Entretien avec Noël Simsolo

[La Rédac]

Les vacances dans le rétro, la Rédac entame cette fin août avec un entretien au long cours, en compagnie de Noël Simsolo. Une interview dense, celle d'un critique exigeant - passionné de Sergio Leone (dont il fut l'attaché de presse), Eastwood ou Guitry (à qui il a consacré des essais) - mais aussi celle d'un acteur, réalisateur, scénariste, peintre, aujourd'hui auteur de bonus, et dont la liberté de parole a peu d'équivalents dans le milieu.

C'est donc la rentrée, avec un regard acéré (qui ne fera pas l'unanimité) pour (re)commencer l'année. Nous vous souhaitons une bonne lecture à tous, et espérons vous retrouver quotidiennement sur nos pages, pour nos chroniques, news, conseils TV et futurs entretiens.

La Rédac

PS : Noël Simsolo est l'auteur du récent le Film Noir aux Editions Cahiers du Cinéma. Allez-y, c'est du tout bon !

[Geoffrey Firmin]

Ils sont toujours rigolo à lire ces vieux dinosaures de la cinéphilie parisienne.Il en existe des moins vieux et tout aussi intéressant à lire comme François Guérif ou Pascal Mérigeau.
Il dit des choses justes et intéressantes sur Eastwood et Leone mais aussi des choses douteuses comme son discours simpliste sur le noir et blanc et le traitement qui en est fait pour les dvd.(sauf pour les René Chateau ou je lui donne en partie raison).
Si j'ai bien compris il n'y a qu'Opening qui sait faire des dvd, pourtant les copies des productions Samuel Bronston ou meme du Mépris sont loin d'etre irréprochables.Est ce que pour lui le coffret Mizoguchi présente les films dans les meilleures conditions de visionnage et d'appréciation possibles?

[Margo]

Je suis d'accord avec toi, le bonhomme est franc du collier on va dire, avec quelques avis bien brut de décoffrage, notamment sur le DVD, où tu sens qu'en plus d'un avis arrêté sur la question il prêche aussi pour sa paroisse. Mais à tout prendre, j'aime assez cette franchise, cette parole libre, même si je n'y adhére qu'à 20%...

[joe-ernst]

Merci pour cette intéressante interview, même si un peu trop "name dropping" à mon goût. Dommage que Monsieur Simsolo n'accorde pas autant d'importance à la forme et au fond à ses ouvrages, parce que quand on lit le nom de Jane Tierney sur la quatrième de couv' de son Film noir, ça la fout mal. Et il y a pas mal d'erreurs de ce genre à l'intérieur dudit bouquin...

[Ouf Je Respire]

Moi, ils me font rire, les ours hirsutes, je les aime bien. Bien que je ne sois pas 100% d'accord avec eux, j'aime bien leur côté old school sur le sérieux nécessaire pour écrire sur le cinéma, et leurs avis "entiers" ont le mérite d'entamer des discussions qui seront tout sauf aseptisées. Et dites à Noël je me fous des bonus.

[George Costanza]

Moi, ils me font rire, les ours hirsutes, je les aime bien. Bien que je ne sois pas 100% d'accord avec eux, j'aime bien leur côté old school sur le sérieux nécessaire pour écrire sur le cinéma, et leurs avis "entiers" ont le mérite d'entamer des discussions qui seront tout sauf aseptisées.

+1

Par contre, je ne comprends pas ses attaques à l'encontre de Christopher Frayling (dont il ne veut manifestement pas même mentionner le nom) au sujet de Giu la testa. Les reproches qu'il lui fait sont totalement injustes et infondés.

[Billy Budd]

Et Lynch alors, Lynch bordel, Lynch quoi, merde

[Carlito]

Et Lynch alors, Lynch bordel, Lynch quoi, merde

Sûr que dire qu'il lui manque la folie c'est fort de café...

[julien]

Je pense qu'il voulait parler des scénarios. Lynch est souvent trés bon pour démarrer ses histoires mais ils ne sait pas les terminer et ses films partent ensuite dans des délires complétement grotesques et vite rébarbatifs.

Et c'est vrai que le dénouement de ses films - à commençer par MULHOLLAND DRIVE - relève effectivement de l'imposture.

[Carlito]

Je pense qu'il voulait parler des scénarios. Lynch est souvent trés bon pour démarrer ses histoires mais ils ne sait pas les terminer et ses films partent ensuite dans des délires complétement grotesques et vite rébarbatifs.

Oui, pourquoi pas. Je sais faire la différence entre le sujet(la folie), et la manière(en manquer), mais Lynch alors, Lynch bordel, Lynch quoi, merde

[Carlito]

Et c'est vrai que le dénouement de ses films - à commençer par MULHOLLAND DRIVE - relève effectivement de l'imposture.

Ah tiens, ça m'intéresse plus ça, je t'écoute.

[Billy Budd]

Et c'est vrai que le dénouement de ses films - à commençer par MULHOLLAND DRIVE - relève effectivement de l'imposture.

Ah tiens, ça m'intéresse plus ça, je t'écoute.

Pareil, même si pour des raisons de logique personnelle, j'aurais préféré qu'il commence par Eraserhead et termine par Mulholland dr.

[julien]

Dans le sens où Lynch accorde peu de place à la construction logique du récit. Il pratique plus la méthode du Cadavre Exquis que l'on retrouve chez les surréalistes. Dans ses premiers films comme ERASERHEAD ou BLUE VELVET ce dispositif était à la rigueur plutôt audacieux mais aujourd'hui la mécanique me paraît rouillée et tout à fait veine.

[Astrolab]

J'ai quand même un problème avec la plupart des films de Lynch. Je les ai apprécié au cinéma et là en DVD impossible d'en revoir un en entier sans m'ennuyer. Je ne peux l'expliquer c'est comme ça.

Pour ce qui est de la liberté de ton de l'entretien effectivement ça sent un peu la poussière et le "c'était mieux avant" . Mais étant moi aussi un fervent partisan de la parole libre je déplore d'ailleurs que la plupart des forums cinéma du net uniformisent un ton "maison" à la plupart de leurs intervenants. Ce qui fait que le peu de débats qui subsistent se transforment rapidement en pugilat sans intérêt.

[Billy Budd]

Je ne vois aucun cadavre exquis dans Eraserhead et encore moins dans Blue velvet

Mulholland dr. me semble très simple et logique

Bref ...