La Maison des bois (Maurice Pialat, 1971)

[Roy Neary]

Pour une fois, il ne s'agit pas d'un film mais d'une série.
Sauf qu'il s'agit d'une œuvre à part entière réalisée par Maurice Pialat et qu'elle est bouleversante (le DVD fait partie du coffret volume 2).

La Maison des bois

[Ducdame]

Quand j'ai lu (trop) rapidement le titre du topic, je me suis dit: tiens , il y a quelqu'un qui vient de chroniquer La Maison des Bories

Ben non, finalement c'était aut'chose!

[Kevin95]

Le film (ou série ?) traîne encore sur mes étagères !

J'avoue que la certaine longueur de la chose et les rares scènes (mou du genou) que j'ai pu voir jusqu'ici, ne me donne pas énormément envie (alors que je suis un big fan du réal).

Belle chronique en tout cas !

[Randolph Carter]

Chronique inspirée de Frédéric Mercier et pour moi,la plus belle oeuvre de Pialat.

[homerwell]

Bravo pour cette belle chronique ! Pour ma part j'ai decouvert "La Maison des Bois" au début de l'année et c'était un peu comme une tranche d'un bon gateau à déguster chaque soir avec le visionnage de chaque épisode.
Je suis un grand fan.

[Supfiction]

J'en suis au troisième épisode. C'est comme si je voyageais dans le temps jusqu'en 1917, à chaque épisode, le temps d'une cinquantaine de minutes.
Il ne se passe pas grand chose mais c'est très agréable à suivre. ça ressemble parfois à certains épisodes de la série "Au temps de Maupassant", en plus réaliste, moins caricatural et les numéros d'acteur en moins (pour être honnête, le fait de ne pas connaître les acteurs aident aussi). Les accents sont très réussis notamment. Rien ne semble forcé.
J'aime particulièrement les passages avec Fernand Gravey. Je ne sais pas si c'était voulu mais ce qui me frappe c'est qu'on ne ressent pratiquement pas du tout la guerre. Chasse, pêche et traditions.. La série se passe loin du front et hormis l'absence des parents des enfants recueillis, rien (à part quelques allusions et le courrier reçu) ne fait penser que des gens se font trucider par milliers au même moment. Quand la guerre est évoqué, que l'on voit des militaires, c'est presque festif ("vive la France!") ou comique.
Cela change un peu de la perception habituelle de la vie dans ces années là. A contrario de ce qui s'est passé en 40-45, il n'y avait pas les actualités, la radio et les images du front. Je suppose que le poids de la guerre va se renforcer dans la seconde partie.