LeRationaliste a écrit : ↑23 janv. 22, 09:33
Le premier Satyajit Ray que j'aimerais découvrir, c'est Le Salon de Musique. C'est une bonne entrée ou c'est le meilleur d'en devenir allergique ?
L.R
J'aurais tendance à dire réponse 2.
Ce n'est vraiment pas le plus accessible pour découvrir le réalisateur car il faut quand même apprécier la musique savante indienne, l'équivalent de notre musique classique (de très longues séquences avec des morceaux joués dans leur intégralité). Donc je dirais que mieux vaut commencer par Charulata ou la trilogie d'Apu par exemple.
LeRationaliste a écrit : ↑23 janv. 22, 09:33
Le premier Satyajit Ray que j'aimerais découvrir, c'est Le Salon de Musique. C'est une bonne entrée ou c'est le meilleur d'en devenir allergique ?
L.R
J'aurais tendance à dire réponse 2.
Ce n'est vraiment pas le plus accessible pour découvrir le réalisateur car il faut quand même apprécier la musique savante indienne, l'équivalent de notre musique classique (de très longues séquences avec des morceaux joués dans leur intégralité). Donc je dirais que mieux vaut commencer par Charulata ou la trilogie d'Apu par exemple.
Pas forcément d’accord. Pour ma part, Le salon de musique est le premier film de Ray que j’ai vu (à quinze ans et sans aucune connaissance de la musique indienne) et j’ai été fasciné (fascination sans cesse renouvelée depuis à chaque vision). Cela étant dit, on peut aussi bien sûr conseiller Panther Panchali, tout simplement un des plus beaux films de tous les temps et auquel il me semble à peu près impossible d’être insensible.
J'aurais tendance à dire réponse 2.
Ce n'est vraiment pas le plus accessible pour découvrir le réalisateur car il faut quand même apprécier la musique savante indienne, l'équivalent de notre musique classique (de très longues séquences avec des morceaux joués dans leur intégralité). Donc je dirais que mieux vaut commencer par Charulata ou la trilogie d'Apu par exemple.
Pas forcément d’accord. Pour ma part, Le salon de musique est le premier film de Ray que j’ai vu (à quinze ans et sans aucune connaissance de la musique indienne) et j’ai été fasciné (fascination sans cesse renouvelée depuis à chaque vision). Cela étant dit, on peut aussi bien sûr conseiller Panther Panchali, tout simplement un des plus beaux films de tous les temps et auquel il me semble à peu près impossible d’être insensible.
Voilà, c'est pour ça que je parlais de la trilogie d'Apu ; au moins là il y a très peu de chances que ça ne passe pas. Alors que lorsque j'ai découvert le salon de musique, j'ai cru que j'arrêterais là avec Satyajit Ray.
Erich a écrit : ↑23 janv. 22, 13:44
Pas forcément d’accord. Pour ma part, Le salon de musique est le premier film de Ray que j’ai vu (à quinze ans et sans aucune connaissance de la musique indienne) et j’ai été fasciné (fascination sans cesse renouvelée depuis à chaque vision).
Oui, je ne suis pas sûr, mais je n'ai pas d'avis tranché là-dessus, que d'autres Ray soient sensiblement plus faciles d'accès que Le Salon de musique.
En fait il faudrait commencer par Le Dieu Eléphant dont je garde un souvenir délicieux.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Je viens de me payer le coffret Carlotta pour 10 € car j'avais 40 € de crédité sur ma carte FNAC (eh, eh).
En passant à la caisse, un jeune caissier à lunettes semble s'intéresser à l'objet pendant quelques secondes et me demande : "Ce sont des films cultes ?"
..euh
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Alexandre Angel a écrit : ↑6 juin 22, 11:33
Je viens de me payer le coffret Carlotta pour 10 € car j'avais 40 € de crédité sur ma carte FNAC (eh, eh).
En passant à la caisse, un jeune caissier à lunettes semble s'intéresser à l'objet pendant quelques secondes et me demande : "Ce sont des films cultes ?"
..euh
Mignon. Façon de dire sûrement : « pour acheter des trucs pareil dont je n’ai jamais entendu parler, c’est que ça doit sûrement être des chef d’œuvres pour cinéphiles. Désolé, oui je sais je travaille à la Fnac. »
Le Dieu-Elephant est un Ray au charme absolument redoutable. Un subtil film de genre placé sous le patronage de Sherlock Holmes, de l'Hercule Poirot des récits courts (ceux que l'excellente série avec David Suchet adaptent), de Rouletabille et même de Tintin, frontalement cité au détour de deux plans qui nous montrent les couvertures de L'Ile noire et de L'Oreille cassée.
Satyajit Ray rend ici hommage à ses inspirations de novelliste (et pas des moindres) en mettant en scène un détective aussi bel homme que sagace, flanqué d'un écrivain rigolo et d'un jeune assistant qui sert à rien mais qui est sympa comme tout, qui enquêtent sur la disparition d'un objet d'art très convoité, dans les rues de Bénarès.
C'est frais, décontracté, spontané, chargé d'un imaginaire partagé entre archaïsme bengali et Occident.
Un film humble qui transpire du plaisir que Ray a du avoir à le tourner.
La cerise de ce coffret.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Je signale pour les admirateurs de Satyajit Ray que l'on peut voir actuellement dans l'exposition Bollywood superstars, une histoire du cinéma indien, au musée du Quai Branly à Paris, le cahier-storyboard de Pather Panchali, prêté par la Cinémathèque Française (à qui Satyajit Ray en avait fait don). Très émouvant de voir ce document qui donnera naissance à l'un des plus beaux films de tous les temps.
Et bien, j'ai le coffret, je vais donc m'y mettre et ENFIN découvrir cette trilogie.
C'est pour ce mois de janvier
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain