Le Grand silence (Sergio Corbucci - 1968)
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Très bon film. Une scène en intérieur fait un peu téléfilm - celle où Frank Wolff est briefé par le gouverneur - mais le reste est de très haute tenue: toute cette neige, au bout d'un moment, c'est hypnotique. C'est bien noir, un peu cradingue (ce gars qui mange un poulet dans un saloon comme un renard égorge des poules), bien sadique et Kinski et Trintignant muet sont très bien.
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C'est vrai que c'est excellent et la plupart du temps pour des raisons qui tiennent à autre chose que la façon de manger du poulet ...la mise en scène ( que n'aime pas Jeremy ) recèle de superbes moments et parvient à former une vraie unité....c'est violent et lyrique dans le sens vériste du terme!John Constantine a écrit :Très bon film. Une scène en intérieur fait un peu téléfilm - celle où Frank Wolff est briefé par le gouverneur - mais le reste est de très haute tenue: toute cette neige, au bout d'un moment, c'est hypnotique. C'est bien noir, un peu cradingue (ce gars qui mange un poulet dans un saloon comme un renard égorge des poules), bien sadique et Kinski et Trintignant muet sont très bien.
C'est le seul film de Corbucci que j'ai vu mais ce que doit sortir Wild Side d'ici peu avec Django sera certainement un de mes achats.
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Re: Le Grand Silence
je rajoute: le dvd est très bon, surtout pour son petit docu d'époque sur le western-spaghetti (où on voit comment ils bricolent tout ça) et pour la fin alternative du film (mais que j'aime pour de mauvaises raisons. ).Philip Marlowe a écrit :Kill Bill m'ayant donné envie de voir des westerns spaghetti, celui-ci m'a l'air pas mal
Mais que vaut-il vraiment? (je ne lis pas la critique de DVD classik à cause des spoilers )
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- Jeremy Fox
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En fait voilà Marlowe : le western italien et moi nous ne nous entendons pas du tout. Je n'aime pas la réalisation (ses tics), le cynisme outrancier et le style de ces films. Donc c'est uniquement une question d'affinité avec ce style de mise en scène, je n'aime pas ce film mais c'est certainement un sommet dans le genre, je préfère laisser juge les connaisseurs
Le meilleur western italien que j'ai vu en dehors des Leone.
L'atmosphère noire, déshumanisée, glaciale est réussie. Les cadrages des grandes étendues enneigés sont superbes.
De plus, cette noirceur n'est pas gratuite, elle est mise en relation avec un état de droit qui peine à s'intaller dans des régions aussi reculés. Cette profondeur m'a agréablement surpris.
La musique de Morricone, à contrepied de ses partitions précédentes pour Leone sert bien sûr parfaitement le film.
Mais malgré tout ça, je ne considère pas ce film comme un grand film.
En effet, il y a toujours cette négligence dans la forme. En dehors des plans d'extérieurs magnifiques, la photo est franchement moche, digne du tout venant du cinéma d'exploitation italien de cette époque, elle tranche avec le vérisme du film.
Et bien sûr, il y a ces satanés zooms employés n'importe comment...Rien de plus moche, rien de tel pour me sortir d'un film qu'un zoom couplé à un travelling latéral. Et Corbucci ne s'en prive pas...
ça reste un très bon film, qui garde encore aujourd'hui un certain impact.
L'atmosphère noire, déshumanisée, glaciale est réussie. Les cadrages des grandes étendues enneigés sont superbes.
De plus, cette noirceur n'est pas gratuite, elle est mise en relation avec un état de droit qui peine à s'intaller dans des régions aussi reculés. Cette profondeur m'a agréablement surpris.
La musique de Morricone, à contrepied de ses partitions précédentes pour Leone sert bien sûr parfaitement le film.
Mais malgré tout ça, je ne considère pas ce film comme un grand film.
En effet, il y a toujours cette négligence dans la forme. En dehors des plans d'extérieurs magnifiques, la photo est franchement moche, digne du tout venant du cinéma d'exploitation italien de cette époque, elle tranche avec le vérisme du film.
Et bien sûr, il y a ces satanés zooms employés n'importe comment...Rien de plus moche, rien de tel pour me sortir d'un film qu'un zoom couplé à un travelling latéral. Et Corbucci ne s'en prive pas...
ça reste un très bon film, qui garde encore aujourd'hui un certain impact.
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UN immense western tout court. Sombre, desespéré, nihiliste. Bref Romantique dans le sens traqique de la chose
Le premier "italien" non leonien que j'ai vu, forcement une révélation et un véritable choc. En tout cas, supérieur au pourtant excellent Django.
L'avantage du spaguetti avec un "h", c'est vraiment l'aspect incorrect et crues des histoires non manichéenes ( et non dénuées de lyrisme d'ailleurs ). c'est dès fois salvateur face aux sentimentaliste un peu envahissant de John Ford que je me garderais bien de critiquer même si "la charge héroique" est loin derrière "l'homme qui tua liberty Wallace"
Mon dernier coup de coeur Western transalpin c'est encore un film "romantique" : les 4 de l'apocalypse,
Le premier "italien" non leonien que j'ai vu, forcement une révélation et un véritable choc. En tout cas, supérieur au pourtant excellent Django.
L'avantage du spaguetti avec un "h", c'est vraiment l'aspect incorrect et crues des histoires non manichéenes ( et non dénuées de lyrisme d'ailleurs ). c'est dès fois salvateur face aux sentimentaliste un peu envahissant de John Ford que je me garderais bien de critiquer même si "la charge héroique" est loin derrière "l'homme qui tua liberty Wallace"
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"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
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largement, mon nom est personne c'est gentilletMemento a écrit :Vu ni l'un ni l'autre, mais c'est prévu au programme.
Dans les westerns italiens extra-leoniens, j'avais bien aimé Mon nom est personne, souvent cité également comme l'un des meilleurs spaghetti.
Le grand silence et Django, vous les placez au-dessus de ce western ?