Colqhoun a écrit :En revanche, un gros bémol, la musique de Morricone, ici particulièrement pénible, si ce n'est dans le ton qu'elle dégage et qui colle bien à l'ensemble. Ces espèces de "chom chom chom" m'ont, pour parler franchement, vraiment cassés les couilles.
J'adore la musique de ce film. Y compris les "Sean, Sean..." qui ne sont d'ailleurs qu'une introduction à ce qui est pour moi un des plus morceaux de musique jamais composés par Morricone ("les ouh, ouh..."), d'un lyrisme inouï.
Colqhoun a écrit :.... ouais enfin, ça reste casse-couilles.
Comme peut l'être pour Coburn ce passé qui ne passe pas et détermine son destin. Ce morceau de musique, c'est le passé qui, comme une sirène, appelle John/Sean. Tiens, depuis que j'ai lu ton post, j'entends "ouh, ouh..." dans ma tête.
Colqhoun a écrit :En revanche, un gros bémol, la musique de Morricone, ici particulièrement pénible, si ce n'est dans le ton qu'elle dégage et qui colle bien à l'ensemble. Ces espèces de "chom chom chom" m'ont, pour parler franchement, vraiment cassés les couilles.
J'adore la musique de ce film. Y compris les "Sean, Sean..." qui ne sont d'ailleurs qu'une introduction à ce qui est pour moi un des plus morceaux de musique jamais composés par Morricone ("les ouh, ouh..."), d'un lyrisme inouï.
Moi aussi j'adore ce thème et ce film est un peu mon chouchou dans la filmo de Leone. L'opposition entre les deux personnages principaux et le développement de leur amitié, ces flashbacks plein de douleurs, cette vision à la fois romantique et désenchantée de la révolution, tout ça m'émeut beaucoup et au milieu de tout ça, Leone se lâche complétement dans l'humour et la paillardise (j'adore ce plan où Juan voit au-dessus de Sean l'enseigne de la Banque du Mexique).
Strum a écrit : J'adore la musique de ce film. Y compris les "Sean, Sean..." qui ne sont d'ailleurs qu'une introduction à ce qui est pour moi un des plus morceaux de musique jamais composés par Morricone ("les ouh, ouh..."), d'un lyrisme inouï.
A noter que ce magnifique "Sean, Sean" (merci pour la précision, j'en étais resté à "Chom, Chom") est repris avec humour dans Journal Intime de Moretti.
Strum a écrit :
J'adore la musique de ce film. Y compris les "Sean, Sean..." qui ne sont d'ailleurs qu'une introduction à ce qui est pour moi un des plus morceaux de musique jamais composés par Morricone ("les ouh, ouh..."), d'un lyrisme inouï.
Moi aussi j'adore ce thème .
Un de plus avec moi alors. De toute façon j'adore tout ce qu'à fait Morricone...
Non non, c'est effectivement "Sean Sean Sean", Sean étant l'ami de Coburn que l'on voit dans les flash-backs au ralenti (du moins si je me fie à IMDB).
Colqhoun a écrit :Non non, c'est effectivement "Sean Sean Sean", Sean étant l'ami de Coburn que l'on voit dans les flash-backs au ralenti (du moins si je me fie à IMDB).
En fait c'est plus compliqué. De mémoire, dans le film, lorsque Steiger demande à Coburn son nom, il répond d'abord "Sean" puis se reprend et dit "John". On peut donc imaginer que Sean est le nom véritable de Coburn, qu'il a voulu oublier. Seulement il ne peut oublier, d'où les "Sean, Sean" de la musique qui lui rappellent constamment ce qu'il était.
Et comme Max, j'adore ce film, le plus beau de Leone à mes yeux avec Il était une fois en Amérique.
L'autre interprétation (que Sean est l'ami de Coburn) se défend aussi, mais je préfère la mienne.
Strum a écrit :
L'autre interprétation (que Sean est l'ami de Coburn) se défend aussi, mais je préfère la mienne.
Un élément à l'appui de ton explication (qui, je crois, est la bonne, j'ai vu le film il y a pas trop longtemps): John est la version anglicisée du Sean irlandais.
Strum a écrit :Et comme Max, j'adore ce film, le plus beau de Leone à mes yeux avec Il était une fois en Amérique.
J'aime bien faire criser les gens mais pour moi, Il était une fois en Amérique est le moins bon des Leone que j'ai vu(c'est un peu paradoxal de dire cela, le film reste très bon), c'est à dire tous à partir de Pour une poignée de dollars.
purée de nous autres a écrit :Il était une fois en amérique est le seul leone que j'arrive à regarder.
Au contraire. Un peu comme Colqhoun, c'est le seul qui me laisse froid, peut-être parce que je n'aime pas trop De Niro et que les histoires qui ont pour cadre le cercle mafieux m'en touche généralement une sans bouger l'autre (communautarisme, apologie de la virilité, rites de passage... bof).
J'adore la musique de ce film. Y compris les "Sean, Sean..." qui ne sont d'ailleurs qu'une introduction à ce qui est pour moi un des plus morceaux de musique jamais composés par Morricone ("les ouh, ouh..."), d'un lyrisme inouï.
