Oui en super qualité mais en VF, sur des blogs spécialisés, si tu veux l'adresse contacte moi en MP, n'hésite pasGrimmy a écrit :Ca a l'air bien ça !! Ca se trouve facilement ?
Richard Burton (1925-1984)
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Re: Richard Burton (1925-1984)
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Re: Richard Burton (1925-1984)
Je viens de visionner ce film sur le site en question. Pas mal du tout. Mise en scène carré, montage efficace, sans temps mort assez proche du style de Don Siegel. Vers le milieu du film, il y a même une séquence de braquage d'une grande brutalité, fort bien réalisée. Effectivement Burton est une vrai tête de lard dans ce film. Un rôle qui de toute façon lui sied à merveille. Lui et Lee Marvin, je pense que c'était les acteurs idéals pour ce type de rôle. Froid, borné et impulsif. En France, Delon était pas mal aussi dans ce genre là.
"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
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Re: Richard Burton (1925-1984)
Content que ce film t'ai plus, effectivement la scène de braquage est extrêmement violente, filmée d'une manière assez différente de ce qu'on peut voir habituellement, un peu comme les coups de poing assénés par Burton, qui sont pour le moins atypiquejulien a écrit :Je viens de visionner ce film sur le site en question. Pas mal du tout. Mise en scène carré, montage efficace, sans temps mort assez proche du style de Don Siegel. Vers le milieu du film, il y a même une séquence de braquage d'une grande brutalité, fort bien réalisée. Effectivement Burton est une vrai tête de lard dans ce film. Un rôle qui de toute façon lui sied à merveille. Lui et Lee Marvin, je pense que c'était les acteurs idéals pour ce type de rôle. Froid, borné et impulsif. En France, Delon était pas mal aussi dans ce genre là.
A noter la présence d'un Ian "Deadwood" McShane très en forme, plein de charme et de gouaille.
Ce site très orienté films années 80 est excellent, comme son auteur aux commentaires toujours enthousiastes et passionnés , qui donnent immédiatement envie de voir le film.
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Re: Richard Burton (1925-1984)
Je viens de voir Qui a peur de Virginia Woolf et j'ai été soufflé, à la fois par le scénario et les dialogues et aussi par le jeu d'acteur du duo Burton-Taylor. Quand on voit le film Le rideau déchiré d'Hitchcock réalisé la même année, c'est à dire en 1966, on se dit qu'une éternité sépare les deux films.
Par contre j'ai été hermétique à la nuit de l'iguane, la prestation de Burton est très bonne, mais le film en lui même m'est un peu passé entre les doigts, il faudra que je le revois.
Par contre j'ai été hermétique à la nuit de l'iguane, la prestation de Burton est très bonne, mais le film en lui même m'est un peu passé entre les doigts, il faudra que je le revois.
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Re: Richard Burton (1925-1984)
Anne des mille jours de Charles Jarrot
Roi depuis près de vingt ans, Henri VIII d'Angleterre, marié à Catherine d'Aragon qui ne lui a donné qu'une fille, se console auprès de maîtresses occasionnelles. Au cours d'une fête, il fait la connaissance d'une dame de compagnie de sa femme, Anne Boleyn, fille de Thomas Boleyn et sœur d'une de ses anciennes maîtresses. Le roi tombe sous le charme et demande alors à son chancelier, le cardinal Wolsey, de faire le nécessaire.
A l'instar du célèbre La Vie privée d’Henry VIII (1933) d'Alexander Korda, Anne des mille jours est un film historique se penchant sur les amours tumultueuses d'Henry VIII. Alors que chez Korda la romance tragique avec Anne Boleyn, seconde épouse d'Henry, en restait à une fulgurante scène d'ouverture (et une magistrale interprétation de Merle Oberon) dépeignant son exécution elle est au centre du film de Charles Jarrot. Le film adapte la pièce éponyme de de Maxwell Anderson jouée en 1948 à Broadway et dont les tentatives d'adaptations échouèrent vingt ans durant au vu des thèmes sulfureux abordés et que le Code Hays n'aurait pas laissé passer. Au croisement de l'amour fou, du désir, de la revanche et de l'ambition, cette vision du couple Henry VIII/Anne Boleyn est captivante de bout en bout.
Tout au long du récit, la passion guidera l'exercice de la souveraineté et inversement, faisant de l'Angleterre et son peuple les jouets des amours et intrigues de palais des puissants. Henry VIII (Richard Burton) est un souverain éteint et las d'un mariage d'alliance avec Catherine d'Aragon (Irène Papas) qui en vingt ans ne lui a pas donné l'héritier tant attendu. Il va tomber sous le charme d'une nouvelle venue, Anne Boleyn (Geneviève Bujold) de retour de la cour de France et sœur d'une de ses anciennes maîtresses. Promise à un jeune homme qu'elle aime, Anne va voir son avenir entravé par ce soudain désir du roi mais, témoin du triste sort de sa sœur et de la soumission de ses parents prêts à la livrer en pâtures par peur et ambition, elle va se rebeller contre ce destin. Richard Burton interprète au départ un Henry dans la lignée du "Barbe Bleue" à la Charles Laughton, un souverain capricieux, paillard et tout puissant auquel on ne refuse rien. Pouvant à tout moment imposer son désir à une Anne Boleyn réticente, le dédain de celle-ci va l'obliger à un semblant de tentative de séduction voué à l'échec. Le désir se transforme en obsession amoureuse et il devra "prouver" par la mise en danger de sa monarchie qu'il est digne de posséder Anne. Le film prend presque des élans féministes, Anne prenant ainsi sa revanche sur les institutions ayant cherché à la piéger. L'église, si fière et vraie régente du pouvoir sous les traits du Le cardinal Thomas Wolsey (Anthony Quayle) va ainsi subir le joug de la fierté d'Henry prêt à défier Rome pour se libérer de son union avec Catherine. La démonstration de force et de réels sentiments se disputent d'ailleurs peu à peu chez Anne, enfin subjuguée par les risques pris par son prétendant couronné. C'est cet entre-deux que capture le mieux Charles Jarrot, que ce soit ce moment où l'hilarité se confond aux larmes chez Anne lorsqu'elle voit assiste à la confrontation infructueuse entre Henry et un agent du Vatican. L'instant où elle abandonne son masque distant face à un Henry dépité qui lui a tout sacrifié est superbe également, grâce à la prestation incandescente d'une magnifique Geneviève Bujold.
Toutes les petites entraves à la grande Histoire (Henry empêchant le mariage d'Anne, l'apparition d'Henry au procès d'Anne, leur ultime entrevue) tendent à établir le thème d’un équilibre obligatoire entre exercice du pouvoir, amour et plaisir des sens. En ne parvenant pas à donner l'héritier tant attendu, Anne rompt cet équilibre et relance la quête d'un Henry toujours aussi bouillonnant et inconstant. Richard Burton parvient à amener sa nature d'écorché vif au personnage, rendant tragique également cet amour ardent rattrapé par le rang. S'il se montre très académique pour illustrer cette période magnifiquement reconstituée (Oscar des meilleurs costume à la clé, on retrouve tout le lustre attendu d'une production Hal B. Wallis), tout ce qui touche à l'intime est joliment capturé, y compris la destinée d'une grandiose d'une Elizabeth encore enfant. Une jolie bien prenante fresque. 4,5/6
Roi depuis près de vingt ans, Henri VIII d'Angleterre, marié à Catherine d'Aragon qui ne lui a donné qu'une fille, se console auprès de maîtresses occasionnelles. Au cours d'une fête, il fait la connaissance d'une dame de compagnie de sa femme, Anne Boleyn, fille de Thomas Boleyn et sœur d'une de ses anciennes maîtresses. Le roi tombe sous le charme et demande alors à son chancelier, le cardinal Wolsey, de faire le nécessaire.
A l'instar du célèbre La Vie privée d’Henry VIII (1933) d'Alexander Korda, Anne des mille jours est un film historique se penchant sur les amours tumultueuses d'Henry VIII. Alors que chez Korda la romance tragique avec Anne Boleyn, seconde épouse d'Henry, en restait à une fulgurante scène d'ouverture (et une magistrale interprétation de Merle Oberon) dépeignant son exécution elle est au centre du film de Charles Jarrot. Le film adapte la pièce éponyme de de Maxwell Anderson jouée en 1948 à Broadway et dont les tentatives d'adaptations échouèrent vingt ans durant au vu des thèmes sulfureux abordés et que le Code Hays n'aurait pas laissé passer. Au croisement de l'amour fou, du désir, de la revanche et de l'ambition, cette vision du couple Henry VIII/Anne Boleyn est captivante de bout en bout.
Tout au long du récit, la passion guidera l'exercice de la souveraineté et inversement, faisant de l'Angleterre et son peuple les jouets des amours et intrigues de palais des puissants. Henry VIII (Richard Burton) est un souverain éteint et las d'un mariage d'alliance avec Catherine d'Aragon (Irène Papas) qui en vingt ans ne lui a pas donné l'héritier tant attendu. Il va tomber sous le charme d'une nouvelle venue, Anne Boleyn (Geneviève Bujold) de retour de la cour de France et sœur d'une de ses anciennes maîtresses. Promise à un jeune homme qu'elle aime, Anne va voir son avenir entravé par ce soudain désir du roi mais, témoin du triste sort de sa sœur et de la soumission de ses parents prêts à la livrer en pâtures par peur et ambition, elle va se rebeller contre ce destin. Richard Burton interprète au départ un Henry dans la lignée du "Barbe Bleue" à la Charles Laughton, un souverain capricieux, paillard et tout puissant auquel on ne refuse rien. Pouvant à tout moment imposer son désir à une Anne Boleyn réticente, le dédain de celle-ci va l'obliger à un semblant de tentative de séduction voué à l'échec. Le désir se transforme en obsession amoureuse et il devra "prouver" par la mise en danger de sa monarchie qu'il est digne de posséder Anne. Le film prend presque des élans féministes, Anne prenant ainsi sa revanche sur les institutions ayant cherché à la piéger. L'église, si fière et vraie régente du pouvoir sous les traits du Le cardinal Thomas Wolsey (Anthony Quayle) va ainsi subir le joug de la fierté d'Henry prêt à défier Rome pour se libérer de son union avec Catherine. La démonstration de force et de réels sentiments se disputent d'ailleurs peu à peu chez Anne, enfin subjuguée par les risques pris par son prétendant couronné. C'est cet entre-deux que capture le mieux Charles Jarrot, que ce soit ce moment où l'hilarité se confond aux larmes chez Anne lorsqu'elle voit assiste à la confrontation infructueuse entre Henry et un agent du Vatican. L'instant où elle abandonne son masque distant face à un Henry dépité qui lui a tout sacrifié est superbe également, grâce à la prestation incandescente d'une magnifique Geneviève Bujold.
Toutes les petites entraves à la grande Histoire (Henry empêchant le mariage d'Anne, l'apparition d'Henry au procès d'Anne, leur ultime entrevue) tendent à établir le thème d’un équilibre obligatoire entre exercice du pouvoir, amour et plaisir des sens. En ne parvenant pas à donner l'héritier tant attendu, Anne rompt cet équilibre et relance la quête d'un Henry toujours aussi bouillonnant et inconstant. Richard Burton parvient à amener sa nature d'écorché vif au personnage, rendant tragique également cet amour ardent rattrapé par le rang. S'il se montre très académique pour illustrer cette période magnifiquement reconstituée (Oscar des meilleurs costume à la clé, on retrouve tout le lustre attendu d'une production Hal B. Wallis), tout ce qui touche à l'intime est joliment capturé, y compris la destinée d'une grandiose d'une Elizabeth encore enfant. Une jolie bien prenante fresque. 4,5/6
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Re: Richard Burton (1925-1984)
“Richard Burton, journal intime”, le livre confessions d’un éternel insatisfait
https://www.telerama.fr/cinema/richard- ... 752502.php
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Re: Richard Burton (1925-1984)
J'aime bien richard Burton, mais comme tout acteur, il peut se louper, surtout comme ici par manque de motivation.
Son Doctor Faustus où il est coréalisateur est assez embarrassant.
Le genre de film très lourd à digérer, ave ses décors kitch, trop chargés, ses dialogues ampoulés et son réalisateur-acteur bien peu inspiré dans son jeu.
Elisabeth Taylor fait un peu de figuration.
Esthétiquement tout n'est pas à jeter, il y a quelques plans à sauver, dont un assez étonnant, mais les majorités des trucages sont là aussi bien datés et desservent clairement ce film qui n'a malheureusement pas grand chose pour lui
Quelqu'un l'a vu ?
Son Doctor Faustus où il est coréalisateur est assez embarrassant.
Le genre de film très lourd à digérer, ave ses décors kitch, trop chargés, ses dialogues ampoulés et son réalisateur-acteur bien peu inspiré dans son jeu.
Elisabeth Taylor fait un peu de figuration.
Esthétiquement tout n'est pas à jeter, il y a quelques plans à sauver, dont un assez étonnant, mais les majorités des trucages sont là aussi bien datés et desservent clairement ce film qui n'a malheureusement pas grand chose pour lui
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Re: Richard Burton (1925-1984)
Très bonne surprise aussi également, avec un Burton excellent, qu'il vaut mieux ne pas énerver, et dont la relation avec sa mère, qui est la seule personne qui peut le calmer de par sa présence, est touchante. Curieux que le film fut un échec à sa sortie.Addis-Abeba a écrit : ↑19 juil. 11, 14:34Content que ce film t'ai plus, effectivement la scène de braquage est extrêmement violente, filmée d'une manière assez différente de ce qu'on peut voir habituellement, un peu comme les coups de poing assénés par Burton, qui sont pour le moins atypiquejulien a écrit :Je viens de visionner ce film sur le site en question. Pas mal du tout. Mise en scène carré, montage efficace, sans temps mort assez proche du style de Don Siegel. Vers le milieu du film, il y a même une séquence de braquage d'une grande brutalité, fort bien réalisée. Effectivement Burton est une vrai tête de lard dans ce film. Un rôle qui de toute façon lui sied à merveille. Lui et Lee Marvin, je pense que c'était les acteurs idéals pour ce type de rôle. Froid, borné et impulsif. En France, Delon était pas mal aussi dans ce genre là.
A noter la présence d'un Ian "Deadwood" McShane très en forme, plein de charme et de gouaille.
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C'est typiquement le genre de films que je verrais bien dans le collection Make my day ou que Tamasa pourrait sortir, vu qu'il est sorti l'an dernier en blu-ray anglais :
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Je trouve Richard Burton formidable dans ces deux films formidables!!
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mannhunter a écrit : ↑17 juil. 21, 16:57
Je trouve Richard Burton formidable dans ces deux films formidables!!
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Re: Richard Burton (1925-1984)
Il y a un Richard Burton méconnu qui me fait de l'œil sur Amazon Prime.
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Re: Richard Burton (1925-1984)
Juste pour dire que je suis très intéressé par un retour si tu te lances, car cela fait un bout de temps que j'aimerais le voir...AtCloseRange a écrit : ↑18 juil. 21, 18:58 Il y a un Richard Burton méconnu qui me fait de l'œil sur Amazon Prime.
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Re: Richard Burton (1925-1984)
Je n'avais pas encore vérifié mais c'est de la VF...manuma a écrit : ↑18 juil. 21, 19:30Juste pour dire que je suis très intéressé par un retour si tu te lances, car cela fait un bout de temps que j'aimerais le voir...AtCloseRange a écrit : ↑18 juil. 21, 18:58 Il y a un Richard Burton méconnu qui me fait de l'œil sur Amazon Prime.
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Re: Richard Burton (1925-1984)
Et pas une très bonne en plus. En tous cas ce n’est pas la voix française de Burton à laquelle je l’identifiait (plutôt Jean-Claude Michel que Andre Falcon).
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Re: Richard Burton (1925-1984)
Ah oui il est chez Powerhouse Indicator, celui-là. Jamais osé me le prendre, même en soldes...