jhudson a écrit : ↑28 sept. 21, 17:29
Alexandre Angel a écrit : ↑24 sept. 21, 14:54
Donc, c'est insupportable qu'il montre des images d'archive dans
Nuit et Brouillard ?
À ma connaissance Hiroshima mon amour n'est pas un documentaire .
On ne mêle pas les 2 sur un sujet pareil, éthiquement parlant c'est critiquable il me semble!
D'où tu décrètes cela ? Je pose juste la question. Je n'ai rien à imposer sur ce sujet.
Ce qui a été pointé et condamné par le passé, c'est l'idée qu'on puisse représenter l'irreprésentable.
Ta réflexion m'intéresse au sens où tu mets un coup de projecteur sur une sorte de dialogue entre Resnais et Imamura.
La reconstitution chez ce dernier ne me (ne nous ?) choque pas parce que, ici, théâtralité nippone (le goût et la tradition des masques) et trauma national s'interpénètrent.
C'est comme ça que je le décris mais tu pourrais t'en offusquer (comment peut-on mettre en scène l'indicible ?). Or tu ne le fais pas pour Imamura.
Alors Imamura serait légitime de mettre en scène l'horreur et pas Resnais, qui insère des images d'archives, lui qui vient aussi du documentaire ?
Et en quoi, par rapport aux proches des victimes, il serait plus respectueux de faire reconnaître ces dernières dans un documentaire que dans une fiction ?
Sachant que le cinéma de Resnais s'alimente constamment de l'imaginaire du réel, et de sa composante documentaire.