroniquer saison par saison pour le site (quelqu’un a-t-il déjà commencé ?). Un autre handicap à la rediffusion est le manque total d’humour. Desperate Housewives a quelques scènes particulièrement cocasses qu’on peut extirper du ‘tout’, là rien de tout ça. Je dirais même qu’après un certain temps, j’ai zappé les aventures loufoques de la fille Bauer qui ralentissaient le récit aussi efficacement que les chaînes au pied de Marie, l’ange blond terroriste. Il n’y donc pas d’étincelles, de jeux d’acteurs entre les héros qui incitent à la relecture, pas de ces échanges de grandes séries qu’on est capable de pratiquement citer par cœur comme ceux de Steed/Peel, Stone/Keller ou Holmes/Watson. Lorsque l’histoire est connue, il faut une motivation pour se relancer dans 24 heures d’un feuilleton ; en fait 24 fois 40 minutes (moins deux pour le générique et le résumé qu’on peut zapper). Là, ce n’est pas l’humour, plus l’histoire qu’on connaît, pas particulièrement les situations (revoir Bauer à poil en train de germer n’est pas my cup of tea), ni les personnages même si quelques uns sont plus attachants que d’autres pour des raisons diverses. Le Big Mac serait donc indigeste à la rediffusion. Mon avis est que ce genre de séries n’a pas d’avenir, contrairement aux séries cultes qui ressortent en DVD des décennies après leur première diffusion, même si son concept de vingt quatre heures, d’histoire en continu, est innovant.
Cette saison est un véritable plaidoyer pour les partisans du complot américain concernant les attentats du 11 septembre 2001. Là, ce ne sont pas quelques avions et deux tours qu’on sacrifie mais une ville, LA, afin de satisfaire des intérêts financiers. Il fallait être gonflé pour produire un scénario de ce type et cela a dû encore plus attiser les imaginations ! C’est bien fait lorsqu’on se met à la place des producteurs toujours à la recherche du rebondissement, de la surprise qui va permettre aux téléspectateurs de revenir la semaine suivante et de battre des records d’audience. Par contre, si on regarde les aventures de Bauer avec un esprit critique, on se lasse souvent des situations incohérentes, de surenchère qui fait comparer le feuilleton à une bande dessinée ! Bauer c’est James Bond, vingt quatre fois par jour ! Il y a alternance entre moments intenses et situations ennuyeuses, sans lien avec l’histoire principale, qui parfois se croisent. Il faut donc avoir la télécommande à portée de main et considérer cette série comme un objet de consommation du XXIème siècle ; on prend et on laisse ce qu’on veut.
Je ne pense pas, non plus, que le plus important de ces séries soit les personnages. Ils sont moins attachants que ceux de nos vieilles séries et on en apprend pas plus sur eux qu’il y a vingt ou quarante ans (tout au moins pour les couples des séries que je cite plus haut). Dans cette saison, j’ai bien aimé deux personnages, une ‘gentille’ et une ‘méchante’, une blonde et une brune. Michelle Dessler (Reiko Aylesorth), l’agent du CTU, qui ne sort jamais des bureaux et qui n’a pas profité du tournage en extérieur. Interprétée par une actrice mignonne comme tout avec une diction parfaite (en VO), Michelle est un atout de la saison. L’autre personnage est la tueuse énigmatique de bonne famille Marie Warner. Très bien interprétée également par Laura Harris ; on voit bien la transformation de la jeune fille, à priori naïve, qui va se marier à la tueuse implacable qui a épousé en fait une cause. En VO, on remarque même qu’elle parle anglais avec un accent arabe lorsqu’elle reçoit des instructions par téléphone ! Elle est métamorphosée et on espère la revoir à la saison suivante ; ce qu’elle dit à sa sœur le laisse présager. Les autres passent, trépassent (beaucoup d’acteurs en contrat CDD !) et ne sortent pas de la masse. Kiefer Sutherland joue le rôle comme il faut, passant son temps à sauter, courir, flinguer tout ce qui bouge ou à grimacer tel un Superman froid et indestructible faisant penser à un personnage de bande dessinée qui parle d’une façon aussi saccadée que ses rafales de mitraillettes !

En conclusion, un avis mitigé sur cette série. Ce n’est pas une perte de temps de la regarder surtout que je profite de la VO (je conseille les ST anglais principalement pendant les scènes d’action où les échanges pourtant à tue-tête sont parfois couverts par le bruit des fusillades) mais, contrairement à Bauer, je vais faire une pause de quelques jours avant d’engloutir un second Big Mac et de connaître les aboutissements de la brune mystérieuse qui a serré la paluche du Président !

SAISON 3

Drôle de début pour cette saison 3….On a même l’impression que c’est la 4 et qu’on a raté quelque chose. La 2 se terminait par une énigmatique brune qui avait serré la main du Président et celui-ci s’était écroulé. Là, on débarque trois années plus tard ; Bauer est devenu un junkie qui se pique même en conduisant, sa fille travaille (malheureusement) au CTU et a trouvé un petit ami, Case (d’où sort il ?) et elle joue le plus souvent la petite peste, Michelle a épousé Tony (le veinard !) et la bombe de la seconde saison est remplacée par un virus qui rappelle la fameuse grippe A. Tous les condamnés saignent du nez et on les voit, vers le milieu de la saison, apeurés, le mouchoir rougi dans la séquence la plus poignante de cette aventure. Si la saison 2 rappelait le passé et les attentats du 11 septembre, celle-ci anticipe un avenir funeste qui fait frissonner vu les circonstances. Depuis, je regarde mon kleenex quand je me mouche ! Le souci de coller à l’actualité est un point fort de la série mais elle risque d’en pâtir lors des rediffusions futures. Cette saison est bâtie comme la précédente mais je la trouve inférieure à la 2, qui m’avait déjà plu qu’à moitié, pour plusieurs raisons.

D’entrée, les passages avec le Président et son conseiller de frangin (pas crédible) peuvent être zappés ; ils ‘encombrent’ le récit. En fait, ils sont un frein à l’action et on commence par agripper la télécommande toutes les fois que le président s’entretient avec sa maitresse…une Anne Packard qui est loin d’être une pin-up ! C’est du baratin pénible, poussif, lassant et sans intérêt pour l’histoire. Ensuite, exit Anne et on rebondit sur une autre histoire abracadabrante ; celle du petit frangin tête à claques qui aurait eu une liaison avec la femme d’un support du Président, vieux croulant et bien incapable de contenter sa moitié. Bingo, le retour de Sherry langue de pute…et dès qu’on voit sa tête, on zappe car ce personnage n’a rien d’intéressant et les scènes sont d’une lourdeur indescriptible : c’est long et ça tourne en rond. On espère ne plus la revoir mais elle revient dans la dernière partie (faut bien que les épisodes durent 40 minutes !) et quel soulagement lorsqu’elle se prend deux balles dans le buffet ! Sa participation à la disparition du vieux croulant (avec la femme de celui-ci) va pousser le Président, bien fantoche durant cette saison, à ne pas briguer un second mandat. Toutes les scènes liées à cette histoire de couloir peu intéressante font figure de remplissage et peuvent être occultées. En fait, on arrête de zapper le Président lorsque celui-ci reçoit les directives du terroriste qui détient onze fioles de poison.

Des longueurs, il y en a également dans les locaux du CTU : les tiraillements Michelle/Tony incitent aussi à titiller la télécommande au risque de rater quelque chose de plus important ainsi que la présence du bébé de Chase qui aurait dû être coupé au montage (la présence, pas le bébé !). Vous aurez compris que les épisodes font 40 minutes mais on peut facilement les réduire à 25-30 sans rien rater surtout durant les douze premières ‘heures’. La saison devient intéressante lorsque l’équipe CTU pénètre dans l’hôtel contaminé. Pour les pressés, prenez la saison en cours, ce n’est guère un problème !

Par moment, un tiers des épisodes sautent donc et cela rend l’histoire principale plus fluide et compréhensible malgré de nombreuses incohérences ! Là, c’est le gros point noir pour moi. Malgré les dires de S3 : « Au niveau des invraisemblances, cela fait partie des choses à accepter, compte tenu du concept, pour profiter de la série », je trouve que l’abus de séquences invraisemblables et incohérentes nuisent incroyablement à la série. Les rebondissements n’empêchent pas le réalisme. Toutes les bonnes séries sont basées sur des rebondissements mais pas, comme dans le cas de 24, sur la spirale du sensationnel. C’est ce qui fait toute la différence entre nos ‘bonnes vieilles séries’ (également coupées par les pubs) et celles style 24, Alias ou Prison Break.

Quelques exemples de ces propos dans cette troisième saison ; pour commencer, le coup de la vidéo de Bauer est une fable, le premier maillon qui discrédite cette saison. En voulant corser l’histoire en jouant sur les rebondissements, les scénaristes prennent les spectateurs pour des imbéciles. Ainsi, le bluff du virus est long et ennuyeux et la présence de Gael à l’intérieur du CTU fait sourire et frise le ridicule mais le tour de passe-passe des scénaristes le rendant ‘clean’ est encore plus saugrenu. Le retour de Nina manque d’explication ; elle est plus sexy que lors de la seconde saison, surement pour inciter Bauer à lui rouler une pelle dans une scène assez ridicule alors que les scénaristes auraient pu préserver la vie de Claudia, bien plus ‘torride’. De nombreuses autres incohérences du scénario comme par exemple lorsque Chase cautérise sa blessure à la main au fer rouge puis il prend le tire-moelle du gros porc qu’il vient de suriner pour mettre autour sa mimine ! Cette dernière est sans conséquence contrairement aux suivantes : Nina a une hémorragie mais peut néanmoins liquider le personnel et s’enfuir avant de se faire flinguer par Bauer. Un peu de crédibilité, que diable ! Plus on approche de la fin, plus les situations ubuesques se font nombreuses comme si le scénario était bouclé dix minutes avant chaque début de tournage. Ainsi, Michelle se fait capturer à la sortie de l’hôtel et on sent inévitablement un manque d’idées de la part des scénaristes pour instaurer cet échange peu crédible. Ensuite, le petit soldat mécanique, Bauer, ordonne à Michelle de se refaire capturer pour satisfaire l’échange. Là, c’est prendre les téléspectateurs pour des cons. Comme par hasard, dix fioles de poison sur onze sont retrouvées. Devinez où est la dernière ? Non, vous n’allez pas me croire ! Ici même, à Los Angeles. La femme de Gael ‘trouve’ une arme et exécute Saunders dans les locaux du CTU. Et encore une pour la route, un dernier ‘rebondissement’ lorsque Bauer se saisit de la hache pour décoller le détonateur de la main de Case. La dernière image montre notre petit soldat en pleurs. Une bonne fin aurait été qu’il se prenne une balle et qu’on en reste là surtout après ses saloperies de la journée ! Bref, l’histoire aurait pu être pensée plus subtilement et pas ficelée avec une grosse corde à nœud.

Il y a, heureusement, des points positifs dans cette saison. Hormis, la séquence intense et dramatique dans le Chandler Plaza Hotel déjà citée plus haut, la présence de Case, qui assume autant de scènes d’action que Bauer, est un atout incontournable. Certaines scènes sont de véritables temps forts de cette saison : le jeu de la roulette russe dans la prison, l’attentat contre Tony dans le centre commercial mais son retour aussi rapide et peu crédible est un mauvais point pour les scénaristes ainsi que son pansement dans le cou qui rappelle Clint Eastwood dans L’inspecteur Harry mais la comparaison s’arrête là ! Tony est également un personnage plus attachant et humain que Bauer et son attitude exemplaire après l’enlèvement de sa femme. Dans les autres moments particuliers de la saison, on peut noter le moment où Ramon liquide son frère Hector et l’exposition au virus et la mort de Gael.
La meilleure scène de la saison est l’attaque spectaculaire en hélicoptère dans les locaux britanniques. On ne s’y attend pas et c’est superbement bien filmé. La maitresse du terroriste est liquidée, les locaux sont ensuite nettoyés par Case et Bauer. Comme quoi, on peut allier efficacité, sensation et crédibilité mais cela est trop rarement le cas dans 24.

Mon personnage préféré est sûrement Ryan Chappelle ; j’adore son cynisme (« Chloé is a pain in the ass) et la diction exemplaire (en VO, of course) de l’acteur jouant le rôle: un modèle pour apprendre l’anglais en se distrayant. Il est malheureusement sacrifié dans une phase de scénario qui discrédite définitivement la série à mes yeux. A plusieurs reprises, cela frôle l’inacceptable et l’incohérence mais le ridicule et la stupidité atteignent là leur paroxysme. On ne rentre pas un instant dans ce moment où Bauer exécute Chappelle. C’est malsain, indigne et, de plus, l’histoire est, une nouvelle fois, bancale car Saunders, le terroriste, déclare lui-même que cela ne va stopper la traque du CTU. La fille de l’individu est d’ailleurs démasquée dans le quart d’heure qui suit alors que dans une histoire bien construite, les liens de parenté sont les premiers pistés. Et devinez qui doit se substituer à la fille du taré ? Oui, Kim, la fille à papa et d’ailleurs, ce dernier, qui vient de descendre de sang froid un collègue sans sourciller, va s’emporter en apprenant que sa fille est volontaire. Un peu de mélo mièvre qui finit de rendre le tout indigeste et le personnage répugnant. Voilà, en fait ce qui résume encore la différence entre les séries ‘anciennes’ et les séries actuelles. Beaucoup, comme 24, sont conçues comme des jeux vidéo sans aucune valeur morale, de crédibilité du scénario mais avec beaucoup d’action, de rebondissements et de scènes chocs pas bien coordonnées. Au diable le jeu d’acteurs, où le spectateur pouvait s’identifier avec son héro, car la saison trois est un encéphalogramme plat, pire que la 2, c’est tout dire. D’ailleurs, je me suis posé la question de savoir si je continuais le visionnage où The Sky Is Falling comme le terroriste anglais (pas américain bien entendu) fait dire au Président. Encore une ineptie.

Heureusement, il y a Michelle Dessler qui a pris du grade et cela n’est pas pour déplaire. Elle n’est pas cantonnée dans le CTU et on a même droit à une excellente scène d’action au Chandler Plaza Hotel avec un terroriste. Elle abat plus tard, dans une scène forte, un client qui voulait s’échapper. Sa pose et son maniement de l’arme font même penser au grand Harry (photo dans un post plus haut). Dans une scène peu crédible, elle est prisonnière et Saunders menace de lui faire sauter un œil. Un cliffhanger qui permet au terroriste de s’échapper et à la série de respecter son format 24. Pour la petite histoire, elle refuse au gérant de l’hôtel condamné de faire ses adieux à sa femme par un coup de téléphone. On reconnaît le mari de Linette (Desperate Housewives) dans un rôle bien plus grave et on aurait pu assister à un cross-over en guise de clin d’œil !

En ce qui concerne les vilains, les frangins Salazar n’ont pas d’envergure et d’ailleurs, leur élimination décante l’histoire et lui donne un coup de fouet, les ‘successeurs’, Armador en tête, sont tout aussi palots et on se met à regretter Marie Warner, mystérieusement absente alors que tout laissait présager qu’elle allait revenir ! Par contre, sa sœur, Kate, fait une brève apparition inutile lors du premier épisode.

Comme je l’écrivais pour la saison précédente, la série 24 est conçue comme un produit de consommation, destiné à attirer le chaland d’une semaine sur l’autre à gros coup de rebondissements, d’hémoglobine sans se soucier du scénario, truffé d’incohérences frisant même à plusieurs occasions le ridicule, en tout cas dans cette saison. Le plus important est de surprendre et de choquer le téléspectateur dans une course folle à l’audimat et on comprend pourquoi les lois anti piratage se sont renforcées avec de tels ‘produits’. Ces séries-feuilletons aux rebondissements multiples ne se visionnent qu’une seule fois car une fois la fin connue, il n’y aucun intérêt à se replonger dedans. Il n’y a d’ailleurs pas de chapitrage dans les DVD pour retrouver une scène ; on avale le tout, on digère et on passe à l’épisode suivant. Les péripéties et la faim de connaître la fin tiennent le spectateur mais après, quel attrait reste il ? Plus l’histoire, pas l’humour (rien de chez rien !), sûrement pas les acteurs ou les personnages car très peu sortent du lot et aucun ne crève l’écran. Ce n’est donc pas étonnant qu’on assiste de plus en plus à un retour, à travers des remakes, vers le concept de nos séries d’antan.

Pour conclure, la saison 3 est, à mes yeux, plus faible que la 2 surtout à cause des nombreuses situations bancales et farfelues mais le ton de la série reste le même. Deux saisons me suffisent et je laisserai quelqu’un d’autre commenter la suite des histoires de Bauer and Co. La série a des atouts malheureusement mal exploités. C’est regardable en supprimant le superflu mais une course au sensationnel empêche cette série d’avoir des histoires crédibles et sensées et cela est peut-être dû à son découpage particulier qui s’avère souvent être un handicap.
someone1600
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Re: 24 heure chrono : Votre Top et la saison que vous detest

Message par someone1600 »

Jack Bauer is back ! :D
trobogoss
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Re: 24 heure chrono : Votre Top et la saison que vous detest

Message par trobogoss »

someone1600 a écrit :Jack Bauer is back ! :D
Yes :wink:
La Fox annonce que Kiefer Sutherland revient dans un reboot de la série «24h chrono» et les autres projets de la chaîne...
...La suite de la série sera produite par son ancien showrunner, Howard Gordon, a qui l’on doit également «Homeland». Cette suite s’intitulera «24 : Live Another Day» et comptera douze épisodes..
http://www.20minutes.fr/television/1154 ... jack-bauer
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odelay
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Re: 24 heures chrono : Votre Top et la saison que vous detes

Message par odelay »

Je me suis refait les saisons 1 et 2. J'ai bien été accro à la première comme si je la revoyais pour la première fois, même si je me souvenais du twist de la mort de la fin.
Puis j'ai enchainé sur la 2è. Et là, j'ai été franchement déçu. D'abord, ça ne joue pas très bien. La palme revenant à la nana qui joue Kate Warner qui n'a qu'une seule expression (Sourcils froncés avec le duck face). Le reste du cast est assez moyen même si certains sortent un peu leur épingle du jeu, seule Penny Johnson Gerald est extraordinaire (Sherry Palmer). Heureusement que son personnage est revenu et affiche une certaine complexité contrairement à pas mal d'autres.
Ensuite, en ces temps où le format 24 épisodes n'existe plus, on ressent encore plus qu'avant qu'on tourne en rond, même quand on ne s'éloigne pas de l'intrigue principale.
Et puis il y a l'ENORME point noir que tout le monde a souligné mais qui est absolument atterrant (et je ne me souvenais pas que c'était à ce point) : Kim.
Mais qu'avaient pris les scénaristes quand ils ont écrit toute cette histoire parallèle complètement débile qui ne sert absolument à rien?? En plus de lui avoir fait subir les pires trucs, ils ont fait d'elle une idiote sans le moindre bon sens avec des répliques très souvent ridicules. On se dit que ça va avoir une incidence sur l'histoire principale, mais non. Et le pire, c'est que ça dure jusqu'au 24è épisode!
Sinon il y a des personnages qui sont aussi très énervants comme Tony et Michelle quand ils commencent à fricoter ou alors la nana qui ressemble à Whitney Houston qui avant était la chef de Michelle mais maintenant c'est le contraire et donc qui est jalouse. Aucun intérêt.

Je vais sans doute continuer et j'espère que je serai moins déçu que pour cette saison 2.
Dernière modification par odelay le 1 nov. 15, 09:10, modifié 1 fois.
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Re: 24 heures chrono : Votre Top et la saison que vous detes

Message par pol gornek »

Comment ça le format 24 épisodes n'existe plus ?
Le public qui grandit devant la télé affine son regard, acquiert une compétence critique, une capacité à lire des formes compliquées. Il anticipe mieux les stéréotypes et finit par les refuser car il ne jouit plus d'aucune surprise ni curiosité, les deux moteurs de l'écoute.Il faut donc lui proposer des programmes d'un niveau esthétique plus ambitieux. La série télé s'est ainsi hissée, avec ses formes propres, au niveau de la littérature et du cinéma.
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Re: 24 heures chrono : Votre Top et la saison que vous detes

Message par odelay »

Ben il y a encore beaucoup de séries qui font 24 épisodes aujourd'hui? Même 24h chrono est passé à 12 épisodes lors de son revival. Peut-être qu'il y en a encore, mais je n'arrive pas à citer un nom. En tout cas pas parmi celles que je suis.
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Joshua Baskin
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Re: 24 heures chrono : Votre Top et la saison que vous detes

Message par Joshua Baskin »

La plupart des series des grands networks sont toujours à 22-24 episodes par saison. Mais je te l'accorde, c'est beaucoup trop.
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Re: 24 heures chrono : Votre Top et la saison que vous detes

Message par Joshua Baskin »

La plupart des series des grands networks sont toujours à 22-24 episodes par saison. Mais je te l'accorde, c'est beaucoup trop.
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Re: 24 heures chrono : Votre Top et la saison que vous detes

Message par pol gornek »

odelay a écrit :Ben il y a encore beaucoup de séries qui font 24 épisodes aujourd'hui? Même 24h chrono est passé à 12 épisodes lors de son revival. Peut-être qu'il y en a encore, mais je n'arrive pas à citer un nom. En tout cas pas parmi celles que je suis.
Comme Joshua l'a dit toutes les series ne network pour ainsi dire. Si 24 était revenu à 12/épisode c'est parce que c'était une "évent series" (comme le retour de X Files en janvier par exemple ou la saison fera 6 épisodes).

On commence à voir une tendance à des saisons à 15 episodes. Mais prend les grosses locomotives NCIS (et ses spin offs) ou des series comme The Good Wife, Castle, Bones et quasi toutes les sitcom, elles font entre 22 et 24 episodes.
Le public qui grandit devant la télé affine son regard, acquiert une compétence critique, une capacité à lire des formes compliquées. Il anticipe mieux les stéréotypes et finit par les refuser car il ne jouit plus d'aucune surprise ni curiosité, les deux moteurs de l'écoute.Il faut donc lui proposer des programmes d'un niveau esthétique plus ambitieux. La série télé s'est ainsi hissée, avec ses formes propres, au niveau de la littérature et du cinéma.
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Re: 24 heures chrono : Votre Top et la saison que vous detes

Message par odelay »

Ah ok. En tout cas, ce n'est plus la tendance des séries qui comptent qualitativement parlant. Et comme tu le dis cette réduction commence à les concerner aussi. On reverra ça dans quelques années.
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