Votre parcours sériephile

Tout sur les séries à la TV, en DVD, en Blu-ray ou VOD.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99609
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Votre parcours sériephile

Message par Jeremy Fox »

Joshua Baskin a écrit :
Jeremy Fox a écrit :
Tu vas te faire frapper par Alexandre. :mrgreen:
J'ai raté un truc ?

Non il me semblait juste qu'il en avait déjà parlé :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 14060
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Votre parcours sériephile

Message par Alexandre Angel »

On ne va tout de même pas frapper l'initiateur du topic le plus excitant de l'été. :roll:
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
Joshua Baskin
ambidextre godardien
Messages : 11651
Inscription : 13 avr. 03, 20:28
Localisation : A la recherche de Zoltar

Re: Votre parcours sériephile

Message par Joshua Baskin »

Jeremy Fox a écrit :
Joshua Baskin a écrit :
J'ai raté un truc ?

Non il me semblait juste qu'il en avait déjà parlé :mrgreen:
Ah mince, j'ai dû rater ça.
Intersections Global Corp.
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99609
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Votre parcours sériephile

Message par Jeremy Fox »

Joshua Baskin a écrit :
Jeremy Fox a écrit :

Non il me semblait juste qu'il en avait déjà parlé :mrgreen:
Ah mince, j'ai dû rater ça.

Ou bien l'ai-je rêvé ; ça ne m'étonnerait pas :oops:
Avatar de l’utilisateur
Karras
Howard Hughes
Messages : 15348
Inscription : 15 avr. 03, 18:31
Liste DVD
Localisation : La cité du Ponant

Re: Votre parcours sériephile

Message par Karras »

jhudson a écrit :
Karras a écrit : ( il me semble que c'était un péplum ou l'on voyait une immense statue s’effondrer )
Surement un extrait du Colosse de Rhodes de Sergio Leone .
Possible mais mon (vague) souvenir est en noir & blanc ( à cause du téléviseur) ;)
Finalment je pense que c'est plutôt Jason :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Avatar de l’utilisateur
jhudson
Réalisateur
Messages : 6076
Inscription : 27 oct. 11, 04:06

Re: Votre parcours sériephile

Message par jhudson »

Je me souviens aussi de la Séquence du Spectateur, ça avait quelque chose de frustrant de voir des extraits sans la possibilité de voir la suite!

J'ai vu sur WIKI que ça commencé en 1953 jusqu’à 1989, quelle longévité !
Avatar de l’utilisateur
la_vie_en_blueray
Cadreur
Messages : 4272
Inscription : 30 janv. 17, 19:26

Re: Votre parcours sériephile

Message par la_vie_en_blueray »

jhudson a écrit :Je me souviens aussi de la Séquence du Spectateur, ça avait quelque chose de frustrant de voir des extraits sans la possibilité de voir la suite!

J'ai vu sur WIKI que ça commencé en 1953 jusqu’à 1989, quelle longévité !
C'est une emission fascinante par sa temporalité. Impossible de faire une emission comme ca avec internet maintenant.
Avatar de l’utilisateur
Joshua Baskin
ambidextre godardien
Messages : 11651
Inscription : 13 avr. 03, 20:28
Localisation : A la recherche de Zoltar

Re: Votre parcours sériephile

Message par Joshua Baskin »

Une des mes plus grosses frayeurs ever à la télé

http://www.ina.fr/video/PUB3372531016/x ... video.html
Intersections Global Corp.
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 14060
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Votre parcours sériephile

Message par Alexandre Angel »

Evocation : angle 4
L'atmosphère du Dimanche (de 1970 à 1980) (suite et fin)

On l'aura compris, pendant longtemps, le Dimanche fut le jour du cinéma. Les séries étaient invitées à servir de sympathiques bouches-trous, à distiller de l'ersatz, du pis-aller, alors que le cinéma, le vrai, celui qui a les moyens, qui nous emmènait loin dans l'imaginaire, avait pignon sur la journée.
C'était encore plus vrai au début des années 70, alors que, pourtant, toute notion de cinéphilie ne trouvait pas à se formuler dans le petit cerveau à peine sorti des limbes amniotiques. Avec son film de 15 heures et celui de 17 heures, il y avait plus à se mettre sous les yeux que bien plus tard, alors que le cinéma du Dimanche soir à 20h30 était enfin autorisé.
C'est pour cette raison que, dans mon souvenir, les séries du Dimanche n'imposèrent réellement le rythme feutré de leurs charantaises, et l'accoutumance qui va avec, que vers 76-77.
Bien auparavant, il y avait bien eu quelques frissons télévisuels avec une série d'Ivan Tors que diffusait régulièrement la chaine allemande ARD en fin d'après-midi en 1972 ou 73. Il s'agissait de Primus, aventures océaniques d'un détective sous-aquatique viril et frisé, dont le générique groovy et super-excitant, et visible ci-dessous à 2 minutes 47 faisait miroiter, grâce au thème de Leonard Rosenman, une bien robuste rêverie sous-marine qui aurait presque pu servir de bande annonce aux Grands Fonds, de Peter Yates.

Et c'est en effet vers 1975 et surtout 1976, à toutes saisons, que les séries reprirent le Dimanche, d'une manière plus apaisée que le jour qui précédait, une forme d'emprise dont elles avaient été écartées.
Dans ce domaine, c'est la 2 qui tenait le crachoir, avec les séries du milieu d'après-midi, puis celles de 18 heures.
A tort ou à raison, dans la période invoquée ci-dessus, je n'associe les premières qu'à la saison estivale : sa chaleur, l'herbe brûlée du jardin par la canicule (mémorable et célèbre) de 1976, les crèmes de protection solaire, le basset artésien familial (nommé Joachim, mon frère de jeu, émouvant, cabochard, mal élevé)vautré sur le gazon jauni.
Image
A un moment donné, il fallait bien s'extirper de la fournaise et mater la série de 15 heures devant laquelle on retrouvait de la fraîcheur.
C'était l'époque de ces séries contemporaines qui fleuraient bon le Dimanche et l'infini insouciant des grandes vacances : Le Magicien, avec Bill Bixby, et son thème musical légèrement fantasque, Poigne de fer et séduction, série british avec Robert Vaughn et aussi Les Nouvelles Aventures de Robin des Bois, parodie plus ou mois supervisée par Mel Brooks du mythe de Sherwood avec un Prince Jean complètement tapette.

Nous raffolions tous des Sentinelles de l'air. Plus besoin de jouer avec Action Joe ou Big Jim, les marionnettes le faisaient pour nous dans des épisodes qui inventaient le film catastrophe pour les enfants.
Et le soir venu, je me précipitais sur le film de 20h30 sur la 1. Non, je mens, je ne loupais jamais Jeux sans frontières!
La petite musique de M*A*S*H* sonnait le tocsin de 18 heures, insufflant aux Dimanches après-midi le ton particulier des séries décontractées et potaches pour toute la famille (Les Jours heureux, l'Ile fantastique..), loin de l'irrévérence du film de Robert Altman.
Heureusement, The Muppet Show, allait réveiller tout ça, clôturant mes après-midi dominicaux de manière parfois extrêmement poilante (vive le cuisinier suédois!)

Vers 77-78, le créneau de 15 heures est chez moi associé à l'hiver, à l'effervescence de ma 6ème, à l'accélération du rythme des films vus en salles (c'était le temps d'Orca,de L'Espion qui m'aimait, de La Guerre des Etoiles..).
Au moment où Drôles de Dames était diffusé, de même que L'Age de Cristal, Les Tétes brûlées et Sur la piste des Cheyennes, qui m'a fait connaître Kurt Russell, je visionnais ses séries avec le détachement un peu mélancolique de celui qui sait que les choses se passeraient dorénavant sur le grand écran. Elles se nimbaient irrésistiblement d'un cafard diffus, aussi doucereux qu'un gâteau au noix qu'une amie de mes parents concoctait le Dimanche à l'époque.

A partir de 1979-1980, TF1 pris le relais de l'après-midi vers 13h30, avec L'Homme de l'Atlantide, Dallas (et sa musique originale, nettement avant la fameuse chanson française)ou L'Ile fantastique. Antenne 2 occupait, elle, le créneau de 15 heures avec Timide et sans complexe, qui me fit faire connaissance avec Jeff Goldblum et Ben Vereen, qui devait apporter beaucoup, quelques mois plus tard, au final sublime d' All that jazz.

En 82-83, si j'étais devant L'Homme qui tombe à pic, L'Amour du risque et Magnum, c'était juste pour patienter en attendant 7sur7 et surtout le film du soir.
Je n'en étais déjà plus..
Dernière modification par Alexandre Angel le 16 juil. 17, 19:28, modifié 9 fois.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
Commissaire Juve
Charles Foster Kane
Messages : 24561
Inscription : 13 avr. 03, 13:27
Localisation : Aux trousses de Fantômas !
Contact :

Re: Votre parcours sériephile

Message par Commissaire Juve »

Alexandre Angel a écrit : M*A*S*H*
Interdit à la maison... Et, pour tout dire, je n'ai même pas vu le film.

Dallas (et sa musique originale
Jamais regardé. On se serait plutôt fait crever les yeux que de regarder ça. Tout comme Dynasty et tout ce qui a suivi.

Un jour, en allant chez le coiffeur, ma mère a eu droit à un :
Alors ? Je vous fais la coupe Dynasty ?
Le type a eu droit au regard qui tue.
L'Ile fantastique.
Timide et sans complexe
L'Homme qui tombe à pic
L'Amour du risque
Jamais regardé. Ou simplement entrevu ("L'Amour du risque" en allant voir une grand-mère par ex).

On a oublié d'évoquer "La croisière s'amuse". Ça aussi, je n'en ai vu que quelques minutes.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
Avatar de l’utilisateur
Commissaire Juve
Charles Foster Kane
Messages : 24561
Inscription : 13 avr. 03, 13:27
Localisation : Aux trousses de Fantômas !
Contact :

Re: Votre parcours sériephile

Message par Commissaire Juve »

Tiens, j'y pense ! Et La Conquête de l'Ouest... Vous savez, les aventures de la famille Macahan ! :mrgreen:

Il y avait carrément Eva Marie Saint dans le rôle de la mère ! :o

Wikipedia dit que c'est passé sur TF1 en juillet 1978. J'ai dû le voir à ce moment-là (en même temps que Police Story).

Et je l'ai revu partiellement en Suède à l'été 1984 ! :lol:
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
Avatar de l’utilisateur
Karras
Howard Hughes
Messages : 15348
Inscription : 15 avr. 03, 18:31
Liste DVD
Localisation : La cité du Ponant

Re: Votre parcours sériephile

Message par Karras »

Alexandre Angel a écrit : Et c'est en effet vers 1975 et surtout 1976, à toutes saisons, que les séries reprirent le Dimanche, d'une manière plus apaisée que le jour qui précédait, une forme d'emprise dont elles avaient été écartées.
Dans ce domaine, c'est la 2 qui tenait le crachoir, avec les séries du milieu d'après-midi, puis celles de 18 heures.
Je n'ai pas souvenir de série sur la 2 en début d'après-midi. C'était le créneau de Monsieur Cinéma et c'était je pense encore suivi d'un film. Par contre, en 77, c'était le début des émissions de Jacques Martin ( la lorgnette, etc ...) et c'était entrecoupé d'une série vers 14H30 : j'ai au moins souvenir des Têtes Brulées en 77 et forcément des Drôles de Dames en 78 qui était le sujet de discussion du lundi avec mes copains de 4ème ( Jacklyn Smith ou Farrah Fawcett ? :) ) ...
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 14060
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Votre parcours sériephile

Message par Alexandre Angel »

Karras a écrit :Je n'ai pas souvenir de série sur la 2 en début d'après-midi. C'était le créneau de Monsieur Cinéma et c'était je pense encore suivi d'un film.
Exact. J'évoquais, sur cette période-là, essentiellement l'été.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 14060
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Votre parcours sériephile

Message par Alexandre Angel »

Karras a écrit :( Jacklyn Smith ou Farrah Fawcett ? )
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
Commissaire Juve
Charles Foster Kane
Messages : 24561
Inscription : 13 avr. 03, 13:27
Localisation : Aux trousses de Fantômas !
Contact :

Re: Votre parcours sériephile

Message par Commissaire Juve »

Absolument ! c'était un sacré canon.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
Répondre