Michael Curtiz (1886-1962)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Gentleman Jim
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Message par Gentleman Jim »

Kurwenal a écrit :
Gentleman Jim a écrit :
Mon premier film du coffret et petite déception, j'avais l'impression qu'à vouloir trop traiter de chose à la fois, le réalisateur ne savait pas trop où aller. Heureusement, cela s'arrange vers la moitié du film, mais le début n'est pas fameux. Néanmoins, cela reste une assez belle réussite, notamment sur le plan estéthique.

Pour Captain Blood visionné hier soir, par contre c'est pour moi le summum du film d'aventure.
Seule la bataille finale est assez brouillonne, surtout quand on pense à la bataille navale qui fait l'ouverture de l'Aigle des mers qui, elle, est une merveille.
J'ai remarqué aussi ce que j'appellerai un léger flottement ( surtout dans l'épisode avec le jeune branleur alcoolisé:roll: ) mais cela n'a pas duré, pas assez en tout état de cause pour ne par être séduit totalement par l'ensemble du film.
Quant à la déception, bien relative, c'est avec Blood que je l'ai ressentie et c'est là que j'ai considéré une maîtrise inférieure, un peu de laisser aller et une fin un tantinet bâclée.
On ne doit pas avoir les même goûts ( Je suis fan de Kiss me Stupid :wink: )
Kurwenal
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Message par Kurwenal »

Gentleman Jim a écrit :On ne doit pas avoir les même goûts ( Je suis fan de Kiss me Stupid :wink: )
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bogart
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Message par bogart »

Nuit et jour (1946)


Biographie très romancée du musicien Cole Porter, sous les traits de Cary Grant, peu crédible dans ce rôle. D'ailleurs, la mise en scène de Michael Curtiz est sans surprise... Reste quelques moments de grâce obtenue par les chansons et les extraits des comédies musicales de C Porter.
Dans le même registre, je préfère mille fois la biographie The Glenn Miller Story de Anthony Mann.

DVD Warner, zone 2

Image : Le master n'est pas exempt de défaut (poinçons de changement de bobine, tache) le technicolor manque d'éclat ainsi que de luminosité sur deux, trois séquences.
Bref, un DVD moyen de Warner!

A noter : les chansons ne sont pas stf.
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

bogart a écrit :Nuit et jour (1946)


Biographie très romancée du musicien Cole Porter, sous les traits de Cary Grant, peu crédible dans ce rôle. D'ailleurs, la mise en scène de Michael Curtiz est sans surprise... Reste quelques moments de grâce obtenue par les chansons et les extraits des comédies musicales de C Porter.
Dans le même registre, je préfère mille fois la biographie The Glenn Miller Story de Anthony Mann.
Oh que oui, on a du mal à croire que Michael Curtiz était derrière la caméra tellement tout ceci est d'une extrême fadeur et d'un ennui mortel.
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

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LA FEMME AUX CHIMERES (Young Man with a Horn)

Réalisation : Michael Curtiz
Avec Doris Day, Kirk Douglas, Lauren Bacall, Hoagy Carmichael
Scénario : Carl Foreman & Edmund H. North
Photographie : Ted D. McCord
Musique : Divers
Une production Warner Bros.
USA - 107 mn - 1950


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Devenu orphelin très jeune, Rick Martin (personnage inspiré par le jazzman Bix Beiderbecke) est élevé dans la pauvreté par sa grande sœur. Un jour, attiré par la musique qui sort d’une église, il y entre et, fasciné par la révélation qu’il vient de faire, s’y rend désormais en cachette toutes les nuits pour apprendre seul à jouer sur le clavier. La musique s’impose dès lors comme une passion dévorante, encore plus à partir du moment où il surprend une jam session conduite par le trompettiste noir Art Hazzard (Juano Hernandez). Ce dernier le prend sous son aile et lui achète sa première trompette. Devenu adulte et virtuose, Rick (Kirk Douglas) trouve du travail dans divers orchestres de danse ; il se prend d’amitié pour le pianiste Smoke Willoughby (Hoagy Carmichael) tandis que la chanteuse Jo Jordan (Doris Day) ne lui est pas indifférente. Seulement, il s’ennuie par le simple fait de ne pas pouvoir jouer la musique qu’il voudrait, ne pas pouvoir se lancer dans l’improvisation. Il décide alors de tenter seul sa chance et commence à avoir du succès. Mais sa rencontre avec Amy (Lauren Bacall), une amie de Jo, va lui être fatal…

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That trumpet's part of me. It's the best part.

Lointainement adapté de la biographie de Bix Beiderbecke (trompettiste de jazz à propos duquel le cinéaste italien Pupi Avati réalisa un très beau biopic en 1991), Young Man with a Horn -nous préfèrerons ce titre original à celui trouvé par les distributeurs français en l’occurrence hors sujet voire absolument incompréhensible- évoque les différentes étapes de la carrière artistique d’un musicien passionné et solitaire. Il s’agissait là du troisième film que Michael Curtiz tournait avec la découverte qu’il était fier d’avoir faite deux ans auparavant et sous le charme de laquelle il était tombé, la comédienne/chanteuse Doris Day. Mais cette fois il ne n'était plus question d’une comédie musicale de studio, exotique, colorée et enjouée comme c’était le cas pour Romance on the High Seas et My Dream is Yours, mais d’un véritable drame, assez sombre d’ailleurs, expressément tourné en noir et blanc et souvent filmé en pleine rue dans un New York superbement photographié par le chef opérateur Ted D. McCord (Le Trésor de la Sierra Madre). Les partenaires de Doris Day -qui démontrait ici pleinement ses talents d’actrice dramatique- seront cette fois Kirk Douglas, véritablement habité par son personnage, ainsi que Lauren Bacall qui s’avère être l’une des principales déceptions du film, faute avant tout à un personnage prévisible et sans nuances.

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En effet, Young Man with a Horn est un film en quelque sorte divisé en deux parties bien distinctes et de qualité très inégales, la deuxième débutant justement dès l’entrée en scène du personnage de Amy interprété par une Lauren Bacall qui ne semble guère croire en son personnage. Avant ça, nous aurons assisté à l’ascension du jeune trompettiste depuis son enfance à la mort de ses parents. Ascension étant un bien grand mot, le musicien n’étant jamais devenu une véritable star ; seulement il sera arrivé à être reconnu par ses pairs en réussissant à faire ce qui le passionnait, de l’improvisation dans un orchestre de jazz, ses expériences dans les orchestres de danse ayant été désastreuses, ne supportant pas de devoir jouer 'comme indiqué sur une partition' : "I'm not going to be tied down to anybody or anything. From now on, I'm playing it my way." Michael Curtiz et ses scénaristes narrent tout cela avec une belle efficacité, sachant parfaitement bien saisir l’atmosphère des Jams sessions ou des soirées dansantes, décrivant avec tendresse les relations d’amitié qui se tissent entre Rick et son mentor ou avec le pianiste, voire même l’amour naissant de Jo pour Rick sans que ce dernier, trop obnubilé par la musique, ne s’en rende compte. Les séquences se succèdent avec liant, les ellipses sont bien gérées et tout ce qui tourne autour de la musique se révèle tout aussi captivant que bien rythmé. Il faut dire que Kirk Douglas est doublé par le grand Harry James et que la jeune Doris Day chante divinement bien avec son mélange si particulier de dynamisme et de velouté, sa voix faisant à nouveau des miracles, à la fois paradoxalement douce et rauque. Au programme musical, nous nous souviendrons avant tout de The Very Thought of You, de Too Marvelous for Words et surtout de With a Song in My Heart, chansons convenant toutes parfaitement bien à l’actrice qui, à l’occasion, a probablement dû puiser dans ses souvenirs encore peu lointains de sa propre carrière de chanteuse de Big Band.

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Grâce également au métier sans failles de Michael Curtiz et à une belle fluidité de écriture, les 50 premières minutes du film s’avèrent donc très harmonieuses et attachantes. Il faut dire aussi que les personnages du mentor noir interprété par Juano Hernandez, celui du pianiste tenu par Hoagy Charmichael (qui a réellement fréquenté Bix Beiderbeke) ainsi que celui de la chanteuse, attirent aisément la sympathie et l’empathie. Quant à Rick, le talent de Kirk Douglas permet de lui donner une grande crédibilité et une véritable épaisseur psychologique. Malheureusement dès la mi-parcours, le scénario se met à flotter, le film à stagner, à perdre son rythme puis à gagner en ennui. Faute avant tout au personnage complètement ratée de la femme fatale qui pourtant, sur le papier, semblait pouvoir emmener le film sur des pentes mélodramatiques très intéressantes : une femme à l’opposée du jazzman, une riche oisive ne possédant aucune réelle passion et qui de ce fait s’ennuie, cherchant sans cesse la nouveauté pour sortir de sa condition de perpétuelle désœuvrée insatisfaite. Seulement le personnage est non seulement trop froid mais également taillé tout d’un bloc ; et du coup il semble au spectateur très peu plausible que le jazzman ait pu en tomber amoureux au point même de l’épouser. Faute à l’écriture ratée de ce personnage, la situation parait bien trop incohérente et l’on n’arrive plus à y croire, à se raccrocher à ce qui se déroule alors à l’écran ; en faisant perdre l’équilibre, l’élan et l’homogénéité à leur film à cause d’un couple fortement improbable, les auteurs nous laissent alors au bord de la route. Le scénariste Carl Foreman (Le Train sifflera trois fois) racontera même à Bertrand Tavernier dans un entretien repris dans son passionnant pavé ‘Amis Américains’ qu’il détestait le résultat à l’écran et que les Previews furent catastrophiques. Le final heureux semble même totalement rajouté, très certainement à la demande des producteurs qui ne voulaient pas voir fuir l’ensemble du public potentiel.

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Formellement le film se tient par contre très bien tout du long. Il est somptueusement photographié à la manière d’un film noir avec entre autres de multiples et intéressantes utilisations des ombres ; certains plans sont splendides, que ce soit en studio ou en extérieur, les plus mémorables étant ceux en plongées ou contre plongées dans les rues de New York, que ces dernières soient vides dans la douce lumière du petit matin ou au contraire grouillantes de monde en pleine journée. Plastiquement intéressant, Young Man with a Horn l’aura heureusement été aussi musicalement, les chansons ou morceaux instrumentaux s’imbriquant parfaitement à la narration sans jamais sembler plaqués. Seuls les fins connaisseurs trouveront matière à sourire du paradoxe d’avoir confié le doublage sonore du musicien moderne et ‘rebelle’ par un artiste qu’ils ont toujours considéré comme bien trop sage, le pourtant virtuose Harry James que l’on retrouve dans une majorité des comédies musicales de la Warner et de la MGM à chaque fois qu’un trompettiste est de la partie.

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Très inégal, le film de Michael Curtiz possède donc cependant d’indéniables qualités et se sera révélé de bonne facture, en tout cas bien meilleur que le précédent biopic musical du réalisateur, celui sur Cole Porter interprété par Cary Grant, Night and Day. Les auteurs auront réussi en partie à souligner les côtés obscurs ainsi que les difficultés physiques et morales de la vie d’artiste, la noirceur s’invitant dans un quotidien à priori réglé pour l’accomplissement de soi. Il n’aura pas été difficile de trouver attachant un homme trouvant dans sa passion exclusive et vorace son unique raison de vivre, rêvant de jouer sa musique en dehors de toutes contraintes commerciales ou de mode, un artiste ayant gâché une bonne partie de son existence pour ou à cause de sa passion lui faisant faire de mauvais choix dans tous les autres domaines, passant entre autre à côté de sa vie sociale et sentimentale (happy end excepté). Bancal mais pas inintéressant !

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Le film existe en zone 2 dans le coffret metal Doris Day ou en unitaire en zone 2 UK par exemple.
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Alex Blackwell
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Message par Alex Blackwell »

Moi qui pensais que ce coffret compilait toutes les bluettes sentimentales de l'ancien temps, me voilà averti
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Night of the hunter forever


Caramba, encore raté.
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Message par Kurwenal »

Jeremy Fox a écrit :Young man with a horn (La femme aux chimères) de Michael Curtiz

Lointainement adapté de la biographie du trompettiste Bix Beiderbecke (dont Pupi Avati a fait un très beau film), un mélodrame magnifiquement réalisé, photographié comme un film noir et joué à la perfection par Kirk Douglas (habité par son personnage), Lauren Bacall et Doris Day, cette dernière prouvant une nouvelle fois son talent d'actrice dramatique. Le scénario flotte un peu à mi-parcours lorsque le film bifurque et stagne un peu avec l'arrivée de Lauren Bacall, la fin sent à plein nez la mainmise des producteurs mais l'ensemble, même s'il n'atteint jamais des sommets, se suit avec grand plaisir grâce au métier sans faille de Michael Curtiz (encore à l'époque en pleine forme) et à un casting des plus réussis.

Le DVD (compris dans le coffret Doris Day) est dans l'ensemble, de grande qualité.
Bonne nouvelle pour moi qui comptais l'acheter en séparé avec Leave me or Love me, les deux seuls du coffret qui me tentaient vraiment. Donc tu me le conseilles, cow boy ? :wink:
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Alex a écrit :Moi qui pensais que ce coffret compilait toutes les bluettes sentimentales de l'ancien temps, me voilà averti
Pajama Game n'est pas une bluette (loin, loin, loin de là) ni d'ailleurs le Charles Vidor :wink:
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Message par Ballin Mundson »

Jeremy Fox a écrit :La vie privée d'Elisabeth d'Angleterre de Michael Curtiz

Si certains pouvaient encore émettre un doute sur le talent de comédiens de Errol Flynn et Bette Davis, la vision de cette magnifique tragédie historique devrait les faire changer d'avis. Un duo qui brille durant 106 minutes, changeant de ton d'une minute à l'autre sans que ça ne paraisse jamais forcé un seul instant.

Loin des films d'aventures bondissants du tandem Curtiz-Flynn, une véritable histoire d'amour en chambre montrant l'impossibilité d'être à la fois souveraine et amante. Quasiment tout se passe en très peu de lieux comme au théâtre, c'est excessivemnt bavard mais les dialogues et ceux qui les débitent sont tellements parfaits que tout passe admirablement bien. Historiquement, c'est en même temps passionnant et esthétiquement, c'est somptueux.
Vu cet après midi.
A vrai dire, je craignais une hagiographie aussi rigide et empesée que les robes de Bette Davis (style qualité française des années 50).
C'etait compter sans Bette, Errol et M. Curtiz. Malgré un coup de mou passager au deux tiers du film, l'histoire est, comme l'a dit Jeremy, captivante et la caméra tout sauf figée.
De plus, les joutes verbales entre Elisabeth et Essex (parfois un peu à la johnny guitar) sont plutot atypiques pour ce genre de film, davantage abonné aux dialogues martiaux ou cucul la praline.
Et puis le technicolor est vraiment magnifique (à part dans les moments hélas nombreux, ou il est désynchronisé ce qui donne une image floue).

A noter: le curieux rôle ingrat de Olivia de Havilland
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bruce randylan
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Message par bruce randylan »

La vie privée d'elizabeth d'angleterre.
Ce film ne m'inspirait pas grande envie ( un drame historique avec un couple d'acteur improbable de chez improbable ). Quel fut donc ma grande joie et surprise devant ce mélo à la fois drôle et desespéré. Non seulement ce couple fonctionne sans aucune difficulté mais en plus ils sont servis par des dialogues savoureux qui sont de ce fait les meilleurs scènes de batailles du film ( au point que je vienne à regretter la presence de vraie scène de combat ) De plus Curtiz parvient à capter la dignité et les dilemnes des personnages avec un grand sens d'humanité ( plus encore que dans Casablanca ).
Bon, tout n'est pas parfait ( les seconds sont loin d'être tous réussis, une musique trop pompière, ça manque un peu de finesse quand même ) mais pourquoi bouder son plaisir ? ( et puis le Technicolor, ça le fait ! )
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
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Message par La mouche savante »

La piste de Santa Fe de Michael Curtiz.
DVD acheté chez Cdiscount dans un lot d'une petite douzaine, collection "Ciné Hollywood".

Je suis incapable de donner un avis sur ce film.
Mais pour ce qui est du DVD lui même, après avoir mis de DVD dans le lecteur, j'ai bien envie de le faire avaler par un broyeur.
C'est une honte de proposer à la vente un DVD d'une qualité aussi excécrable.
L'image est rognée, surtout me semble t'il du coté gauche de l'écran, mais aussi vous donne envie de vomir au bout de 20 mn, à cause d'une attroce migraine, provoqué par une qualité d'image tout aussi attroce (j'exagère à peine).
J'ai tenu seulement 25 mn.

Au secours, j'ai peur de voir le reste du colis. :cry:
Vous connaissez quelqu'un qui peut prétendre avoir eu la vie sauve, grâce à "Gorge profonde"?
Nestor Almendros
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Message par Nestor Almendros »

LES CONQUERANTS de Michael Curtiz
Je ne sais pas ce qu'il m'arrive avec les westerns de TCM. Moi qui me croyait assez hermétique au genre, pointant du doigt le moindre cliché, je me trouve à apprecier celui-ci, alors que c'est somme toute très classique, assez prévisible dans les grandes lignes, et bourré de figures de style (genre Eroll Flynn le super héros beau gosse, chapeau de travers, dont l'héroine d'abord réticente va bientôt succomber à son charme...).
Et pourtant j'ai trouvé ça très très plaisant et pas ennuyeux. Un western qui alterne les genres, un peu à la façon de John Ford dans sa trilogie de la cavalerie: un peu de comédie, un peu de suspense, un peu de romance, etc...
Donc une bonne surprise (encore une fois!).

Master technicolor rougeâtre mais correct. J'ai enregistré le film aux 2/3 en vf (d'époque). Assez insupportable au début, je m'y suis fait, ça a participé au charme.
Olivia de Havilland HUMMMMMMMMMM :oops:
Gentleman Jim
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Message par Gentleman Jim »

La vie privée d’Elizabeth d’Angleterre – Curtiz

J’ai revu avec beaucoup de plaisir ce week-end cette formidable histoire d’amour, de haine ; une histoire sur la difficulté pour une reine d’être également une femme.
De ce film, j'admire le travail sur les couleurs, les lumières avec des éclairages magnifiques qui ne sont pas sans rappeler l’ambiance à la lueur des bougies voulue par Kubrick dans Barry Lyndon. C’est esthétiquement, en plus de la mise en scène inspirée de Curtiz, l’un des plus beaux films en technicolor des années 30.
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Message par Private Joker »

Gentleman Jim a écrit :La vie privée d’Elizabeth d’Angleterre – Curtiz

J’ai revu avec beaucoup de plaisir ce week-end cette formidable histoire d’amour, de haine ; une histoire sur la difficulté pour une reine d’être également une femme.
De ce film, j'admire le travail sur les couleurs, les lumières avec des éclairages magnifiques qui ne sont pas sans rappeler l’ambiance à la lueur des bougies voulue par Kubrick dans Barry Lyndon. C’est esthétiquement, en plus de la mise en scène inspirée de Curtiz, l’un des plus beaux films en technicolor des années 30.
Ces quelques mots me donnent envie de le découvrir... D'autant plus qu'il sera diffusé la semaine prochaine sur TCM. :D
Private Joker
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Message par Private Joker »

L’Aigle des Mers, de Michael Curtiz (1940).

Un très grand film d’aventures maritimes brillamment réalisé par Michael Curtiz. Les scènes navales sont splendides et Errol Flynn, plus fougueux que jamais, interprète un Geoffrey Thorpe haut en couleurs. Que demander de plus pour passer un bon moment ?
Il me reste encore à découvrir de nombreux films avec Errol Flynn (dont le mythique La Charge Fantastique) mais, jusqu’à présent, L’Aigle des Mers me semble être le meilleur…

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