James Whale (1889-1957)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Kurtz

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Frankenstein (James Whale, 1931)

un film qui a marqué l'histoire du cinéma fantastique mais ça a pas mal vieilli.

j'espère que sa suite est d'un tout autre tonneau parce que je me suis pas mal emmerdé devant ce film quand même...
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Message par Swan »

Kurtz a écrit :Frankenstein (James Whale, 1931)

un film qui a marqué l'histoire du cinéma fantastique mais ça a pas mal vieilli.

j'espère que sa suite est d'un tout autre tonneau parce que je me suis pas mal emmerdé devant ce film quand même...
La suite est sans aucun doute supérieure, mais il n'est pas évident que tu lui trouves plus d'intérêt.
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Message par Breezy »

Kurtz a écrit :Frankenstein (James Whale, 1931)

un film qui a marqué l'histoire du cinéma fantastique mais ça a pas mal vieilli.

j'espère que sa suite est d'un tout autre tonneau parce que je me suis pas mal emmerdé devant ce film quand même...
Je te dirais la meme chose que Swan,la suite lui est superieur mais l'univers reste tout de meme identique.Si tu n'accroches pas a celui la,tu n'accrocheras sans doute pas au second non plus.

Ps:La scene de l'aveugle dans La fiancée de Frankenstein est sublime
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Happy Charly
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Message par Happy Charly »

Re-vu il y a quelques jours de ce mois de décembre 2004 en profitant d'un ordinateur portable et de plus d'une heure de transports en commun à 06:00 du mat' :arrow:

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Ce "FRANKENSTEIN" de James Whale ( 1931 ) :twisted: :twisted: :twisted:

Fort de la passion d'un Carl Laemmle Jr., nommé directeur de production pour ses 21 ans par son père de fondateur d'Universal, et le succès allant d'un "DRACULA" de Tod Browning sorti la même année, les studios Universal ( qui ne sont pas encore la firme des films de monstres qu'elle est aujourd'hui dans l'inconscient cinépilique ) mettent en chantier pour 262 000 dollars et 30 jours de tournage cette adaptation de John L. Balderston de la pièce de théatgre de Peggy Webling que du roman original de Mary Shelley.

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Un brin excentrique pour ne pas dire fou, le Dr. Henry Frankenstein a décidé de créer lui-même la vie à partir de divers morceaux de cadavres.
Mais nul ne peut oser défier Dieu s'en affronter les conséquences !!!


Engageant James Whale ( "L'HOMME AU MASQUE DE FER", "L'HOMME INVISIBLE" et bien sûr "LA FIANCÉE DE FRANKENSTEIN" en 1935 ), auréolé du succès de son "WATERLOO BRIDGE" cette même année de 1931, Carl laemmle Jr. espère réitéré le succès de son premier film d'horreur "DRACULA" de Tod Browning.
Ce qui avec une distribution de qualité, des effets spéciaux tout bonnement réussis ( pour l'époque et même encore aujourd'hui ) et une histoire qui tient en haleine le spectateur, même aussi peu fidèle au roman, sera chose réussie.
Loin des artifices promotionnels d'ambulances devant les salles de cinéma et autres infirmières dans les halls des mêmes salles, Laemmle Jr. et Whale ont réussi à céer un monstre mythique du cinéma d'horreur et fantastique en gravant dans la mémoire collective des spectateurs de toutes générations et époques et dans les visuels de toutes les adaptations visuelles suivantes le visage maquillé et simplet d'un monstre de Frankenstein définitivement kult, qu'il en surpasse son créateur en se voyant plus que de raisons appelé Frankenstein ( à tort ) :twisted: :twisted: :twisted:

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Ayant toujours remercié ce personnage du panthéon des monstres cinématographique et de sa filmographie, l'acteur britannique William Henry Pratt mondialement connu sous le pseudonyme de Boris Karloff, à cette époque où des Bela Lugosi voyait leur nom étaler sur toutes les affiches en gros caractères,aura donc connu le succès en devenant ce monstre de Frankenstein, qu'il re-interprétera trois fois dans ce "FRANKENSTEIN ( 1931 )", "LA FIANCÉE DE FRANKENSTEIN" ( 1935 ) ET "LE FILS DE FRANKENSTEIN ( 1939 )" avant de deven,ir un scientifique dans "LA MAISON DE FRANKENSTEIN ( 1944 )" et même le Baron Frankenstein lui-même dans "FRANKENSTEIN - 1970" en 1958.
Mais Boris Karloff ce sera aussi Imhotep dans "LA MOMIE" ( 1932 ), Edmond Bateman dans "LE CORBEAU" ( 1935 ), Jeckyll et Hyde dans le "ABBOT AND COSTELLO MEET DR. JECKYLL AND MR. HYDE" ( 1953 ) et le rôle récurrent de Mr. Wong dans la série des "MR. WONG" de 1938 et 1939.
Et pourtant on s'en souvient plus dans son rôle de monstre à la démarche gauche découvrant la vie et pourchasser pour un crime qu'il n'a pas commis : celui de re-naître des cendres de cadavres et de l'esprit d'un dément. La mort de la petite fermière de Maria étant plus l'accident d'un enfant un brin autiste que le crime d'un assassin à mes yeux :( :( :(

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Entrant donc à reculons ( voir sa première apparition en mouvement, ma-gni-fi-que !!! ) au panthéon des monstres sacrés du cinéma imités mais jamais égalés, ce monstre - qui devait plus ressembler au golem du film de 1915 avant de devenir ce qu'il est après quatre heures de maquillage quotidien, éloignant Boris Karloff du reste de la distribution - sera le rôle de sa vie pour Karloff, sans pour autant l'avoir enfermé dans ce rôle à vie à l'inverse d'un Lugosi éternellement drapé de la soie noire et des crocs du vampire Dracula, tiens-je encore à préciser.
Et s'il est trop souvent associé au monstre créé par la jeune Mary Shelley lors d'une nuit de 1816 en Suisse, ce monstre de Frankenstein voit tout de même plus ses origines cinématographiques provenir de l'adaptation théatrale de 1927 que John L. Baldertson, engagé comme scénariste sur ce film, re-écrira suite à son succès sur ce "DRACULA" de Tod Browning avant de continuer sur "LA MOMIE", "LA MARQUE DU VAMPIRE", "LA FIANCÉE DE FRANKESTEIN", "LA FILLE DE DRACULA", "LE PRISONNIER DE ZENDA",...

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S'éloignant des raisons personnelles du roman qui font que l'étudiant Frankenstein crée au premier étage de sa chambre un être immortel de toute pièce, qu'il reniera après l'avoir créé et le laissant développer seul ses connaissances ( puisqu'à l'origine le monstre est doué d'intelligence et de la parole ) pour finalement le pourchasser pendant des années en vue de le détruire - comme le fera en 1994 Kenneth Branagh dans son "MARY SHELLEY'S FRANKENSTEIN" encore critiqué et pourtant fidèle - Whale, Balderston, Faragoh et Fort vont offrir au monde et àla culture une référence en la matière en faisant d'une nuit décrit sur une simple ligne une nuit d'orage où vont se mêler appareillages électriques et corps à demi-nu sous des linceuls blancs une résurrection kristik blasphématoire donnant (re)naissance à un monstre muet, gauche et tendre derrière ses airs de brute, qu'aimera à torturer un assistant bossu ( ajout typiquement cinématographique ) du nom d'Igor dans les versions suivantes et suivantes :twisted: :twisted: :twisted:

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Car si je ne m'attarde que sur le monstre et Boiris Karloff ( et vice-versa, les deux étant maintenant intimement liés ), il ne faudra(it) pas oublier le reste de la distribution avec l'excellente mais trop courte apparition en assistant hideux et méchant de Dwight Frye, associé à ce rôle de Fritz après la démence de son interprétation de Renfield dans le "DRACULA" de Tod Browning de la même année et qui y restera cantonner comme pourra le témoigner son rôle de patient hystérique dans ce "MAN WHO FOUND HIMSELF" de 1937 :twisted: :twisted: :twisted:
Mae Clarke venant apposer le charme de ses 21 ans dans le doux rôle de cette fiancée d'Elizabeth délaissée par un Henry Frankenstein accaparé par sa folie créatrice et sous la protection du meilleur ami Victor ( prénom pourtant de Frankenstein par la suite ) après avoir été une "GOOD BAD GIRL" la même année et de finir sa vie et sa carrière dans la série à succès américaine "General Hospital".
La lourde tâche d'incarner ce rôle principal de docteur fou, de scientifique possédé de Frankenstein depassé au point d'en devenir le second rôle d'un récit éternel héritant à l'acteur britannique ( bien que né à Saint-Malo en France ), héritier d'une tradition militaire et d'un aïeul célèbre ( apparaissant dans la biographie cinématographique "CLIVE OF INDIA" de 1935 ) mais qu'une mauvaise chute de cheval dirigera vers le cinéma et ce "FRANKENSTEIN", "LA FIANCÉE DE FRANKENSTEIN", "MAD LOVE, LES MAINS D'ORLAC" avant de mourir à l'âge de 37 ans des suites de son alcoolisme notoire :evil: :cry: :?

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Car, hélàs, oui, si ce bon Frankenstein avait trouvé comment (re)donner la vie éternelle, il n'en aura pas été de même pour son interpêtre... qui reste tout de même l'un des plus grands si ce n'est LE plus grand Frankenstein avec ce célèbre "it's alive, it's alive !!!" que plus d'un film réinterprétant le mythe du monstre de Frankenstein utilise et use en inserts ou en fond sonore sous prétexte d'une diffusion du film de 1931 dans un poste de télévision :wink: :twisted: :lol:

Et ce sera donc fin 1931 que sortira sur les écrans américains ce film de 290 000 dollars après 35 jours de tournage et plusieurs remaniements scénaristiques ( faisant d'un moulin une tour de guet pour laboratoire de Frankenstein avant de laisser la fin se passer dans un moulin ) et de trop grandes coupes dûes à la censure de l'époque ( refusant de laisser Frankenstein dire "Now I know what it feels like to be God!" ), qui imposera également un prologue narrant le concept de l'histoire du film et une happy end hollywoodienne - que l'on retrouve sur cette excellente édition dividi.

Film un brin intemporel avec ses paysans aux allures de provinciaux bavarois, autrichiens d'un siècle passé ( XIXème ) face aux costumes des années 1930 des chatelains, Frankenstein et ses amis compris, où la manipulation de la foudre en électricité conductrice et un lourd appareillage électrique ne font pas oublier qu'aucune radio, ni voiture, ni même une arme ( les paysans n'ayant que torches et fourches pour pister le monstre ) n'apparait dedans, le film de Whale est à travers ses paysages américains et reconstitutions en studios le plaçant dans une ville transalpine européenne fictive et imaginaire ( bien que de tonalité allemande avec une population ne parlant qu'un anglais parfait et sans accent, dénué de "Herr", "Frau" et autres "Danke Schön" ) plus un film universel qu'Universal sur la compréhension des choses et l'acceptation des différences.
"FRANKENSTEIN" un film contre le racisme sous toutes ses formes qu'elles soient ? Accepter son enfant même s'il est handicapé contrairement à un Henry Frankenstein qui enferme dans un donjon sous la garde sadique d'un assistant son enfant tant désiré pourtant ? Ouvrir ses yeux, ses mains et son coeur à un étranger, même difforme, comme le fait la petite Maria au bord de ce lac ? Etc, etc. Je n'sais pas mais il me plait de le croire avant de me dire que tout de même ce film et sa suite, "LA FIANCÉE DE FRANKENSTEIN", reste la meilleure version du mythique monstre de Frankenstein avant l'hommage comique mais point irrévérencieux "FRANKENSTEIN JUNIOR" de Mel Brooks, fidèle point par point ou presque à ses deux films, et ce "MARY SHELLEY'S FRANKENSTEIN" de Kenneth Branagh qui lui retournait aux origines littéraires de ce monstre kult avec un Robert De Niro parlant et philosophant , sans oublier les étendues glacées de l'Antartique :twisted: :twisted: :twisted: :twisted:
Le téléfilm de 1973, "Frankenstein : The True Story" avec David MacCallum étant aussi très bon pour moi bien qu'en deux parties mais obligatoirement en deux parties puisque se raccrochant au roman et aux conditions dans lequel il fut rédigé, Polidori, Shelley mari et femme apparaissant dedans que je me souvienne...

Raah oui, la note : 6/6 avant que je retourne vérifier combien j'ai mis à son concurrent vampirique, mince :? :twisted: :lol:
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Julien Léonard
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Message par Julien Léonard »

Revu :

-The invisible man - 1933 (9,5/10) : Sans conteste l'un des chef-d'oeuvres absolus des classiques d'horreur/Fantastiques de la Universal !! La meilleure version à ce jour du mythe de l'homme invisible... Rythme, ambiance, photographie, Claude Rains époustouflant, effets spéciaux à la modernité impressionante, musique efficace... D'une durée de seulement 68 minutes (durée somme toute normale pour les films d'horreur de cette époque), le film, brillament mis en boite par un James Whale toujours plus talentueux, défonce tout sur son passage et offre un spectacle de très haute qualité. Bravo !!
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:wink:
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Julien Léonard
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Message par Julien Léonard »

The invisible man - 1933 (9/10) : Pour moi, l'un des plus grands chef-d'oeuvres du cinéma Fantastique et l'un des tout meilleurs fleurons du genre à l'époque où Universal en produisait à tour de bras. James Whale sert une démonstration éblouissante de son savoir faire en matière de mise en scène : grande fluidité de l'ensemble, fourmillement d'idées, excellent sens du cadre, photographie au diapason, beaucoup de mouvements de caméra... bref, le film est d'une modernité incroyable et offre à Claude Rains le rôle qui va le faire connaître : l'homme invisible (seulement visible à la dernière seconde du film). Sa voix et son charisme en font un choix génial pour le personnage. Du très grand Art que ce film, une véritable perle du Fantastique !!
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frédéric
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Message par frédéric »

Julien Léonard a écrit :Bon, alors revus :

-The invisible man - 1933 (9/10) : Pour moi, l'un des plus grands chef-d'oeuvres du cinéma Fantastique et l'un des tout meilleurs fleurons du genre à l'époque où Universal en produisait à tour de bras. James Whale sert une démonstration éblouissante de son savoir faire en matière de mise en scène : grande fluidité de l'ensemble, fourmillement d'idées, excellent sens du cadre, photographie au diapason, beaucoup de mouvements de caméra... bref, le film est d'une modernité incroyable et offre à Claude Rains le rôle qui va le faire connaître : l'homme invisible (seulement visible à la dernière seconde du film). Sa voix et son charisme en font un choix génial pour le personnage. Du très grand Art que ce film, une véritable perle du Fantastique !!
Tu oublies les effets spéciaux complètement bluffants pour l'époque. J'avoue que j'ai été sidéré par la qualité des trucages vu l'époque du film.
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Message par Julien Léonard »

frédéric a écrit :
Julien Léonard a écrit :Bon, alors revus :

-The invisible man - 1933 (9/10) : Pour moi, l'un des plus grands chef-d'oeuvres du cinéma Fantastique et l'un des tout meilleurs fleurons du genre à l'époque où Universal en produisait à tour de bras. James Whale sert une démonstration éblouissante de son savoir faire en matière de mise en scène : grande fluidité de l'ensemble, fourmillement d'idées, excellent sens du cadre, photographie au diapason, beaucoup de mouvements de caméra... bref, le film est d'une modernité incroyable et offre à Claude Rains le rôle qui va le faire connaître : l'homme invisible (seulement visible à la dernière seconde du film). Sa voix et son charisme en font un choix génial pour le personnage. Du très grand Art que ce film, une véritable perle du Fantastique !!
Tu oublies les effets spéciaux complètement bluffants pour l'époque. J'avoue que j'ai été sidéré par la qualité des trucages vu l'époque du film.
C'est vrai !! Enorme, plein de charme et d'audace. :wink:
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Major Dundee
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Message par Major Dundee »

frédéric a écrit :
Julien Léonard a écrit :Bon, alors revus :

-The invisible man - 1933 (9/10) : Pour moi, l'un des plus grands chef-d'oeuvres du cinéma Fantastique et l'un des tout meilleurs fleurons du genre à l'époque où Universal en produisait à tour de bras. James Whale sert une démonstration éblouissante de son savoir faire en matière de mise en scène : grande fluidité de l'ensemble, fourmillement d'idées, excellent sens du cadre, photographie au diapason, beaucoup de mouvements de caméra... bref, le film est d'une modernité incroyable et offre à Claude Rains le rôle qui va le faire connaître : l'homme invisible (seulement visible à la dernière seconde du film). Sa voix et son charisme en font un choix génial pour le personnage. Du très grand Art que ce film, une véritable perle du Fantastique !!
Tu oublies les effets spéciaux complètement bluffants pour l'époque. J'avoue que j'ai été sidéré par la qualité des trucages vu l'époque du film.
C'est vrai que même sans parler technique, c'est un film vraiment envoutant. A chaque nouvelle vision je retombe sous le charme. Ah, rien que l'arrivée dans l'auberge au début du film où le moindre figurant parait génial !! Du grand grand cinoche (comme on n'en fait plus ?) :fiou:
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Profondo Rosso
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Message par Profondo Rosso »

L'Homme Invisible de James Whale (1933)
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Sans doute l'adaptation la plus fidèle du classique de H.G. Wells, avec son homme invisible fou, mégalo et meurtrier. remarquable prestation de Claude rains qui parvient à se rendre sacrément inquiétant par le seul son de sa voix. Les effets speciaux sont vraiment remarquable l'illusions demeure intacte malgré le grand âge du film, du très bon fantastique à l'ancienne même si ce n'est pas mon préféré de Whale (indépassable ""La Fiancée de Frankenstein"). 5/6
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Message par frédéric »

Profondo Rosso a écrit :L'Homme Invisible de James Whale (1933)
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Sans doute l'adaptation la plus fidèle du classique de H.G. Wells, avec son homme invisible fou, mégalo et meurtrier. remarquable prestation de Claude rains qui parvient à se rendre sacrément inquiétant par le seul son de sa voix. Les effets speciaux sont vraiment remarquable l'illusions demeure intacte malgré le grand âge du film, du très bon fantastique à l'ancienne même si ce n'est pas mon préféré de Whale (indépassable ""La Fiancée de Frankenstein"). 5/6
Oui, effectivement les trucages sont vraiment étonnants pour l'époque.
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Flol
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Message par Flol »

frédéric a écrit :
Profondo Rosso a écrit :L'Homme Invisible de James Whale (1933)
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Sans doute l'adaptation la plus fidèle du classique de H.G. Wells, avec son homme invisible fou, mégalo et meurtrier. remarquable prestation de Claude rains qui parvient à se rendre sacrément inquiétant par le seul son de sa voix. Les effets speciaux sont vraiment remarquable l'illusions demeure intacte malgré le grand âge du film, du très bon fantastique à l'ancienne même si ce n'est pas mon préféré de Whale (indépassable ""La Fiancée de Frankenstein"). 5/6
Oui, effectivement les trucages sont vraiment étonnants pour l'époque.
Et c'est également le cas de sa très bonne suite, The Invisible Man Returns, dont le rôle titre est ici repris par un jeune Vincent Price...que l'on voit en tout et pour tout environ 3 minutes dans le film.
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Re: Les meilleurs mélodrames ?

Message par Alligator »

Waterloo Bridge (La valse de l'ombre) (James Whale, 1931) :

On entre directement dans le film, baba devant un superbe travelling avant sur la scène d'un music-hall londonien. La légèreté des sourires et l'ouverture des décolletés des girls de cette revue prouvent d'emblée que le code Hays n'a pas vu encore jour. On voit poindre nettement le brun des mamelons de la très belle Mae Clarke d'ailleurs.

Une actice qui a des faux airs de Holly Hunter dans son visage. Et qui joue plutôt bien, de manière agréablement décontractée, sauf pour une scène de crise hystérique vers la fin du film. Le soldat canadien qui tombe amoureux de la belle prostituée mais qui n'est pas au courant (of course) est interprêté de manière tout aussi naturelle par Doulass Montgomery (sous le pseudo Kent Douglass au générique). Le garçon a pourtant une drôle de trogne, très jeune, très maquillée.

On notera l'apparition de la jeunette Bette Davis. Trop brève.

Le film n'invente pas grand chose : il se demande si l'on peut dépasser son passé et vivre en bonne bourgeoise quand on a été pute. La réponse est un brin hypocrite. Oui... mais non. Je ne peux en dire plus pour ne pas spoiler.

En somme le film se suit assez agréablement, avec des comédiens convaincants, plutôt bons même pour les seconds rôles, et ces derniers sont nombreux.
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Re: Les meilleurs mélodrames ?

Message par francesco »

Dans la version avec Vivien Leight
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elle est danseuse dans un corps de ballet à la base et ne devient prostituée que quand elle pense que son fiancé est mort sur le front.
J'ai l'impression que ça ne se passe pas de la même manière dans le premake ... :?:
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Re: Les meilleurs mélodrames ?

Message par Alligator »

francesco a écrit :Dans la version avec Vivien Leight
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elle est danseuse dans un corps de ballet à la base et ne devient prostituée que quand elle pense que son fiancé est mort sur le front.
J'ai l'impression que ça ne se passe pas de la même manière dans le premake ... :?:
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Non, en effet. On a d'abord droit à un passage dans un music-hall où elle est danseuse de revue, mais cela ne dure pas, les contrats se font rares en temps de guerre et on la retrouve très vite arpentant les rues avec une amie, en vain. Celle-ci croit avoir péché un client devant sa "devanture fétiche" mais elle se trompe encore. Elles décident de se séparer, l'amie allant vers Picadilly s'il m'en souvient bien, et l'héroïne va vers Waterloo Bridge où elle rencontre son soldat. Entre le music-hall et le street-walking comme ils disent, il y a une ellipse dans le film. Mais bref, elle se prostitue parce qu'elle a faim.
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