Le Journal d'un Curé de Campagne (Robert Bresson - 1950)
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Le journal d'un curé de campagne, Robert Bresson, 1951
On suit à travers plusieurs scènes entrecoupées de pages du journal qu'il écrit, directement filmées et lues en voix off, le parcours d'un curé à la santé précaire mais plein de bonne volonté.
On partage ses soucis, l'hostilité de certains paroissiens, à la religion ou à lui, les problèmes du village, ses réflexions sur la foi, l'impossibilité d'aider les gens malgrè eux, peut-être l'insuffisance des idées...
Un film profond, assumant son statut d'adaptation littéraire tout en composant de très belles images. J'ai trouvé l'acteur principal, qui reste toujours sobre, très touchant, les gros plans sur son visage sont magnifiques.Mais le film reste austère, est rendu un peu long par l'atmosphère pesante. Je ne peux pas nier que c'est une belle oeuvre, vraiment réussie, mais ça n'est pas totalement ce que j'aime. 14,5/20
(Je voulais voir Brigadoon pour créer un effet de contraste entre les deux films mais ma cassette de la médiathèque s'est emmêlé la bande dans mon magnetoscope au bout de 3 minutes et je peux même plus la rembobiner, c'est embêtant... Donc la découverté de ce film se fera une autre fois, et mon effet, comme la guerre de Troie, n'aura pas lieu...)
On suit à travers plusieurs scènes entrecoupées de pages du journal qu'il écrit, directement filmées et lues en voix off, le parcours d'un curé à la santé précaire mais plein de bonne volonté.
On partage ses soucis, l'hostilité de certains paroissiens, à la religion ou à lui, les problèmes du village, ses réflexions sur la foi, l'impossibilité d'aider les gens malgrè eux, peut-être l'insuffisance des idées...
Un film profond, assumant son statut d'adaptation littéraire tout en composant de très belles images. J'ai trouvé l'acteur principal, qui reste toujours sobre, très touchant, les gros plans sur son visage sont magnifiques.Mais le film reste austère, est rendu un peu long par l'atmosphère pesante. Je ne peux pas nier que c'est une belle oeuvre, vraiment réussie, mais ça n'est pas totalement ce que j'aime. 14,5/20
(Je voulais voir Brigadoon pour créer un effet de contraste entre les deux films mais ma cassette de la médiathèque s'est emmêlé la bande dans mon magnetoscope au bout de 3 minutes et je peux même plus la rembobiner, c'est embêtant... Donc la découverté de ce film se fera une autre fois, et mon effet, comme la guerre de Troie, n'aura pas lieu...)
Peut-être plus qu'aux personnes elles-mêmes c'était à leur indocilité, à leur capacité à s'extirper de ce avec quoi on les confond, de ce qu'on voudrait qu'elles soient, qu'il fallait faire confiance.
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Le Journal d'un Curé de Campagne (Robert Bresson - 1950)
L’ennui semble avoir pris possession des âmes de cette campagne d’Artois bien isolée. Seule une même hérédité d’ancêtres alcooliques rapproche un jeune curé de ces nouveaux paroissiens ruraux consommés par la solitude, austères, aigris dont certains à peine éclos rêvent de diaboliser la terre par leurs soifs de tout connaître.
Assailli par ses états d’âmes, se nourrissant mal, buvant du mauvais vin le nouveau curé d’Ambricourt rongé par un mal incurable dont son jeune age devrait l’épargner se débat dans un torchis campagnard mêlant méfiance et suspicion.
Le fils pleuré engendre cloisonnement et renoncement religieux. Les troubles de l’adolescence se partage entre la servitude de Marie Madeleine et le vice dévorant de Salomé.
Une voix interne remplie un carnet de notes, de doutes, d’adultères, de mépris et de haines pendant qu’une hiérarchie tout en conseillant la prudence approuve le manque d’amour que doit subir un homme d’église de la part de paroissiens acceptant difficilement l’aspect monocorde de la parole de Dieu.
Sur la fin le Christ est raillé, molesté, moqué. Une route identique que semble prendre ce lointain descendant en ce vingtième siècle sur un site impitoyable, abandonné ou les ambitions revanchardes s’intègre dans un planning de vie menacée.
Pendant que l’homme en noir tente de dualiser un sacerdoce dans une approche personnelle de la vie basée sur des sens en élaboration, la maladie progresse lentement en s’emparant d’un organisme de plus en plus affaibli.
Ce nouvel envoyé de Dieu jeune, tendre, internement instable préserve abusivement la pureté de sa mission en oubliant de soigner les exigences modernes d’âmes trop reclues, marquées par une nature saisonnière alimentant malfaisances et remises en causes.
La perception des autres et de soi-même s’ébauche dans une tentative de connexion religieuse commune pendant qu’un mal incurable s’adonne à la destruction des organes d’un jouvenceau anéanti par l’interrogation et la nutrition sommaire.
« Le journal d’un curé de campagne » extrêmement épuré montre les faiblesses directives d’un homme d’église uniquement guidé par la conquête de la grâce au détriment des besoins d’une jeunesse avide de vivre intensément le bien comme le mal dans un monde palpable
Assailli par ses états d’âmes, se nourrissant mal, buvant du mauvais vin le nouveau curé d’Ambricourt rongé par un mal incurable dont son jeune age devrait l’épargner se débat dans un torchis campagnard mêlant méfiance et suspicion.
Le fils pleuré engendre cloisonnement et renoncement religieux. Les troubles de l’adolescence se partage entre la servitude de Marie Madeleine et le vice dévorant de Salomé.
Une voix interne remplie un carnet de notes, de doutes, d’adultères, de mépris et de haines pendant qu’une hiérarchie tout en conseillant la prudence approuve le manque d’amour que doit subir un homme d’église de la part de paroissiens acceptant difficilement l’aspect monocorde de la parole de Dieu.
Sur la fin le Christ est raillé, molesté, moqué. Une route identique que semble prendre ce lointain descendant en ce vingtième siècle sur un site impitoyable, abandonné ou les ambitions revanchardes s’intègre dans un planning de vie menacée.
Pendant que l’homme en noir tente de dualiser un sacerdoce dans une approche personnelle de la vie basée sur des sens en élaboration, la maladie progresse lentement en s’emparant d’un organisme de plus en plus affaibli.
Ce nouvel envoyé de Dieu jeune, tendre, internement instable préserve abusivement la pureté de sa mission en oubliant de soigner les exigences modernes d’âmes trop reclues, marquées par une nature saisonnière alimentant malfaisances et remises en causes.
La perception des autres et de soi-même s’ébauche dans une tentative de connexion religieuse commune pendant qu’un mal incurable s’adonne à la destruction des organes d’un jouvenceau anéanti par l’interrogation et la nutrition sommaire.
« Le journal d’un curé de campagne » extrêmement épuré montre les faiblesses directives d’un homme d’église uniquement guidé par la conquête de la grâce au détriment des besoins d’une jeunesse avide de vivre intensément le bien comme le mal dans un monde palpable
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Re: Le journal d'un curé de campagne (Robert Bresson, 1950)
Wadam a écrit :
Exemple type de la caméra-stylo, imaginé par Alexandre Astruc, Journal d'un curé de campagne est un exercice qui forge toujours plus Robert Bresson dans sa démarche atypique. Le réalisateur a choisi un acteur subtil pour interpréter le rôle principal. Si le personnage du curé est torturé tout autant physiquement que moralement, il masque ses souffrances derrière une façade lisse. Bresson refuse de forcer le spectateur à partager les accablements de l'individu.
Solitaire, rejeté, mal-aimé, le curé refuse de plier, résiste au renoncement, et tente de garder foi. Il essaye vainement d'apporter à ses paroissiens réconfort et compassion, mais toutes ses entreprises se soldent par des échecs. L'homme finit par douter de lui-même, tant il porte sur ses épaules le malheur des autres.
Sa vie ne tient qu'à un misérable fil, fil qui finit par être rompu. Ses états d'âme, le personnage les note dans un journal intime. Le spectateur a vue sur ce journal, qui sert de passerelle. On y sent la vulnérabilité d'un être, dont les démangeaisons intérieures auront raison de lui. L'histoire est encore une fois tragique, mais Bresson ne cherchera jamais à en renforcer l'apparence funeste. Le cinéaste est contre tout psychologisme. Le psychologisme pousse le spectateur à avoir un parti-pris. Journal d'un curé de campagne est donc un drame grandiose. Il n'y a aucune dimension autre que l'essence même du récit qui ne montre le désabusement de ce curé. Tous les événements à connotation tragique ne sont jamais montrés. Bresson les évacue. Aucune image n'approfondit la mélancolie. Tout est laissé dans la suggestion. Le spectateur a le choix, le choix d'être affecté par les malheurs de ce curé, ou de garder une certaine distance par rapport à lui. C'est à lui d'agir dans un sens ou dans un autre. La tristesse qui s'emplit n'en est que plus lourde.
Une oeuvre à part, réalisée par un cinéaste à part...
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Re: Le journal d'un curé de campagne (Robert Bresson, 1950)
Bresson a réussi le tour de force de transposer à l'écran le roman fiévreux de Bernanos et de faire découvrir une France rurale qui n'existe plus.Un film admirable donc,rehaussé par l'interprétation de Claude Laydu qui donne au curé d'Ambricourt une dimension tragique digne du personnage du roman.Et belle occasion de relire Bernanos,un auteur bien oublié aujourd'hui.
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Re: Le journal d'un curé de campagne (Robert Bresson, 1950)
Un film qu'il me tarde de voir.
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Re: Le journal d'un curé de campagne (Robert Bresson, 1950)
Idem. Bresson me passionne comme peu d'autres réalisateurs. Je n'ai vu jusqu'à présent que les trois films édités par mk2 (Pickpocket, Procès de Jeanne d'Arc et L'Argent) et les deux sortis chez arte video, Au hasard Balthazar et Mouchette. Mon amour le plus inconditionnel va à Mouchette et Jeanne d'Arc, mais mais j'aime énormément chacun de ces cinq films.Ouf, who's that girl a écrit :Un film qu'il me tarde de voir.
Un ami avait enregistré Le Journal... lors d'un passage tv, j'aurai l'occasion de le voir... par contre il est plus difficile de mettre la main sur d'autres de ses films ; j'aimerais par exemple beaucoup voir Une femme douce, d'après la (géniale) nouvelle de Dostoïevski...
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Re: Le journal d'un curé de campagne (Robert Bresson, 1950)
les 3 bressons que je préfère sont Pickpocket (je ne compte pas le nombre de fois que je l'ai vu... je trouve que c'est le film le plus optimiste de Bresson... cette histoire d'amour, rencontre entre deux âmes par des parcours sinueux, est magnifique... La réplique finale est superbe, et en revoyant Blanc de Kieslowski je me demande s'il n'a pas été cherché une influence de ce côté), au hasard Balthazar est superbe visuellement, je n'avais pas eu de tel choc de depuis Tarkovski (niveau utilisation de la bande-son et des plans et images magnifiques- d'ailleurs je crois que les deux s'admiraient- la scène dans la nuit avec Anne et l'âne par exemple) - Mouchette est le plus dur :
Dans Taxi Driver on retrouve beaucoup de plans pour Pickpocket (lorsque De Niro balaie de la main le bureau de Betsy, la circulation de l'argent (sale) de mains en mains (comme dans Mouchette) et à nouveau l'utilisation de la voix off combinés aux répétitions visuelles et en voix off (comme l'explique bien les bonus du MK2 (je ne sais pas si on les trouve dessus, mais il y a une interview de Shrader sur le Criterion)
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Dans Taxi Driver on retrouve beaucoup de plans pour Pickpocket (lorsque De Niro balaie de la main le bureau de Betsy, la circulation de l'argent (sale) de mains en mains (comme dans Mouchette) et à nouveau l'utilisation de la voix off combinés aux répétitions visuelles et en voix off (comme l'explique bien les bonus du MK2 (je ne sais pas si on les trouve dessus, mais il y a une interview de Shrader sur le Criterion)
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Re: Le journal d'un curé de campagne (Robert Bresson, 1950)
Très, très grand écrivain en effet, l'un des plus grands écrivains français du 20è siècle sans doute, que plus personne ne lit. Mais parmi ses écrits, je préfère d'assez loin le prodigieux Sous le soleil de Satan où son style fiévreux et si imagé fait merveille à son Journal d'un curé de campagne, plus sobre. Je n'ai pas vu le film de Bresson, cinéaste avec lequel j'ai un peu de mal (j'ai bien aimé Pickpocket et dans une moindre mesure Les Dames du bois de Boulognes, mais pas du tout Au Hasard Balthazar)Randolph Carter a écrit :Et belle occasion de relire Bernanos,un auteur bien oublié aujourd'hui.
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Re: Le journal d'un curé de campagne (Robert Bresson, 1950)
Si tu as aimé Pickpocket, je pense que tu devrais apprécier Un condamné à mort s'est échappé, qui d'ailleurs est aussi un film "optimiste", et une sorte de méditation artistique sur l'homme libre.Strum a écrit :(j'ai bien aimé Pickpocket et dans une moindre mesure Les Dames du bois de Boulognes, mais pas du tout Au Hasard Balthazar)
Par contre, j'ai raté Lancelot du Lac qui passait à la cinémathèque en mai dernier et j'aurai été curieux de voir ce que donne un Bresson avec des chevaliers en armure (et en couleurs). Quelqu'un l'a vu?
Il y a plusieurs années, la boutique de - très belles - affiches de cinéma qui se trouve en face de la Pagode avait gardé longtemps l'affiche du film en devanture et ça m'avait marqué. C'est une très belle affiche de Savignac:
"pour cet enfant devenu grand, le cinéma et la femme sont restés deux notions absolument inséparables", Chris Marker
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Re: Le journal d'un curé de campagne (Robert Bresson, 1950)
C'est la boutique Ciné-Images tenue par Jean-Louis Capitaine, notamment expert pour les ventes aux enchères. Une des trois plus importantes boutiques d'affiches originales en France. Mais aussi la plus chère.Phnom&Penh a écrit :Si tu as aimé Pickpocket, je pense que tu devrais apprécier Un condamné à mort s'est échappé, qui d'ailleurs est aussi un film "optimiste", et une sorte de méditation artistique sur l'homme libre.Strum a écrit :(j'ai bien aimé Pickpocket et dans une moindre mesure Les Dames du bois de Boulognes, mais pas du tout Au Hasard Balthazar)
Par contre, j'ai raté Lancelot du Lac qui passait à la cinémathèque en mai dernier et j'aurai été curieux de voir ce que donne un Bresson avec des chevaliers en armure (et en couleurs). Quelqu'un l'a vu?
Il y a plusieurs années, la boutique de - très belles - affiches de cinéma qui se trouve en face de la Pagode avait gardé longtemps l'affiche du film en devanture et ça m'avait marqué. C'est une très belle affiche de Savignac:
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Re: Le journal d'un curé de campagne (Robert Bresson, 1950)
Justement , je n'y achetait rien mais je peux témoigner que l'accueil y était charmant (je ne suis pas rentré depuis très longtemps, je ne garantit pas que cela n'ait pas changé bien qu'en général l'esprit d'une vieille maison se conserve longtemps). A partir du moment où l'on aimait le cinéma, les belles affiches, les personnes avec qui je discutait à l'époque étaient toujours ravis de sortir des affiches, de discuter, bref de faire aimer leur passion. J'ai reçu grâce à eux les catalogues de ventes à Drouot pendant des années...à défaut d'affiches, c'était déjà très appréciable (et gratuit). De grands professionnels.
D'ailleurs, tu vois, je m'en souviens encore avec émotion...et j'y passerai sans doute un jour à nouveau, peut-être comme client cette fois, comme quoi, bien faire son métier
D'ailleurs, tu vois, je m'en souviens encore avec émotion...et j'y passerai sans doute un jour à nouveau, peut-être comme client cette fois, comme quoi, bien faire son métier
Dernière modification par Phnom&Penh le 28 juil. 08, 22:19, modifié 1 fois.
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Re: Le journal d'un curé de campagne (Robert Bresson, 1950)
Si tu cherches un jour une affiche en particulier, étant collectionneur depuis plus de 12 ans, je peux t'aiguiller sur le prix à y mettre, et sans doute le meilleur endroit pour l'acheter à bon prix. Si je peux aider d'autres collectionneurs en herbe, n'hésitez pas à me contacter.
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Re: Le journal d'un curé de campagne (Robert Bresson, 1950)
Je n'en ai qu'une à acheter, pour mettre dans un cadre XIXe vide et faire une oeuvre définitive et moderne ( ), donc j'irai chez eux par fidélité. Je leur doit bien ça, ne serait-ce que pour les catalogues que j'ai encore. Et puis, il ne faut pas le répéter, mais on peut négocier.Sergius Karamzin II a écrit :Si tu cherches un jour une affiche en particulier, étant collectionneur depuis plus de 12 ans, je peux t'aiguiller sur le prix à y mettre, et sans doute le meilleur endroit pour l'acheter à bon prix
Je me souviens d'une discussion de deux heures sur une splendide affiche de "Nuits blanches" de Visconti, un dessin avec les grands visages de Mastroianni et Jean Marais...je l'ai cherché sur le Web, pas retrouvée. Elle valait 2000 FRF à l'époque (mais elle était pliée).
Bon pour me consoler de ne pas l'avoir retrouvée (ou achetée à l'époque), une photo du film:
J'irai chez eux, mais bon, si tu connais l'affiche en question
C'est un peu HS, je me rattraperai par un hommage à un de mes Bresson favoris.
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Re: Le journal d'un curé de campagne (Robert Bresson, 1950)
Ah sinon, j'oubliais:
Si, si. Mais c'est vrai que nous ne sommes plus très nombreux à le lire. Ca reviendra, j'espère.Strum a écrit :Très, très grand écrivain en effet, l'un des plus grands écrivains français du 20è siècle sans doute, que plus personne ne lit
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Re: Le journal d'un curé de campagne (Robert Bresson, 1950)
Merci du conseil. Je m'étais d'ailleurs laissé convaincre que s'il y avait un film de Bresson que j'aimerais ce devrait être celui-là. C'est un film que j'aimerais voir depuis assez longtemps (sans en avoir eu l'occasion), et dont j'aime beaucoup le sous-titre.Phnom&Penh a écrit :Si tu as aimé Pickpocket, je pense que tu devrais apprécier Un condamné à mort s'est échappé, qui d'ailleurs est aussi un film "optimiste", et une sorte de méditation artistique sur l'homme libre.
S'agissant de Bernanos, il faut déjà que les éditeurs fassent mieux valoir son oeuvre (M. Ouine par exemple est difficile à trouver), mais comme toi j'espère que cela reviendra.