James Whale (1889-1957)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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moonfleet
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Re: James Whale (1889-1957)

Message par moonfleet »

Il y un film, Gods and Monsters/ Ni Dieux ni Démons de Bill Condon (1998) qui est centré sur James Whale (Ian McKellen) à la retraite, qui va tilter sur son jardinier (Brendan Fraser) et lui raconter sa vie, la guerre de 14/18 et sa carrière à Hollywood (dont les parties gays chez George Cukor :shock: ).
Dans le résumé, il est dit que Whale a été mis à l'écart des studios après le flop de son dernier film en 1941 (il est décédé en 1957), mais aussi parce qu'il vivait un peu trop librement son homosexualité...


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Barry Egan
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Re: James Whale (1889-1957)

Message par Barry Egan »

The Old Dark House

1h10 entre humour désopilant et gothique pur, bien lancé par une mémorable séquence en voiture sous la pluie subtilement stressante. La distribution s'en donne à cœur joie, chaque acteur dispose de son moment pour briller, on est presque dans le film à sketches, l'intrigue importe peu, ce sont l'atmosphère et les bons mots qui priment.
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Les dernières minutes avec l'invité surprise sont intenses.
Je trouve que ça a très bien vieilli. Si vous avez l'occasion, un bon moment à ne pas manquer.
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Alexandre Angel
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Re: James Whale (1889-1957)

Message par Alexandre Angel »

Barry Egan a écrit : 31 oct. 21, 08:27 The Old Dark House

1h10 entre humour désopilant et gothique pur, bien lancé par une mémorable séquence en voiture sous la pluie subtilement stressante. La distribution s'en donne à cœur joie, chaque acteur dispose de son moment pour briller, on est presque dans le film à sketches, l'intrigue importe peu, ce sont l'atmosphère et les bons mots qui priment.
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Je trouve que ça a très bien vieilli. Si vous avez l'occasion, un bon moment à ne pas manquer.
C'est aussi mon avis.
De Whale, il faut voir son Waterloo Bridge, supérieur au remake de Mervyn LeRoy.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Watkinssien
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Re: James Whale (1889-1957)

Message par Watkinssien »

Alexandre Angel a écrit : 31 oct. 21, 08:37 De Whale, il faut voir son Waterloo Bridge, supérieur au remake de Mervyn LeRoy.
Ah, je ne suis pas de cet avis pour le coup. Je préfère le LeRoy, mais je ne vais pas faire l'autruche, le Whale mérite également le détour.
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Alexandre Angel
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Re: James Whale (1889-1957)

Message par Alexandre Angel »

Et bien je vais les revoir les deux pour en avoir le cœur net :D (c'est bien ils sont tous les deux sur le même dvd Wild Side!)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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moonfleet
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Re: James Whale (1889-1957)

Message par moonfleet »

Barry Egan a écrit : 31 oct. 21, 08:27 The Old Dark House

1h10 entre humour désopilant et gothique pur, bien lancé par une mémorable séquence en voiture sous la pluie subtilement stressante. La distribution s'en donne à cœur joie, chaque acteur dispose de son moment pour briller, on est presque dans le film à sketches, l'intrigue importe peu, ce sont l'atmosphère et les bons mots qui priment.
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Je trouve que ça a très bien vieilli. Si vous avez l'occasion, un bon moment à ne pas manquer.
Bien d'accord, ce film est très drôle, particulièrement le personnage de Melvyn Douglas Image
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Barry Egan
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Re: James Whale (1889-1957)

Message par Barry Egan »

Show Boat

Ayant eu un peu de mal à trouver "Waterloo Bridge", je me suis rabattu sur celui-là, plus accessible. Grand bien m'en a pris, c'est une très belle comédie musicale qui chronique quelque chose comme la naissance du spectacle vivant à l'américaine en utilisant des personnages stéréotypés sur trois générations. C'est très bien fichu, les chansons sont belles, la mise en scène splendide, vive, et les acteurs au diapason. Les voix de sopranos sont parfois irritantes, mais bon. J'ai adoré le numéro en blackface, bien entendu :uhuh:
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Re: James Whale (1889-1957)

Message par The Eye Of Doom »

Le baiser devant le miroir.
On y parle de femmes adultères et de maris jaloux. D’avocats et de criminels. Et beaucoup de miroirs donc.

Je ne dirais rien de l’intrigue et sa progression pour ne pas spoiler l’affaire.
J’ai beaucoup aimé.
Certes le film souffre un peu de son origine théâtrale mais la mise en scène, la photo de Karl Freund et l’interprétation excellente de l’ensemble du casting emporte sans problème le spectateur du premier ou dernier plans.
Plusieurs scènes curieuses et intenses (le long debut, bizarrement construit, avec un beau travelling, l’interrogatoire, la declamation, …).
Tres bien ecrit, avec pas mal de dialogues à la fois anodins, sarcastiques et toujours intéressants.
Quand au discours sur
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Le feminicide, il s’avère plus ambiguë qu’il y parait, notamment via les réparties de l’avocate adjointe.
A découvrir sans hésiter.
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Re: James Whale (1889-1957)

Message par The Eye Of Doom »

Court-circuit
Marivaudages où Baron et majordome sont complices pour seduire les belles.

J’avoue n’avoir que peu été intéressé par cette comédie au demeurant fort bien faite et interprétée. Le coté peu original de la trame et l’absence d’enjeu dramatique.
Alors oui c’est tres fluide, on sourît souvent grace à la précision de la mise en scene et le jeu des acteurs et actrices.
Mais tout cela manque un peu de sel.
Toute la première partie est tres réussi : on assiste à la mécanique mise en place pour emballer la proie, par ailleurs pas vraiment farouche. C’est apres que j’ai décroché lorsque l’inversion des roles se met en place. L’ombre de Lubitsch est peut etre trop forte… ou la source théâtrale transparait trop…
L’ensemble est plaisant mais j’ai pas retrouvé l’intensité du Baiser devant le miroir.
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Re: James Whale (1889-1957)

Message par The Eye Of Doom »

La maison de la mort /The old dark house
Par une nuit apocalyptique, des voyageurs trouvent refuge dans une demeure, pour le moins, pas tres acceuillante.

Pas/peu d’intrigue dans ce film. On deroule sans grande rigueur un programme ecrit d’avance, schema type d’un groupe de gens qui se retrouvent au mauvais endroit.
Le film est tout de fois assez plaisant, pour les raisons suivantes:
* Une direction artistique et une photo superbe. On est en plein dans le n&b gothique, les jeux d’ombres, les pieces inquitante, …
La scene d’introduction est d’ailleurs saisissante: une voiture tente tant bien que mal d’avancer sur une route de m… et. des trombes d’eau : a part Sorcerer j’ai pas souvenir d’avoir vu ca comme ca au cinema!
* Une distribution de choix, qui cabotine juste ce qu’il faut, avec un Boris Karloff qui pete les plombs sous les charmes de Gloria Stuart, bien curieusement vetue dans ce contexte. Charles Laughton est aussi de la partie
* Pas mal de dérision et d’humour, y compris et surtout pour le genre : cf la scene d’ombres chinoises….
* Un crescendo dans la folie: apres 2/3 du film, on rentre dans autre chose, on quitte une forme de jeu pour aller vers une réelle folie qui transparaît et porte le film vers une forme de terreur assez moderne. C’est l’aspect le plus intéressant du film je trouve.

Donc en résumé, un film qui sous ses aspects assez/tres conventionnels, pousse le bouchon assez loin et du coup merite d’etre decouvert.
Le meilleur etant à l’intro et à la fin.


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