Cinéma égyptien et arabe

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Music Man
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OU SUIS-JE ? (AYNA OMRI) de Ahmed Ziodin – 1956
Avec MAGDA et Zaki ROSTOM

Une jeune fille de 16 ans souhaiterait échapper à sa condition de collégienne pour mettre de jolies robes et parader en société : sa maman lui trouve un riche et vieux mari. Ce dernier s’avère jaloux et possessif. Il séquestre son épouse de peur qu’elle le trompe avec un médecin. Dans un élan de folie, il la poursuit avec l’intention de la tuer. Son cheval sauve l’infortunée en écarbouillant le vilain mari. La jeune veuve exerce alors son charme sur de tous jeunes étudiants, mais une tenancière de maison close l’a repérée et tente de l’attirer dans ses filets…

Un mélodrame rocambolesque, un peu cousu de fil blanc qui rappelle les mélos mexicains des années 40/50. Si la réalisation n’a rien d’extraordinaire, c’est néanmoins un divertissement très correct, bien photographié, au dessus de la moyenne des films égyptiens de l’époque.
Malgré des maladresses, le film comporte quelques jolis moments dramatiques dignes des romans des sœurs Bronte, avec ce mari à la fois gentil et cruel, qui séquestre ses deux sœurs et son épouse. On se demande d’ailleurs la nature exacte des relations avec sa jeune femme de 16 ans qui confie « qu’elle mène une vie de vieille fille ». Ces passages romanesques tranchent avec d’autres séquences plus moderne, présentant l’héroïne dans des robes à pois évasées à la pointe de la mode 1956 (les mélos bourgeois égyptiens dépeignent souvent des milieux très aisés pour faire rêver le grand public) draguant les jeunes teenagers, dans une ambiance très fifties, ou encore la délirante scène (plutôt bien tournée d’ailleurs) où la belle Magda est poursuivie par une voiture qui veut l’écraser (on se demande comment elle fait pour courir avec ses escarpins) .
Mais on se laisse prendre par le charme et la présence évidente de Magda, une des vedettes les plus charismatiques du moment, qui accroche véritablement la caméra avec une belle sensualité (la star deviendra ensuite productrice et réalisatrice). Au passage, le film n’est pas inintéressant pour une étude sur la condition féminine avec son héroïne se rebellant contre sa mère qui l’a mariée à un monsieur âgé et contre le statut des femmes « obligées de suivre les ordres du mari, même s’il est fautif ! ». Lors d’une scène dramatique, Magda demande de l’aide à son docteur adoré car son mari la poursuit pour la tuer ; Ce dernier est navré de ne pouvoir rien faire pour l’aider car son mari a tous les droits sur elle et lui ferme la porte au nez !
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LES FLAMMES (al lahab) de Abdel RAHMAN SHARIF- 1964
Avec Shukri SARHAN, Samira AHMED et Ahmed MAZHAR

Un jeune garagiste est pris pour cible par des villageois qui le prennent pour un assassin. Avec une rage très vive, ils le poursuivent et tentent de le brûler vif. Miraculeusement, l’homme échappe à la mort, mais décide de se venger en se faisant passer pour mort pour que la condamnation de ceux qui l’ont attaqué soit plus lourde.

Encore un film sur la vengeance, thème récurrent d’une longue série de films arabes et surtout indiens pas toujours bien intentionnés ; Alors qu’il a toujours voulu agir bravement, en respectant la loi et son prochain, le personnage incarné par Shukri Sarhan n’est guère choyé par le destin, et veut désormais basculer dans le mal et se venger. Dans un coup de folie, il songe même à tuer ses frères et sa fiancée qui essaient de le raisonner, c’est tout dire ! Heureusement, ce film a le mérite de traiter (pas toujours finement) certains thèmes intéressants comme la peine de mort, l’auto-justice ou les phénomènes de foule et propose une fin positive sur un plan moral qui tranche avec les autres films de ce genre.
Certains passages sont réussis comme la virulence avec lesquels les villageois s’acharnent sur leur victime, inoffensive, avec son brave toutou dans les bras.
Malheureusement, beaucoup de maladresses entachent le film, notamment une interprétation souvent outrée de Shukri Sarhan dans un rôle pas évident (sa partenaire, Samira Ahmed s’en tire beaucoup mieux) et des scènes aussi invraisemblables que ridicules (quand le journaliste qui a filmé la scène du crime projette pendant le procès un film qu’il a tourné de sa voiture, avec gros plans des villageois, travellings, et autres angles tout à fait improbables pour quelqu’un censé filmer à la sauvette )!
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Dernière modification par Music Man le 9 mai 11, 22:54, modifié 2 fois.
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LES FILLES DU GANG (essabet el Nissae) de Frank AGRAMA – LIBAN - 1969
Avec SABAH, Cuneyt ARKIN , TAROUB et Ismael YASSINE

Deux journalistes à la recherche d’un scoop infiltrent un réseau d’escrocs composé uniquement de femmes très sexy qui fabriquent des faux billets et n’hésitent pas à tuer.

Parodie des films d’espionnage, les filles du gang n’hésite pas à utiliser les ficelles les plus grosses pour faire rire un publique populaire : maison hantée et fantômes poursuivant un comique débile qui en fait des tonnes comme dans les comédies indiennes tristement connues pour la lourdeur indigeste de leurs farces, héros se déguisant en femmes dans le cadre de leur mission avec une course poursuite au hammam, digne d’un burlesque des années 20, espionne se déplaçant avec un explosif grossièrement scotché dans son dos ; au final c’est parfois rigolo et la cible est en cela atteinte. Coté musique, on s’étonne de retrouver la chanteuse libanaise Sabah ( si sage dans les années 40 dans ses films classiques en noir et blanc avec Farid el Atrache ) parmi ce gang d’amazones semblant sortir d’un James Bond, décolorée en blonde, vêtue de courtes robes en lamé et chaussée de grandes bottes ! Ces passages chantés dans les night clubs ou lors de la croisière sur le Bosphore à Istambul sont sympas et kitsch avec ses tenues de scène toutes plus colorées et pop art les une que les autres.
Le coté très sexy du film (jolies filles très dénudées, se battant sur le sol en bikini, strip-teases coquins) étonne aussi. On notera la présence de Cuneyt Arlin, l’Alain Delon turc, superstar dans son pays et d’une gracieuse danseuse du ventre
Dernière modification par Music Man le 6 avr. 11, 18:44, modifié 4 fois.
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NE TOUCHEZ PAS A MA FEMME (EIDAK AM IMRATI) de Rida MYASSAR – LIBAN - 1968
Avec SABAH et Rushdy ABAZA

Une femme se remarie car son ex époux est porté disparu. En fait, celui-ci était victime d’une amnésie : il revient pendant la nuit de noces, bien décidé à récupérer sa femme.

Le sujet de l’époux amnésique qui revient après des années de disparition semer la panique dans le nouveau couple de sa femme qui vient tout juste de se remarier a été exploité plusieurs fois à Hollywood avec plus ou moins de bonheur (mon épouse favorite en 1940, pousse toi chérie en 1964 et aussi une version musicale en 1955 tout le plaisir est pour moi) ;
Ici, le sujet est traité de façon grotesque et désastreuse avec aussi peu de subtilité que possible. Au bout d’un quart d’heure, on se lasse des allers et venues entre les deux chambres d’hôtel de l’épouse qui se partage entre ses deux maris. L’un endosse une perruque et porte une pile de linge pour passer inaperçu, les gags ( ???) se répètent , ponctués par des gingles musicaux dignes de la sorcière bien aimée. C’est nul, tout simplement.
On sauvera de cette bêtise un joli numéro de danse du ventre, plutôt bien filmé et une chanson nuptiale interprétée par Sabah.
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LE TEMPLE DE L’AMOUR de Atef SALEM -1961

Avec SABAH, Emad HAMDI, Joseph FAJRALDEN

Bienvenue dans l’univers du roman photo et de la collection Harlequin : un jeune homme malade est soigné dans un sanatorium : il est séduit par la jolie voix d’une fille du quartier. Mais il apprend d’abord qu’elle est chanteuse de cabaret (ce qui semble être le pire des déshonneurs) et puis que c’est la compagne de son frère ainé : cela ne va pas arranger son état de santé !

Tous les clichés les plus éculés sont réunis dans ce mélo à l’eau de rose : sacrifices, passions coupables. C’est assez correctement joué, mais vraiment ce scénario digne du pire des romans de gare ne le mérite pas. A la fin du film, le jeune homme désespéré essaie de suicider en se jetant dans un précipice, son infirmière le sauve mais manque à son tour de tomber ; Finalement avec l’aide de son frère, il parvient à agripper et remonter la pauvre infirmière : il se jette alors dans ses bras : il a enfin compris que c’est elle qu’il aimait . on ne frôle plus le ridicule : on est en plein dedans.
Heureusement que la chanteuse libanaise Sabah chante très bien (notamment une triste mélopée au début du film)
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Re: Cinéma égyptien et arabe

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LA MELODIE DE MA VIE (Nagham Fi Hayati) (1975)
Avec Farid EL ATRACHE, Mervat AMINE, Hussein FAHMY

Une jeune et jolie diplômée en philosophie s’amourache d’un garçon de café qui la quitte pour tenter sa chance sur d’autres continents. Elle est enceinte, et pour éviter un scandale épouse en catastrophe un chanteur célèbre, ami de la famille, qui accepte de l’aider.

Une sorte de remake du Marius de Marcel Pagnol. Un mélo pleurnichard qui présente fort peu d’intérêt hormis le fait qu’il marque la dernière apparition à l’écran du mythique chanteur Farid el Atrache. Usé par la maladie, le chanteur amaigri, aux traits tendus et couverts de maquillage nous offre encore quelques chansons d’amour désespérées dans le style qui a fait sa gloire, ainsi que quelques morceaux joués sur son oud (quel talent ! ). Ici, le chanteur se sacrifie à plusieurs reprises : en épousant en catastrophe une femme enceinte qui ne l’aime pas pour la sauver du déshonneur, puis en se retirant sur la pointe des pieds quand le papa de l’enfant revient et réclame ses droits, alors qu’il est fortement attaché à la maman et à son fils.
Il semble qu’une fin moins triste était prévue à l’origine mais le décès de la star en plein tournage obligera les scénaristes à revoir leur copie.
Farid chante et pleure son désespoir, avec des larmes comme on en voit peu chez les acteurs dans les films occidentaux : On est presque gêné de voir le chanteur si malade et affaibli, tirer sa révérence.
On note aussi une sorte de jolie tarentelle libanaise dans un des rares moments joyeux de ce film.

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LE GRAND AMOUR de Henry BARAKAT – 1968 – LIBAN
Avec Farid EL ATRACHE, Faten HAMAMA, Youssef WAHBI

Afin de protéger un chanteur contre la vengeance d’un mari jaloux, la très sérieuse fille d’un photographe se fait passer pour sa fiancée, et se laisse séduire en s’inventant une autre personnalité.

Douze ans après l’énorme succès du « Chant immortel », un des plus célèbres mélos musicaux produits par les studios du Caire, le réalisateur Henry Barakat réunit à nouveau le fameux chanteur Farid El Atrache et Faten Hamama à l’écran. Sans posséder le charme et la candeur du film précité, Le grand amour se laisse regarder, surtout pour l’excellente prestation de Faten Hamama, parfaitement juste dans son rôle de jeune fille sage qui se fait passer pour volage et insensible pour tester le chanteur dont elle est éprise. Dans la seconde partie, le film prend alors un peu d’envol et parvient même à communiquer une réélle émotion alors que cette comédie aurait très bien pu tomber dans un numéro de cabotinage ou de la guimauve. Dans le rôle du papa, humble et protecteur, Youssef Wahbi fournit aussi une belle prestation. Les quelques chansons de Farid El Atrache sont agréables et très bien orchestrées. Du cinéma de série assez bien ficelé, par un réalisateur qui savait très bien comment toucher son public.
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RABAB, RENDUE A LA VIE (Rabab) de Ahmed GALAL – EGYPTE - 1942
Avec Mary QUEENY et Ahmed GALAL

Après avoir fugué, la jeune et jolie Rabab fait battre le cœur du fils d’une famille fortunée. Alors qu’il la drague avec insistance au volant de sa voiture, il a un accident mortel. Le père bouleversé jure de se venger de la vilaine Rabab, qu’il n’a jamais rencontré. La belle change d’identité et rencontre par hasard un riche homme qu’elle épouse…en ignorant qu’il est le papa de son ex fiancé…

En voila du mélo et du lourd. Au final, c’est plutôt bien réalisé, même si les rocambolesques drames que rencontre Rabab sur son chemin manquent de crédibilité. La très belle libanaise Mary Queeny (1913-2003), au regard clair, incarne l’héroïne malheureuse de façon très satisfaisante, avec un charme et une sensualité qui rappellent beaucoup celui des stars glamoureuses hollywoodiennes de l’époque (Dorothy Lamour notamment).
Elle fut une des premières actrices arabes à apparaître sans voile à l’écran (en 1931).
Même si elle a tendance à grimacer de façon ridicule dans les scènes les plus dramatiques, soulignées par la musique de la nuit sur le mont chauve de Mussorgksy. En jouant habilement avec les ombres et lumières, le réalisateur Ahmed Galal (mari de Mary Queeny à la ville) fait assez bien ressortir le drame de la jeune femme, prisonnière d’un mensonge. Evidemment, le tout manque de subtilité, mais globalement, le film se défend.
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Re: Cinéma égyptien et arabe

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BIENVENUE A L’AMOUR (AHLAN BEL HOB )–de Mohammed SALMAN – EGYPTE - 1968
Avec Farid SHAWKI, SABAH, Abdel SALAM EL NABOULSI

A la soirée organisée par une chanteuse, un voisin se fait passer pour un ambassadeur d’Amérique-du-Sud, mais la supercherie est vite dévoilée.

Comédie incohérente (mais est-ce voulu ?), d’une affligeante nullité. Je ne suis d’ailleurs pas sur d’avoir bien assimilé l’intrigue (les sous-titrages de bonne qualité ne sont pas en cause), mais le film est tellement mauvais, et mal joué qu’on n’y comprend rien. Que vient faire ce savant débile avec des antennes sur la tête, dans cette galère ? J’ai peine à croire que des gens aient pu rire devant un tel spectacle : je l’ai abandonné vers le milieu pour ne visionner que les chansons de Sabah, la chanteuse libanaise. Elles sont rythmées (une sorte de jerk en arabe vers le début) et agréables à l’oreille, et l’artiste est en voix. Sinon, tout le reste est à jeter.
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Re: Cinéma égyptien et arabe

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JE PARS (Enni rahela) de Ezz Edine ZOULFIKAR - 1955
Avec Madiha YOUSRI, Emad HAMDI, Rushdy ABAZA, et Serag MOUNIR

Afin de se conformer aux désirs de son père, une jeune femme épouse pour le meilleur et surtout le pire le fils d’un ministre et renonce à son amour pour un cousin.
Lassée par les infidélités de son époux, elle quitte son foyer et croise par hasard la route de celui qu’elle a tant aimé. Hélas, le bonheur sera de courte durée.


Franchement, j’ai été très déçu par ce mélodrame pourtant présenté comme un classique du cinéma égyptien par plusieurs auteurs.
Le réalisateur Ezz Edine ZOULFIKAR figure selon certains parmi les cinq plus brillants cinéastes du cinéma arabe d’autrefois. On loue chez lui « un sens de l’atmosphère et de l’accessoire ( ?) ».
J’ai pourtant trouvé sa réalisation très pesante, sans aucune qualité cinématographique ; le film est extrêmement bavard et l’auteur ne semble pas savoir utiliser l’image pour raconter son histoire mais uniquement d’interminables dialogues ou soliloques. C’est mal filmé, mal monté, tout bonnement.
Alors même si le grand Emad Hamdi est excellent et émouvant dans le rôle principal et que Madiha Yousri (la Merle Oberon égyptienne) est fort belle, cela ne suffit pas.
Même la fin très mélodramatique (Après le décès de son ami, victime d’une péritonite, l’héroïne met le feu à la maison et s’immole à ses cotés), qui aurait pu être exploitée par un bon cinéaste tombe à plat ici. Alors on a du mal à croire que « les nombreux remakes que le film a inspiré au Moyen Orient n’aient jamais pu éclipser l’original » comme l’affirment certains sites.

A noter que le film est produit par l’actrice Madiha Yousri (curieusement, alors qu’à Hollywood et en France, la plupart des stars féminines étaient sous contrat avec des studios dans les années 50, en Egypte les plus grandes vedettes étaient productrices - je pense à Magda notamment) ; Madiha Yousri s’est rendue en personne à Paris en 2007 au centre culturel d’Egypte pour débattre de ses films des années 50. En 2004, elle avait déjà été primée par l’institut du monde arabe.
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Re: Cinéma égyptien et arabe

Message par riqueuniee »

Je ne sais pas s'il a été chroniqué ici, mais je me souviens avoir vu sur Classic un film égyptien avec Oum Kalsoum en vedette (date approximative : années 40) où elle interprétait une jeune femme d'un milieu assez modeste qui épousait un jeune homme riche. L'intrigue (ce n'était pas un mélo, mais une comédie) tournait autour d'un contrat de mariage tour à tour perdu, retrouvé, valable et /ou annulé. L'intrigue, par moments, avec ces histoires de contrats de mariage, avait un petit côté moliéresque qui m'a rappelé un peu le "silence on tourne" de Chahine.
Un des rares films du genre diffusé par la chaïne (qui ne s'aventure guère hors du ciné US/français...) . Ca m'avait bien plu.
Dernière modification par riqueuniee le 25 juin 11, 19:36, modifié 2 fois.
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Re: Cinéma égyptien et arabe

Message par Music Man »

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le film que tu évoques est FATMA (1947) d'Ahmed BADRAKHAN avec aussi Anwar WAGDI aux cotés de la mythique Oum KALSOUM.
Il avait aussi été diffusé antérieurement lors d'une nuit du Ramadan par Frédéric Mitterrand. Mais, comme tu le constates très justement, les films arabes ne sont pas fréquemment montrés à la télé française!
riqueuniee
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Re: Cinéma égyptien et arabe

Message par riqueuniee »

Merci pour le titre.Le film de Chahine dont j'ai parlé est d'ailleurs manifestement un hommage à ce type de productions.
Il semble que Dalida, à ses débuts, ait tourné dans ce genre de films. Ca pourrait être un prétexte pour en montrer à la télé française...
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Re: Cinéma égyptien et arabe

Message par Music Man »

En effet, cela pourrait être un bon angle d’attaque. En son temps, TF1 vidéo avait d’ailleurs commencé à sortir des DVD de films égyptiens en commençant par Un verre, une cigarette de Niazi Mustapha avec Dalida, Kouka et Samia Gamal. Mais après quelques films avec Farid El Atrache, ils ont tout arrêté (mévente ??)
riqueuniee
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Re: Cinéma égyptien et arabe

Message par riqueuniee »

Je ne sais pas. Les disques avec Farid El Atrache, eux, se vendent. Il est vrai que, pour le public non initié, il est plus facile d'écouter un disque que de visionner un film...
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