The Rifleman - L'Homme à la carabine (1958–1963)

Tout sur les séries à la TV, en DVD, en Blu-ray ou VOD.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Répondre
Avatar de l’utilisateur
Kevin95
Footix Ier
Messages : 18363
Inscription : 24 oct. 04, 16:51
Localisation : Devine !

The Rifleman - L'Homme à la carabine (1958–1963)

Message par Kevin95 »

J'ouvre un topic autour de cette série à l'occasion de la diffusion d'une poignée d'épisodes lors de la rétrospective Sam Peckinpah à la Cinémathèque.

THE RIFLEMAN : THE SHARPSHOOTER (Arnold Laven, 1958) Découverte

Épisode pilote écrit par Peckinpah et mis en scène par le routinier de la télé Arnold Laven. Une histoire de concours de tirs, de corruption (comme dans Lonesome Road ou Pericles on 31st Street, autres productions télévisuelles de Peckinpah) et d'un jeune prodige de la gâchette. C'est bien ce personnage, interprété par un tout jeunot Dennis Hopper, qui fait l'épisode. Ses répliques murmurées, ses regards au sol et sa rapidité d'action sont absolument fascinants. Hormis ce jeune homme, c'est surtout l'occasion de se familiariser avec le personnage du Rifleman et son fils.

THE RIFLEMAN : HOME RANCH (Arnold Laven, 1958) Découverte

Laven toujours aux commandes, Peckinpah toujours au scénario mais un épisode plus laborieux que le précédent. Une histoire de tensions et de propriété. Un peu de remplissage comme ce (long) monologue de Chuck Connors citant la bible. Le règlement final manque de peps même si à nouveau, l'épisode se suit sans déplaisir. Un très beau moment à la Moonfleet, celui où le gamin doit dormir seul à la belle étoile dans un décor sauvage.

THE RIFLEMAN : THE MARSHAL (Sam Peckinpah, 1958) Découverte

Je ne veux pas jouer les groupies ou appliquer une politique des auteurs aveugle mais force est de constater une nette différence de style et de rythme quand Peckinpah (débutant) prend les rênes de la série. Un épisode plus violent, plus adulte et plus pathétique. Le limité Chuck Connors (deux expressions : la joie et les dents serrées) est volontairement minimisé puisque quand il n'est pas impliqué dans le récit, il est blessé au sol. Un épisode en deux parties, d'un coté la rédemption à la Rio Bravo d'un ancien shérif alcoolique et de l'autre les actions de frangins hors-la-loi (dont une des premières apparitions de Warren Oates, émotion...) avant leur rencontre fatale.

Elle a l'air rudement chouette cette série. :wink:
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
Répondre