shubby a écrit : Ca fait du bien tout ça, et me redonne foi en le western après trois déceptions
Si ça t'a fait du bien, tant mieux et merci, Shubby, pour ton avis, mais cela dit j'espère que tu as conscience qu'il y a, avec le genre westernien, largement de quoi tenir un siège en matière de plaisirs cinématographiques inouïs .
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Ca oui Impossible de rechercher l'exhaustivité en la matière, sauf si on est payé pour (et encore).
C'est générationnel aussi tout ça je pense. Il y a plusieurs strates sur dvdclassik. L'enfance des uns n'est pas celle des autres, mais on trouve encore des trucs qui fonctionnent bien, qui restent frais, et pour ma part ce Barquero en fait partie. Marrant d'ailleurs qu'on le compare au ciné italien, car son absence de fioritures m'a davantage ramené à un Boetticher, par exemple. Pas de pathos, rien. Une vanne, un duel final bien sec, le générique de fin et au lit.
Je me demande même si ce film ne fait pas partie du contingent qui a participé a démocratiser la punchline. C'en est gorgé là-dedans.
shubby a écrit :Marrant d'ailleurs qu'on le compare au ciné italien, car son absence de fioritures m'a davantage ramené à un Boetticher, par exemple
Il faudrait que je le revoie, mais c'est sans doute lié à la représentation d'une violence un peu tape-à-l'oeil (si je me souviens bien, le film débute par un carnage un peu gratuit).
J'aimerais bien d'ailleurs que Sidonis se décide a éditer l'intéressant Chuka le Redoutable, du même Gordon Douglas, sorti 3 ans plus tôt.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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L'italie on y pense très fort au milieu, sur une scène de fumette désespérée qui rappelle clairement JM Volonte.
Le début n'est pas gratuit je trouve. En + de citer le très récent la horde sauvage - le héros quitte une pute mexicaine pour aller défourailler, comme s'il n'était pas sexuellement satisfait - il taille le portrait de ces salauds impitoyables. Dès lors, on sait de quoi ils sont capables, et quand des squatters veulent se rendre, il est évident qu'ils se feront abattre. ca évite du dialogue en plus. Et entre du dialogue en plus et de l'action en plus, j'ai tendance à choisir l'action
Le dernier western de Douglas est un film assez moyen qui souffre avant tout de l'interprétation fade de Lee Van Cleef incapable de rendre vivant ou même expressif son personnage de propriétaire d'une embarcadère, seul moyen permettant de traverser un fleuve à des kilomètres à la ronde.
L'autre gros problème vient ensuite d'un scénario manquant cruellement de rythme, de concision ou relief. Cette histoire manque cruellement d'ironie et de surprise alors qu'il avait un potentiel élevé dû justement à son postulat très simple : un groupe de pilleurs sans foi ni loi se retrouve coincé sur un rive alors qu'il doive absolument aller de l'autre coté. S'en suit donc un face à face à distance avec le "passeur".
Malgré les tentatives ( plutôt réussi ) d'étoffer les seconds rôles avec des touches d'humour ou de décalage qui caractérise l'univers du cinéaste ( l'espèce de trappeur qui torture psychologiquement un méchant avec les fourmis ; la femme qui se donne à Van Cleef en échange de la vie de son mari ), on ne ressent aucune véritable enjeu dramatique. Le personnage qui est en fait le plus intéressant est celui joué par le toujours génial Warren Oates qui prête ses traits aux chef des bandits sans pitié dont le narcissisme maladif, l'autorité buté et l'addiction à la drogue le conduiront à sa perte. Une sorte de fou illuminé.
C'est vraiment Oates qui porte la majeure partie du film sur ses épaules.
La réalisation de Douglas est également inégal. Les 2-3 fusillades sont très impressionnantes dans de longues séquences très découpés remplis de bruits, de fureurs et de cadavres par dizaines. Sans être forcément sanglante, ces moments virent presque dans l'auto-parodie d'un style lancé par Peckinpah et le Western italien. Riddick par exemple a trouvé ça trop long et sans intérêt alors que j'ai trouvé ça très fun et dynamique.
Ca ne sauve pas non plus un film bancal à l'intrigue en dent de scie mais qui à l'image de ces brusques éclats de violences possède encore quelques bons morceaux de choix.
Mon premier gordon douglas, donc, et je note pour rio conchos, merci les posts et les bonus du combo br/dvd.
Joussif pour ma part. Série B bien emballée, dialogues qui percutent, de l'humour, de l'action, pas de morale - aucun véritable héros à l'horizon
Quand j'avais vu ce film de Douglas, effectivement inégal, mais très sympathique, Oates y est génial.
C'est surtout le métier de Barquero qui m'avait marqué, ca devait être éreintant, horrible comme travail, quand tu vois la taille des cordes, et le poids du radeau qu'il doit tirer jusqu'au bord de l'autre rive
Lee van cleef le fait d’ailleurs très bien.
J'ai voulu regarder hier soir Les Rebelles du Missouri, que je n'ai pas vu, sur TCM. J'ai tenu exactement 53 secondes tellement l'image était pourrie (avec en plus une espèce de saccade). Horrible.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Alexandre Angel a écrit :J'ai voulu regarder hier soir Les Rebelles du Missouri, que je n'ai pas vu, sur TCM. J'ai tenu exactement 53 secondes tellement l'image était pourrie (avec en plus une espèce de saccade). Horrible.
C'est vrai que la copie est très fatiguée mais j'ai connu bien pire. Ca ne me dissuadera pas de le regarder. Tu n'as pas connu l'époque des programmes crypto-cryptés sur Canal, chaque 1er samedi du mois sans décodeur.
John Holden a écrit :Tu n'as pas connu l'époque des programmes crypto-cryptés sur Canal, chaque 1er samedi du mois sans décodeur.
Tu rigoles des genoux? J'ai regardé bien 5 ou 6 fois des films dans ces conditions (dont Kali Yug, déesse de la vengeance, de Mario Camerini, dans Cinéma de quartier). Mais bon, j'étais jeune.
Non mais là pour le western, j'ai pas compris, d'autant que Jeremy, sauf erreur, parle de Technicolor flamboyant. Ce que j'ai vu était immonde... Et je suis loin d'être un obsédé de la copie parfaite, tu peux me croire!
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Alexandre Angel a écrit :
Non mais là pour le western, j'ai pas compris, d'autant que Jeremy, sauf erreur, parle de Technicolor flamboyant.
Oui mais je ne sais plus à partir de quel support j'ai vu le film ; je m'en suis débarrassé depuis car j'avais trouvé le film très moyen.
Comme toi mon degré d'exigence a monté d'un cran quant à savoir si je visionne ou pas un film car je sais qu'une copie dégueulasse serait capable de me faire passer un chef d’œuvre pour un navet. Du coup je préfère m'abstenir la plupart du temps dès que ça commence à me faire mal aux yeux.
Jeremy Fox a écrit : Comme toi mon degré d'exigence a monté d'un cran quant à savoir si je visionne ou pas un film car je sais qu'une copie dégueulasse serait capable de me faire passer un chef d’œuvre pour un navet. Du coup je préfère m'abstenir la plupart du temps dès que ça commence à me faire mal aux yeux.
Si tu préfères, hier soir ( et je reconnais que je n'ai vraiment pas insisté), il y avait quelque chose de pire qu'une mauvaise copie : on aurait dit un film noir et blanc mal colorisé et, en imaginant que ce soit un dvd, victime d'un encodage calamiteux. J'ai rarement vu ça chez TCM.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Jeremy Fox a écrit : Comme toi mon degré d'exigence a monté d'un cran quant à savoir si je visionne ou pas un film car je sais qu'une copie dégueulasse serait capable de me faire passer un chef d’œuvre pour un navet. Du coup je préfère m'abstenir la plupart du temps dès que ça commence à me faire mal aux yeux.
Si tu préfères, hier soir ( et je reconnais que je n'ai vraiment pas insisté), il y avait quelque chose de pire qu'une mauvaise copie : on aurait dit un film noir et blanc mal colorisé et, en imaginant que ce soit un dvd, victime d'un encodage calamiteux. J'ai rarement vu ça chez TCM.
Je viens d'aller vérifier le replay TCM et effectivement c'est ignoble. Ceci dit j'ai effectivement vu pire chez Zylo ou Bach Films mais même ce genre de copies, je ne peux plus. Désormais je passe sans regrets même si je sais que je ne verrais peut-être jamais le film. Ca ne sert à rien de se faire mal à la rétine quand il y a tellement de choses à voir ou revoir.
petite coincidence mais Arte a diffusé Lundi Tony Rome (rediffusé le 19/4) et TCM a diffusé (dispo en replay) Le detective. Je cherchais des polars avec Franck Sinatra, je suis comblé pour ma semaine de confinement
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Impossible de rechercher l'exhaustivité en la matière, sauf si on est payé pour (et encore). 
