Au Cinéma autrefois
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Au Cinéma autrefois
Semaine du 17 au 23 juin 1981
Films nouveaux : New York 1997, Shogun, Le guépiot, L'oeil du témoin...
Dans les salles parisiennes, entre autres :
2001 Odysée de l'espace-Vo. Quartier Latin . 9 rue Champollion. Permanent de 13h30 à Minuit. Place 22 francs.
Trois Frères (Francesco Rosi)- Vo. (. Studio de la Harpe. 13 rue Saint Séverin. 21 francs.
La Main de Fer-VF (interdit aux moins de 13 ans). Clichy Pathé. 8 Avenue de Clichy. 22 francs
Feu Mathias Pascal (Marcel L'Herbier) - Cinémathèque de Chaillot.
Rocky II-Vo. Lucernaire Forum. Pour le prix voir avec Roy Neary
Double programme : Hurlements d'extase et accouplements collectifs. Cinevog Montparnasse. Permanent de 12h à Minuit. Pour le prix idem qu'au-dessus
Films nouveaux : New York 1997, Shogun, Le guépiot, L'oeil du témoin...
Dans les salles parisiennes, entre autres :
2001 Odysée de l'espace-Vo. Quartier Latin . 9 rue Champollion. Permanent de 13h30 à Minuit. Place 22 francs.
Trois Frères (Francesco Rosi)- Vo. (. Studio de la Harpe. 13 rue Saint Séverin. 21 francs.
La Main de Fer-VF (interdit aux moins de 13 ans). Clichy Pathé. 8 Avenue de Clichy. 22 francs
Feu Mathias Pascal (Marcel L'Herbier) - Cinémathèque de Chaillot.
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Dernière modification par Cosmo Vitelli le 28 août 08, 17:29, modifié 1 fois.
"De toutes les sciences humaines, la pipeaulogie - à ne pas confondre avec la pipe au logis - ou art de faire croire qu'on sait de quoi on parle, est sans conteste celle qui compte le plus de diplômés !" Cosmo (diplômé en pipeaulogie)
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Re: Au Cinéma autrefois
Huhuhu !
Dans un Paris Match de la dernière semaine d'avril 1963, je relève ceci (salles parisiennes uniquement) :
Les nouveautés :
Les femmes d'abord (Raoul André, 1963) : quoique cousu très rapidement, à la machine et au gros fil, on sourit à ce "gentil" Constantine sans prétention. (salles : Mercury, Images, Bretagne)
A cause, à cause d'une femme (Michel Deville, 1963) : le troisième film de Michel Deville. Déjà réalisateur de "Ce soir ou jamais" et d' "Adorable menteuse", Deville s'affirme comme un de nos meilleurs auteurs de comédie. (salles : Vivienne, Helder, Balzac, Scala)
Le jour et l'heure (René Clément, 1963) : oeuvre remarquable où l'attention ne faiblit jamais. Un suspens haletant, des morceaux de bravoure hallucinants (les scènes dans le train), une psychologie très sûre, une musique très originale de Claude Bolling. Une maître-film. A voir. (salles : Colisée, Marivaux)
Mélodie en sous-sol (Henri Verneuil, 1963) : un bon suspens tient le spectateur en haleine jusqu'à la fin de ce film fait avec minutie. Dénouement original et plausible. Rentrée de Viviane Romance. Indice de fréquentation : 60,5%. (salles : Marignan, Berlitz, Wepler)
L'immortelle (Alain Robbe-Grillet, 1963) : premier film du pape du Nouveau Roman qui fut scénariste de "L'année dernière à Marienbad". "L'immortelle" n'est pas un film comme les autres, c'est un véritable rébus, un puzzle qui pourra fasciner les amateurs de devinettes, mais ne manquera pas d'ennuyer les autres. Indice de fréquentation : 27%. (salle : Lord Byron)
Requiem pour un champion / Requiem for a Heavyweight (Ralph Nelson, 1962) : Du cinéma bien fait. Un étonnant Anthony Quinn à la voix cassée. Deux grands acteurs, Mickey Rooney (vieilli) et Jackie Gleason. On tire un peu trop sur la ficelle du mélo. (salle : Biarritz (vo))
Lawrence d'Arabie (David Lean, 1962) : la vérité historique est traitée en images d'Epinal. L'oeuvre vaut surtout par une mise en scène très soignée, d'étonnantes scènes de combats, et la présence d'un incomparable acteur : le désert. Révélation d'un grand comédien dans le rôle de Lawrence : Peter O'Toole. Indice de fréquentation : 48,5%. (salles : Paris (vo), Français-Miramar (vf), Moulin Rouge (vf))
Vous pouvez encore voir :
Chantons sous la pluie (Gene Kelly, Stanley Donen, 1952) : le grand classique de la comédie musicale américaine. Quoique tourné en 1952, ce film n'a pas une ride. On y rit à gorge déployée. Gene Kelly éblouissant. A voir ou revoir absolument. (salle : La Pagode (vo) )
La conquète de l'Ouest (John Ford et Cie, 1962) : on y retrouve avec plaisir James Stewart, Henry Fonda, Gregory Peck et Carroll Baker, mais les véritables vedettes du spectacle sont tout de même : un radeau pris dans un rapide, un troupeau de bisons et un train attaqué par les bandits. Un magnifique livre d'images héroïques. Indice de fréquentation : 84%. (salle : Empire-Abel Gance)
Le jour le plus long (Ken Annakin et Cie, 1962) : une bouleversante et "tonnante" leçon d'Histoire. Indice de fréquentation : 64%. (salle : Madeleine)
Jeux interdits (René Clément, 1952) : tout l'art de René Clément éclate dans cette oeuvre dont chaque image recèle un extraordinaire pouvoir d'émotion. (salle : cinéma des Champs-Elysées)
Indice de fréquentation : le rapport du nombre de places disponibles au nombre de places occupées (chiffres communiqués par le Film français)
Merci au Commissaire de s'être bien pris la tête... (j'espère que ça intéressera au moins un forumeur )
Dans un Paris Match de la dernière semaine d'avril 1963, je relève ceci (salles parisiennes uniquement) :
Les nouveautés :
Les femmes d'abord (Raoul André, 1963) : quoique cousu très rapidement, à la machine et au gros fil, on sourit à ce "gentil" Constantine sans prétention. (salles : Mercury, Images, Bretagne)
A cause, à cause d'une femme (Michel Deville, 1963) : le troisième film de Michel Deville. Déjà réalisateur de "Ce soir ou jamais" et d' "Adorable menteuse", Deville s'affirme comme un de nos meilleurs auteurs de comédie. (salles : Vivienne, Helder, Balzac, Scala)
Le jour et l'heure (René Clément, 1963) : oeuvre remarquable où l'attention ne faiblit jamais. Un suspens haletant, des morceaux de bravoure hallucinants (les scènes dans le train), une psychologie très sûre, une musique très originale de Claude Bolling. Une maître-film. A voir. (salles : Colisée, Marivaux)
Mélodie en sous-sol (Henri Verneuil, 1963) : un bon suspens tient le spectateur en haleine jusqu'à la fin de ce film fait avec minutie. Dénouement original et plausible. Rentrée de Viviane Romance. Indice de fréquentation : 60,5%. (salles : Marignan, Berlitz, Wepler)
L'immortelle (Alain Robbe-Grillet, 1963) : premier film du pape du Nouveau Roman qui fut scénariste de "L'année dernière à Marienbad". "L'immortelle" n'est pas un film comme les autres, c'est un véritable rébus, un puzzle qui pourra fasciner les amateurs de devinettes, mais ne manquera pas d'ennuyer les autres. Indice de fréquentation : 27%. (salle : Lord Byron)
Requiem pour un champion / Requiem for a Heavyweight (Ralph Nelson, 1962) : Du cinéma bien fait. Un étonnant Anthony Quinn à la voix cassée. Deux grands acteurs, Mickey Rooney (vieilli) et Jackie Gleason. On tire un peu trop sur la ficelle du mélo. (salle : Biarritz (vo))
Lawrence d'Arabie (David Lean, 1962) : la vérité historique est traitée en images d'Epinal. L'oeuvre vaut surtout par une mise en scène très soignée, d'étonnantes scènes de combats, et la présence d'un incomparable acteur : le désert. Révélation d'un grand comédien dans le rôle de Lawrence : Peter O'Toole. Indice de fréquentation : 48,5%. (salles : Paris (vo), Français-Miramar (vf), Moulin Rouge (vf))
Vous pouvez encore voir :
Chantons sous la pluie (Gene Kelly, Stanley Donen, 1952) : le grand classique de la comédie musicale américaine. Quoique tourné en 1952, ce film n'a pas une ride. On y rit à gorge déployée. Gene Kelly éblouissant. A voir ou revoir absolument. (salle : La Pagode (vo) )
La conquète de l'Ouest (John Ford et Cie, 1962) : on y retrouve avec plaisir James Stewart, Henry Fonda, Gregory Peck et Carroll Baker, mais les véritables vedettes du spectacle sont tout de même : un radeau pris dans un rapide, un troupeau de bisons et un train attaqué par les bandits. Un magnifique livre d'images héroïques. Indice de fréquentation : 84%. (salle : Empire-Abel Gance)
Le jour le plus long (Ken Annakin et Cie, 1962) : une bouleversante et "tonnante" leçon d'Histoire. Indice de fréquentation : 64%. (salle : Madeleine)
Jeux interdits (René Clément, 1952) : tout l'art de René Clément éclate dans cette oeuvre dont chaque image recèle un extraordinaire pouvoir d'émotion. (salle : cinéma des Champs-Elysées)
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Merci au Commissaire de s'être bien pris la tête... (j'espère que ça intéressera au moins un forumeur )
Dernière modification par Commissaire Juve le 28 août 08, 19:49, modifié 2 fois.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
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Re: Au Cinéma autrefois
Présent !Commissaire Juve a écrit :(j'espère que ça intéressera au moins un forumeur )
"De toutes les sciences humaines, la pipeaulogie - à ne pas confondre avec la pipe au logis - ou art de faire croire qu'on sait de quoi on parle, est sans conteste celle qui compte le plus de diplômés !" Cosmo (diplômé en pipeaulogie)
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Re: Au Cinéma autrefois
C'est rigolo ce commentaire, pour un film qui avait à peine une dizaine d'annéesCommissaire Juve a écrit :
Chantons sous la pluie (Gene Kelly, Stanley Donen, 1952) : le grand classique de la comédie musicale américaine. Quoique tourné en 1952, ce film n'a pas une ride. On y rit à gorge déployée. Gene Kelly éblouissant. A voir ou revoir absolument. (salle : La Pagode (vo) )
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Re: Au Cinéma autrefois
Je vous jure, avec vos topics sur la TV et le ciné, j'ai l'impression de voyagé dans un autre monde, un monde imaginaire voir rêvé !
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Au Cinéma autrefois
Le voyage et le rêve : le ciné et la télé sont aussi faits pour çà.
No Trespassing
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Re: Au Cinéma autrefois
UP !
Les passionnés : je vous propose l'intégralité des programmes ciné sur Paris dans la 3e semaine de novembre 1968 (ADSL requis). Vous y retrouverez un tas de titres bien connus et édités en DVD... Ça va de El Perdido à Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des Canards sauvages, en passant par Barbarella !
1er, 2e, 3e, 4e, 5e arrondissements
5e, 6e, 7e, 8e, 9e arrondissements
9e, 10e, 11e, 12e arrondissements
13e, 14e, 15e, 16e, 17e arrondissements
18e, 19e, 20e arrondissements
programme de la cinémathèque
J'espère que ça va vous plaire.
PS : c'était aussi l'époque du Tatoué, du Gendarme se marie, du Pacha, de 2001 l'odyssée de l'espace, de A travers le miroir (Bergman)... Il y avait aussi le film A tout casser, un nanar avec Johnny Halliday.
Les passionnés : je vous propose l'intégralité des programmes ciné sur Paris dans la 3e semaine de novembre 1968 (ADSL requis). Vous y retrouverez un tas de titres bien connus et édités en DVD... Ça va de El Perdido à Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des Canards sauvages, en passant par Barbarella !
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18e, 19e, 20e arrondissements
programme de la cinémathèque
J'espère que ça va vous plaire.
PS : c'était aussi l'époque du Tatoué, du Gendarme se marie, du Pacha, de 2001 l'odyssée de l'espace, de A travers le miroir (Bergman)... Il y avait aussi le film A tout casser, un nanar avec Johnny Halliday.
Dernière modification par Commissaire Juve le 11 oct. 08, 12:27, modifié 2 fois.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
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Re: Au Cinéma autrefois
Et cette semaine-là, Télérama disait à ses lecteurs : N'allez pas au cinéma ! Pourquoi ? parce qu'il ne sortait que des films de pervers et de tordus : le détective (avec Frank Sinatra), L'étrangleur de Boston et Rosemary's baby. Des films "où on ne nous passe rien du crime sexuel". Des films où l'on voit des "ignominies" (je cite).
Ils ont bien changé depuis.Il reste pour rigoler à aller voir comment le Gendarme se marie (Louis de Funès ne donne pas dans le sadomasochisme, il faut le reconnaître)...
Dernière modification par Commissaire Juve le 11 oct. 08, 12:36, modifié 2 fois.
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Re: Au Cinéma autrefois
Merci beaucoup pour tous ces retours en arrière dépaysants commissaire !
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Re: Au Cinéma autrefois
Lord Henry a écrit :Rendez-nous Télérama! Le vrai, celui de l'Office Catholique!
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Re: Au Cinéma autrefois
Oui, merci Commissaire !
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Re: Au Cinéma autrefois
Très sympathique ce topic.
19 francs.Cosmo Vitelli a écrit :Rocky II-Vo. Lucernaire Forum. Pour le prix voir avec Roy Neary