Natalie Wood (1938-1981)

[Supfiction]

Peu après le décès de son vieux tuteur, Jenny, une jeune orpheline, adopte un chien rescapé d'un accident d'avion. Mais à qui confier cette jeune fille et son chien ? Ce dernier va s'avérer être très utile à la communauté et Jenny va trouver des parents d'adoption.

Juste quelques mots sur ce film que j'ai pu découvrir grâce à Beule. Natalie Wood y est extraordinaire et la future star est déjà là dans le jeu de cette petite gamine touchante par sa naïveté, adorable par sa gentillesse, stupéfiante par sa répartie et sa culture.
J'ai beaucoup aimé le film en dépit de maladresses tel-que la séquence un peu grossière du procès du chien avec le maire qui dépense son énergie à vouloir faire abattre un collet inoffensif alors qu'une épidémie menace dans le même temps son village. Dean Jagger est impeccable (ainsi que Ruth Warrick, connue pour son premier rôle dans Citizen Kane) et évidemment il y a le truculent Walter Brennan qui renforce l'aspect conte de l'Amérique profonde.

[Supfiction]

Je n'ai pas du tout vu ce film comme une pantalonnade mais plutôt comme une réflexion assez sérieuse et en tout cas lucide et intelligente sur la liberté sexuelle, ses limites et son hypocrisie. Bien observé, touchant, juste ce qu'il faut d'ironie avec quatre comédiens formidables, Robert Culp en tête et une Natalie Wood qui n'a jamais été aussi mignonne. Pour moi l'une des plus grandes réussites du cinéma américain de cette fin des années 60 avec au moins une scène culte, celle assez longue réunissant Elliot Gould et Dyan Cannon, le premier n'en pouvant plus de désir pour sa femme qui elle n'est pas d'humeur à ça : aussi drôle que juste. Après Model Shop, encore une superbe découverte au sein de la sélection Tarantino sur OCS. La copie diffusée est très belle.

Ah oui ce n’est pas du tout une pantalonnade. D’ailleurs, le film va au delà de la simple liberté sexuelle. C’est un regard critique et un peu moqueur sur l’esprit du temps mais dans le même temps toujours bienveillant avec ses personnages. En premier lieu celui de Natalie Wood qui est à fond dans le peace and love et ses illusions.
Le film marque le retour de Natalie Wood après trois ans d’absence mais malheureusement déjà la fin de sa grande époque au cinéma (elle brillera par la suite dans des remakes télé de grands classiques). Enfin un rôle de femme.

mais dans le même temps toujours bienveillant avec ses personnages.

Absolument ; et en ça il est souvent aussi très touchant.

[Ikebukuro]

Terrible cette affiche; dans tous les sens du terme : la gamine a l'air incroyablement mure et, si maigre de visage, si squelettique, qu'on devine qu'un terrible destin l'attend...
Il faut que je le vois ce film!

Oh JESUS, JESUS, qu'est-ce que je vois sur Wikipédia? Argh!!!!!!!!
"Natalie Wood, nom de scène de Natalia Nikolaïevna Zakharenko" On en apprends TOUS les jours..............


Info pour la personne ayant créé le topic en 2011 : "Natalie Wood, née Natasha Gurdin" NON, "Natasha Gurdin" était un pseudonyme, ni plus ni moins.

[Ikebukuro]

Bon, je viens de voir Driftwood "Jenny et son chien", en VO sans sous-titres
Film très amusant de scènes de vie d'une petite ville américaine des années 40 avec tous les clichés qui vont avec.

Nathalie Wood, 8 ans et demi, y est désarmante de gentillesse, espièglerie et de répartie.
Elle assure le show à elle toute seule dans un "Feel good movie" injustement méconnu en France

Mais attention, le film commence sur une séquence assez dure pour une gamine de cet âge, c'en est même choquant !

En tout cas tout le talent de Nathalie Wood éclate dans ce petit joyau.

[Supfiction]

Bon, je viens de voir Driftwood "Jenny et son chien", en VO sans sous-titres
Film très amusant de scènes de vie d'une petite ville américaine des années 40 avec tous les clichés qui vont avec.

Nathalie Wood, 8 ans et demi, y est désarmante de gentillesse, espièglerie et de répartie.
Elle assure le show à elle toute seule dans un "Feel good movie" injustement méconnu en France

Mais attention, le film commence sur une séquence assez dure pour une gamine de cet âge, c'en est même choquant !

En tout cas tout le talent de Nathalie Wood éclate dans ce petit joyau.

[Supfiction]

NATALIE WOOD : WHAT REMAINS BEHIND : rencontre avec Laurent Bouzereau

https://revusetcorriges.com/2020/10/18/ ... CqWKHJnTEQ

[Sybille]

Le livre sur Wood de Manoah Bowman - cité en début d'interview - est excellent.
Ce n'est pas 'uniquement' un beau livre de photos (même si nombreuses et très belles), les textes sont également bien documentés, tant instructifs qu'émouvants.

[Flol]

On peut donc logiquement espérer une diffusion prochaine sur OCS (comme ça avait déjà été le cas avec les docus sur Spielberg, Robin Williams et Ashby).

Spoiler (cliquez pour afficher)

Je déteste Laurent Bouzereau.

[Jack Carter]

ça passe sur OCS depuis quelques jours deja.

[Supfiction]

ça passe sur OCS depuis quelques jours deja.

Et moi qui attendais bien sagement (mais que fait Zemat ?!). Merci.

[Flol]

ça passe sur OCS depuis quelques jours deja.

[Supfiction]

J-4 avant le passage du splendide Splendor in the grass sur TCM.
Je croise les doigts pour qu’on ait une copie HD qui tienne la route.

[Zelda Zonk]

J-4 avant le passage du splendide Splendor in the grass sur TCM.
Je croise les doigts pour qu’on ait une copie HD qui tienne la route.

Revu il y a peu en VOD sur Univers Ciné et la copie était très belle, mettant parfaitement en valeur le Cinémascope dès la séquence initiale de la cascade.
Immense chef-d’œuvre pour moi. Un mélodrame puissant sur le thème du « Tu ne coucheras point » et des différences de classe à la charnière de la crise de 1929. Ce film est un miracle car en dépit de mœurs quelque peu désuètes et révolues, il est d’une modernité folle dans l’interprétation. Et cette fin, mon Dieu, quelle beauté ! J’étais en frissons. Le genre de séquences qui donnent foi dans le cinéma.

[Supfiction]

NATALIE WOOD : WHAT REMAINS BEHIND : rencontre avec Laurent Bouzereau

https://revusetcorriges.com/2020/10/18/ ... CqWKHJnTEQ

Vu aujourd’hui. C’est très orienté sur les souvenirs de famille mais c’est un bel hommage et Robert Wagner m’a fait chialer.
Je crois que je l’avais déjà lu mais évidemment l’évocation de sa liaison à 15 ans avec Nicholas Ray est un nouveau rappel d’autres époques autres mœurs.

[Major Tom]

Je crois que je l’avais déjà lu mais évidemment l’évocation de sa liaison à 15 ans avec Nicholas Ray est un nouveau rappel d’autres époques autres mœurs.

"Autres époques autres mœurs", pas forcément chez nous puisque la majorité sexuelle est toujours à 15 ans. Mais là-bas c'est sûr que ça doit choquer aujourd'hui.
À l'époque, beaucoup se mariaient ou avaient des liaisons jeunes. Entre autres, Marilyn Monroe, alors Norma Jeane, s'était mariée à 16 ans ; Elvis avait rencontré Priscilla lorsqu'elle avait 14 ans (et ils se sont mariés quand elle en avait 21) ; ou bien sûr Jerry Lee Lewis (22 ans) avait épousé sa cousine de 13 ans, mais bon, là ça avait quand même fait un scandale.