Les Revenants (Canal + - Fabrice Gobert)

[AtCloseRange]

Puisque les américains sont en panne sèche, c'est étonnamment chez nous qu'on trouve la série de la rentrée (enfin, si je me base sur les 2 premiers épisodes).
Pourtant, ça partait assez mal puisque le film de Robin Campillo qui a servi de base au film n'était pas loin d'être raté malgré une vraie bonne idée de départ.
Ici, Canal + a fait appel au prometteur Fabrice Gobert (après avoir pensé à Celine Sciamma - j'aurais été curieux de voir ça), le réalisateur de l'intéressant Simon Werner a disparu. On retrouve ici l'atmosphère des banlieues réisdentielles provinciales de son premier film et on sent qu'il a été abreuvé au meilleur du cinéma de genre nord américain (le Cronenberg des premiers films, Carpenter, Egoyan).
Gobert réussit à créer une atmosphère troublante aidé par une belle brochette de comédiens (comme Frédéric Pierrot et Anne Consigny) et la musique atmosphérique de Mogwai (avec quelques hommages évidents aux BOs de Carpenter).
En espérant que la suite confirme ces bonnes dispositions.

[jacques 2]

Cela donne envie et ce d'autant plus que cette série semble faire l'unanimité critique, du moins pour l'instant ...

[7swans]

Pourtant, ça partait assez mal puisque le film de Robin Campillo qui a servi de base au film n'était pas loin d'être raté malgré une vraie bonne idée de départ.

Le film de Campillo c'était un bon gros :

après avoir pensé à Celine Sciamma

Une série de Sciamma, sur une idée de Sciamma. Je prends. Dommage.

Simon Werner a disparu

Film qui m'avait semblé totalement raté, qui pliait sous le poids de ses lourdes références. Une coquille vide au final. Dans le genre film de banlieue qui n'oublie pas ses références, American Sleepover me semble beaucoup plus "vivant", ne manquant pas de substance et d'une belle sensibilité.

Faut quand même avouer que tu fais sacrément envie. Je vais peut etre finir par regarder une série française (ça me fait mal, ça me fait mal).

[Stromboli]

Canal vraiment fort dans le marketing de ses séries.
"Les Revenants" ce n'est pas nul mais c'est quand même lent, bien lent, 2 idées par épisode et puis ça délaye 1 plombe...

[AtCloseRange]

Canal vraiment fort dans le marketing de ses séries.
"Les Revenants" ce n'est pas nul mais c'est quand même lent, bien lent, 2 idées par épisode et puis ça délaye 1 plombe...

Le jour où je serais le jouet d'une campagne de pub ou d'une quelconque "hype", tu me fais signe, hein.

Pourtant, ça partait assez mal puisque le film de Robin Campillo qui a servi de base au film n'était pas loin d'être raté malgré une vraie bonne idée de départ.

Le film de Campillo c'était un bon gros :

après avoir pensé à Celine Sciamma

Une série de Sciamma, sur une idée de Sciamma. Je prends. Dommage.

Simon Werner a disparu

Film qui m'avait semblé totalement raté, qui pliait sous le poids de ses lourdes références. Une coquille vide au final. Dans le genre film de banlieue qui n'oublie pas ses références, American Sleepover me semble beaucoup plus "vivant", ne manquant pas de substance et d'une belle sensibilité.

Faut quand même avouer que tu fais sacrément envie. Je vais peut etre finir par regarder une série française (ça me fait mal, ça me fait mal).

J'avais trouvé Simon Werner intéressant même s'il était un peu plombé par ses modéles américains (The Myth of the American Sleepover était effectivement d'une toute autre trempe). Je ne sais pas si tu apprécieras ces Revenants mais Gobert arrive (avec un vrai talent de mise en scène) à faire quelque chose d'assez passionnant de cet excellent pitch (je me demande encore comment Campillo a pu se louper à ce point-là).
C'est en tout cas ce que j'ai vu de plus réussi sur Canal +. Parce qu'ils ont beau lancer des "séries événements" depuis 10 ans, c'est quand rarement à la hauteur des ambitions affichées.

[hellrick]

Même si c'est un peu lent et que certaines sous-intrigues paraissent moins intéressantes que d'autres (était il nécessaire d'ajouter une énième histoire de serial killer je suppose revenu d'entre les morts??? - idée qui plombait déjà complètement la saison 4 de Torchwood), l'ensemble tient bien la route pour le moment et la musique fait beaucoup dans la création de cette atmosphère...à voir si ça tiendra la distance sur une (ou plus?) saison.

[Sigur-Cinéma]

J'avoue avoir bien accroché au premier épisode. A voir si la série arrive à garder à la fois ce rythme lent et son intérêt .
Petit bémol sur la musique un peu trop lourde et présente à mon gout.

[Dunn]

Vu le premier épisode..et je continue la suite ce qui est très rare pour une série encore plus française.

[jacques 2]

Vu le premier épisode..et je continue la suite ce qui est très rare pour une série encore plus française.

Je ne sais quoi penser de ta remarque ...
Quelles que soient les qualités de ces "revenants", ce ne sont pas les excellentes - voire beaucoup plus encore - séries qui manquent, surtout à l'étranger ...

Alors si, face à une telle qualité, tu continue rarement au delà du premier épisode, c'est à n'y rien comprendre ...

[Dunn]

Je sais c'est purement personnel mais les séries m'intéressent beaucoup moins que de regarder un film,lire une BD, faire une autre de mes activités ...Je me limite à une série en général que j'adore ("Breaking Bad" et en ce moment "Dexter" même si cette dernière n'a plus l'aura de ses débuts).
C'est de plus,tout à fait par hasard que j'ai vu ce premier épisode vu que je n'ai pas canal et que je l'ai vu par l'intermédiaire d'une amie qui a canal +.

[lowtek]

Il y a quand même pas mal d’invraisemblance au bénéfice d'une stylisation un peu forcée de la série. Je ne suis pas du genre à encourager les débordements émotionnels ou un "psychologisme" outrancier, mais je trouve que les personnages ne se posent pas beaucoup de question sur les évènements plutôt inhabituels qui adviennent (les résurrections à tour de bras). Cette "lenteur" des personnages (les vivants comme les morts) qui se réfugient dans un mutisme sidéré cultive le mystère mais plombe un peu la progression du récit. Sinon Céline Sallette est sublime et juste.

[AtCloseRange]

Encore convaincu par les épisodes 3 et 4 mais un peu irrité par les citations régulières qui parsèment le récit: un plan de Psychose, un autre de Blue Velvet, le coup de la "cousine" qui renvoie directement à Twin Peaks, une chair meurtrie à la Cronenberg.
Et le problème, c'est que ça a forcément un côté plaqué. Ce n'est pas rédhibitoire mais cette énième déférence au post-modernisme ambient est un peu ennuyeuse.

[Miss Nobody]

Bon allez je m'y lance aussi. Je suis partie avec quelques a priori négatifs (très mauvais souvenir du film de Campillo et un pitch qui ne me passionne pas outre mesure). Cependant, l'épisode 1 n'est pas trop mal foutu -bien que peu surprenant-.

[Supfiction]

Les points positifs de la série : une musique entêtante, de bons acteurs (les deux rousses, Frederic Pierrot, Anne Consigny, Ana Giradot,..), une intrigue qui se délie progressivement.

Les points négatifs de la série : un rythme un peu trop lent, une ambiance très morose, certes justifiée mais qui finit par plomber le spectateur.

[Duke Red]

Terminé de mater hier matin. Dieu que c'était mou, putain… 8 fois 52 minutes pour arriver à ça, c'est dur Quatre épisodes auraient suffi.

Le côté "je fais un film fantastique à la française, l'air de pas trop y toucher" détruit toute possibilité de dramaturgie forte, de stylisation marquante. L'image est neutre, blanchâtre, plate. Et pourquoi ces emprunts à la culture US qui sonnent faux (le pub, le diner) ? On a l'impression de voir dix fois les mêmes séquences (Simon qui se pointe chez Adèle, la fliquette qui va chez Julie, les allers-retours au Lake Pub…) On est censés être dans une ville de taille moyenne (il y a pleins d'immeubles) et on voit 15 figurants à tout péter. Chaque tentative pour élever un peu la tension, pour qu'il se passe un truc quoi, est comme tuée dans l'oeuf juste après, les persos retombant dans leur état mi-hébété mi-neurasthénique. Certains pistes sont potentiellement intéressantes (l'ancien village qui refait littéralement surface) mais ça ne mène à rien. La saison s'achève alors que l'intrigue commençait à (mollement) décoller.

Heureusement que la moitié des acteurs fait le taf (surtout Céline Sallette, Frédéric Pierrot, Grégory Gadebois, Guillaume Gouix, Clotilde Hesme et Ana Girardot), parce que pour d'autres, c'est juste pas possible (Anne Consigny abonnée au rôle de meuf éplorée, j'en peux plus, Pierre Perrier en baby rocker ténébreux de mes couilles, j'avais constamment envie de le claquer, Alix Poisson qui joue juste une fois sur deux…)