"Les Grandes Séries Américaines" et d'autres bouquins

[Outerlimits]

Oui, j'ai "Le prisonnier", "Destination danger" (numéroté avec photo), "Amicalement vôtre" (idem), "Mission impossible", "Les grandes séries britanniques", "Les grandes séries américaines des origines à 1970", "Chapeau melon et bottes de cuir". (7 donc, et non 8 )

[Federico]

Oui, j'ai "Le prisonnier", "Destination danger" (numéroté avec photo), "Amicalement vôtre" (idem), "Mission impossible", "Les grandes séries britanniques", "Les grandes séries américaines des origines à 1970", "Chapeau melon et bottes de cuir". (7 donc, et non 8 )

Je crois que tu peux mettre les deux premiers (surtout le tout premier !) sous cloche ou dans un coffre en Suisse.
Perso, je n'ai que M : I, les deux sur les Grandes séries US, Chapeau Melon et celui sur les Feuilletons historiques.

[monfilm]

J'ai découvert les deux saisons de Kung Fu (la troisième et dernière n'est pas éditée en zone 2 ! ) et si effectivement ce n'est pas très rythmé et non dénué de grands moments de ridicule, j'adore cette série, son esprit très seventies (zen et à la cool) et le personnage de Caine est très attachant. Quand à la musique du générique, je n'en parle pas... elle est enivrante.

Oui. Une redécouverte récente confirme que ça reste (avec de la nostalgie) bien agréable à suivre pour les deux premières saisons. Sachant que l'intérêt n'est évidemment pas dans la qualité des combats mais dans cette spiritualité Bouddhiste que la série fit découvrir à l'Amérique puis au reste du monde. Concernant la saison 3 par contre j'en suis à mi-parcours et c'est limite affligeant tant le niveau baisse. Après un 1 premier double épisode très sympa on se retrouve avec des histoires qui se passent uniquement en Chine et ça perd tout son intérêt. De plus la réalisation est confiée à David Carradine et là c'est le pompon. Tout devient mauvais. Barbara Hershey (sa future femme) vient se perdre dans un scénario, une réalisation, une direction d'acteurs complètement nazes. J'en suis au point que j'ai du mal à reprendre la suite, mais je tiens à savoir comment cette série se termine.

[Federico]

Je viens de trouver Meurtres en séries : Les séries policières de la télévision française et ai commencé à le parcourir...

Première surprise : son format plus compact que les autres volumes de cette superbe édition 8ème Art (et papier "classique" au lieu du glacé, sauf pour les nombreuses planches photo) mais ce n'est pas gênant.

Comme d'habitude, le contenu est très fouillé et laisse la part belle aux entretiens et citations. A noter les très nombreux emprunts tirés de Un aller, l'autobiographie de Marcel Bluwal publiée en 1974.
Les série concernées partent des véritables débuts de la télévision française (1950) jusqu'à 1990, date de publication de cet ouvrage.

Première - et immédiate - impression : malgré le mot d'ordre de l'époque RTF qui exprimait (en haut lieu) le désir de faire passer la télé à l'ère industrielle sur le modèle américain, les séries des années 50-60 (et même souvent postérieures) sentent souvent l'encaustique et la Vieille France des parquets et portes qui craquent et grincent. Moi-même, je me sens un vioque de chez schnoquedu en me souvenant qu'enfant, j'ai regardé des épisodes des Cinq dernières minutes avec Raymond Souplex...
Le genre de pensum que je n'oserai même pas proposer aujourd'hui dans une maison de retraite (en comparaison, Derrick, c'est 24h chrono ).

Bien entendu, le bouquin fourmille d'anecdotes plus ou moins connues :

- Souplex choisi pour incarner le commissaire Bourrel à cause de sa prodigieuse mémoire car la série était diffusée en direct (comme souvent à l'époque, en France et ailleurs) ;

- les fréquents "bugs" de tournage inhérents à cette technique à risques (acteurs victimes de "trous" ou se gourant de réplique ou de mise en place, bourdes de continuité, et les nombreuses improvisations induites) que la plupart des spectateurs, encore peu habitués et tout à leur fascination par "l'étrange lucarne" ne remarquèrent pas ;

- l'accident d'automobile de Jean Richard qui transforma son interprétation de Maigret et obligea son épouse à entrer dans la série dans le rôle de Mme Maigret ;

- l'idée originelle des Brigades du Tigre soufflée par... un fameux moustachu télévisuel, Pierre Bellemare, qui songeait à transformer sa société publicitaire en studio de production TV et rêvait de lancer l'équivalent français des Incorruptibles en montant une structure énorme (il avait eu les yeux plus gros que le ventre mais refila le bébé avec réussite) ;

- la fantastique aventure des Vidocq de Marcel Bluwal, peut-être le sommet du genre où les scénaristes prirent d'énormes libertés avec la réalité, d'autant plus qu'après avoir lu les Mémoires de Vidocq, ils s'étaient rendu compte des désagréables aspects du personnage, bâtisseur mégalomane de sa propre légende ;

- les dramatiques heurts de production de cette double série : la maladie puis la mort de Bernard Noël, le premier (formidable) interprète du bagnard devenu chef de la Sûreté (qui entraîna par solidarité le départ de son ami Alain Mottet qui jouait Flambart, son adjoint) puis son remplacement par un non moins épatant (bien que très différent) Claude Brasseur... dont le caractère changea du jour au lendemain lorsque son Commandeur de père Pierre disparut en cours de tournage (de virevoltant et drôle, le jeu de Brasseur fils devint acide et dur) ;

- autre incident de production (moins grave mais tout aussi visible) avec Les brigades du Tigre, lorsque les impératifs d'une co-production européenne obligèrent à remplacer l'excellent et tonitruant François Maistre par le transparent comédien allemand Pinkas Braun dans le rôle du patron des brigades mobiles ;

Les auteurs ne pratiquent pas la langue de bois et par exemple descendent en flèche le cabotinage éhonté de Georges Descrières, coupable selon eux d'avoir dénaturé le personnage d'Arsène Lupin et dont ils préfèrent l'interprétation (moins connue et dans une série plus courte) par Jean-Claude Brialy. De même, ils citent l'avis peu amène de Simenon à propos de l'incarnation de son Maigret par Jean Richard (qu'il trouve non seulement déplacé mais grossier et aux antipodes du caractère profondément humain de son personnage). Une déception d'autant plus vive qu'il avait au début adoubé Richard, sur la recommandation de son fils Marc Simenon.
Le long chapitre sur Les enquêtes du commissaire Maigret s'achève ainsi : "Il est vraisemblable que l'on ne verra pas de sitôt un nouveau Maigret à la télévision française, tant Jean Richard aura marqué le personnage." Détail amusant et fort peu prophétique puisqu'un an après la sortie de ce livre, Bruno Cremer reprendra le rôle avec le talent et la réussite que l'on sait.
A noter que la même année 1991 démarrera une autre série à succès que l'ouvrage n'aura pu citer : Nestor Burma.
Autre interprète starisé par le petit écran et qui a droit à une bonne et méritée volée de bois vert : Yves Rénier, familier des téléspectateurs depuis Belphégor et dont la tête et les chevilles gonfleront lorsqu'il se posera en maître absolu des destinées du Commissaire Moulin, rêvant de se voir en équivalent français de Starsky & Hutch et ne parvenant jamais qu'à être un mélange de Serge Lama et de Sardou téléporté dans un commissariat.

Il est aussi question de bien d'autres séries de grande qualité (Rocambole, Les Mohicans de Paris, les Rouletabille, Chéri-Bibi, Schulmeister, l'espion de l'Empereur...), des séries policières destinées aux enfants et de quelques OTNI tels que La brigade des maléfices.

Un regret personnel : que soit juste timidement évoqué Poker d'as, grand souvenir de jeune téléspectateur (même si je serais certainement déçu de le revoir).

[Federico]

Petit ajout à mon texte précédent :

Dans la liste longue comme le bras des séries présentées dans le beau bouquin de Schleret et Baudou se trouvent des tas de séries dont je n'ai plus qu'un très vague souvenir ou que je n'ai jamais vues. Dans le chapitre consacré à la collaboration entre le réalisateur Michel Favard et le prolifique écrivain Georges J. Arnaud, trois titres diffusés dans les années 80 me font carrément de l'oeil... pour leur distribution :

D'abord les "one-shots" La tribu des vieux enfants (1982) où joue la merveilleuse et regrettée Dominique Laffin et Raison perdue (1984) avec l'Emmanuelle Béart première période (celle de Manon des sources et de L'amour en douce, faut-il vous faire un dessin ? ).

Puis la mini-série en 4 épisodes Carte de presse (1988, mais cette fois sans G.J. Arnaud), une comédie policière où parmi les principaux acteurs se trouve une autre des plus ravissantes de cette décennie que les auteurs décrivent ainsi :
"En Myriem Roussel, [Michel Favard] a deviné un tempérament comique, fantasque et mutin que ne laissaient pas prévoir ses prestations précédentes."
Avouez que ça donne envie, non ?

{edit]
Je viens de trouver un extrait (visiblement posté par un pervers amateur de jeunes femmes en béquilles et plâtrées - soit c'est Romain Slocombe soit un Japonais ) et malgré l'adorable Myriem et l'excellent Marc Chapiteau... ça fait un peu moins envie.

Pas pu trouver d'extraits des deux autres films cités plus haut (même sur l'INA).

[Alain Carraze]

Bah disons heureusement que Didier Liardet publie des bouquins intéressants à des prix abordables et pas des recueils bourrés de photos à des prix exhorbitants dans lesquels on n'a n'apprend rien de nouveau. Justement, Carrazé a acheté tout un tas de droits sans publier de bouquins et en verrouillant l'accès ce qui fait que beaucoup de séries vont tomber dans l'oubli. Et puis, entendre Carraze sur Europe 1 dans l'émission de Morandini ou lire son billet sur Midsomer Murders est édifiant. Il n'y a pas photo car j'ai pu avoir contact avec les deux; Didier Liardet est bien plus soucieux de la qualité de ses ouvrages, Carrazé est surtout soucieux de son compte en banque....

Bonjour, Mère-grand.
Je ne sais pas ou vous avez été chercher cette histoire de "droits que j'aurais acquis en verrouillant l’accès"... mais c'est bien évidemment totalement faux ! Je vous rassure : je n'ai aucun droit sur aucune série, je ne suis ni la Warner, ni la BBC... Je ne bloque rien ! C'est assez ridicule, quand on y pense, et c'est de la pure invention.
En ce qui concerne les droits attachés a des ouvrages qui traitent d'une seule et unique série, "Jérome" a raison. Sinon, c’est illégal. Ce n'est pas moi qui l'ai décidé ainsi, c'est la loi. C'est effectivement de cette façon que nous avons procédés avec les ouvrages mono-séries des éditions du 8eme Art. Cela implique un investissement financier assez important.
Sur le jugement que vous portez sur ces ouvrages ("Bourrés de photos, prix exorbitant, pas intéressant, peu soucieux de la qualité"... ), c'est votre opinion. Cela fait quelques dizaines d'années que, depuis la sortie de ces ouvrages, j'en entend beaucoup d'autres qui sont totalement opposé à la vôtre.
Je constate simplement que vous associez "soucieux que de son compte en banque" à quelqu'un qui semble plus soucieux de la légalité, et donc du règlement des droits et des a-valoir, donc de l’argent en moins à se mettre dans la poche ! Un peu contradictoire, non ?
Enfin, vous évoquez mes chroniques sur Europe 1. Y ais-je dit des bêtises ? Ou est-ce simplement l’association avec Jean Marc qui vous suffit pour que cela soit "édifiant" à vos yeux ? Un délit de sale gueule, en bref...
Bonne année !

[trobogoss]

Je viens de trouver Meurtres en séries : Les séries policières de la télévision française et ai commencé à le parcourir...

Première surprise : son format plus compact que les autres volumes de cette superbe édition 8ème Art (et papier "classique" au lieu du glacé, sauf pour les nombreuses planches photo) mais ce n'est pas gênant.

Comme d'habitude, le contenu est très fouillé et laisse la part belle aux entretiens et citations. A noter les très nombreux emprunts tirés de Un aller, l'autobiographie de Marcel Bluwal publiée en 1974.
Les série concernées partent des véritables débuts de la télévision française (1950) jusqu'à 1990, date de publication de cet ouvrage.

Première - et immédiate - impression : malgré le mot d'ordre de l'époque RTF qui exprimait (en haut lieu) le désir de faire passer la télé à l'ère industrielle sur le modèle américain, les séries des années 50-60 (et même souvent postérieures) sentent souvent l'encaustique et la Vieille France des parquets et portes qui craquent et grincent. Moi-même, je me sens un vioque de chez schnoquedu en me souvenant qu'enfant, j'ai regardé des épisodes des Cinq dernières minutes avec Raymond Souplex...
Le genre de pensum que je n'oserai même pas proposer aujourd'hui dans une maison de retraite (en comparaison, Derrick, c'est 24h chrono ).

Bien entendu, le bouquin fourmille d'anecdotes plus ou moins connues :

- Souplex choisi pour incarner le commissaire Bourrel à cause de sa prodigieuse mémoire car la série était diffusée en direct (comme souvent à l'époque, en France et ailleurs) ;

- les fréquents "bugs" de tournage inhérents à cette technique à risques (acteurs victimes de "trous" ou se gourant de réplique ou de mise en place, bourdes de continuité, et les nombreuses improvisations induites) que la plupart des spectateurs, encore peu habitués et tout à leur fascination par "l'étrange lucarne" ne remarquèrent pas ;

- l'accident d'automobile de Jean Richard qui transforma son interprétation de Maigret et obligea son épouse à entrer dans la série dans le rôle de Mme Maigret ;

- l'idée originelle des Brigades du Tigre soufflée par... un fameux moustachu télévisuel, Pierre Bellemare, qui songeait à transformer sa société publicitaire en studio de production TV et rêvait de lancer l'équivalent français des Incorruptibles en montant une structure énorme (il avait eu les yeux plus gros que le ventre mais refila le bébé avec réussite) ;

- la fantastique aventure des Vidocq de Marcel Bluwal, peut-être le sommet du genre où les scénaristes prirent d'énormes libertés avec la réalité, d'autant plus qu'après avoir lu les Mémoires de Vidocq, ils s'étaient rendu compte des désagréables aspects du personnage, bâtisseur mégalomane de sa propre légende ;

- les dramatiques heurts de production de cette double série : la maladie puis la mort de Bernard Noël, le premier (formidable) interprète du bagnard devenu chef de la Sûreté (qui entraîna par solidarité le départ de son ami Alain Mottet qui jouait Flambart, son adjoint) puis son remplacement par un non moins épatant (bien que très différent) Claude Brasseur... dont le caractère changea du jour au lendemain lorsque son Commandeur de père Pierre disparut en cours de tournage (de virevoltant et drôle, le jeu de Brasseur fils devint acide et dur) ;

- autre incident de production (moins grave mais tout aussi visible) avec Les brigades du Tigre, lorsque les impératifs d'une co-production européenne obligèrent à remplacer l'excellent et tonitruant François Maistre par le transparent comédien allemand Pinkas Braun dans le rôle du patron des brigades mobiles ;

Les auteurs ne pratiquent pas la langue de bois et par exemple descendent en flèche le cabotinage éhonté de Georges Descrières, coupable selon eux d'avoir dénaturé le personnage d'Arsène Lupin et dont ils préfèrent l'interprétation (moins connue et dans une série plus courte) par Jean-Claude Brialy. De même, ils citent l'avis peu amène de Simenon à propos de l'incarnation de son Maigret par Jean Richard (qu'il trouve non seulement déplacé mais grossier et aux antipodes du caractère profondément humain de son personnage). Une déception d'autant plus vive qu'il avait au début adoubé Richard, sur la recommandation de son fils Marc Simenon.
Le long chapitre sur Les enquêtes du commissaire Maigret s'achève ainsi : "Il est vraisemblable que l'on ne verra pas de sitôt un nouveau Maigret à la télévision française, tant Jean Richard aura marqué le personnage." Détail amusant et fort peu prophétique puisqu'un an après la sortie de ce livre, Bruno Cremer reprendra le rôle avec le talent et la réussite que l'on sait.
A noter que la même année 1991 démarrera une autre série à succès que l'ouvrage n'aura pu citer : Nestor Burma.
Autre interprète starisé par le petit écran et qui a droit à une bonne et méritée volée de bois vert : Yves Rénier, familier des téléspectateurs depuis Belphégor et dont la tête et les chevilles gonfleront lorsqu'il se posera en maître absolu des destinées du Commissaire Moulin, rêvant de se voir en équivalent français de Starsky & Hutch et ne parvenant jamais qu'à être un mélange de Serge Lama et de Sardou téléporté dans un commissariat.

Il est aussi question de bien d'autres séries de grande qualité (Rocambole, Les Mohicans de Paris, les Rouletabille, Chéri-Bibi, Schulmeister, l'espion de l'Empereur...), des séries policières destinées aux enfants et de quelques OTNI tels que La brigade des maléfices.

Un regret personnel : que soit juste timidement évoqué Poker d'as, grand souvenir de jeune téléspectateur (même si je serais certainement déçu de le revoir).

Merci Federico pour ce CR ,très intéressant et ça met l'eau à la bouche, je vais fouliller la toile des fois qu'il en traine un autre d'okaz

Décidément je regrette toujours l'absence béante d'une édition DVD de Vidocq, les deux époques d'ailleurs, Bernard Noël et Claude Brasseur, ce sont des perles de la TV françaises.

Bonne année à vous tous et plein de bonnes choses

[Federico]

Merci Federico pour ce CR ,très intéressant et ça met l'eau à la bouche, je vais fouliller la toile des fois qu'il en traine un autre d'okaz

Je crois que tu ne devrais pas avoir de mal à le trouver pour une dizaine d'Euros...
Tiens, je viens juste de m'offrir Destination : Danger, pour un peu plus cher, certes.

Décidément je regrette toujours l'absence béante d'une édition DVD de Vidocq, les deux époques d'ailleurs, Bernard Noël et Claude Brasseur, ce sont des perles de la TV françaises.

Là, je crains que ce ne soit bouché encore longtemps. Foutus problèmes de droits...

[Mère-Grand]

Et puis, entendre Carraze sur Europe 1 dans l'émission de Morandini ou lire son billet sur Midsomer Murders est édifiant.

Enfin, vous évoquez mes chroniques sur Europe 1. Y ais-je dit des bêtises ? Ou est-ce simplement l’association avec Jean Marc qui vous suffit pour que cela soit "édifiant" à vos yeux ? Un délit de sale gueule, en bref...
Bonne année !

Ce que j'évoque surtout, M. Carrazé, est votre billet sur la série L'inspecteur Barnaby suite au limogeage de Brian True-May, co-créateur de la série. D'ailleurs, un grand nombre de commentaires 'hostiles' ont été supprimés.
http://fr.tv.yahoo.com/blogs/series/du- ... -3053.html

[moonfleet]

Tout ce qu'il faut savoir sur Tony et ses deux familles, ce livre achevé après la 2e saison compile documents du FBI [chats internet du fils, écoutes téléphoniques, la traduction de mots d'argot américano-italien (génial !) ...] et autres photos de famille en présentant les personnages récurrents de la série, c'est fun et c'est en anglais.

http://www.amazon.fr/gp/product/0752261 ... e=&seller=

[trobogoss]

Le bouquin de Willian Shatner << Les mémoires de Star Treck >> donc comme son nom l'indique les souvenirs et anecdotes de tournage de la série originale, avec en intro la genèse.
En fait c'est un super bouquin pour ceux qui sont un peu Trekkies dans l'âme (je suppose que les fans ont déjà ce bouquin) Shatner ne se contente pas de survoler, c'est vraiment un bouquin intéressant car bourrés de souvenirs précis et le tout est parfaitement ordonné, le gars nous raconte complètement les coulisses de la série.
Au delà des perpétuels bouquins luxueux bourrés de photos et de plans de l'Enterprise qui ne servent pas à grand'chose sur la connaissance de la série de l'intérieur, le bouquin de Shatner est un super document qui de plus, ne manque pas d'humour, Shatner se révèle être un gars plutôt marrant.

Le bouquin date de 92 aux US et fut traduit en 97 pour la VF.

Il me semble que malheureusement l'ouvrage ne soit plus dispo, il faudra se débrouiller sur l'okaz

[trobogoss]

Un nouvel opus à la collection de Didier Liardet (enfin...nouveau, le bouquin est sorti depuis au moins un an et demi )

KUG FU << les chemins de la rédemption >>, la même recette que l'on connait chez Liardet, la genèse et quelques infos sur les coulisses de la série, c'est pas réellement dense et j'aurais bien aimé une véritable investigation sur l’éventuel piratage du projet de Bruce Lee qui finalement n'est pas évoqué mais parle plutôt du fait que LEE a postulé sur la série sans succès.
Ensuite, 80 % du bouquin est rempli du guide des épisodes avec synopsis, petites photos NB et couleurs et petits CV de chaque seconds rôles, bio et l'après "Kung FU >> pour Carradine.
En fait le bouquin est un travail de recherches, que l'on peut faire derrière son PC sur le net et piocher d'autre infos sur ce qu'on peut trouver sur des bouquins anglo-saxons mais c'est le genre de boulot qui demande beaucoup de temps, Liardet le fait pour nous, certes on ne peut pas inventer l'info et tout le monde apprend de tout le monde mais ça ressemble à un exposé plutôt scolaire mais bien ordonné.

Donc plutôt un bouquin "standard" grand public.
Ça a au moins le mérite d'exister plutôt que rien en France et faut toujours reconnaître le tarif qui est resté raisonnable...

[Federico]

Le bouquin de Willian Shatner << Les mémoires de Star Treck >> donc comme son nom l'indique les souvenirs et anecdotes de tournage de la série originale, avec en intro la genèse.
En fait c'est un super bouquin pour ceux qui sont un peu Trekkies dans l'âme (je suppose que les fans ont déjà ce bouquin) Shatner ne se contente pas de survoler, c'est vraiment un bouquin intéressant car bourrés de souvenirs précis et le tout est parfaitement ordonné, le gars nous raconte complètement les coulisses de la série.
Au delà des perpétuels bouquins luxueux bourrés de photos et de plans de l'Enterprise qui ne servent pas à grand'chose sur la connaissance de la série de l'intérieur, le bouquin de Shatner est un super document qui de plus, ne manque pas d'humour, Shatner se révèle être un gars plutôt marrant.

Le bouquin date de 92 aux US et fut traduit en 97 pour la VF.

Il me semble que malheureusement l'ouvrage ne soit plus dispo, il faudra se débrouiller sur l'okaz

Spoiler (cliquez pour afficher)

Un acteur qui se sera si souvent auto-parodié et moqué de lui-même a certainement beaucoup d'humour ou en tout cas de recul sur lui-même et sa profession de saltimbanque (et si vous avez l'occasion, écoutez ses disques ). Ceci dit, comme 99% des "autobiographies" et autres souvenirs hollywoodiens, les siens ont été écrits à deux mains. Ce Chris Kreski semble par ailleurs avoir été un drôle de zig.
Shatner écrivit... enfin disons se raconta à nouveau à Kreski en 1999 et fit publier une nouvelle autobiographie en 2008 (cette fois assisté de David Fisher, son pote Kreski ayant eu un p'tit souci de téléportation entretemps).

[trobogoss]

Je reviens sur un autre opus de Didier Liardet, LES TETES BRULEES Les corsaires du Pacifique



La nouvelle édition dispo après un long moment d'indisponibilité de l'ancienne version.
Sur ce bouquin, c'est un super boulot qui en plus du schéma habituel de ses bouquins amène un bon dossier du contexte << la guerre dans le Pacifique >>, un bon développement sur le Corsair VS zéro Japonais, un dossier sur le "vrai" papy Boyington et pleins d'autres bonus bien foutus, je trouve que c'est un pavé très valable

[trobogoss]

Un acteur qui se sera si souvent auto-parodié et moqué de lui-même a certainement beaucoup d'humour ou en tout cas de recul sur lui-même et sa profession de saltimbanque (et si vous avez l'occasion, écoutez ses disques ). Ceci dit, comme 99% des "autobiographies" et autres souvenirs hollywoodiens, les siens ont été écrits à deux mains. Ce Chris Kreski semble par ailleurs avoir été un drôle de zig.
Shatner écrivit... enfin disons se raconta à nouveau à Kreski en 1999 et fit publier une nouvelle autobiographie en 2008 (cette fois assisté de David Fisher, son pote Kreski ayant eu un p'tit souci de téléportation entretemps).

Je ne connaissais pas l'existence de cette nouvelle mouture.

PS Frederico, j'ai trouvé Les séries policières de la télévision française