Belle entrée en matière pour ce season premiere. Une écriture qui oscille du rire aux larmes, en parfait équilibre. Si l'on voit se dessiner la grande intrigue de la saison, ce serait plutôt les à côtés qui priment et nous intéressent, le quotidien de nos héroïnes. Il est évidemment trop tôt pour le dire, mais on a l'impression de retrouver la splendeur, l'enthousiasme et la spontanéité de la première saison (Non Aurélie, je ne chercher pas te convaincre ! ).
La séquence où Lynette enlève sa perruque devant ses amies médusées reste le grand moment de cet épisode. Une scène qui se passe de mots, tout le ressenti est imprimé dans le regard des actrices.
04x02 :
Impressions du premier épisode confirmées, ce début de saison débute à la perfection. Chacune de nos héroïnes est mise en valeur. Les situations sont drôles, émouvantes. Si le suspense entretenu par les nouveaux arrivants auraient tendance à s'évaporer rapidement (on commence à être habitué des secrêts de famille, et même si ce n'est pas ce que l'on pense, il y a peu de chance que l'on soit surpris), les différentes intrigues qui parsèment et mènent la vie des femmes désespérées suffisent amplement à combler nos attentes.
Encore une séquence magnifique entre Lynette et Gaby. Cette dernière nous prouve, si c'était encore nécessaire, que se cache un être très sensible, derrière le côté superficiel.
Petit plaisir, les séquences entre Orson et Bree qui sont à mourir de rire !
La série fonctionne si bien quand nos héroïnes sont réunies autour d'un but commun. Si pour l'instant, cette raison nous intéresse toujours aussi peu, elle nous apporte quelques séquences et situations succulentes qui ont fait la marque et la réussite du show. Davantage porté sur l'humour, que l'émotion, chacune a droit à son petit quart d'heure de gloire, en déployant une énergie comique sur un spectre très large.
On finirait presque par regretter que Eddie ne soit pas morte, tellement elle délicieusement odieuse et machiavélique dans cette épisode. Et que dire de notre Lynette sous l'emprise de space cake ! Si l'effet est un poil exagéré (ou alors, c'est vraiment de la bonne !!!), elle donne lieu à LA scène hillarante de l'épisode lorsqu'elle doit faire deviner Pendez-les hauts et courts en désignants Eddie !!!
Le coup de la vieille tante qui vient le temps d'un épisode pour tout nous expliquer et qui finalement meurt en ne laissant qu'un bout de papier sous le lit.
Bof bof...
Mais bon l'intérêt était ailleurs. On retrouve un peu le burlesque de la première saison. C'est une très bonne chose avec les saison 2 et plus encore la 3 assez sombre. Il y a vraiment trois bonnes partie de franche rigolade chez les Orson/Bree, Carlos/Gaby/Eddie/Victor et chez les Lynett/Tom
Le dernier épisode que j'ai vu, c'est le 11 de la 2e saison. Après j'ai arrêté, la série ne m'intéressant plus.
Comme ma copine a continué, du coup la semaine dernière je me suis retrouvé à regarder cet épisode (4x03) avec elle.
gehenne a écrit :04x03 :
La série fonctionne si bien quand nos héroïnes sont réunies autour d'un but commun. Si pour l'instant, cette raison nous intéresse toujours aussi peu, elle nous apporte quelques séquences et situations succulentes qui ont fait la marque et la réussite du show. Davantage porté sur l'humour, que l'émotion, chacune a droit à son petit quart d'heure de gloire, en déployant une énergie comique sur un spectre très large.
On finirait presque par regretter que Eddie ne soit pas morte, tellement elle délicieusement odieuse et machiavélique dans cette épisode. Et que dire de notre Lynette sous l'emprise de space cake ! Si l'effet est un poil exagéré (ou alors, c'est vraiment de la bonne !!!), elle donne lieu à LA scène hillarante de l'épisode lorsqu'elle doit faire deviner Pendez-les hauts et courts en désignants Eddie !!!
En effet je trouve ce coup du mime très drôle, mais dans l'ensemble, ça ne m'intéresse plus. À la limite, ce serait surtout pour Kyle McLaclan que je reprendrais la série, mais ce n'est pas suffisant.
Episode classique sans grandes fulgurances mais qui exploite plutôt bien les différents éléments mis en place. La venue d'un nouveau couple permet quelques situations succulantes, entre détournement de clichés et exploration de l'impact sur la communauté. L'aspect émotionel de la série est dévolu à Lynette et son couple, alors que les différents ressorts dramatiques se partagent entre Susan et Gaby/Carlos.
Ce petit couple gay qui vient de défaire ses bagages promet quelques merveilleuses séquences comiques. Tout en second degrée incisif et acerbe, leur potentiel comique est dévastateur. A côté, le machiavélisme de la mère de Rex contraint Bree a déployé autant d'intelligence vicieuse, et c'est ainsi qu'on l'aime. Et il faut dire qu'elle est très forte à ce petit jeu. Sinon, l'axe principal repose sur le droit individuel face à la communauté quand cette dernière se sent attaqué dans ses principes. S'en suit un vague et astucieuse lutte pour la préservation de liberté individuel sur fond de corruption domestique. La série exploite merveilleusement bien ces petits luttes intestines et quotidiennes qui font du rêve de la banlieu sa perfection factice.
Une vérite nous frappe. Pour la première fois depuis le début de la saison, le personnage de Bree est presque la moins intéressante, et pourtant, le show fonctionne sans mal. On met de côté Susan, parce qu'il n'existe plus grand chose à dire à son sujet et ses faibles apparitions n'entraînent qu'une légère récréation. Cette année, c'est Lynette (ce n'est pas une surprise) et Gaby (là c'est plus étonnant) qui emportent les suffrages. Pour la première, vue sa situation, c'est le moteur émotionnel de la saison. Et si son cancer est prétexte à toutes sortes de scènes lacrymogènes, les scénaristes ne tombent pas dans la facilité et offrent quelques séquences magnifiques (notamment la toute fin de l'épisode, lorsqu'elle aperçoit le cadavre de l'opposum). D'un ressort comique (la traque guerrière de l'animal), les auteurs offrent une magnifique séquence dramatique, où Lynette tente d'exorciser son mal en s'attaquant à une présence bien physique. Et devant le spectacle de la mort, sa pugnacité s'évanouit et laisse place à un sentiment de désolation. De son côté, Gaby oscille entre rire et... rire pour le moment. Bien que l'on connaît son caractère, on reste toujours surpris par son aspect vénale et sa façon de s'emporter sur des choses pasées qui n'ont plus d'importances. Et de la voir faire la morale sur la notion de l'honnêteté reste toujours succulent.
Ce soir, diffusion de l'avant dernier épisode (épisode 8.) avant la longue pause. Je me suis spoilé un peu le truc mais d'après tout le monde, l'épisode 9 serait un épisode ultime. Une sorte d'épisode 4 S6 de 24. La pause commence donc à la fin de l'épisode 9 et laissera le pauvre spectateur que nous sommes dans un désarroi incroyable. La grève des scènaristes ayant touché de plein fouet cette série, seul l'épisode 10 est terminé mais la prod préfère s'arrêter sur ce fameux épisode 9. Aucun autre épisode ayant été tournés, la production a donc fait en sorte que cet "ultime" épisode" fasse office de final season au cas où.
J'ai vu le teaser, j'en ai frissonné. Et je parle bien de DH...
Jamais d'escale, jamais d'contact avec l'ordinaire
Look after those that look after you, fuck off those that fuck off you...
Perito Moreno a écrit :Ce soir, diffusion de l'avant dernier épisode (épisode 8.) avant la longue pause. Je me suis spoilé un peu le truc mais d'après tout le monde, l'épisode 9 serait un épisode ultime. Une sorte d'épisode 4 S6 de 24. La pause commence donc à la fin de l'épisode 9 et laissera le pauvre spectateur que nous sommes dans un désarroi incroyable. La grève des scènaristes ayant touché de plein fouet cette série, seul l'épisode 10 est terminé mais la prod préfère s'arrêter sur ce fameux épisode 9. Aucun autre épisode ayant été tournés, la production a donc fait en sorte que cet "ultime" épisode" fasse office de final season au cas où.
J'ai vu le teaser, j'en ai frissonné. Et je parle bien de DH...
Ah le cri de Lynette...
Un teasing de malade, cette bande-annonce...
- Seriez-vous lâche. Je connais vos griffes puissantes. Accrochez-les dans la vie. Défendez-vous! Effrayez la mort.
- Belle, si j'étais un homme, sans doute je ferais les choses que vous me dites. Mais les pauvres bêtes qui veulent prouver leur amour ne savent que se coucher par terre et mourir.
Ouais c'est un peu ça. Je pense que ça va être bien méchant comme il faut. Ce qui est une sacrée performance quand on connait le retournement relativement comique du début de saison.
En espérant tout de même que ce ne sera pas du même ordre que l'épisode du supermarché dans la saison 3.
L'épisode 8 est d'ailleurs très bien construit pour nous emmener vers cet ultime épisode. Quelques moments toujours très burlesques mais ils sont arrivés à installer une tension assez saisissante. Un peu comme les moments de calme avant la tempête. Deux séquences très fortes en émotions entre Bree et son fils et entre Lynette et son beau père.
Quatre saisons et c'est de mieux en mieux.
Jamais d'escale, jamais d'contact avec l'ordinaire
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