Bisou, Kevin !
Sergio Corbucci (1926-1990)
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Re: Sergio Corbucci (1926-1990)
Dispo également sur Netflix à partir de la semaine prochaine :
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Re: Sergio Corbucci (1926-1990)
remake inversé ?
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Re: Sergio Corbucci (1926-1990)
Des lustres que je rêve de le découvrir... même si Bruce Ratigan m'a un peu cassé l'ambiance avec son compte rendu, en page 3
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Re: Sergio Corbucci (1926-1990)
Je viens de (re)lire ça
j'y jetterai un oeil, je pense, pour le blind test
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Re: Sergio Corbucci (1926-1990)
Ultra pénible.
Mais le... hum... cameo de Belmondo est à un niveau d’escroquerie légendaire.
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Re: Sergio Corbucci (1926-1990)
Comme ils exagèrent en plus avec la guirlande de photos en médaillons parodiant "le grandiose et le prestige de l'entreprise" , comme cela se fera, dans mon souvenir, jusqu'au début des années 80, mais pas après (je pense aux adaptations friquées d'Agatha Christie par Guy Hamilton).
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Re: Sergio Corbucci (1926-1990)
Revu Companeros : tjrs le pied. Marrant, cynique-malin, doté de beaux moments de ciné, de très chouettes scènes d'action... et de profondeur. D'apparence très légère, sur le fond la partition est plus grave. Le film précède d'un an le western Zapata de Leone, qui joue aussi de ça, mais ça ne doit pas vouloir dire grand chose. Quand le maître était sur son projet, ça se savait, ça s'anticipait. Ca se copiait en amont j'imagine. Par ceux qui allaient plus vite que le cinema-cinema d'antan qui savait prendre le temps. La vitesse est l'atout premier du Corbucci. Connectée au titre "vamor a matar" (allons tuer !) elle illustre comme rarement la charge joviale la fleur au fusil. Le secret du film ? Il y en a un je trouve. Cette femme aux beaux yeux noirs qui ne fait que passer au début, au milieu, à la fin, sans être le vrai sujet de l'histoire. Pourtant, à bien y regarder, elle est au centre. Le film commence par une intro culte pour ma part : cette femme - clairement une Marianne - qui accourt longtemps au son du score mémorable de Morricone. Corbucci alterne plans larges et longs gros plans sur son visage en pleine course. C'est d'entrée galvanisant. "Vamos a matar !" Elle débarque pour assister au duel de nos deux héros, sans l'empêcher vraiment. Puis flashback pour raconter une histoire prétexte à base de coffre fort à à ouvrir. Les péripéties et grands discours auront beau s'ensuivre, cette femme que ces hommes fuient, que le scénariste fuit, dont même le réalisateur paraît ne pas savoir quoi faire : cette femme est bien là à tous les hanter. Elle ne fait que revenir, encore et encore, jusqu'à la fin. Fin où ça n'est plus elle qui court, mais Nero qui galope. Non pas pour la rejoindre, elle, mais pour partir une nouvelle fois au combat ! FIN. Belle vision du monde, des éléments moteurs de tout un chacun ! Ce fameux champs de l'emprise cher à tsui Hark, à l'origine du chaos tout ça.
On dit souvent d'un film qu'il est un chef d'oeuvre quand des mecs font la gueule dedans. La filmo de Corbucci illustre bien ça pour un cinéphile. Pour autant, Companeros, que j'ai revu et reverrai encore, est-il vraiment inférieur à Django ou au Grand silence ? J'en doute fortement tant il amuse et divertit en même temps qu'il bouleverse. Car, complice de la tuerie, je me marre comme un gosse en voyant le perso joué par Franco Nero partir au front avec tant d'allant autodestructeur. Oh, bien-sûr que cela peut respirer l'accident bienheureux - Nero qui s'amuse trop sur le tournage, scénario pondu à l'arrache, hasard qui va bien, etc - mais mon ressenti est bien là au bout du compte. Peut-être est-ce plus efficace encore qu'un Orange mécanique quant à notre attrait pour la violence. Quelle magnifique bataille finale, n'empêche. Ca ne dure pas des plombes - pas de ralenti, ça fait du bien aussi parfois - mais ça envoie du lourd. Un défouloir, ça s'appelle.
On dit souvent d'un film qu'il est un chef d'oeuvre quand des mecs font la gueule dedans. La filmo de Corbucci illustre bien ça pour un cinéphile. Pour autant, Companeros, que j'ai revu et reverrai encore, est-il vraiment inférieur à Django ou au Grand silence ? J'en doute fortement tant il amuse et divertit en même temps qu'il bouleverse. Car, complice de la tuerie, je me marre comme un gosse en voyant le perso joué par Franco Nero partir au front avec tant d'allant autodestructeur. Oh, bien-sûr que cela peut respirer l'accident bienheureux - Nero qui s'amuse trop sur le tournage, scénario pondu à l'arrache, hasard qui va bien, etc - mais mon ressenti est bien là au bout du compte. Peut-être est-ce plus efficace encore qu'un Orange mécanique quant à notre attrait pour la violence. Quelle magnifique bataille finale, n'empêche. Ca ne dure pas des plombes - pas de ralenti, ça fait du bien aussi parfois - mais ça envoie du lourd. Un défouloir, ça s'appelle.
- Shin Cyberlapinou
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Re: Sergio Corbucci (1926-1990)
Peut-être parce que c'était un de mes premiers westerns italiens hors Leone, peut-être parce que je suis très fan de Tomas Milian, mais je garde un excellent souvenir de ce Companeros, sans doute l'un des films les plus joyeux que j'ai vus. Corbucci revoit et améliore la formule de son El mercenario, mise en scène assurée, gros moyens, un Morricone en forme (mais bon, quand s'est-il loupé?) et une vraie foi en des lendemains meilleurs* avant la désillusion des années de plomb, on est dans le haut du panier du genre et de la filmo de son auteur. 8,5/10, je l'avais vu en DVD US uncut très honnête, qu'en est-il des éditions françaises pour ceux qui voudraient le découvrir?
* Je ne pense pourtant pas que Corbucci était particulièrement politisé, c'est peut-être là sa verve comique qui s'exprime.
* Je ne pense pourtant pas que Corbucci était particulièrement politisé, c'est peut-être là sa verve comique qui s'exprime.
- Arn
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Re: Sergio Corbucci (1926-1990)
J'adore ce film aussi, très maitrisé et qui en effet respire la bon humeur, on passe 2h le sourire aux lèvres. Et je ne sais pas si les deux immenses acteurs du cinéma italien de genre de l'époque Franco Nero et Tomas Milian ont souvent partagé l'affiche ? En tout cas ça rajoute au plaisir du film !
- Shin Cyberlapinou
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Re: Sergio Corbucci (1926-1990)
C'est a priori leur seule collaboration, les suppléments du Z1 font état d'une certaine jalousie de Milian à l'égard de Nero (à l'époque vedette plus importante que lui) mais leur alchimie à l'écran fonctionne du tonnerre, dommage qu'ils n'aient pas remis ça...
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Re: Sergio Corbucci (1926-1990)
Revu ds la foulée celui-là. Très sympatoche, mais nettement moins réussi je trouve (le même doublage que Blondin sur Nero n'arrange rien). Il suce trop la roue à Leone. Avec Companeros, on est sur autre chose, une dynamique vraiment différente. Corbucci assume complètement son style je dirais.
Ds ce film on tue en se marrant, ce qui est plutôt rare. Nero joue un "Suédois" qui se la joue Viking, CQFD. Mourir est une récompense & un vieux n'est qu'un pauvre gars qui n'aura pas su tourner la page plus tôt.
Quant aux duels, ils se distinguent franchement du tout venant. L'un est joliment avorté, l'autre se clôt à la dynamite. Companeros est formellement très bon, plutôt bien écrit tout de même - ça tient et le début est trucculent - et, donc, voui, très fun. Il dispose d'une dimension cours de récré réjouissante.
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Re: Sergio Corbucci (1926-1990)
Existe-t-il une édition de Il Mercenario en vostfr?
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Re: Sergio Corbucci (1926-1990)
Oui, le DVD qu'avait édité Wild Side dans la collection les introuvables.
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