Votre parcours sériephile
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
- Supfiction
- Charles Foster Kane
- Messages : 22218
- Inscription : 2 août 06, 15:02
- Localisation : Have you seen the bridge?
- Contact :
Re: Votre parcours sériephile
Faut dire que la période 1985-2000 n'est pas non plus la meilleure..
On va me citer des contre-exemples (Twin Peaks, Seinfeld totalement passé inaperçu ici) mais je pense qu'il y a deux périodes majeures, l'une se terminant début/milieu des années 80 (pour la production), populaire, grand public et pouvant majoritairement se regarder à l'unité (un début et une fin dans chaque épisode, même quand il y a un fil conducteur comme dans Kung Fu). L'autre, débutant vers 2000 (Friends alors au sommet de sa popularité peut être vu comme le précurseur et une date clé) qui a profité et accompagné l'expansion du dvd (et de HBO). Desormais on pouvait voir les séries entièrement et à son rythme, et ça a tout changé, les séries pouvaient devenir plus complexes et moins grand public (plus de sexe, plus d'intrigues denses ou pour un public averti...).
A propos de Friends, les traductions françaises (doublage mais également les sous-titres) étaient vraiment pathétiques, nunuches ou édulcorées en particulier les premières saisons. C'est à se demander par quel miracle la série a eu tant de succès quand même.
On va me citer des contre-exemples (Twin Peaks, Seinfeld totalement passé inaperçu ici) mais je pense qu'il y a deux périodes majeures, l'une se terminant début/milieu des années 80 (pour la production), populaire, grand public et pouvant majoritairement se regarder à l'unité (un début et une fin dans chaque épisode, même quand il y a un fil conducteur comme dans Kung Fu). L'autre, débutant vers 2000 (Friends alors au sommet de sa popularité peut être vu comme le précurseur et une date clé) qui a profité et accompagné l'expansion du dvd (et de HBO). Desormais on pouvait voir les séries entièrement et à son rythme, et ça a tout changé, les séries pouvaient devenir plus complexes et moins grand public (plus de sexe, plus d'intrigues denses ou pour un public averti...).
A propos de Friends, les traductions françaises (doublage mais également les sous-titres) étaient vraiment pathétiques, nunuches ou édulcorées en particulier les premières saisons. C'est à se demander par quel miracle la série a eu tant de succès quand même.
-
- Nuits de Sheen...
- Messages : 7694
- Inscription : 17 févr. 06, 18:50
Re: Votre parcours sériephile
Question de génération.Supfiction a écrit :Faut dire que la période 1985-2000 n'est pas non plus la meilleure..
J'échange pas mon Zach Morris contre votre Flipper le dauphin.
Je garde mon Parker Lewis et je vous laisse Skippy le Kangourou.
Sans parler de Friends et Urgences (par exemple), qui sont bien des séries des années 90.
ça passait quand même en clair sur Canal plus, quand la chaine était à son apogée. Au collège, on ne regardait pas forcément avec assiduité, mais tout le monde connaissait et en parlait.Supfiction a écrit : Seinfeld totalement passé inaperçu ici
A un moment ça passait sur le même créneau horaire que Spin City, de mémoire.
Dernière modification par 7swans le 7 juil. 17, 13:29, modifié 1 fois.
Comme les Notting Hillbillies : "Missing...Presumed Having a Good Time (on Letterboxd : https://letterboxd.com/ishenryfool/)"
- Alexandre Angel
- Une couille cache l'autre
- Messages : 14076
- Inscription : 18 mars 14, 08:41
Re: Votre parcours sériephile
Mais tu as bien raison (on va pas non plus transformer ce topic en guerre de générations, il manquerait plus que ça )7swans a écrit :J'échange pas mon Zach Morris contre votre Flipper le dauphin.
Je garde mon Parker Lewis et je vous laisse Skippy le Kangourou.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
-
- Nuits de Sheen...
- Messages : 7694
- Inscription : 17 févr. 06, 18:50
Re: Votre parcours sériephile
Alexandre Angel a écrit :Mais tu as bien raison (on va pas non plus transformer ce topic en guerre de générations, il manquerait plus que ça )7swans a écrit :J'échange pas mon Zach Morris contre votre Flipper le dauphin.
Je garde mon Parker Lewis et je vous laisse Skippy le Kangourou.
Comme les Notting Hillbillies : "Missing...Presumed Having a Good Time (on Letterboxd : https://letterboxd.com/ishenryfool/)"
- Supfiction
- Charles Foster Kane
- Messages : 22218
- Inscription : 2 août 06, 15:02
- Localisation : Have you seen the bridge?
- Contact :
Re: Votre parcours sériephile
Ouaih enfin ce n'est pas une question de guerres de générations (même si Alexandre s'amuse) mais d'essayer (pour ma part en tous cas) de prendre de la hauteur pour distinguer des tendances/évolutions. Forcement on trouvera dans toutes les périodes de bonnes séries à opposer à d'autres. Et les séries de son enfance ont toujours un avantage sur les autres. Chacun a son expérience propre. Personnellement les années 90 sont mes années d'étudiant où j'avais beaucoup moins accès à la télévision mais je n'ai jamais eu l'impression d'avoir raté quoique ce soit à l'époque, un truc majeur dont on parlait dans les journaux ou ailleurs. Les séries n'étaient d'ailleurs pas vraiment un sujet de discussion avant l'an 2000. On passait juste pour un mec bizarre (du genre à ne pas avoir la télé) si on ne connaissait pas Madame est servie.
En France, il y a eu un avant et un après Friends. La série a commencé vers 1997 ici et a commencé à se vendre comme des petits pains en VHS puis DVD à la toute fin des 90's/début 2000's.
En France, il y a eu un avant et un après Friends. La série a commencé vers 1997 ici et a commencé à se vendre comme des petits pains en VHS puis DVD à la toute fin des 90's/début 2000's.
- la_vie_en_blueray
- Cadreur
- Messages : 4273
- Inscription : 30 janv. 17, 19:26
Re: Votre parcours sériephile
LA meilleure par rapport a quoi ? En terme de quantité, on est clairement submergé actuellement, mais certaines series de cette période ont forgé le paysage actuel. Xfiles, Buffy, Twin peaks, friends, urgence, seinfeld, mac gyver, Beverly hills, dawson, alerte a malibu, 21 jump street, alf, ozSupfiction a écrit :Faut dire que la période 1985-2000 n'est pas non plus la meilleure..
etc
Pour les series en France, Xfiles a été le tournant, propulsant la 6 en chaine majeure, et les series comme prime time rentable.
- Rockatansky
- Le x20, c'est dangereux
- Messages : 44836
- Inscription : 13 avr. 03, 11:30
- Last.fm
- Liste DVD
Re: Votre parcours sériephile
Clairement la période 90/2000 est celle qui a révolutionné le genre pour donner le panorama actuel
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99628
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: Votre parcours sériephile
Oui voilà : c'est exactement le pan entier qu'il me manque. Hormis Twin Peaks que j'ai découvert grâce au DVD et à un forumeur d'ici, je n'ai jamais vu ces autres séries. Mais j'ai Urgences sous le coude pour commencer à rattraper tout ça.la_vie_en_blueray a écrit :LA meilleure par rapport a quoi ? En terme de quantité, on est clairement submergé actuellement, mais certaines series de cette période ont forgé le paysage actuel. Xfiles, Buffy, Twin peaks, friends, urgence, seinfeld, mac gyver, Beverly hills, dawson, alerte a malibu, 21 jump street, alf, ozSupfiction a écrit :Faut dire que la période 1985-2000 n'est pas non plus la meilleure..
etc
- Joshua Baskin
- ambidextre godardien
- Messages : 11658
- Inscription : 13 avr. 03, 20:28
- Localisation : A la recherche de Zoltar
Re: Votre parcours sériephile
Diffusion en VF vers 18h je crois et rediffusion en VO en 3e partie de soirée.7swans a écrit :Supfiction a écrit :
ça passait quand même en clair sur Canal plus, quand la chaine était à son apogée. Au collège, on ne regardait pas forcément avec assiduité, mais tout le monde connaissait et en parlait.
A un moment ça passait sur le même créneau horaire que Spin City, de mémoire.
Intersections Global Corp.
- Joshua Baskin
- ambidextre godardien
- Messages : 11658
- Inscription : 13 avr. 03, 20:28
- Localisation : A la recherche de Zoltar
Re: Votre parcours sériephile
Et puis dans les années 80, pas mal de séries (surtout des sitcoms en fait) étaient tournés en vidéo et pas mal ont donc du mal à traverser les âges contrairement aux séries tournées en 16 ou 35mm.
Intersections Global Corp.
- Jack Carter
- Certains l'aiment (So)chaud
- Messages : 30344
- Inscription : 31 déc. 04, 14:17
- Localisation : En pause
Re: Votre parcours sériephile
voila, j'enregistrais sur vhs toutes les nuits quand ça passaitJoshua Baskin a écrit :Diffusion en VF vers 18h je crois et rediffusion en VO en 3e partie de soirée.7swans a écrit :
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
- la_vie_en_blueray
- Cadreur
- Messages : 4273
- Inscription : 30 janv. 17, 19:26
Re: Votre parcours sériephile
C'est sûr que la pérénité est pas gagnée. Je viens de prendre l'integrale d'amazing stories en DVD, pas sûr qu'il y ait des master HD. Et pourtant c'était du lourd en prod.Joshua Baskin a écrit :Et puis dans les années 80, pas mal de séries (surtout des sitcoms en fait) étaient tournés en vidéo et pas mal ont donc du mal à traverser les âges contrairement aux séries tournées en 16 ou 35mm.
Après, j'ai vu Miami Vice, Magnum, Space 99 en HD à l'étranger.
- Alexandre Angel
- Une couille cache l'autre
- Messages : 14076
- Inscription : 18 mars 14, 08:41
Re: Votre parcours sériephile
D'autant que si je reprends la formulation de Joshua Baskin pour définir l'esprit du topic ( "On parle souvent de nos parcours cinéphiles par ici, comment on a plongé dans le cinéma, souvent durant l'enfance, comment nos goûts ont évolué, mais je ne crois pas qu'on ait déjà fait de même avec les séries"), je ne suis pas le mieux placé pour y répondre car je ne me sens pas (pour le coup, contrairement à Jeremy) particulièrement sériephile. Chez moi, il n'y a pas à proprement parler d'évolution car mon intérêt pour les séries est sporadique, aléatoire et il n'y aucune série qui attend "cellophanée" sur mon étagère. Disons que si, en effet, comme les autres intervenants, j'ai beaucoup fréquenté les séries quand j'étais petit, pour les laisser tomber à un moment donné (l'adolescence) pour mieux y revenir sous l'angle, artistico-esthétique, d'une certaine équivalence de niveau avec l'expression cinématographique (à partir de Twin Peaks), c'est sans aucune logique de continuité. Il y a d'un côté le culte du souvenir (qui dépasse le simple fait nostalgique, j'y reviendrais), et de l'autre, des considérations d'ordre formelles (l'attirance pour les séries contemporaines, souvent américaines, qui vont loin dans l'expérimentation scénaristique).Supfiction a écrit :Ouaih enfin ce n'est pas une question de guerres de générations (même si Alexandre s'amuse)
Outre que je me dois de constater que dans un cas comme dans l'autre, mes investissements en argent comme en temps, restent velléitaires, ponctuels, c'est surtout que ces deux univers différents ne se rencontrent pas. De temps à autre, je vais m'exprimer sur une série contemporaine (The Wire, par exemple) qui m'inspire tandis que mon rapport avec les séries de mon enfance me sert de réflexion, qui me passionne en tant que telle, sur les sensations fondatrices que la télévision a éveillé chez moi, grosso modo, entre 4 et 14 ans, c'est à dire entre 1970 et 1980 (ce en quoi je rejoins un peu Jeremy). Ces considérations ignoreront peu ou prou l'esthétique mais réactiveront une atmosphère séminale, qui aura un impact très important non pas sur ma sériephilie future (qui n'a pas réellement de consistance), mais bien plus concrètement sur ma cinéphilie.
Les séries de mon enfance, la télé de mon enfance, est pour moi un ADN lointain, appartenant au siècle dernier, qui me sert de terreau, de bayou mystérieux de ma sensibilité.
Je vais essayer d'être le plus précis possible, en demandant aux gars de ma génération de bien vouloir se souvenir, et aux autres de bien vouloir imaginer .
Dernière modification par Alexandre Angel le 7 juil. 17, 14:39, modifié 1 fois.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99628
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: Votre parcours sériephile
C'est bien dit : je m'y retrouve aussiAlexandre Angel a écrit : Les séries de mon enfance, la télé de mon enfance, est pour moi un ADN lointain, appartenant au siècle dernier, qui me sert de terreau, de bayou mystérieux de ma sensibilité.
- Jack Griffin
- Goinfrard
- Messages : 12389
- Inscription : 17 févr. 05, 19:45
Re: Votre parcours sériephile
Je suis né au début des années 80 donc comme pas mal de gens de cette génération, j'ai été au croisement d'une diffusion encore massive de série télé des années 60/70, la rediffusion des séries télé 80 et l’émergence des série des années 90. Un spectre plutôt large.
Tout ce qui me vient en tête a déjà été cité par Joshua. Je rajouterai au paysage télévisuel de l'époque le visionnage sans passion mais néanmoins régulier de quelques séries allemandes (Derrick), une assiduité au rendez vous de la grille du déjeuner (papa shultz, ma sorcière bien aimée et la petite maison dans la prairie formant une trilogie de la restauration indétrônable), une réelle jubilation devant certaines séries (Columbo, Chapeau melon et Twilight Zone était tout en haut de mon panthéon perso).
Je crois que c'est Code Quantum qui m'a fait pour la première fois rendu accro au visionnage d'une série, avec un réel intérêt pour ce qui allait arriver au personnage sur le long terme. (93-94 sur M6)
J'ai complètement décroché d'un visionnage régulier de séries pour partir vers une consommation de films plus intense au moment où Friend a été diffusé en France (96-97)...1997! La claque Lost Highway au cinéma, lecture des cahiers...je partais ailleurs.
Friend, cette série qui m'a toujours agacé au plus haut point mais j'ai loupé le coche. Comme pour Ally McBeal, Urgence Sex and the City d'autres trucs de la même période. Impossible de m'attacher à tout ça tant esthétiquement que sur le fond (intérêts pour les personnages).
De même, la diffusion et découverte sur Canal + de Seinfeld m'avait aussi laissé assez froid avant que je ne la redécouvre en V.O. et que je la considère comme un des sommets comiques du sicèle dernier.
Tout ce qui me vient en tête a déjà été cité par Joshua. Je rajouterai au paysage télévisuel de l'époque le visionnage sans passion mais néanmoins régulier de quelques séries allemandes (Derrick), une assiduité au rendez vous de la grille du déjeuner (papa shultz, ma sorcière bien aimée et la petite maison dans la prairie formant une trilogie de la restauration indétrônable), une réelle jubilation devant certaines séries (Columbo, Chapeau melon et Twilight Zone était tout en haut de mon panthéon perso).
Je crois que c'est Code Quantum qui m'a fait pour la première fois rendu accro au visionnage d'une série, avec un réel intérêt pour ce qui allait arriver au personnage sur le long terme. (93-94 sur M6)
J'ai complètement décroché d'un visionnage régulier de séries pour partir vers une consommation de films plus intense au moment où Friend a été diffusé en France (96-97)...1997! La claque Lost Highway au cinéma, lecture des cahiers...je partais ailleurs.
Friend, cette série qui m'a toujours agacé au plus haut point mais j'ai loupé le coche. Comme pour Ally McBeal, Urgence Sex and the City d'autres trucs de la même période. Impossible de m'attacher à tout ça tant esthétiquement que sur le fond (intérêts pour les personnages).
De même, la diffusion et découverte sur Canal + de Seinfeld m'avait aussi laissé assez froid avant que je ne la redécouvre en V.O. et que je la considère comme un des sommets comiques du sicèle dernier.