Bette Davis (1908-1989)
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Re: Bette Davis
Je ne critiquais pas vraiment le côté "hollywoodien" historique de Juarez, c'était plus une constatation, car j'aime bien voir les films historiques sauce Hollywood, mais bon, il y avait quand même quelques scènes pour rendre grotesque Napoléon III, celle du portrait notamment. Mais je pense que c'est également la vision d'une époque, et cela a son charme. Mais dans Juarez, j'ai eu du mal à être charmé, car Paul Muni m'a fortement dérangée, il joue extrêmement bien, mais j'ai été troublée par son "physique" et son "non-jeu".
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Re: Bette Davis
J'espère qu'il ne se prenait pas pour Scarface...
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Revu LA LETTRE de William Wyler.
J'ai toujours un peu de mal avec ce film, même si ce visionnage s'est un peu mieux passé. J'aime beaucoup l'ambiance exotique, les décors, la lumières (quelle photo!), la mise en scène de Wyler, entre élégance et retenue (certaines séquences - visuelles - font peut-être tout l'intérêt du film). J'aime aussi le jeu de Bette Davis, là aussi en mode mineur, assez sobre, et dont certains plans, après des larmes, montrent une beauté triste et émouvante. J'aime aussi les sous-entendus raciaux, peu explicites mais toujours présents, qui donnent au film une autre dimension, un intérêt supplémentaire bien que ce ne soit jamais vraiment exploité.
Par contre j'ai un peu tendance à m'y ennuyer, parfois. Non que la trame soit sans sans intérêt, quoiqu'un peu légère ainsi proposée, mais le scénario manque peut-être de souffle, de tension. De plus, cette histoire s'avère finalement sans beaucoup de surprises, d'où l'impression mitigée...
J'ai toujours un peu de mal avec ce film, même si ce visionnage s'est un peu mieux passé. J'aime beaucoup l'ambiance exotique, les décors, la lumières (quelle photo!), la mise en scène de Wyler, entre élégance et retenue (certaines séquences - visuelles - font peut-être tout l'intérêt du film). J'aime aussi le jeu de Bette Davis, là aussi en mode mineur, assez sobre, et dont certains plans, après des larmes, montrent une beauté triste et émouvante. J'aime aussi les sous-entendus raciaux, peu explicites mais toujours présents, qui donnent au film une autre dimension, un intérêt supplémentaire bien que ce ne soit jamais vraiment exploité.
Par contre j'ai un peu tendance à m'y ennuyer, parfois. Non que la trame soit sans sans intérêt, quoiqu'un peu légère ainsi proposée, mais le scénario manque peut-être de souffle, de tension. De plus, cette histoire s'avère finalement sans beaucoup de surprises, d'où l'impression mitigée...
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
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Re: Bette Davis
All this and heaven too - l'étrangère (1940) - Anatole Litvak
Le Duc de Praslin (Charles Boyer) et la préceptrice de ses enfants Henriette Deluzy-Desportes (Bette Davis) sont amoureux sans jamais se l'avouer. Toutefois la jalousie de la Duchesse transforme cette liaison platonique en drame.
Nous sommes ici dans la lignée des Autant en emporte le vent, avec ces grandes sagas romantiques, mélodramatiques sur fond 'historique". Anatole Litvak reconstitue le Paris de 1848 avec l'exubérance hollywoodienne, allant même jusqu'à évoquer une soirée d'Halloween ! Mais ces petits détails n'ont guère d'importance, car ce qui compte est l'histoire d'amour sans espoir que vivent les deux personnages principaux, le père qui tombe amoureux de la préceptrice, mais ne peut laisser ses sentiments s'exprimer. Charles Boyer est parfait dans le rôle de ce noble quelque peu lâche, tout comme Bette Davis qui est impressionnante dans son rôle de jeune préceptrice toute en retenue. On pourra certes reprocher quelques longueurs, même si les scènes permettent de s'attacher aux personnages des enfants ou du Duc et de la préceptrice. Par contre la fin en France est quelque peu expédiée . Barbara O'Neill sait rendre détestable à souhait la Duchesse de Praslin. Malgré cette réserve, il y a dans les films de cette époque un charme évident qui n'existe plus. A noter que le titre anglais est quand même bien plus romantique et évocateur que le titre français fort réducteur.
Le Duc de Praslin (Charles Boyer) et la préceptrice de ses enfants Henriette Deluzy-Desportes (Bette Davis) sont amoureux sans jamais se l'avouer. Toutefois la jalousie de la Duchesse transforme cette liaison platonique en drame.
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Re: Bette Davis
Cathy vous ne sauriez en dire plus !Cathy a écrit :All this and heaven too - l'étrangère (1940) - Anatole Litvak
...Nous sommes ici dans la lignée des Autant en emporte le vent, avec ces grandes sagas romantiques, mélodramatiques sur fond 'historique". ...Malgré cette réserve, il y a dans les films de cette époque un charme évident qui n'existe plus. A noter que le titre anglais est quand même bien plus romantique et évocateur que le titre français fort réducteur.
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Re: Bette Davis
La Poste US a sorti une série de timbres autour de célébrités. Bette Davis est une des heureuses élues. L'image est tirée d'un portrait promo pour All About Eve. Dans l'original, elle tient une cigarette. Dans l'image colorisée et censurée du timbre, elle est gantée et semble faire un signe de bénédiction : Bette Born Again ?
... and Barbara Stanwyck feels the same way !
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Re: Bette Davis
The great lie / Le grand mensonge
Edmund Goulding (1941) :
Mélodrame passablement daté dans son scénario, avec des rebondissements et des retournement de situation surtout dignes d'un mauvais roman, le film dans son ensemble n'est pourtant pas désagréable à suivre. Ceci en majeure partie grâce aux deux actrices principales. Mary Astor se tire en effet fort bien d'un rôle un peu ingrat, tandis que Bette Davis apparaît parfaite en femme amoureuse, laissant transparaître les changements de son caractère au fur et à mesure des nombreuses péripéties dramatiques qui se mettent en travers de son existence. De jeune femme coquette en début de film, elle évolue pour devenir une personne plus forte et volontaire, et qui le plus souvent parvient à atteindre ses buts. La mise en scène de Goulding est quant à elle malheureusement assez défaillante, la faute à un scénario décousu jouant de plus un peu trop des coïncidences et du registre larmoyant. La narration en est ainsi largement fragilisée, et la chronologie manque quant à elle de précision dans sa description des évênements. Disons plutôt que ce dernier point n'est pas tellement dérangeant, mais les personnages ne donnent vraiment pas l'impression d'avoir vécu plusieurs années de leur vie au cours de la durée du film. Un film qui se laisse voir, mais hélas très vite oubliable. 5/10
Dernière modification par Sybille le 16 nov. 08, 13:37, modifié 1 fois.
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Re: Bette Davis
Dark Victory / Victoire sur la nuit
Edmund Goulding (1939) :
Un mélodrame Warner comme le studio savait si bien les concocter à l'époque (pour le reste, c'est essentiellement une affaire de goût). Celui-ci remplit parfaitement son contrat, développant l'histoire d'une jeune fille de prime abord riche et insouciante, qu'interprète Bette Davis. Son univers bascule soudainement lorsque son nouveau médecin lui apprend qu'elle se trouve atteinte d'une grave maladie au cerveau. Le film reste constamment sur la corde raide, distillant l'émotion avec une mesure pleine de talent, et ne sombre en tout cas jamais dans le larmoyant. Bette Davis y est pour beaucoup, grâce à l'énergie, puis à la volonté et à la douceur qu'elle donne à son rôle. Son esprit de contradiction agace plus ou moins, mais faisant partie de son personnage, on ne saurait lui reprocher pour de bon. Les seconds rôles (George Brent, Geraldine Fitzgerald et Humphrey Bogart) la soutiennent efficacement, tout en faisant preuve de leur propre caractère, car ils n'hésitent pas à exprimer opinions et sentiments divers. Le scénario est particulièrement touchant, puisque chacun tente de protéger l'autre en lui cachant la vérité. Fin émouvante, dont l'arrivée est quelque peu abrupte (peut-être parce qu'on ne veut pas la voir venir...). 6/10
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L'INSOUMISE (JEZEBEL) de William Wyler
Je suis encore une fois resté un peu sur ma faim: à croire que les Wyler avec Bette Davis n'ont pas le niveau de ses grands films. Ici, même si le spectacle est très plaisant, le film met un temps fou à démarrer et ne propose finalement rien de bien original dans son ensemble. C'est probablement là qu'est le problème: un classicisme propret qui ne s'écarte jamais des conventions. En plus, cela rappelle trop (et en moins ample, moins passionnant) AUTANT EN EMPORTE LE VENT: même région, une héroine au fort tempérament, histoire d'amour contrariée, environnement historique important (fièvre jaune). On apprend dans les bonus que le projet, enterré pendant une bonne douzaine d'années a été ressorti suite au succès du livre de Margaret Mitchell (le film de Fleming est sorti l'année suivante). Ca ne s'invente pas, mais ça se voit beaucoup trop.
Reste la prestation torturée de Bette Davis qui reçut un Oscar pour ce rôle. Le film a aussi boosté sa carrière.
Beau master mais restauration chimique uniquement: au début du 2e acte, on a droit à 10mn d'image sautillantes: un peu lassant . Bonus classique, lui aussi (on n'oublie jamais de dire combien le film est moderne et patati et patata), mais plein d'infos intéressantes.[/quote]
Je suis encore une fois resté un peu sur ma faim: à croire que les Wyler avec Bette Davis n'ont pas le niveau de ses grands films. Ici, même si le spectacle est très plaisant, le film met un temps fou à démarrer et ne propose finalement rien de bien original dans son ensemble. C'est probablement là qu'est le problème: un classicisme propret qui ne s'écarte jamais des conventions. En plus, cela rappelle trop (et en moins ample, moins passionnant) AUTANT EN EMPORTE LE VENT: même région, une héroine au fort tempérament, histoire d'amour contrariée, environnement historique important (fièvre jaune). On apprend dans les bonus que le projet, enterré pendant une bonne douzaine d'années a été ressorti suite au succès du livre de Margaret Mitchell (le film de Fleming est sorti l'année suivante). Ca ne s'invente pas, mais ça se voit beaucoup trop.
Reste la prestation torturée de Bette Davis qui reçut un Oscar pour ce rôle. Le film a aussi boosté sa carrière.
Beau master mais restauration chimique uniquement: au début du 2e acte, on a droit à 10mn d'image sautillantes: un peu lassant . Bonus classique, lui aussi (on n'oublie jamais de dire combien le film est moderne et patati et patata), mais plein d'infos intéressantes.[/quote]
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Re: Bette Davis
j'ai vu sur tcm l'autre fois "ombres vers le sud" de curtiz, bon c'est vraiment un film mineur dans la filmo de curtiz mais ça m'a fait drole de voir bette davis si jeune, ça doit être un de ses premiers films je pense,
personnellement mes films préférés avec bette davis sont eve, qu'est-il arrivé à baby jane, la forêt pétrifiée, now voyager et fiancée contre remboursement !
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Re: Bette Davis (1908-1989)
O'Malley (avril 2005) a écrit :Eve de J.L Mankiewicz
Un passionante étude sur le monde du spectacle, dominé par les interprétations formidables de Bette Davis (j'ai pensé, au début du film, à quelqu'un qui évolue dans les parages ), d'Anne Baxter (dont je ne pensais pas qu'elle fut si bonne comédienne) et surtout George Sanders, rayonnant de muflerie et de cynisme...
Mais toute l'intélligence du film est de nous parler, par le biais d'un milieu spécifique, de tout autre chose: de la psychologie feminine et, à ce niveau là, c'est un des films les plus aboutis qui existent...
Mais j'avoue, même si les deux films sont comparables en qualité, préférer la vision lyrique et désenchantée du monde du spectacle d'un Minnelli dans Quinze jours ailleurs que celle de Mankiewicz, plus intellectuel, cérébral et cynique...
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Re: Bette Davis (1908-1989)
Of human bondage / L'emprise
John Cromwell (1934) :
On regardera aujourd'hui ce film par curiosité historique, pour découvrir les interprétations de Leslie Howard et Bette Davis, mais pour le reste il faut avouer que l'intérêt n'est pas vraiment au rendez-vous. Je ne connais pas le livre de Somerset Maugham dont le film est inspiré, mais l'histoire vue comme ça manque plutôt d'intérêt : celle d'un homme désespèrement amoureux d'une serveuse qui le rejette, mais se sert de lui lorsqu'elle en a besoin. L'émotion n'arrive pas à percer sous les multiples, mais répétitifs rebondissements du film, et le drame apparaît alors passablement ridicule. Une curiosité néanmoins : les acteurs qui semblent presque s'adresser à la caméra au cours de nombreux moments du film. 5/10
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Re: Bette Davis (1908-1989)
Dark Victory - Victoire sur la nuit (1939) - Edmund Goulding
Les derniers mois de la vie d'une jeune femme atteinte d'un mal incurable.
Effectivement ce mélodrame évite le larmoyant. De plus il montre admirablement les sentiments par lesquels passe cette jeune femme qui au départ ignore la gravité de son mal puis l'apprend et y réagit de manières différentes. L'intérêt de ce film réside surtout dans l'interprétation de Bette Davis, de toutes les scènes quasiment, passant de la jeune mondaine frivole à une jeune femme raisonnable. On reprochera sans doute cette fin trop abrupte et pour le coup assez dure émotionnellement parlant.
Tout le reste a été dit par Sybille
Les derniers mois de la vie d'une jeune femme atteinte d'un mal incurable.
Effectivement ce mélodrame évite le larmoyant. De plus il montre admirablement les sentiments par lesquels passe cette jeune femme qui au départ ignore la gravité de son mal puis l'apprend et y réagit de manières différentes. L'intérêt de ce film réside surtout dans l'interprétation de Bette Davis, de toutes les scènes quasiment, passant de la jeune mondaine frivole à une jeune femme raisonnable. On reprochera sans doute cette fin trop abrupte et pour le coup assez dure émotionnellement parlant.
Tout le reste a été dit par Sybille
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Re: Bette Davis (1908-1989)
The Star (1952) Stuart Heisler
Vu en salles ce week end.
Bette Davis est une star sur le déclin à qui on ne propose plus grand chose, parce qu'elle est âgée mais aussi parce qu'elle refuse son âge et reste accrochée à son image de jeune première. Un marin, figurant dans un de ses films par hasard, Sterling Hayden va tenter de lui ouvrir les yeux sur les véritables chemins qui feront le bonheur des jours qui lui restent à vivre, chemins qui ne passent plus par le cinéma. Va-t-elle se laisser convaincre ?
On note la présence de Nathalie Wood qui joue la fille de Davis. On remarquera que le casting pointe une adéquation entre les acteurs et les personnages qu'ils incarnent...
très bon film sur Hollywood, sur l'image de la star et l'importance qu'elle peut prendre dans la vraie vie.
Hayden y est décontracté comme jamais, tournant une part autobiographique de son existence (le bateau qui lui sert d'appartement dans le port, le cinéma au second plan...). Il faut le voir avec sa carrure impressionnante prendre soin de Bette Davis en l'installant confortablement pour qu'elle puisse s'endormir.
Et voir également Bette Davis parler à son Oscar (qui était réellement le sien) pour aller s'enivrer tous les deux en ville.
On voit également tous les caprices, les changements d'humeur de la star. Bette Davis était comme cela. Tavernier qui présentait le film disait avoir reçu une longue lettre de sa part lui contant toute l'admiration qu'elle avait pour Un dimanche à la campagne. Lors d'une rétrospective à la Cinémathèque elle lui écrit de nouveau pour l'inviter chaleureusement. Mais c'est une autre lettre qu'il reçut presque aussitôt, très courte, le pressant sans ambiguïté aucune de ne pas y venir. "Voici toute ma relation avec Bette Davis, trois lettres..."
Vu en salles ce week end.
Bette Davis est une star sur le déclin à qui on ne propose plus grand chose, parce qu'elle est âgée mais aussi parce qu'elle refuse son âge et reste accrochée à son image de jeune première. Un marin, figurant dans un de ses films par hasard, Sterling Hayden va tenter de lui ouvrir les yeux sur les véritables chemins qui feront le bonheur des jours qui lui restent à vivre, chemins qui ne passent plus par le cinéma. Va-t-elle se laisser convaincre ?
On note la présence de Nathalie Wood qui joue la fille de Davis. On remarquera que le casting pointe une adéquation entre les acteurs et les personnages qu'ils incarnent...
très bon film sur Hollywood, sur l'image de la star et l'importance qu'elle peut prendre dans la vraie vie.
Hayden y est décontracté comme jamais, tournant une part autobiographique de son existence (le bateau qui lui sert d'appartement dans le port, le cinéma au second plan...). Il faut le voir avec sa carrure impressionnante prendre soin de Bette Davis en l'installant confortablement pour qu'elle puisse s'endormir.
Et voir également Bette Davis parler à son Oscar (qui était réellement le sien) pour aller s'enivrer tous les deux en ville.
On voit également tous les caprices, les changements d'humeur de la star. Bette Davis était comme cela. Tavernier qui présentait le film disait avoir reçu une longue lettre de sa part lui contant toute l'admiration qu'elle avait pour Un dimanche à la campagne. Lors d'une rétrospective à la Cinémathèque elle lui écrit de nouveau pour l'inviter chaleureusement. Mais c'est une autre lettre qu'il reçut presque aussitôt, très courte, le pressant sans ambiguïté aucune de ne pas y venir. "Voici toute ma relation avec Bette Davis, trois lettres..."
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Re: Bette Davis (1908-1989)
Dans 50 ans de cinéma américain (oui je sais .... je cite toujours la même chose) ils ne sont pas tendres avec le film. Et dans 30 ans ils sont franchement mauvais à propos de Bette Davis. Comment est-ce que Tavernier présentait la chose ?
PS : Davis, que je vénère, avait l'air à peu près aussi équilibrée que Crawford, c'est tout dire.
PS : Davis, que je vénère, avait l'air à peu près aussi équilibrée que Crawford, c'est tout dire.
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