Anse "Démon" Hatfield et Randall McCoy, deux amis proches et alliés durant la Guerre Civile, retournent dans leurs villes natales de Virginie-Occidentale pour l'un, du Kentucky pour l'autre, alors que la tension monte, que l'incompréhension et les ressentiments balayent tout sur leur passage, jusqu'à ce qu'une bataille éclate entre les deux familles. Les amis, les voisins et les forces extérieures se joignent au combat, amenant les deux états vers une nouvelle Guerre Civile...
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Mini série historique en 3 épisodes, Kevin Costner a été récompensé pour son interprétation par le golden globe du meilleur acteur avant son César d'honneur.
Diffusion prévue sur Canal + au printemps.
oui, vu, et c'est pas mal, d'autant que ça relate à priori ce qui s'est réellement déroulé. étonnant que ces 2 familles pseudo amies (au début) et qui se déchirent une fois la guerre (de sécession) terminée.
interprétation et réalisation de bonne facture. amateurs de westerns ne pas s'abstenir.
Je viens de voir cette mini-série en 3 épisodes d' 1h 30 passée depuis peu sur Canal +, une série que l'on doit à la chaîne Historia réalisé par Kevin Reynolds qui retrouve Kevin Costner pour la 4 ème fois.
Hatfields and McCoys a terminé avec 14,3 million de téléspectateurs sur HISTORIA, un record sur le câble américain après les événements sportifs.
Comme mes prédécesseurs je ne saurais que trop vous recommander cette série si vous ne l'avez pas encore vu, si l'histoire se base sur une interminable vendetta entre les deux familles il n'en demeure pas moins que c'est très bien fait et finalement c'est la manière dont cette histoire est traitée qui va vous embarquer d'une traite.
Le clan Hatfields en 1897
Hatfields and McCoy est un drame de l'histoire américaine très connu à travers les USA (traité régulièrement dans de nombreux bouquins), le plus hallucinant c'est que même si les événements ont pris fin en 1891, les descendants Hatfields et McCoy ont scellé une trève officielle qu'en 2003, ce qui soit dit en passant est une trêve et non une réconciliation (heureusement la haine n'est plus de mise )
En 1979 une chaîne de télé américaine avait invité les familles Hatfields et McCoy à particper à Family Feud ( " Une famille en or " chez nous), gros succès d'audience.
J'ai regardé le 1er épisode sur Canal puis la suite via mon tonton américain .
J'ai trouvé que ça trainait comme pas permis, en plus de déséquilibrer les 2 clans, avec d'un côté des gens très reconnaissables (ce qui est bien vu le nombre de persos) et de l'autre des gens qu'on passe notre temps à confondre.
La photo aussi, toute uniforme, est pas franchement jolie.
Mais le gros problème, c'est l'histoire en elle même. 3 x 1h40 de mecs qui se foutent sur la gueule pour des débilités, parce que "c'est moi qui ai la plus grosse ! Nan c'est moi ! Nan c'est moi."
Alors ça dure parce qu'ils sont 20 de chaque côté, sinon, ça aurait duré 35 minutes.
La série est un peu répétitive il est vrai. C'est un peu comme dans Wyatt Earp de Kevin Reynolds: tu m'en butes un, je t'en bute un...
Après moi, le simple fait que ce soit un western avec Kevin Costner me suffit..
tenia a écrit :J'ai regardé le 1er épisode sur Canal puis la suite via mon tonton américain .
J'ai trouvé que ça trainait comme pas permis,
si tu trouves que ça traîne que dirais-tu de Lonesome Dove ....mais bon je pense que l'histoire d'un rythme que l'on perçoit dépend également (pour partie) de la génération du spectateur.
Supfiction a écrit :La série est un peu répétitive il est vrai. C'est un peu comme dans Wyatt Earp de Kevin Reynolds: tu m'en butes un, je t'en bute un...
Après moi, le simple fait que ce soit un western avec Kevin Costner me suffit..
En même temps c'est un peu le principe d'une vendetta, vengeances successives, là où la série peut se défendre c'est la manière dont c'est raconté avec une interprétation à la hauteur, ici c'est le cas.
tenia a écrit :J'ai regardé le 1er épisode sur Canal puis la suite via mon tonton américain .
J'ai trouvé que ça trainait comme pas permis,
si tu trouves que ça traîne que dirais-tu de Lonesome Dove ....mais bon je pense que l'histoire d'un rythme que l'on perçoit dépend également (pour partie) de la génération du spectateur.
J'ai Lonesome Dove sous le coude depuis Mathusalem, mais c'est pas une question de rythme, uniquement une question de contenu. J'ai beau avoir 26 ans, je suis parfaitement capable de bouffer du Ozu ou du Mizoguchi, mais Hatfields, au bout du 18e "tu m'en butes un je t'en bute un", voilà quoi...
Decouvert la série en entier aujourd'hui : un petit coup de mou dans le second épisode mais j'ai trouvé ça tout à fait intéressant quelques part entre Deadwood et Roméo et Juliette avec cette histoire d'amour entre membres des deux familles hostiles qui n'est pas sans rappeler celle des Capulet et Montaigu. Bonne interprétation en général et bonne réalisation même si on a intérêt à avoir l'arbre généalogique des familles sous la main.
Grosse déception pour ma part. J'ai trouvé tout ça très mauvais. Bill Paxton cabotine à souhait tandis que Kevin Costner semble s'ennuyer. C'est long, lent et chiant...
Hatfields & McCoys est une mini-série qui a été lancée fin mai 2012 et diffusée sur la chaîne américaine History. Au pays de l’Oncle Sam, les audiences et la réception critique furent excellentes (avec en outre, quelques récompenses obtenues dans diverses cérémonies). C’est entre autres pour cela que je m’y suis intéressé, mais pour être franc, c’est surtout la nouvelle collaboration entre le cinéaste Kevin Reynolds et l’acteur Kevin Costner, qui m’a donné envie de découvrir cette histoire. En effet, les deux Kevin ont plus ou moins débutés ensemble leur carrière Hollywoodienne. Et même si ces habitués du grand écran retravaillent ensemble sur un projet destiné pour la petite lucarne, ça fait rudement plaisir comme retrouvailles. D’autant plus plaisir, car ce n’est pas n’importe quel genre auquel ils s’attaquent. Le Western a une place singulière dans le coeur de Costner, que ce soit en tant que simple acteur, ou en tant que réalisateur, c’est un genre qu’il affectionne tout particulièrement si l’on en juge sa filmographie.
Alors, que peut bien nous relater cette mini-série ? Avant toute chose, il faut mentionner que c’est inspiré de faits réels. En effet, les deux familles américaines que tout oppose, ont réellement existé. Comme l’indique le synopsis, le récit commence par une bataille en pleine guerre de Sécession, les deux chefs de familles sont ensemble et se serrent les coudes. On peut même dire qu’ils sont amis, malgré des opinions et une philosophie de vie divergentes. Au tout début, Randall McCoy est dépeint comme un type bondieusard, respectant les directives, alors qu’Anse Hatfield est décrit comme un homme ne croyant pas en Dieu, et il ne se prive pas de déserter lorsque le besoin se fait sentir. Mais à aucun moment on se dit que peu de temps après la fin de la guerre, leurs deux familles respectives vont s’adonner à une vendetta interminable (c’est qu’ils sont nombreux au bercail).
Le script m’a beaucoup plu, et pour une oeuvre aussi longue, il faut que ce soit solidement écrit, c’est une nécessité absolue. Chapeau aux scénaristes, car en plus d’avoir livré un travail de qualité sur le plan des dialogues, de la répartition des rôles des personnages, de leurs relations interpersonnelles, etc… Ils ont trouvé un juste équilibre (entre moments posés et péripéties) pour rendre le tout captivant. Par conséquent, en terme de rythme ce n’est ni trop lent, ni trop expéditif. Autre élément positif: c’est tout sauf manichéen. Vis-à-vis, de ces deux familles, il est difficile pour le spectateur de prendre parti. En effet, pour la plupart d’entre eux, ils sont irrécupérables, puisque ces derniers sont tellement aveuglés par la haine et le désir de vengeance. Ceci dit, et fort heureusement, cela n’empêche pas d’avoir de l’empathie pour certains protagonistes, et par conséquent d’avoir une préférence dans ce conflit. Pour ma part, j’étais plus du côté des Hatfield, car Kevin Costner incarne un père de famille très présent et charismatique. De l’autre côté, Bill Paxton est plus en retrait, j’ai trouvé ça dommage pour cet acteur, même si c’est justifié dans l’histoire, vu qu’à partir du second épisode, son personnage délègue cette traque à des chasseurs de primes. Je regrette également une chose dans le scénario, c’est l’épilogue, il m’a semblé en deçà du reste.
Pour ce qui est de la réalisation, je dirai que c’est sobre tout en étant bien filmé. Kevin Reynolds filme cette histoire avec efficacité et justesse. Aucune grandiloquence, peu voire pas d’iconisation (ce qui n’empêche en rien de faire des cadrages bien classes), comme on peut le voir dans beaucoup de westerns. Il y a un véritable refus de rendre ce récit « glamour », jusque dans les tons ternes de la photographie . Même au niveau de la direction artistique, c’est volontairement crasseux et rustique comme rendu.
Là où c’est véritablement préjudiciable, c’est lors de la séquence d’introduction, la bataille impliquant les soldats de l’Union et ceux de la Confédération: il y a un déficit de plans larges et donc de figurants, ce passage donne l’impression que le budget était plus que limité. Je chipote car ce n’est qu’une poignée de minutes, cela n’entache en rien l’oeuvre dans sa globalité.
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....mais bon je pense que l'histoire d'un rythme que l'on perçoit dépend également (pour partie) de la génération du spectateur.