Yves Boisset

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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batfunk
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Re: Yves Boisset

Message par batfunk »

C'est gentil de me répondre Supfiction, mais c'était sur le fil j'accuse de Polanski :mrgreen:
Effectivement, on a eu droit à quelques films récents sur des moments polémiques de la France contemporaine, mais pas totalement réussis selon moi.
On est loin de l'efficacité des Zero Dark Thirty et Detroit de Bigelow ou d'un Good Night and Good Luck de Clooney
Amen parle plutôt du Vatican, non? . Je n'ai pas vu Welcome, ni la Journée de la Jupe.
Pour moi,le dernier film brulôt qui m'ait impressionné, c'est En Guerre de Stéphane Brizé :shock:
Je pense aussi que notre société, où tout est sujet à procès, doit refroidir beaucoup de producteurs...
Remarquez, c'était déjà le cas à l'époque des Boisset et Costa-gavras, leur mérite n'en est que plus grand.
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Supfiction
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Re: Yves Boisset

Message par Supfiction »

Je réagissais à ça :
«Voyez-vous un film français récent qui serait insolent par rapport aux institutions ou bien qui aborderait de front ou de manière critique un des grands problèmes de notre société?» demandait les cinéphiles de L’Ouvreuse à Yves Boisset en 2013.

À cette question, la réponse du réalisateur n’a pas tardé. Elle était claire, nette et précise: «Aucun».
Je ne suis pas sûr que les trois films que tu viens de citer correspondent d’ailleurs à cette catégorie.
batfunk
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Re: Yves Boisset

Message par batfunk »

Autant pour moi, je n'avais pas compris que tu faisais reference à l'article sur Boisset, sorry. :oops:
En Guerre sur les délocalisations est effectivement dans le sujet, les Bigelow moins... :mrgreen:
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Jeremy Fox
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Re: Yves Boisset

Message par Jeremy Fox »

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Re: Yves Boisset

Message par Jeremy Fox »

La Femme flic - 1980

Corinne Levasseur (Miou-Miou) est une jeune inspectrice de police en région PACA. Pour avoir giflé un magistrat en public et s’être heurtée à un maire trop puissant, elle est mutée à l’autre bout de la France, à Henin Beaumont, petite ville minière près de Lille. Les femmes n’étant encore pas traitées avec sérieux dans le métier, elle est d’abord cantonnée à la rédaction des rapports ; mais à force de se plaindre de ce travail routinier qu’elle estime ne pas mériter, elle va être mandatée sur une sordide affaire de suicide et d’inceste. De fil en aiguille ses investigations vont la conduire à découvrir sur les terrils le cadavre d’une fillette de 12 ans qui va la mener sur la piste d’un ignoble réseau de prostitution enfantine mettant en cause la haute bourgeoisie lilloise et notamment un militaire haut-gradé ainsi que le plus gros industriel de la région qui fait travailler la majorité de ses habitants. Plus que de ses collègues et de sa hiérarchie qui craignent de soulever les turpitudes des notables, elle va surtout être aidée au cours de son enquête par un syndicaliste au chômage (Leny Escudero) et un prêtre ouvrier (Philippe Caubère). Mais la poursuite de cette affaire est vraiment trop délicate ; on va lui mettre à nouveau des bâtons dans les roues…

12ème long métrage d’Yves Boisset, avec La Femme flic le réalisateur revient avec réussite à ce qu’il sait faire le mieux, le film policier âpre et engagé qui rue dans les brancards et met les pieds dans le plat, qui n’a que faire du politiquement correct, de la subtilité et de la décence. Ce film vient après deux drames intimistes et familiaux au contraire plutôt doux (Un Taxi mauve et La Clé sur la porte ; devenus quasi invisibles messieurs les éditeurs) qui avaient un peu décontenancés ses amateurs plus habitués à un cinéma dénonciateur et contestataire comme c’était encore le cas en 1976 avec son excellent Le Juge Fayard, ce dernier personnage interprété par un mémorable Patrick Dewaere. Plusieurs sources d’inspiration pour La Femme flic : sa rencontre avec une ex-fonctionnaire de police alors qu’il était en voyage en Thaïlande, cette dernière lui ayant raconté sa propre et difficile expérience de femme ayant voulu faire carrière au sein d’une profession phagocytée par la gent masculine ; plusieurs affaires criminelles de pédopornographies dont celles de Jacques Dugué et celle de Bruay-en-Artois ; et enfin la lecture d’un entrefilet du journal Le Monde qui signifiait le suicide au gaz d’une jeune femme inspecteur de police avec son bébé, fait divers sur lequel Boisset enquêtera durant six mois pour arriver à comprendre l’itinéraire qui l’avait fait en arriver à ce geste tragique. A partir du témoignage des collègues de la femme flic suicidée, il construira le protagoniste principal de son film merveilleusement interprété par Miou-Miou qui venait quelques semaines plus tôt de subjuguer le public et la critique par son personnage de prostituée dans La Dérobade de Daniel Duval. Deux films qui se rejoignent dans leur noirceur, leur pessimisme et leur redoutable efficacité à nous faire nous indigner.

La crédibilité de l’actrice dans La Femme flic fût obtenue en plus de par son talent par son accompagnement tout au long du tournage par une véritable inspectrice de police. D’ailleurs niveau cohérence, les membres de la profession ayant vu le film furent en majorité d’accord sur le fait d’une description très juste de leur milieu et de leur métier (une profession souvent assez difficile à assumer face aux quidams), les auteurs, Boisset et son complice/scénariste Claude Veillot, ayant tenu à être le plus objectifs possible dans la peinture de son fonctionnement et de ses hommes, ayant voulu faire comprendre que la plupart font ce qu'ils peuvent au mieux jusqu’à un certain point, celui où des intérêts "supérieurs" viennent les empêcher de mener à bien une enquête. Sans caricaturer mais en tapant là où ça fait mal ("la police fait ce qu'elle peut pour une société qui n'en vaut même pas la peine" dira le commissaire à son inspectrice), ils signent sans trop d’effets un brulot hyperréaliste d’une rare crudité sans néanmoins sombrer ni dans le voyeurisme ni dans le misérabilisme. Dans le même temps ils brossent un subtil portrait psychologique féminin ainsi qu’un passionnant document sociologique sur une petite ville minière, le tout manquant certes parfois de nuances (ce qui a toujours été paradoxalement à la fois la limite et le culot de son cinéma, son ADN de franc-tireur qu’il lui aurait été dommage de policer à cette occasion) mais jamais manichéen comme on l’avait souvent taxé à sa sortie. Alors certes Boisset épingle les notables, hommes politiques influents et gros industriels, tout le monde fermant les yeux ou participants à cet innommable réseau de pédophilie, mais il n’épargne non plus pas grand monde au sein des classes les plus basses. Et ainsi citoyens lambdas et ouvriers sont tout autant égratignés, préférant pour beaucoup ne rien voir sur les malversations qui les entourent pour pouvoir garder leur emploi, pratiquant pour certains l’inceste (séquence glaçante et étonnante de véracité lorsque la femme flic fait parler la victime de 12 ans), prêts à lyncher le coupable idéal que serait l’ex-collabo antisémite (remarquable et pittoresque prestation de François Simon dans une imitation de Louis-Ferdinand Celine), crachant sur la police alors qu’elle essaie de leur venir en aide.

Tout comme les policiers qui n'échappent pas au couperet de Boisset, pour certains retournant leur veste et se désolidarisant de l'enquêtrice lorsque la hiérarchie leur demande de ne pas poursuivre l’affaire ; notre héroïne faisant tuer un clandestin par maladresse en n’ayant pas osé le stopper dans sa fuite ; les comédiens gauchistes et membres de la maison de la culture professant leur ouverture d’esprit mais au final se révélant aussi intolérants que ceux qu’ils méprisent, ostracisant la jeune femme lorsqu’elle leur annonce sa profession. Et puis le fait que l’inspecteur enquête tour à tour sur une histoire d’inceste chez une famille de modestes artisans boulangers puis sur un réseau de pédophiles régi au contraire par des notables, montre bien cette absence de dualité censément avoir été recherchée si l’on voulait en croire certains journalistes. Le réseau de prostitution enfantine comptant aussi bien un militaire qu’un photographe de la MJC renforce encore cette accusation erronée. Boisset et Veillot dépeindront d’ailleurs tout un panel de personnages attachants de par justement leurs ambigüités tels ce policier métisse ayant tout fait pour intégrer la femme flic au sein du commissariat et de sa nouvelle ville mais lui devenant du jour au lendemain complètement fermé du fait de ne pas avoir envie de la suivre sur des pentes savonneuses ; le commissaire à la fois servile et intègre (superbement tenu par un Jean-Marc Thibault à contre-emploi) qui soutient sa jeune recrue mais jusqu’à un certain point, lucide quant à l’impuissance de la justice et de la police face aux gros bonnets de la politique qui aiment à être obéis sans broncher lorsqu’il s’agit de passer sous silence telle ou telle affaire et ne pas mettre en cause certaines hautes influentes personnalités ; car "interroger quelqu'un c'est déjà mettre en doute sa moralité".

Enfin et bien évidemment, l’idéaliste commissaire Levasseur campée par une Miou-Miou à l’émotion à fleur de peau, d’une touchante fragilité et d’une sobriété exemplaire, femme loin d’être blasée comme la plupart de ses collègues mais au contraire profondément remuée par toutes les vicissitudes qu’elle découvre et qui n’a de cesse, en plus d'effectuer son travail au mieux, de vouloir aider les pauvres gens qu'elle rencontre (belles relations de tendresse qui se tissent entre elle et les jeunes victimes d’abus sexuels) ainsi que de faire éclater les vérités au grand jour même si elle comprend rapidement que ce sera à ses dépens. Une jeune femme qui a également beaucoup de difficultés à parvenir à trouver sa place au sein d’une société guindée, mise à l’écart aussi bien par ses collègues masculins au cœur d’une institution misogyne et condescendante que par les autres qui la rejettent à cause de sa profession de "sale flic". Elle ressortira de ce bref passage dans ce commissariat du Nord Pas de Calais essorée et totalement désabusée, comprenant que malgré sa pugnacité et sa détermination à toutes épreuves, se confronter à l’ordre établi relève d’un combat à la David contre Goliath et que le système broie toutes les bonnes volontés. Elle ne renoncera pourtant pas, espérant que devenant un simple témoin elle parviendra mieux à faire bouger les choses que de l’intérieur du système policier, et ce malgré sa profonde vocation pour ce métier. Un constat excessivement pessimiste menant à une impasse : en effet personne n’est dupe au sein de la police mais tout le monde pense être trop faible pour pouvoir lutter contre les hautes instances. Faut-il s’accommoder ou s’insurger de cet état de fait ? Levasseur va se sentir bien seule à opter pour la seconde proposition.

Boisset et son scénariste ont eu la très bonne idée de prendre leur temps pour camper aussi bien les principaux protagonistes que les lieux dans lesquels ils vont avoir à évoluer, à savoir principalement une petite ville de province éclaboussée par une nauséeuse affaire de mœurs. C’est ainsi que beaucoup ont regretté et ont reproché le manque d’action à ce film noir pourtant captivant de bout en bout ou tout du moins intéressant à tous les niveaux, le portrait de la femme flic au quotidien et dans son travail s’avérant aussi convainquant que la description presque documentaire de ce milieu ouvrier, Boisset parvenant avec talent à rendre palpable cette atmosphère lourde, morose, étriquée et délétère, à prendre le pouls de cette région désolée et de son environnement social, filmant au mieux ses décors naturels et leur topographie, n’hésitant pas à faire respirer ses plans d’ensemble par une mise en scène propre et techniquement impeccable, aidé en cela par une magnifique partition de Philippe Sarde qui fait parfois beaucoup penser à de la musique de chambre de Gabriel Fauré. Quant au casting, il permet de retrouver outres sa star féminine tout un tas de comédiens français très actifs à l’époque tels Jean Pierre Kalfon, Roland Bertin, Jean Roger Milo, Roland Blanche, Nils Arestrup ou Henri Garcin…

Pour lui plus important que de penser à flatter le spectateur, Yves Boisset nous livre un film 'malaimable'. il s’empare à bras le corps d’un sujet délicat, l’exploitation de la misère à des fins sexuelles abjectes, ancre son film dans la réalité quotidienne, nous livre un effarant constat sans concessions de la fange dans laquelle baigne une petite ville de Province comme tant d'autres, appauvrie par le chômage, gangrenée par le paternalisme malsain des grands chefs d’entreprise et par la collusion entre justice, police et politique, fustige à tout va les travers de la société giscardienne de l'époque et fait une nouvelle fois vibrer les consciences, demande à ce que nous nous indignions avec lui... Et il y parvient avec son efficacité habituelle au travers un récit linéaire et sans fioritures, même si comme souvent sa direction d’acteurs avec certains laisse parfois à désirer, témoin un Alex Lascat très peu convaincant. En même temps qu’un excellent film "dossier à charge", une radiographie sociologique lucide d’une certaine France et de ses rapports de classe ainsi qu’un magnifique portrait de femme. Cet âpre polar social et politique, ce très bon film noir méritait d’être redécouvert dans de bonnes conditions car il était resté assez rare malgré un joli succès public à sa sortie en 1980.
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Re: Yves Boisset

Message par Flol »

Jeremy Fox a écrit : 25 mars 21, 07:59 Kévin Béclié
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Re: Yves Boisset

Message par Jeremy Fox »

Flol a écrit : 25 mars 21, 11:50
Jeremy Fox a écrit : 25 mars 21, 07:59 Kévin Béclié
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Non pas du tout.
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Re: Yves Boisset

Message par Flol »

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Re: Yves Boisset

Message par Joshua Baskin »

Flol a écrit : 25 mars 21, 14:44 Image
Loupé

(Attention contrepetrie un peu tordue).
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Re: Yves Boisset

Message par Zelda Zonk »

Canicule (Yves Boisset - 1984)

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Clairement un OVNI dans le cinéma français, ou un film WTF comme on dit maintenant. Rien que pour ça, il mérite le détour, mais le résultat est toutefois trop bancal et inégal pour susciter mon adhésion complète.
Le film vaut surtout pour sa distribution (Lee Marvin, Miou-Miou, Jean Carmet, Victor Lanoux, Bernadette Lafont, mais aussi le jeune David Bennent qui jouait le rôle principal dans Le tambour) et sa tonalité pour le moins originale, entre le néo-noir et la comédie franchouillarde. C'est précisément cette approche culotée et décalée qui ma déconcerté. Un peu comme si Yves Boisset avait poussé le curseur un peu trop loin à différents niveaux, sans parvenir à trouver le juste équilibre : les nombreuses invraisemblances du scénario, dès la séquence introductive du braquage, le jeu parfois outré dans la franche grivoiserie (Lanoux, Lafont...) et surtout les dialogues qui sentent le Audiard à plein nez et du coup paraissent trop écrits, trop bavards, trop récitatifs, peu crédibles, surtout dans la bouche de l'enfant. C'est vraiment dommage, et au sortir du film, j'avais un sentiment de gâchis, tant il y avait là matière à faire un grand film, par exemple en exploitant mieux la topographie très cinégénique de la Beauce et surtout en dosant mieux l'équilibre entre le polar et la comédie, à l'image d'un Tavernier dans Coup de torchon, film relativement cousin dans sa tonalité. Bref, un film de genre audacieux, à voir assurément, mais qui me laisse clairement un goût d'inachevé.

5,5/10
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Thesix
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Re: Yves Boisset

Message par Thesix »

Cela correspond assez bien aux souvenirs que j'ai de la seule fois où je l'ai vu.
Si on passe AC/DC, je quitte la pièce (J. Jarmusch)
Et Amazon, c'est toujours le mal (et l'internet haut débit, et Google...)
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shubby
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Re: Yves Boisset

Message par shubby »

Folle à tuer. Très bien et joliment joué, même par le gosse (quel casting !). Final en mode mineur, mais le jeu jubilatoire de Lonsdale assure la satisfaction.
Du coup, j'ai lu le roman. J'avais commencé par la BD de Tardi. Cette dernière, formidable, a tout du story board pour justifier un remake (beaucoup) plus hard boiled de cette histoire. On peut s'accaparer Julie comme on veut là-dedans : belle femme, mocheté aux grosses mains, voire un travesti/trans - par deux fois Manchette la compare à un trav'. Le côté keupon marche à fond. Ca m'a donné envie de revoir Dobermann. Quant au gosse, on le croirait parfois échappé d'une bd de Matsumoto.
Marrant aussi de penser que la héroïne a tout d'une Nikita avant l'heure ; que Besson devait connaître ce bouquin et que la rencontre Besson/Tardi d'Adèle Blanc-sec ne doit finalement rien au hasard.
Nota : la France urbaine et rurale de 1975 est superbement déclinée dans ce film.
batfunk
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Re: Yves Boisset

Message par batfunk »

Un Condé Dispo sur Arte Replay.

https://www.dvdclassik.com/critique/un-conde-boisset

Je rejoins à 100% cette critique du film, un grand film noir, très violent, et un de ses meilleurs films, où l'on trouve déjà tous les thèmes de l'œuvre future de Boisset.

8/10
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hansolo
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Re: Yves Boisset

Message par hansolo »

Le prix du danger ce soir sur Paramount Channel

Interview d'époque du réal, interviewé par Jacques Vaudoux
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/vid ... -du-danger
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.

Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
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tindersticks
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Re: Yves Boisset

Message par tindersticks »

Hello,

petite question.
Quelqu'un possède t-il le Dvd du film Le Juge Fayard dit « le Shériff »?
Un petit retour sur la qualité du Dvd serait sympa, surtout vu le prix.

Merci d'avance.
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