Watkinssien a écrit :Droudrou a fait son coup de gueule !
Et je pense que c'est pour ma pomme...
Droudrou a écrit :difficile d'y croire pour certains mais si nous prenons l'évolution du monde ces dernières années, que la population mondiale ne cesse de croître et que, par extension, nos demandes par rapport aux ressources dont nous disposons ou que la terre peut produire ne cessent d'augmenter, que nous nous trouvons confrontés à des problèmes de pénurie ou de raréfaction qui augmentent de façon drastique les prix, que faisons nous ? que faisons nous passer en priorité ? - et quand on sait, hélas, on ne peut le nier, l'importance de la Chine du point de vue population et les évolutions qui se sont dessinées de façon nette en Inde, les problèmes liés à un proche avenir sont là ! Et ils sont bien là, n'en déplaisent aux couillons qui voudraient plaisanter ! En plus, économiquement, les populations riches s'écartent des populations pauvres et une part de population ultra-richissime creuse son écart !
Non, mais je ne remettais pas en cause ton raisonnement que je partage totalement. Je ne faisais que plaisanter sur un aspect du film et certainement pas sur ton interprétation.
Alors ? Réponse exigée politiquement dans des délais ultra-courts !
Watkinssien a écrit :Droudrou a fait son coup de gueule !
Tout à fait cher ami !
Le film était une pseudo-science-fiction à caractère économique donc lié à l'homme puisque évoquant divers sujets dont surtout le problème des ressources alimentaires. C'est vrai qu'il peut paraître y avoir un côté excessif mais dans la mesure où l'homme lui-même ne peut tout résoudre et où l'intervention des gouvernements est nécessaires afin de prendre les dispositions opportunes pour quelque chose qui nous arrive dessus aussi incidieusement que les aspects étendus liés au réchauffement climatique, on ne peut prendre à la légère des phénomènes qui, issus d'une position présente, ne seront quantifiables que dans un temps donné dont on ne saurait évaluer l'échéance.
A la fin de la seconde guerre mondiale, deux phénomènes importants dont il fallait prendre la mesure : l'informatique émergente et l'énergie nucléaire - l'informatique émergente a pesé très lourd par rapport aux phénomènes qu'elle engageait puisque les tâches dites lourdes pouvaient être traitées différemment par la machine - donc de là un premier aspect lié à la surpopulation - l'énergie nucléaire devenait la matière dissuasive en termes d'armement et donc engageait le monde vers une paix relative mais où les écatombes apparaissaient rayées ce qui voulait dire que toute la population qui était détruite en temps de guerre continuait d'exister et de procréer... donc interférences sur les besoins et la consommation...
John Wayne : "la plus grande histoire jamais contée" - It was true ! This man was really the son of God !...
Bien sûr que c'est un film de science-fiction dans l'acceptation large du terme. C'est que certains films ou livres de science-fiction sont très riches quand on les dissèque.
Je viens de voir ce film. On peut dire que comme pessimiste, difficile de faire pire... mais tout un chef d'oeuvre. Aucun happy-end a la fin du film, et difficile d'en voir un.
Le pire, et c'est ce qui est le plus terrifiant, c'est a quel point cette science-fiction n'est pas loin de la vérité actuelle et future. Difficile d'y échappé car les exces de notre société finiront par nous donner le meme resultat.
Et que dire de la scene de la mort de Sol... absolument fantastique et tellement touchante. Et d'une beauté a couper le souffle.
Strum a écrit :Bien sûr que c'est un film de science-fiction dans l'acceptation large du terme. C'est que certains films ou livres de science-fiction sont très riches quand on les dissèque.
Ces films des années 70 annonçant souvent un avenir apocalyptique (catastrophes, pénuries, désastres écologiques, ultra violence, etc.) furent aussi qualifiés de films d' "anticipation".
Revu dernièrement. J'avoue être légèrement déçu par ce film qui m'avait énomément marqué, plus jeune. En fait, c'est la ligne dramaturgique que je trouve un peu plate, le fait de suivre cette enquête policière qui manque singulièrement d'intérêt. Et puis la mise en scène de Fleischer, à part lors de sa dernière demi-heure, est tantinet trop sage et manque d'ampleur face à son sujet.
Ceci dit, le film recèle néanmoins son lot de moments forts: le dynamisme de la séquence d'ouverture retraçant, en une série de photos, l'histoire économique et industrielle des Etats-Unis (et plus généralement, du monde), la séquence du "dîner à l'ancienne" chez Thorn et Roth bien sûr la dernière demi-heure, à la fois d'une forte charge émotionnelle et terrifiante.
Surtout, la caractérisation du personnage de Thorn est assez bienvenu: rustre, mal élevé, un peu voyou, porté remarquablement par Charlton Heston.
Bien donc et terriblement prophétique au regard de l'actualité récente et du futur qui pourrait en résulter.
Retenterai le coup dans quelques temps...
Afin de te rassurer, l'avant-dernière fois où j'ai vu le film, je me suis endormi à cause du peu d'intérêt que présente l'enquête ! Ca piétine et il y a un réel manque d'épaisseur à l'intrigue ! Par contre, les moments forts sont ceux que tu cites et ce sont eux qui représentent tout l'intérêt de ce film surtout quand on découvre ce qu'on subodorerait presque : la réalité du "soleil vert" et que la vie est morte dans les océans ! Mais surtout, c'est cette dernière image d'un bras qui semble vouloir émerger du chaos où on sait que l'homme est entraîné !
John Wayne : "la plus grande histoire jamais contée" - It was true ! This man was really the son of God !...
Soylent Green || Richard Fleischer
Je voulais rappeler ce film à mon souvenir et comme je ne l'avais plus vu depuis des années (j'ai dû le voir une fois il y a 13-14 ans) je me suis décidé à enfin déballer le dvd qui prenait de la poussière sur mes étagères. Je suis partagé. Après le joli générique de début (qui enquille les images de l'amérique des cowboys à celle de 2022 dans le film) et l'apparition d'un anti-héros assez réjouissant (Charlton Heston en fait un peu des tonnes), le film sombre dans une enquête un peu poussive et a du mal à ménager LA révélation finale si choquante. Reste quelques séquences, principalement lorsqu'une foule est mis à parti (dans les rues ou, mieux, dans l'église), qui se révèlent vraiment intéressante, ainsi que l'euthanasie du vieux compagnon de Heston, accompagné de ces images de la nature et de la musique de Edvard Grieg.
Colqhoun a écrit :Soylent Green || Richard Fleischer
Je voulais rappeler ce film à mon souvenir et comme je ne l'avais plus vu depuis des années (j'ai dû le voir une fois il y a 13-14 ans) je me suis décidé à enfin déballer le dvd qui prenait de la poussière sur mes étagères. Je suis partagé. Après le joli générique de début (qui enquille les images de l'amérique des cowboys à celle de 2022 dans le film) et l'apparition d'un anti-héros assez réjouissant (Charlton Heston en fait un peu des tonnes), le film sombre dans une enquête un peu poussive et a du mal à ménager LA révélation finale si choquante. Reste quelques séquences, principalement lorsqu'une foule est mis à parti (dans les rues ou, mieux, dans l'église), qui se révèlent vraiment intéressante, ainsi que l'euthanasie du vieux compagnon de Heston, accompagné de ces images de la nature et de la musique de Edvard Grieg.
C'est vrai qu'hormis les scènes que tu cites, j'ai ressenti grosso modo la même chose que toi à la revision : le film a pris un sacré coup de vieux, alors que je me souviens du choc de sa découverte, dans les années 80.
un coup de vieux, sur les questions de surpopulation peut-être, mais pas sur les questions d'environnement, de pollution et de réchauffement climatique
Dernière modification par Eusebio Cafarelli le 13 nov. 09, 23:42, modifié 1 fois.
