Richard Burton (1925-1984)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- Régisseur
- Messages : 3140
- Inscription : 1 févr. 04, 11:25
Richard Burton (1925-1984)
Désolé si je me trompe, mais il n'existe aucun topic consacré à Richard Burton. J'ai beau chercher grâce au moteur de recherche, je ne rien trouvé, exceptés deux pauvres topics consacrés au mythique couple Burton-Taylor.
Qu'il n'existe rien sur ce comédien alors que le site est un modèle de cinéphilie ne m'étonne pas trop, finalement. Je viens de découvrir "l'espion qui venait du froid" de Martin Ritt (1965) et j'en ressors plus qu'enthousiaste. Le film est déja très bon, admirablement réalisé, avec une tension constente, mais bénéficie d'une interprétation exceptionnelle de Richard Burton. Quelle voix, quelle prestance, quel regard !! Il est de la dimension d'un Brando ce type là !!
Et après avoir vu le film, je me dis qu'en fait, Burton, je ne le connais pas. D'où ma surprise face à sa preformance. Superstar en son temps, il serait pas un peu oublié Richard Burton ? Est-ce que les frasques de son couple n'auraient pas un peu eclipsé son talent de comédien ? En parcourant sa filmo, je m'aperçois que je n'ai quasi rien vu : "Cléôpatre" de Mankiewicz,(1963) "Qui a peur de Virginia Woolf" de Mike Nichols (1967), et des films plus tardifs comme "Equus" de Lumet (1977) et "La grande menace" de Jack Gold (1978).
Bref, je serais curieux d'en apprendre un peu plus sur ce type, et savoir si vous partagez avec moi cette impression d'oubli complétement injustifié (ou pas).
Bref, vous l'avez vu dans quoi, vous l'avez aimé dans quoi, bref, qu'en pensez-vous ?
Qu'il n'existe rien sur ce comédien alors que le site est un modèle de cinéphilie ne m'étonne pas trop, finalement. Je viens de découvrir "l'espion qui venait du froid" de Martin Ritt (1965) et j'en ressors plus qu'enthousiaste. Le film est déja très bon, admirablement réalisé, avec une tension constente, mais bénéficie d'une interprétation exceptionnelle de Richard Burton. Quelle voix, quelle prestance, quel regard !! Il est de la dimension d'un Brando ce type là !!
Et après avoir vu le film, je me dis qu'en fait, Burton, je ne le connais pas. D'où ma surprise face à sa preformance. Superstar en son temps, il serait pas un peu oublié Richard Burton ? Est-ce que les frasques de son couple n'auraient pas un peu eclipsé son talent de comédien ? En parcourant sa filmo, je m'aperçois que je n'ai quasi rien vu : "Cléôpatre" de Mankiewicz,(1963) "Qui a peur de Virginia Woolf" de Mike Nichols (1967), et des films plus tardifs comme "Equus" de Lumet (1977) et "La grande menace" de Jack Gold (1978).
Bref, je serais curieux d'en apprendre un peu plus sur ce type, et savoir si vous partagez avec moi cette impression d'oubli complétement injustifié (ou pas).
Bref, vous l'avez vu dans quoi, vous l'avez aimé dans quoi, bref, qu'en pensez-vous ?
- AtCloseRange
- Mémé Lenchon
- Messages : 25415
- Inscription : 21 nov. 05, 00:41
Re: Richard Burton (1925-1894)
Il est mort avant d'avoir vécu... le pauvre
Burton, ce sera toujours pour moi l'écrivain de La Grande Menace...
Faut dire que tout ce qui le concerne le couple Burton-Taylor, grrrh.
Burton, ce sera toujours pour moi l'écrivain de La Grande Menace...
Faut dire que tout ce qui le concerne le couple Burton-Taylor, grrrh.
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
- Demi-Lune
- Bronco Boulet
- Messages : 14973
- Inscription : 20 août 09, 16:50
- Localisation : Retraité de DvdClassik.
Re: Richard Burton (1925-1894)
Je n'ai pas vu ses films les plus célèbres, c'est-à-dire ceux avec sa chère et tendre Elizabeth Taylor. Je peux me tromper mais j'ai l'impression que Burton est un acteur au jeu très intériorisé, d'apparence force tranquille, cachant à l'intérieur un feu ardant et potentiellement destructeur. Un peu comme Brando, quoi.Grimmy a écrit :Bref, vous l'avez vu dans quoi, vous l'avez aimé dans quoi, bref, qu'en pensez-vous ?
Vu très récemment dans Quand les aigles attaquent (Brian G. Hutton, 1969), mais je ne me hasarderai pas à dire qu'il y délivre une performance magistrale. Je conserve en revanche le souvenir d'un jeu bouillonnant dans La nuit de l'iguane (John Huston, 1964), film auquel je n'avais pas vraiment accroché, au demeurant. Il y a également Les Oies sauvages (Andrew V. McLaghlen, 1978) que j'ai vu de lui, mais là encore, je n'ai pas le souvenir d'une folle prestation. Je ne sais pas si le comédien est victime d'un relatif oubli, mais il est vrai qu'il est sans doute moins mis en avant que certains de ses contemporains, sa relation houleuse avec Taylor ayant peut-être éclipsée le reste de sa filmographie.
Dernière modification par Demi-Lune le 13 juil. 10, 20:15, modifié 1 fois.
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99608
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: Richard Burton (1925-1894)
Très bon acteur pour ma part que je le trouve absolument génial dans au moins 3 films (qui le sont eux aussi) : La Nuit de l'iguane de John Huston (peut-être son plus grand rôle), Le Chevalier des sables de Minnelli et Cléopâtre de Mankiewicz
Non, il ne s’agit pas du titre d’un épisode de la série Les Mystères de l’Ouest, mais celui d’une pièce vénéneuse, drôle et oppressante du grand dramaturge américain Tennessee Williams, superbement adaptée par John Huston qui fait de ce film l’un de ses plus grands chefs-d’œuvre ! Où l’on croise un révérend en colère contre Dieu, blasphémant à tout rompre et qui préfère finalement quitter sa défroque pour refaire sa vie en tant que guide touristique. Etonnant Richard Burton dans la peau de ce cabotin de Shannon ! Où l’on rencontre trois femmes cherchant à se l’approprier : la jeune et troublante Charlotte, nymphomane à ses heures perdues (toujours aussi belle et craquante Sue "Lolita" Lyon ; qui aurait raisonnablement pu ne pas succomber à ses charmes, hommes d’église ou non ?) ; Maxime, veuve sensuelle d’âge mur accordant ses charmes à deux éphèbes homosexuels en attendant que Shannon tombe dans ses filets (splendide Ava Gardner) ; Hannah, vierge névrosée d’une quarantaine d’années, toujours accompagnée de son grand-père moribond (fabuleuse et touchante Deborah Kerr). Noire et moite, cette adaptation du dramaturge est tempérée par un humour, une verve et un dynamisme de tous les instants ; Huston, culotté comme rarement est en pleine possession de ses moyens et bénéficie d’une revigorante santé (a)morale et physique. Interprétation de haut niveau, dialogues jubilatoires et mise en scène à l’unisson ; photographie de Gabriel Figueroa qui nous offre un noir et blanc de toute splendeur et musique très réussie de Benjamin Frankel. Un film immense nous faisant passer par toute la gamme des sentiments (y compris l’émotion), et nous faisant cadeau par la même occasion d’un dépaysement total, l’intrigue se déroulant dans les paysages exotiques du Mexique à la végétation luxuriante.
********************************************************************************
Lassée des innombrables relations qu'elle a eues avec des hommes qui ne l'aimaient que pour son corps, Laura Reynolds (Liz Taylor), une artiste peintre, a décidé de vivre retirée dans une maison isolée de la région paradisiaque de Big Sur avec son jeune fils d'une dizaine d'années. Mais les services sociaux voient d’un mauvais œil le fait qu’elle veuille elle-même totalement éduquer son fils ; ils l'obligent à confier son instruction à un établissement scolaire. Edward Hewitt (Richard Burton), le directeur de l’institution, est un pasteur marié et heureux en ménage. Aimant toujours son épouse (Eva Marie Saint), il n'en va pas moins tomber amoureux de l'artiste et vivre avec elle une relation passionnée et charnelle. Son épouse va pourtant finir par prendre connaissance de cet adultère...
Après le ratage de son précédent film, Vincente Minnelli, de retour à la MGM, se rattrape de la plus belle des manières en nous offrant l’un de ses plus beaux films dramatiques. "The Sandpiper" (nom d’un oiseau fragile de la région qui marque en gros le symbole de l’histoire qui se déroulera sous nos yeux) commence par le plus beau générique de la carrière du cinéaste avec, sur un magnifique thème de Johnny Mandel, de sublimes plans d’hélicoptère sur la région de Big Sur avec ses plages, falaises et vagues caressées amoureusement par la caméra ; Minnelli ne s’est jamais autant arrêté sur les paysages naturels que dans ce film, même s’il nous avait déjà fait pressentir ses talents de "paysagistes" avec "La Roulotte du plaisir". S’ensuit une superbe histoire d’amour et d’adultère brassant d’innombrables thèmes comme la foi, la religion, la mort, l’art, la place de la femme dans la société, la sexualité, l’éducation et bien évidemment l’amour. Cela fait peut-être beaucoup, et certains dialogues paraissent parfois un peu trop chargés, mais Dalton Trumbo et Michael Wilson ont réussi à écrire un scénario presque constamment passionnant, riche de par ses thèmes sans jamais paraître indigeste, et émouvant de par son histoire d’amour même si l’omniprésence du couple de stars fini par faire que certains personnages se retrouvent sacrifiés au passage comme celui du jeune fils de Liz Taylor. La direction d’acteurs mérite tous les éloges : le couple Taylor-Burton est constamment crédible et Eva Marie Saint dans le rôle de la femme trompée est également admirable. Dans les seconds rôles, on retrouve avec plaisir un Charles Bronson dans le rôle inhabituel d’un hippie athée aux idées avancées mais bien arrêtées. Enfin, à ses personnages, on pourrait en rajouter un autre presque tout aussi essentiel, la région de Big Sur, une zone côtière de la Californie qui donne au film un ton mélancolique tout à fait particulier et dont Minnelli semble très certainement être tombé amoureux. Il filme d’ailleurs tout cela avec élégance, délicatesse et discrétion, car "The Sandpiper" ne fait pas partie de ses mélodrames flamboyants même si la passion est belle et bien présente. Il s’agit plutôt un drame intimiste, doux et assez sobre comme pouvait l’être "Thé et sympathie", le film dont il se rapproche le plus par le ton, l’atmosphère et la mise en scène. Car, cette histoire, qui aura ébranlé les convictions de chacun et qui aurait pu tourner à la tragédie, finira néanmoins sur une note apaisée même si on ne peut pas vraiment parler de happy end, loin de là. L’émotion aurait certainement été plus grande si les thèmes abordés avaient été moins nombreux, intellectualisant parfois un peu trop cette simple histoire d’adultère, mais on ne va quand même pas se plaindre d’un scénario aussi intelligent.
Non, il ne s’agit pas du titre d’un épisode de la série Les Mystères de l’Ouest, mais celui d’une pièce vénéneuse, drôle et oppressante du grand dramaturge américain Tennessee Williams, superbement adaptée par John Huston qui fait de ce film l’un de ses plus grands chefs-d’œuvre ! Où l’on croise un révérend en colère contre Dieu, blasphémant à tout rompre et qui préfère finalement quitter sa défroque pour refaire sa vie en tant que guide touristique. Etonnant Richard Burton dans la peau de ce cabotin de Shannon ! Où l’on rencontre trois femmes cherchant à se l’approprier : la jeune et troublante Charlotte, nymphomane à ses heures perdues (toujours aussi belle et craquante Sue "Lolita" Lyon ; qui aurait raisonnablement pu ne pas succomber à ses charmes, hommes d’église ou non ?) ; Maxime, veuve sensuelle d’âge mur accordant ses charmes à deux éphèbes homosexuels en attendant que Shannon tombe dans ses filets (splendide Ava Gardner) ; Hannah, vierge névrosée d’une quarantaine d’années, toujours accompagnée de son grand-père moribond (fabuleuse et touchante Deborah Kerr). Noire et moite, cette adaptation du dramaturge est tempérée par un humour, une verve et un dynamisme de tous les instants ; Huston, culotté comme rarement est en pleine possession de ses moyens et bénéficie d’une revigorante santé (a)morale et physique. Interprétation de haut niveau, dialogues jubilatoires et mise en scène à l’unisson ; photographie de Gabriel Figueroa qui nous offre un noir et blanc de toute splendeur et musique très réussie de Benjamin Frankel. Un film immense nous faisant passer par toute la gamme des sentiments (y compris l’émotion), et nous faisant cadeau par la même occasion d’un dépaysement total, l’intrigue se déroulant dans les paysages exotiques du Mexique à la végétation luxuriante.
********************************************************************************
Lassée des innombrables relations qu'elle a eues avec des hommes qui ne l'aimaient que pour son corps, Laura Reynolds (Liz Taylor), une artiste peintre, a décidé de vivre retirée dans une maison isolée de la région paradisiaque de Big Sur avec son jeune fils d'une dizaine d'années. Mais les services sociaux voient d’un mauvais œil le fait qu’elle veuille elle-même totalement éduquer son fils ; ils l'obligent à confier son instruction à un établissement scolaire. Edward Hewitt (Richard Burton), le directeur de l’institution, est un pasteur marié et heureux en ménage. Aimant toujours son épouse (Eva Marie Saint), il n'en va pas moins tomber amoureux de l'artiste et vivre avec elle une relation passionnée et charnelle. Son épouse va pourtant finir par prendre connaissance de cet adultère...
Après le ratage de son précédent film, Vincente Minnelli, de retour à la MGM, se rattrape de la plus belle des manières en nous offrant l’un de ses plus beaux films dramatiques. "The Sandpiper" (nom d’un oiseau fragile de la région qui marque en gros le symbole de l’histoire qui se déroulera sous nos yeux) commence par le plus beau générique de la carrière du cinéaste avec, sur un magnifique thème de Johnny Mandel, de sublimes plans d’hélicoptère sur la région de Big Sur avec ses plages, falaises et vagues caressées amoureusement par la caméra ; Minnelli ne s’est jamais autant arrêté sur les paysages naturels que dans ce film, même s’il nous avait déjà fait pressentir ses talents de "paysagistes" avec "La Roulotte du plaisir". S’ensuit une superbe histoire d’amour et d’adultère brassant d’innombrables thèmes comme la foi, la religion, la mort, l’art, la place de la femme dans la société, la sexualité, l’éducation et bien évidemment l’amour. Cela fait peut-être beaucoup, et certains dialogues paraissent parfois un peu trop chargés, mais Dalton Trumbo et Michael Wilson ont réussi à écrire un scénario presque constamment passionnant, riche de par ses thèmes sans jamais paraître indigeste, et émouvant de par son histoire d’amour même si l’omniprésence du couple de stars fini par faire que certains personnages se retrouvent sacrifiés au passage comme celui du jeune fils de Liz Taylor. La direction d’acteurs mérite tous les éloges : le couple Taylor-Burton est constamment crédible et Eva Marie Saint dans le rôle de la femme trompée est également admirable. Dans les seconds rôles, on retrouve avec plaisir un Charles Bronson dans le rôle inhabituel d’un hippie athée aux idées avancées mais bien arrêtées. Enfin, à ses personnages, on pourrait en rajouter un autre presque tout aussi essentiel, la région de Big Sur, une zone côtière de la Californie qui donne au film un ton mélancolique tout à fait particulier et dont Minnelli semble très certainement être tombé amoureux. Il filme d’ailleurs tout cela avec élégance, délicatesse et discrétion, car "The Sandpiper" ne fait pas partie de ses mélodrames flamboyants même si la passion est belle et bien présente. Il s’agit plutôt un drame intimiste, doux et assez sobre comme pouvait l’être "Thé et sympathie", le film dont il se rapproche le plus par le ton, l’atmosphère et la mise en scène. Car, cette histoire, qui aura ébranlé les convictions de chacun et qui aurait pu tourner à la tragédie, finira néanmoins sur une note apaisée même si on ne peut pas vraiment parler de happy end, loin de là. L’émotion aurait certainement été plus grande si les thèmes abordés avaient été moins nombreux, intellectualisant parfois un peu trop cette simple histoire d’adultère, mais on ne va quand même pas se plaindre d’un scénario aussi intelligent.
-
- Déçu
- Messages : 24382
- Inscription : 12 oct. 04, 00:42
- Localisation : dans les archives de Classik
Re: Richard Burton (1925-1894)
J'ai corrigé - mais je l'aurais bien laisséAtCloseRange a écrit :Il est mort avant d'avoir vécu... le pauvre
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
- Sybille
- Assistant opérateur
- Messages : 2148
- Inscription : 23 juin 05, 14:06
Re: Richard Burton (1925-1984)
Un peu comme vous autres, je m'aperçois que je ne l'ai vu que dans très peu de films, ses plus connus, La nuit de l'iguane ou Cléopâtre. Je l'ai trouvé bon acteur dedans, en particulier le Huston.Grimmy a écrit :Bref, je serais curieux d'en apprendre un peu plus sur ce type, et savoir si vous partagez avec moi cette impression d'oubli complétement injustifié (ou pas).
Bref, vous l'avez vu dans quoi, vous l'avez aimé dans quoi, bref, qu'en pensez-vous ?
Je n'ai pas l'impression qu'il est tombé dans l'oubli, il reste un nom connu, mais peut-être qu'il est mort trop tôt pour accéder à une reconnaissance plus évidente.
Sinon, j'étais tombée sur un 'documentaire' sur sa liaison avec Elizabeth Taylor, et j'avais été surprise d'apprendre qu'il était d'origine galloise.
-
- Régisseur
- Messages : 3140
- Inscription : 1 févr. 04, 11:25
Re: Richard Burton (1925-1984)
Il est mort à 59 ans, c'est encore jeune !! C'est quoi ? L'âge des Auteuil, Richard Berry et Lanvin aujourd'hui.C'est bien triste.
Il a tourné de façon très régulière depuis ses débuts en 1948 jusqu'en 1974. Les dix dernières années de sa vie, le rythme de ses films baisse sensiblement : "l'exorciste 2" en 1977 de John Boorman, "Equus" de Lumet l'année suivante ainsi que "La grande menace" puis deux nanars réalisés par Andrw McLaglen. Il revient avec un film intitulé "Absolution" en 1981 puis une bio de Wagner pour la télévision en 1984 (où il parait-il il était génial) et enfin le fameux "1984" de Radford d'après Orwell.
En fait, Richard Burton a tourné avec un nombre impressionant de très grands metteurs en scènes, mais souvent dans leurs films les moins connus, ceux qu'on a oublié. Outre les deux films cités par Jeremy (le Huston et le Minnelli ne font pas partie des plus importants de leurs filmos respectives, je me trompe ?), on peut relever :
"Les rats du desert" de Robert Wise (1953)
"La fille qui avait tout" de Richard Thorpe (1954)
"La mousson" de Jean Negulesco (1955)
"L'escalier" de Stanley Donen (1969)
"Le 5e Commando" de Henry Hathaway (1971)
"barbe Bleue" de Edward Dmytryk (1972)
"Le voyage" de Vitorio de Sica (1973)
"L'assassinat de Trotsky" de Losey (1974). j'ai l'ai vu celui là ! Peu de souvenirs...
par exemple...
Ce qui a manqué à Burton, c'est peut être de grands films, incontestés, incontestables, ceux qui qui marquent les mémoires ?
Il a joué dans "Amère victoire" de Nicholas Ray en 1957. C'est bien ça ?
Il a tourné de façon très régulière depuis ses débuts en 1948 jusqu'en 1974. Les dix dernières années de sa vie, le rythme de ses films baisse sensiblement : "l'exorciste 2" en 1977 de John Boorman, "Equus" de Lumet l'année suivante ainsi que "La grande menace" puis deux nanars réalisés par Andrw McLaglen. Il revient avec un film intitulé "Absolution" en 1981 puis une bio de Wagner pour la télévision en 1984 (où il parait-il il était génial) et enfin le fameux "1984" de Radford d'après Orwell.
En fait, Richard Burton a tourné avec un nombre impressionant de très grands metteurs en scènes, mais souvent dans leurs films les moins connus, ceux qu'on a oublié. Outre les deux films cités par Jeremy (le Huston et le Minnelli ne font pas partie des plus importants de leurs filmos respectives, je me trompe ?), on peut relever :
"Les rats du desert" de Robert Wise (1953)
"La fille qui avait tout" de Richard Thorpe (1954)
"La mousson" de Jean Negulesco (1955)
"L'escalier" de Stanley Donen (1969)
"Le 5e Commando" de Henry Hathaway (1971)
"barbe Bleue" de Edward Dmytryk (1972)
"Le voyage" de Vitorio de Sica (1973)
"L'assassinat de Trotsky" de Losey (1974). j'ai l'ai vu celui là ! Peu de souvenirs...
par exemple...
Ce qui a manqué à Burton, c'est peut être de grands films, incontestés, incontestables, ceux qui qui marquent les mémoires ?
Il a joué dans "Amère victoire" de Nicholas Ray en 1957. C'est bien ça ?
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99608
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: Richard Burton (1925-1984)
Concernant le Huston je pense que tu te trompes ; vois-le et on en reparle : je suis assez confiant sur le coupGrimmy a écrit :Outre les deux films cités par Jeremy (le Huston et le Minnelli ne font pas partie des plus importants de leurs filmos respectives, je me trompe ?),
- Cathy
- Producteur Exécutif
- Messages : 7321
- Inscription : 10 août 04, 13:48
- Contact :
Re: Richard Burton (1925-1984)
Je reposte ici ma critique de Ma Cousine Rachel, un des premiers films de Richard Burton et où il crève l'écran
My Cousin Rachel - Ma Cousine Rachel, Henry Koster (1952)
A la mort de son cousin Ambrose; un jeune anglais Philip Raleigh tombe éperdument amoureux de sa veuve, Rachel, une italienne de 10 ans de plus que lui qu'il soupçonne pourtant d'avoir tué son unique parent. Est-elle coupable, est-elle innocente ?
Henry Koster a réalisé une merveilleuse adaptation du roman de Daphné du Maurier. Naturellement il y a déjà la trame du roman comme les aimait l'écrivain avec ces personnages énigmatiques, sont-ils coupables ou innocents, sont-ils ce que l'on croit, le cadre romantique, une riche demeure sur les bords de la mer, les situations de conflit, de suspense qui sont un atout majeur... Mais il y a aussi et surtout la mise en scène avec une espèce de huit clos dans la demeure du jeune anglais, et surtout ces éclairages savants de pénombre, ces cadrages particulièrement réussis qui participent totalement à l'histoire. Le film avait d'ailleurs été nominé aux oscars pour sa photographie. Un esprit "gothique" follement romantique règne dans ce film.
Côté acteurs, la distribution est dominée par Richard Burton, qui passe de la haine à l'amour fou avec le même talent et crève l'écran par son charisme, et naturellement Olivia de Havilland dont on ne sait jamais si elle est coupable ou innocente, tant son jeu est nuancé et impeccable.
Une très belle découverte pour ce film qui fait naturellement penser à Rebecca par son ambiance, mais aussi aux Hauts de Hurlevent avec ces paysages tourmentés de lande, Soupçons également.
Pour ceux qui aiment ces films à "suspense", à voir de toute urgence, à noter que la copie diffusée sur Ciné Classic était vraiment de toute beauté, hormis quelques blancs cramés dans le ciel au départ, mais rien de bien méchant et ce film mériterait une édition DVD
My Cousin Rachel - Ma Cousine Rachel, Henry Koster (1952)
A la mort de son cousin Ambrose; un jeune anglais Philip Raleigh tombe éperdument amoureux de sa veuve, Rachel, une italienne de 10 ans de plus que lui qu'il soupçonne pourtant d'avoir tué son unique parent. Est-elle coupable, est-elle innocente ?
Henry Koster a réalisé une merveilleuse adaptation du roman de Daphné du Maurier. Naturellement il y a déjà la trame du roman comme les aimait l'écrivain avec ces personnages énigmatiques, sont-ils coupables ou innocents, sont-ils ce que l'on croit, le cadre romantique, une riche demeure sur les bords de la mer, les situations de conflit, de suspense qui sont un atout majeur... Mais il y a aussi et surtout la mise en scène avec une espèce de huit clos dans la demeure du jeune anglais, et surtout ces éclairages savants de pénombre, ces cadrages particulièrement réussis qui participent totalement à l'histoire. Le film avait d'ailleurs été nominé aux oscars pour sa photographie. Un esprit "gothique" follement romantique règne dans ce film.
Côté acteurs, la distribution est dominée par Richard Burton, qui passe de la haine à l'amour fou avec le même talent et crève l'écran par son charisme, et naturellement Olivia de Havilland dont on ne sait jamais si elle est coupable ou innocente, tant son jeu est nuancé et impeccable.
Une très belle découverte pour ce film qui fait naturellement penser à Rebecca par son ambiance, mais aussi aux Hauts de Hurlevent avec ces paysages tourmentés de lande, Soupçons également.
Pour ceux qui aiment ces films à "suspense", à voir de toute urgence, à noter que la copie diffusée sur Ciné Classic était vraiment de toute beauté, hormis quelques blancs cramés dans le ciel au départ, mais rien de bien méchant et ce film mériterait une édition DVD
Mon blog : http://leblogdecathy.over-blog.fr/
-
- A mes délires
- Messages : 9466
- Inscription : 3 janv. 04, 01:49
- Localisation : 17 Paseo Verde
Re: Richard Burton (1925-1984)
Probablement, le plus mauvais film du réalisateur.Grimmy a écrit : "Le 5e Commando" de Henry Hathaway (1971)
En revanche, Burton et son épouse sont remarquables dans deux excellents films fort différents: Les Comédiens de Peter Glenville (d'après Graham Greene) et Boom! de Joseph Losey (d'après Tennessee Williams)
-
- Régisseur
- Messages : 3140
- Inscription : 1 févr. 04, 11:25
Re: Richard Burton (1925-1984)
Pour le Huston, j'étais sûr de me tromper. J'avais le souvenir d'avoir vu des avis très enthousiastes sur le site à propos de ce film (qu'on pouvoir gagner avec les points Warner...et que je n'ai jamais pris)Jeremy Fox a écrit :Concernant le Huston je pense que tu te trompes ; vois-le et on en reparle : je suis assez confiant sur le coupGrimmy a écrit :Outre les deux films cités par Jeremy (le Huston et le Minnelli ne font pas partie des plus importants de leurs filmos respectives, je me trompe ?),
Bon. Dès que l'occasion se présente, je le regarde !
Je me suis acheté le coffret métal Warner consacré à Elizabeth Taylor (grâce à la promo à 20 euros). J'ai déja regardé "Le père de la mariée" et "Ivanhoé" (adoré tous les deux), ainsi que "La Vénus au Vison" (faible). Il m'en reste 3 autres à regarder, tous avec Richard Burton. Si j'ai déja vu il y a longtemps "Qui a peur de Vigina Woolf" (mais m'en souviens plus trop), je ne connais absolument pas "Les Comédiens"(1967) (Lord Henry dit que c'est bon, c'est déja ça !), ni "Hotel International" (1963).
-
- Six RIP Under
- Messages : 4656
- Inscription : 7 mars 07, 22:23
Re: Richard Burton (1925-1984)
The V.I.P.s est un film sans intérêt... Vu une fois et vite oublié!Grimmy a écrit :"Hotel International" (1963).
-
- Accessoiriste
- Messages : 1630
- Inscription : 28 juin 06, 15:39
- Localisation : Paris depuis quelques temps déjà !
- Contact :
Re: Richard Burton (1925-1984)
Sans intérêt si on l'évalue à l'aune des chefs d'oeuvre du cinéma. Beaucoup plus intéressant si on goute le mélo/roman-photo et les distributions all cast star !
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- Watkinssien
- Etanche
- Messages : 17111
- Inscription : 6 mai 06, 12:53
- Localisation : Xanadu
Re: Richard Burton (1925-1984)
Pour moi, Richard Burton c'est L'espion qui venait du froid !
Mother, I miss you
- Alphonse Tram
- Réalisateur
- Messages : 6938
- Inscription : 7 juil. 03, 08:50
Re: Richard Burton (1925-1984)
Mon tiercé dans le désordre :
The sandpiper
L'espion qui venait du froid
Qui a peur de Virginia Woolf
un peu en retrait : Cléopâtre. Un bon film, mais il y a tellement d'histoires en apparté de ce film que j'en suis gêné à chaque vision. Mais cela reste un monument.
Je ne me souviens plus de La nuit de l'iguane.
Et je n'ai pas vu la dernière partie de sa filmographie.
Je crois que c'était un comédien qui venait du théâtre, non ?
The sandpiper
L'espion qui venait du froid
Qui a peur de Virginia Woolf
un peu en retrait : Cléopâtre. Un bon film, mais il y a tellement d'histoires en apparté de ce film que j'en suis gêné à chaque vision. Mais cela reste un monument.
Je ne me souviens plus de La nuit de l'iguane.
Et je n'ai pas vu la dernière partie de sa filmographie.
Je crois que c'était un comédien qui venait du théâtre, non ?
Souhaits : Alphabétiques - Par éditeurs
- « Il y aura toujours de la souffrance humaine… mais pour moi, il est impossible de continuer avec cette richesse et cette pauvreté ». - Louis ‘Studs’ Terkel (1912-2008) -
- « Il y aura toujours de la souffrance humaine… mais pour moi, il est impossible de continuer avec cette richesse et cette pauvreté ». - Louis ‘Studs’ Terkel (1912-2008) -