Umberto D. (Vittorio De Sica - 1952)
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- Doublure lumière
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Umberto D. (Vittorio De Sica - 1952)
Bonjour,
Quelqu'un peut-il donner ici un avis sur Umberto D., présenté comme le film préféré de De Sica ? Je n'ai pas trouvé de topic sur ce film (que je ne me rappelle pas avoir vu ???)
Merci.
Quelqu'un peut-il donner ici un avis sur Umberto D., présenté comme le film préféré de De Sica ? Je n'ai pas trouvé de topic sur ce film (que je ne me rappelle pas avoir vu ???)
Merci.
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Zoé a écrit :Pas mon De Sica préféré. Le film est assez émouvant mais, malheureusement, un peu tire-larmes aussi. Notamment dans les séquences qui s'attardent sur le chien du héros.
Je vois le genre!
Une Dame qui n'aime pas les animaux, Pfffffft....on verra quand tu seras toute vieille et abandonnée à ton triste sort! P'têt ben que tu seras contente d'avoir la compagnie d'un sac à puces
C'est vrai que, pour certains, c'est sans doute moins palpitant que le cul
On peut aussi se faire une petite critique sur l'aspect cinématographique et la mise en scène de l'atmosphère par les moyens du cinéma, non
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- David O. Selznick
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moi je marche (il y a un petit côté Chaplin dans ce film) ! Un chef-d'oeuvre d'émotion, un regard plein d'humanité sur des personnages écrasés par la pauvreté mais qui tentent de sauvegarder jusqu'au bout ce qui leur reste de dignité. Bouleversant et, comme toujours dans le cinéma italien d'après-guerre, une excellente interprétation.Zoé a écrit :Pas mon De Sica préféré. Le film est assez émouvant mais, malheureusement, un peu tire-larmes aussi. Notamment dans les séquences qui s'attardent sur le chien du héros.
« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
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Je t'aime pas toi.Kurwenal a écrit :Je vois le genre!
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C'est vrai que, pour certains, c'est sans doute moins palpitant que le cul
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Punaise , on a au moins un point en commun, je te le rends au centuple, ma cocotteZoé a écrit :Je t'aime pas toi.Kurwenal a écrit :Je vois le genre!
Une Dame qui n'aime pas les animaux, Pfffffft....on verra quand tu seras toute vieille est abandonnée à ton triste sort! P'têt ben que tu seras contente d'avoir la compagnie d'un sac à puces
C'est vrai que, pour certains, c'est sans doute moins palpitant que le cul
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Je n'ai pas dit que je ne marchais pas, mais, par exemple, je trouve ça moins subtil et retenu que Le Voleur de bicyclette.Max Schreck a écrit :moi je marcheZoé a écrit :Pas mon De Sica préféré. Le film est assez émouvant mais, malheureusement, un peu tire-larmes aussi. Notamment dans les séquences qui s'attardent sur le chien du héros.
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- David O. Selznick
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Okay.Zoé a écrit :Je n'ai pas dit que je ne marchais pas, mais, par exemple, je trouve ça moins subtil et retenu que Le Voleur de bicyclette.
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Comme Max Schreck j'ai bien marché , un film forcément tire-larme mais l'effet est garanti ! Et je suis également d'accord pour dire que Le Voleur de Bicyclette est bien au delà, plus fin et plus bouleversant au final.
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Simone Choule a écrit :Le Champo propose en ce moment une copie neuve du chef d'oeuvre de De Sica... Et effectivement, la copie est très belle.
A noter que dans la salle, tout le monde chialait !
Question : le film est distribué par CARLOTTA. Un dvd zone 2 est-il prévu ?
Une bonne occasion de le découvrir sur grand écran ! (mais je n'aime pas qu'on me tire les larmes des yeux... on verra)
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Je viens de découvrir le film que j'aime aussi beaucoup. Effectivement, quelques scènes sont un peu appuyées, mais le sujet reste quand même très original et terriblement d'actualité : l'individualisme de la société, l'abscence de solidarité et l'abandon des personnes âgées dans la société occidentale. L'interprétation est quasi-parfaite, certaines scènes me semblent effectivement du niveau de Chaplin et le dvd de Criterion magnifique. Je recommande vivement
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Un film bouleversant, baigné d'une émotion profonde et durable.
De Sica et son scénariste Zavattini ont bien cerné la solitude d'un être à la fin de sa vie, n'ayant que l'amour d'un chien pour satisfaction.
Le sujet aurait pu faire sombrer le film dans le ridicule, mais le résultat est limpide, sincère et clairvoyant.
Une réussite.
De Sica et son scénariste Zavattini ont bien cerné la solitude d'un être à la fin de sa vie, n'ayant que l'amour d'un chien pour satisfaction.
Le sujet aurait pu faire sombrer le film dans le ridicule, mais le résultat est limpide, sincère et clairvoyant.
Une réussite.
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