Natalie Wood (1938-1981)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Cortez The Killer
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Re: Natalie Wood (1938-1981)

Message par Cortez The Killer »

Pour ma part, j'ai découvert que très récemment le talent et la beauté de cette grande actrice notamment dans le somptueux Brainstorm et la prisonnière du désert ou elle m'a ensorcelé. En tout cas, je suis très impatient de découvrir ses rôles dans la fureur de vivre ou encore West Side Story. (pas encore vu, on se moque pas :oops: )

C'est étrange car pas plus tard qu'avant hier, je voulais créer un topic en son honneur mais "Miss Noboby" m'a devancé avec une très belle présentation, je dois dire.
Lord Henry
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Re: Natalie Wood (1938-1981)

Message par Lord Henry »

Karras a écrit : Lana, James Bond Girl dans les diamants sont éternels ( dans le rôle d'Abondance Delaqueue (sic) ), est devenue une sculpturale jeune femme ...
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Federico
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Re: Natalie Wood (1938-1981)

Message par Federico »

Pour être franc, j'ai mis du temps à l'apprécier. Comme beaucoup, je suppose, je l'ai découverte dans La fureur de vivre et West Side Story mais sans qu'elle me fasse "tilt !". Et puis c'est venu progressivement, en découvrant La prisonnière du désert, Propriété interdite et puis surtout deux merveilles où elle irradie : La fièvre dans le sang et Daisy Clover. Mais je réalise que j'ai du voir à peine une douzaine de ses films. Je ne dirai pas qu'elle fut une très grande actrice mais certains cinéastes ont su capter ce fin mélange de fragilité juvénile et de sensualité (très) féminine. Sans parler de son inoubliable regard (de myope ?).
C'est très anecdotique, mais dans le très mauvais nanar Meteor, on l'entendait parler sa langue maternelle.
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francesco
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Re: Natalie Wood (1938-1981)

Message par francesco »

Oui je suis assez partagé aussi. Pas une actrice très subtile en tout cas, à mes yeux, et plutôt mauvaise dès qu'elle s'essaye à la comédie (Une Vierge sur canapé ... :| où elle en fait des tonnes sans arriver à recréer le charme et l'humour de Doris Day, modèle évident ). Mais parfois elle m'a vraiment étonné par la puissance émotionnelle qu'elle pouvait dégager dans le registre paroxystique (La Fièvre dans le sang). J'ai beaucoup aimé Une certaine rencontre, mais j'avais trouvé MacQueen, à contre emploi, encore plus touchant et inspiré qu'elle.
Reste à découvrir (j'ai vu Daisy Clover - un monument d'ennui pour moi :oops: - Gypsie - que j'ai apprécié à mon deuxième visionnage, La Fureur de vivre, West Side Story, Bob, Ted, Carole and Alice et pas mal de films de sa primer jeunesse comme The Star ou One desire) Une Certaine Rencontre où elle, dit-on, excellente et le Rapper dont le titre m'échappe (Marjorie quelque chose).
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Cathy
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Re: Natalie Wood (1938-1981)

Message par Cathy »

Marjorie Morningstar peut-être ! Une actrice jolie mais bien mauvaise dans la comédie finalement. J'ai été horriblement déçue quand j'ai revisionné Une vierge sur canapé, il y a peu de temps !
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Re: Natalie Wood (1938-1981)

Message par riqueuniee »

Federico a écrit :Pour être franc, j'ai mis du temps à l'apprécier. Comme beaucoup, je suppose, je l'ai découverte dans La fureur de vivre et West Side Story mais sans qu'elle me fasse "tilt !". Et puis c'est venu progressivement, en découvrant La prisonnière du désert, Propriété interdite et puis surtout deux merveilles où elle irradie : La fièvre dans le sang et Daisy Clover. Mais je réalise que j'ai du voir à peine une douzaine de ses films. Je ne dirai pas qu'elle fut une très grande actrice mais certains cinéastes ont su capter ce fin mélange de fragilité juvénile et de sensualité (très) féminine. Sans parler de son inoubliable regard (de myope ?).
C'est très anecdotique, mais dans le très mauvais nanar Meteor, on l'entendait parler sa langue maternelle.
Je l'ai découverte avec les mêmes films (auxquels je rajouterai Prisonnière du désert).Et elle était en effet (comme dit plus haut) bien mignonne dans L'aventure de Madame Muir."Mélange de fragilité juvénile et de sensualité féminine " : une belle définition.Même en ayant vu peu de ses films,on s'en rend compte...
Regard de myope : c'est possible.
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Miss Nobody
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Re: Natalie Wood (1938-1981)

Message par Miss Nobody »

Natalie Wood n'est effectivement pas une grande actrice, ce qui ne l'empêche pas d'être infiniment attachante, particulièrement dans les grands rôles de ses jeunes années (La fureur de Vivre, La fièvre dans le sang, West Side Story...), puis touchante dans Une certaine rencontre ou Propriété Interdite.

J'avais lu quelque part qu'elle-même doutait de son talent et disait avoir du mal à "faire semblant". Je ne sais pas si c'est vérifiable, mais c'est exactement comme ça que je le perçois. Natalie joue comme elle vit: elle semble émotive, à fleur de peau, mais aussi nerveuse, excessive. Forcément, ça donne des crises de nerf ou des scènes lacrymales plus vraies que nature et toujours expansives. Mais dans le registre comique, le bât blesse un peu et elle manque de subtilité.

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Sinon, rien à voir, mais suis-je la seule à ne pas avoir pu supporter plus de 15 minutes du film Bob & Carol & Ted & Alice?
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Sybille
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Re: Natalie Wood (1938-1981)

Message par Sybille »

Miss Nobody a écrit :J'avais lu quelque part qu'elle-même doutait de son talent et disait avoir du mal à "faire semblant". Je ne sais pas si c'est vérifiable, mais c'est exactement comme ça que je le perçois. Natalie joue comme elle vit: elle semble émotive, à fleur de peau, mais aussi nerveuse, excessive. Forcément, ça donne des crises de nerf ou des scènes lacrymales plus vraies que nature et toujours expansives.
Je suis plutôt d'accord avec ton analyse. Cependant, ce 'joue comme elle vit' rend parfois l'effet inverse, c'est-à-dire qu'on remarque justement à quel point elle 'fait semblant'. Moi j'aime assez ce type d'interprétation et je marche bien, mais ça peut aussi donner un côté artificiel.
Mais dans le registre comique, le bât blesse un peu et elle manque de subtilité.
Donc ça signifierait que "dans la vie", elle manquait de légèreté ou d'humour (puisqu'elle n'arrive pas bien à rendre cet aspect dans ses films) ?
Sinon, rien à voir, mais suis-je la seule à ne pas avoir pu supporter plus de 15 minutes du film "Bob & Carol & Ted & Alice"?
J'ai regardé en entier, mais le film n'est effectivement pas terrible du tout (enfin je m'y attendais un peu).
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Re: Natalie Wood (1938-1981)

Message par Lord Henry »

Certaines se souviennent peut-être qu'il y a bien longtemps, la première chaîne avait remédié à la langueur de ses programmations de l'après-midi en diffusant l'adaptation en mini-série de Tant qu'il y aura des hommes. Natalie Wood y reprenait le rôle tenu par Deborah Kerr dans le film de Fred Zinneman, et William Devane remplaçait Burt Lancaster - dont il partage le maxillaire inférieur.

Voici leur version du fameux baiser, bien plus humide que l'original comme on pourra le constater:

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Miss Nobody
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Re: Natalie Wood (1938-1981)

Message par Miss Nobody »

Sybille a écrit :
Miss Nobody a écrit :J'avais lu quelque part qu'elle-même doutait de son talent et disait avoir du mal à "faire semblant". Je ne sais pas si c'est vérifiable, mais c'est exactement comme ça que je le perçois. Natalie joue comme elle vit: elle semble émotive, à fleur de peau, mais aussi nerveuse, excessive. Forcément, ça donne des crises de nerf ou des scènes lacrymales plus vraies que nature et toujours expansives.
Je suis plutôt d'accord avec ton analyse. Cependant, ce 'joue comme elle vit' rend parfois l'effet inverse, c'est-à-dire qu'on remarque justement à quel point elle 'fait semblant'. Moi j'aime assez ce type d'interprétation et je marche bien, mais ça peut aussi donner un côté artificiel.
Mais dans le registre comique, le bât blesse un peu et elle manque de subtilité.
Donc ça signifierait que "dans la vie", elle manquait de légèreté ou d'humour (puisqu'elle n'arrive pas bien à rendre cet aspect dans ses films) ?
Je voulais simplement signifier que Natalie me semblait plus être une femme et une actrice passionnée, dans le geste, l'excès, l'émotion, plus que dans la retenue. Dans le registre comique, elle semble moins à l'aise que lorsqu'il faut pleurer, crier, souffrir. Dans les comédies (ses comédies sont en plus assez mauvaises) son jeu devient maniéré et agaçant, alors que dans les drames flamboyants, il est plutôt lyrique et exalté.

Sinon, concernant le côté artificiel et excessif de son jeu, je pense que ça fait aussi partie de la personnalité de Natalie Wood, qui était une femme coquette et maniérée, qui ne sortait jamais sans son maquillage et ne semblait pas non plus vivre dans la demi-mesure. Après, l'image que je m'en fais est peut être faussée, il faudrait que je me penche plus sérieusement sur des biographies ou des témoignages.
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Major Tom
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Re: Natalie Wood (1938-1981)

Message par Major Tom »

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C'est vrai que tu lui ressembles... :oops:
Nomorereasons
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Re: Natalie Wood (1938-1981)

Message par Nomorereasons »

Major Tom a écrit :
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C'est vrai que tu lui ressembles... :oops:
Tu parles à qui? A julien? A lord henry? A moi?
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Miss Nobody
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Re: Natalie Wood (1938-1981)

Message par Miss Nobody »

yaplusdsaisons a écrit :Tu parles à qui? A julien? A lord henry? A moi?
Mets ta petite culotte lamée et regarde toi dans la glace... tu comprendras, grand fou...
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cinephage
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Re: Natalie Wood (1938-1981)

Message par cinephage »

Miss Nobody a écrit :
yaplusdsaisons a écrit :Tu parles à qui? A julien? A lord henry? A moi?
Mets ta petite culotte lamée et regarde toi dans la glace... tu comprendras, grand fou...
C'est vrai qu'avec la moustache est un blouson de cuir, la ressemblance est frappante. :shock:
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Natalie Wood (1938-1981)

Message par Ann Harding »

Cathy a écrit :Marjorie Morningstar peut-être
Je ne suis pas non plus une grande fan de cette actrice. Mais, je ne la déteste pas non plus. Pour ce qui est de Marjorie Morningstar, c'est un mélo flamboyant (comme les aiment Francesco) avec un très beau Technicolor (Harry Stradling derrière la caméra). J'avais enregistré ce film pour Gene Kelly qui trouve un rôle dramatique fort intéressant. Son histoire d'amour avec l'adolescente Natalie Wood est toute à fait convaincante. Il est un compositeur raté qui travaille dans un camp de vacances pour jeunes étudiants. Il faudrait que je ressorte ma VHS de ce Rapper pour me rafraîchir la mémoire. En tous cas, je me souviens avoir trouvé Natalie tout à fait à sa place en jeune fille issue d'une famille bourgeoise juive (Claire Trevor et Everett Sloane jouent son père et sa mère) follement amoureuse d'un homme plus âgé qu'elle.
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