C'est bien noté.Ryo_Saeba a écrit :
Oui c'est bien ça c'est donc la même époque, par contre court voir Kenshin Tsuioku Hen c'est vraiment un chef d'oeuvre.
Le cinéma japonais
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Re: Pour Requiem
Tout à fait, leur avis sur Zatoichi notament sont assez hilarants, mais il faut leur reconnaitre d'avoir essayer d'aborder de manière assez sérieuse la plupart des genres importants du ciné japonais des 60/70's à une époque où la littérature (en français) sur le sujet étant quasi-inexistante, comme le confirme francis.Requiem a écrit :Il y a bien sûr à boire et à manger, et certains points de vue "datés" reflètent un peu le regard de la critique occidentale (et surtout française Max Teissier oblige, quoique les rédacteurs bien de chez nous soient minoritaires) sur certains aspects du septième art nippon (notamment un dénigrement du cinéma de genre ce qui est absurde puisque tout film japonais EST un film de genre), mais il y a aussi beaucoup de choses interessantes, notamment un point de vue critique sur toutes sortes de films que l'ont ne cite pas dans les vulgates habituels sur le cinéma japonais, et surtout le fait que le dossier permette d'avoir une espèce d'instantané de la critique nippophile à une époque. De plus la période à laquelle cet ouvrage est paru n'est pas ininteressante, c'est au tout début des années 80, juste avant la grosse crise du cinéma japonais. Le livre dresse une sorte de bilan des 30 années précédentes, en insistant beaucoup sur le cinéma de studio et la nouvelle vague, et dresse le constat d'une époque qui va du "deuxième âge d'or" au troisième (officieux celui là) et dernier en date. Dans les remerciements du livre, figure le nom d'HAsegawa Kazuhiko qui a apparemment permis à Max Teissier et ses amis d'assister au tournage d'un de ses films (vraisemblablement The Man Who Stole The Sun/Taiyo o nusunda otoko). Les bienheureux ne savaient pas encore que ce film serait l'une des dernières étincelles d'un foyer en voie d'extinction et que l'on mis 15 ans à raviver.vic a écrit :
Content de te voir de retour, cher francis...
Oui, Max Tessier était le maitre d'oeuvre ("dossier établier sous la direction de...") et signait de nombreux articles.
Et les interventions de Oshima, Teshigahara et Imamura rendent l'ouvrage indispensable.
J'ai bcp de respect pour Max Tessier qui a fait énormément pour la connaissance du ciné japonais en France.
Et pas tout à fait d'accord sur cette assertion : tout film japonais EST un film de genre.
Dans quel genre classes-tu les films de Teshigahara, par exemple ??
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Re: Pour Vic et Requiem
S'agit-il du deuxième épisode de la série titré en anglais Deathmatch in Hiroshima ?francis moury a écrit :
Teissier ne consacrait, si mes souvenirs sont bons, qu'une page au genre Yakuza-eiga dans ses IMAGES DU CINEMA JAPONAIS et la photo NB qui illustrait ladite page provenait du sublime QUI EST LE BOSS À HIROSHIMA ? - donc de l'épisode de COMBAT SANS CODE D'HONNEUR de Fukasaku si bien connu à présent mais qui n'avait bénéficié que d'une sortie discrète en salle française comme en vidéo Secam (retitrée d'ailleurs par un savoureux HIROSHIMA : TERRE DE VENGEANCE) à l'époque.
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Re: Pour Vic et Requiem
oui c'est ca Jingi naki tatakai: Hiroshima shito henvic a écrit :S'agit-il du deuxième épisode de la série titré en anglais Deathmatch in Hiroshima ?francis moury a écrit :
Teissier ne consacrait, si mes souvenirs sont bons, qu'une page au genre Yakuza-eiga dans ses IMAGES DU CINEMA JAPONAIS et la photo NB qui illustrait ladite page provenait du sublime QUI EST LE BOSS À HIROSHIMA ? - donc de l'épisode de COMBAT SANS CODE D'HONNEUR de Fukasaku si bien connu à présent mais qui n'avait bénéficié que d'une sortie discrète en salle française comme en vidéo Secam (retitrée d'ailleurs par un savoureux HIROSHIMA : TERRE DE VENGEANCE) à l'époque.
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Re: Pour Requiem
C'est indéniable, et outre les détails que j'évoquais le plus haut, cela contribue à rendre le document passionnat, même s'il fau t avoir du recul par rapport aux points de vue exprimées.vic a écrit :
Tout à fait, leur avis sur Zatoichi notament sont assez hilarants, mais il faut leur reconnaitre d'avoir essayer d'aborder de manière assez sérieuse la plupart des genres importants du ciné japonais des 60/70's à une époque où la littérature (en français) sur le sujet étant quasi-inexistante, comme le confirme francis.
J'ai personnellement beaucoup de respect pour ce qu'il a été, est je reconnais que tout nippocinéphile contemporain lui doit énormément. Cependant j'ai eu des échos et experiences (malheureusement pas racontables sur un forum) qui me font vouer la plus grande défiance au Max Teissier contemporain.vic a écrit : J'ai bcp de respect pour Max Tessier qui a fait énormément pour la connaissance du ciné japonais en France.
vic a écrit : Et pas tout à fait d'accord sur cette assertion : tout film japonais EST un film de genre.
Dans quel genre classes-tu les films de Teshigahara, par exemple ??
Cela dépend des films. La femme des sables est clairement un "onna-mono" par exemple.
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Re: Pour Requiem
Ah ? Faudra que tu me racontes ça...Requiem a écrit :J'ai personnellement beaucoup de respect pour ce qu'il a été, est je reconnais que tout nippocinéphile contemporain lui doit énormément. Cependant j'ai eu des échos et experiences (malheureusement pas racontables sur un forum) qui me font vouer la plus grande défiance au Max Teissier contemporain.vic a écrit : J'ai bcp de respect pour Max Tessier qui a fait énormément pour la connaissance du ciné japonais en France.
Euh... ok, tu vas nous faire le plaisir de définir le onna-mono alors.Requiem a écrit :vic a écrit : Et pas tout à fait d'accord sur cette assertion : tout film japonais EST un film de genre.
Dans quel genre classes-tu les films de Teshigahara, par exemple ??
Cela dépend des films. La femme des sables est clairement un "onna-mono" par exemple.
Et le Visage d'un Autre, tu le vois où ?
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Re: Pour Requiem
A l'occasion.vic a écrit :Ah ? Faudra que tu me racontes ça...Requiem a écrit :
J'ai personnellement beaucoup de respect pour ce qu'il a été, est je reconnais que tout nippocinéphile contemporain lui doit énormément. Cependant j'ai eu des échos et experiences (malheureusement pas racontables sur un forum) qui me font vouer la plus grande défiance au Max Teissier contemporain.
L'"onna-mono" c'est le film de femmes. Pas forcément pour les femmes, mais avec des figures centrales féminines, comme beaucoup de films de Mizoguchi. D'ailleurs si l'on creuse un peu plus, on peut penser que le film est aussi un shomin-geki à sa manière. Certes les petites gens ne sont pas ici des ouvriers etc mais c'est tout de même le petit peuple japonais qui est au centre du film.vic a écrit : Euh... ok, tu vas nous faire le plaisir de définir le onna-mono alors.
Je ne le vois pas, je ne l'ai jamais vu...vic a écrit : Et le Visage d'un Autre, tu le vois où ?
Par contre je n'en démords pas, il y a un genre pour tout. Il existe même des termes pour les films gauchistes (que je ne me rappelle plus par contre) ou le film de "double suicide" (le shinju-eiga).
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Non c'est un OAV en 4 épisodes de 30 min qui forment un film de 2h (il existe une série, un film adapté de celle-ci et un manga qui sont plus orientés comédie et qui sont pour moi beaucoup moins bons)noar13 a écrit :c'est quoi, anime en 14 episodes dispo en z1, Rurouni KenshinRyo_Saeba a écrit : par contre court voir Kenshin Tsuioku Hen c'est vraiment un chef d'oeuvre.
C'est ça : http://www.discountmanga.com/dvd.php?id ... se=kenshin
Enfin... si c'était une question...
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Bon, comme le tour de la question semble fait pour Daibosatsu Toge et qu'il n'y a aps non plus de raisons qu'on s'en tienne là, j'édite le titre du topic et c'est ici maintenant qu'on cause ciné jap naphtaliné.
Vala, alors j'inaugure avec The Betrayal (Daisatsujin Horochi, 1966) de Tanaka Tokuzo. Beau morceau de chambara, une réalisation parfois un peu simpliste mais interessante dans la mise en scène des combats (avec souvent des plans assez longs ce qui est, par les temps qui courrent, des plus appréciables), une belle interprétation une fois de plus d'Ichikawa Raizo, et un final assez somptueux quoique la chorégraphie des combats alterne l'excellent et le passable. Seul ombre au tableau, un scénario que je trouve assez maladroit sur la durée. MAIS MAZETTE QUEL FINAL !
Vala, alors j'inaugure avec The Betrayal (Daisatsujin Horochi, 1966) de Tanaka Tokuzo. Beau morceau de chambara, une réalisation parfois un peu simpliste mais interessante dans la mise en scène des combats (avec souvent des plans assez longs ce qui est, par les temps qui courrent, des plus appréciables), une belle interprétation une fois de plus d'Ichikawa Raizo, et un final assez somptueux quoique la chorégraphie des combats alterne l'excellent et le passable. Seul ombre au tableau, un scénario que je trouve assez maladroit sur la durée. MAIS MAZETTE QUEL FINAL !
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