Sherlock Holmes au cinéma

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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frmwa
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Re: Sherlock Holmes au cinéma

Message par frmwa »

Et bientôt Sherlock Holmes II dont la scène d'ouverture qui met en scène un attentat a été tournée à Strasbourg :
La direction de la culture de la ville annonce que des drapeaux et bannières portant des insignes prussiens vont être déployés rue Mercière et rue de la cathédrale. "Les séquences se passent à Strasbourg en 1891" indique le communiqué de la ville. La Ville tient à rassurer les Strasbourgeois un peu distraits (ou à leur éviter toute fausse joie) :uhuh:

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Dans la même région, un excellent pastiche de Jacques Fortier : Sherlock Holmes et le mystère du Haut-Koenigsbourg.
Érudit, mais écrit dans un style simple et efficace tout à fait respectueux du Dr Watson - un modèle de sobriété et de modestie.
L'étendard est immobile, pas un souffle de vent.
C'est le cœur de l'homme qui est en tourment.
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Cathy
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Re: Sherlock Holmes au cinéma

Message par Cathy »

Jack Carter a écrit :
Cathy a écrit :Et un autre, une version sortie visiblement dans une collection Comédie&co à 3.15 € toujours chez Priceminister !
en VHS....
J'avais pas vu que c'était une VHS, j'avais vu la version qu'a signalée Julien aussi ! En tout cas, le film vaut le coup !
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Re: Sherlock Holmes au cinéma

Message par Julien Léonard »

J'avoue, 15€, c'est cher pour un DVD désormais (j'ai déjà vachement de mal avec les films de chez Sidonis, à bientôt 17€...).
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Jack Carter
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Re: Sherlock Holmes au cinéma

Message par Jack Carter »

Julien Léonard a écrit :J'avoue, 15€, c'est cher pour un DVD désormais (j'ai déjà vachement de mal avec les films de chez Sidonis, à bientôt 17€...).
15 euros, si je connais le film, pas de souçi (meme 20 ou 30) mais quand je ne connais pas le film, j'hesite desormais à mettre plus de 10 euros, je prefere louer en mediatheque (je suis bien fourni à Lyon de ce coté là). Et 15 euros, je prefere autant les mettre dans un Blu-Ray :wink:
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hellrick
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Re: Sherlock Holmes au cinéma

Message par hellrick »

Elementaire on cher lock Holmes passe très souvent sur la télé belge (AB3), il a encore été diffusé il y a quelques mois, c'est étonnant d'ailleurs à tel point il passe et repasse :wink:
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Re: Sherlock Holmes au cinéma

Message par hellrick »

SHERLOCK HOLMES – HOUSE OF FEAR


Basil Rathbone revient dans cette nouvelle aventure de Sherlock Holmes, laquelle succède à LA PERLE DES BORGIAS, sortie quelques mois plus tôt, et continue la brillante saga initiée à la fin des années ’30 par LES AVENTURES DE SHERLOCK HOLMES.
Le scénario, cette fois, adapte la fameuse nouvelle « Les 5 pépins d’orange » mais ne retient de l’œuvre de Conan Doyle que l’argument de départ, préférant bâtir une intrigue originale en huis-clos qui rappele les grandes œuvres du roman policier traditionnel et, bien sûr, « Les 10 Petits Nègres » d’Agatha Christie, publié cinq ans plus tôt.
Sherlock Holmes, après avoir combattu des espions et des Nazis, retrouve ici son environnement de prédilection en voyageant, en compagnie de son inséparable Watson, au cœur de l’Ecosse mystérieuse. Toute l’intrigue prend place, en effet, dans un manoir ceinturé par une lande menaçante, baignée de brouillard, et battue par le vent et la pluie.
Une bande d’amis célibataires, qui se définissent comme les « bons camarades », ont décidés de partager leur fortune entre eux à leur décès, les survivants touchant, forcément, un pactole de plus en plus important. Or, à l’heure du diner, une mystérieuse enveloppe, adressée à l’un des « camarades », est donnée par la femme de ménage et, peu après, le « camarade » en question meurt assassiné. L’enveloppe, elle, ne contient rien d’autre qu’une poignée de pépins d’orange, symbolisant le nombre de « camarades » encore destiné à mourir. Appelé à la rescousse, Sherlock Holmes mène l’enquête et suspecte différents personnages, lesquels ont la fâcheuse tendance à mourir tour à tour, remettant en question toutes les savantes hypothèses du prince des détectives. « C’est une étrange affaire, déclare ainsi le roi de l’énigme. Au lieu de manquer d’indices nous en avons trop, et nous avons de trop nombreux suspects. Le puzzle semble prendre forme et pourtant les pièces ne s’ajustent pas correctement ». Basil Rathbone, incarnant à la perfection Sherlock Holmes, finira pourtant par résoudre le mystère, aidé par un Nigel Bruce (alias Watson) nettement moins bouffon que d’habitude.
D’une durée, comme toujours, réduite (à peine 70 minutes), LA MAISON DE LA PEUR déroule son intrigue à un rythme échevelé, empêchant tout sentiment d’ennui. Entre les investigations de Holmes, les remarques humoristiques de Watson et les décès successifs des « bons camarades », le spectateur n’a jamais le temps de souffler. De son côté, Roy William Neill, à présent parfaitement rodé à l’exercice, emballe le métrage avec savoir-faire et compense la faiblesse du budget en jouant sur le climat mystérieux et inquiétant. L’atmosphère proche du fantastique de l’âge d’or (LA MAISON DE LA PEUR fut, à l’époque de sa sortie, couplé à LA MALEDICTION DE LA MOMIE) se voit ainsi savamment entretenue par le cinéaste. Ce-dernier s’appuie également sur un humour noir sarcastique des plus plaisants, chacun des « bons camarades » craignant de recevoir la terrible missive, signe d’un prochain trépas, apportée par une femme de ménage imperturbable qui parait presque se délecter de ce véritable jeu de massacre. La conclusion apporte évidemment la résolution du mystère et se révèle satisfaisante, quoique peut-être un peu prévisible, et permet d’achever le métrage sur une note largement positive.
Sans être le meilleur épisode de la longue saga consacrée à Sherlock Holmes, LA MAISON DE LA PEUR demeure un divertissement très professionnellement confectionné, bien mené et agréable à suivre, qui saure contenter les fans du plus célèbre des détectives.
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Re: Sherlock Holmes au cinéma

Message par daniel gregg »

Il me faut ce second coffret.
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Cathy
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Re: Sherlock Holmes au cinéma

Message par Cathy »

La griffe sanglante, The Scarlet Claw (1944) - Roy William Neill

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Dans un village du Canada, des moutons tout d'abord puis la femme d'un notable et un ancien juge sont égorgés. Force maléfique ou meurtre dissimulé ?

Déjà dans le précédent opus, la femme aux araignées, la contibution à l'effort de guerre n'était quasiment plus visible, ici c'est encore moins le cas hormis la fameuse phrase de Winston Churchill destiné aux canadiens et distillée par Sherlock Holmes à la toute fin du film. Nous retrouvons ici un univers typiquement "holmesien", avec des marécages brumeux, des êtres étranges. Nous sommes plus proches du Chien des Baskerville que de la Voix de la Terreur. D'ailleurs curieusement, même si nous sommes dans une période totalement datée notamment par la dernière scène, l'histoire semble intemporelle, comme les vêtements, nous sommes plus proches de l'atmosphère de la fin du 19ème siècle que dans cette ambiance d'espionnage nazi ou lié à l'Allemagne qui était la marque de fabrique des épisodes précédents signés par Roy William Neill. Certes l'histoire n'est pas inspirée d'un roman de Conan Doyle, mais on y trouve tous les ingrédients typiques, des crimes, des enquêtes, un Watson maladroit, un Sherlock Holmes qui trouve naturellement la réponse. Basil Rathbone et Nigel Bruce sont une fois encore excellents dans leurs personnages respectifs, l'histoire est passionnante, même s'il y a quelques évidences scénaristiques ! La saga repart de plus belle avec cet opus.

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la perle des Borgia, The Pearl of Death (1944)

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Une perle appartenant aux Borgia est volée, une malédiction semble lui être attachée, et cinq personnes mourront.

Nouvel épisode de la saga, ici plus d'effort de guerre, plus de message de Churchill à la fin mais une simple enquête de Sherlock Holmes, des personnages quelque peu inquiétants, comme celui du bourreau. Nous sommes chez Universal et cela se voit, nous sommes dans sa tradition du film de "frisson". Les crimes sont horribles, les indices astucieux. Sherlock retrouve son plaisir du déguisement, même si c'est parfois un peu évident. Mais la péripétie de cette perle est fort bien menée des scènes du musée où Holmes fait une bévue à la conclusion. Ici on sait tout de suite quels sont les coupables mais ce qui intéresse est où a disparu cette perle et comment ! Le scénario a été inspiré d'une nouvelle de Conan Doyle et cela se sent, contrairement à la griffe sanglante qui semblait une nouvelle forme du chien des Baskerville. Le méchant est un véritable méchant de littérature, et que dire de ce personnage du bourreau qui semble quelque créature échappée du laboratoire de Frankenstein. Efficace et enfin Sherlock sort de son effort de guerre. Tout comme dans la griffe sanglante, bien que l'épisode soit daté, certaines scènes semblent totalement intemporelles et la décoration, l'ambiance pourrait faire croire que l'action se déroule au XIXème siècle. Ici Watson semble plus sage en dépit d'une curiosité pas forcément bienvenue !

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La maison de la peur, House of Fear (1945) - Roy William Neill

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Les membres d'un club d'amis sont tués les uns après les autres après avoir reçu une enveloppe contenant des pépins d'orange.

Agatha Christie ou Sir Conan Doyle, on hésite devant la trame de cet épisode qui prend le fameux principe de tous les gens d'une maison sont assassinés les uns à la suite des autres jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un. Si l'ambiance est particulièrement soignée, Ecosse brumeuse, battue par les pluies, la conclusion est bien trop évidente quand on a l'habitude de ce style d'histoire, mais ne boudons pas notre plaisir, il y a quand même de très bonnes scènes notamment celle où Watson resté seul avec les deux derniers amis se trouve confronté à leur disparition et à une tempête typique. Nous sommes devant une galerie de personnages dont seuls finalement trois sont réellement dépeints. Les deux premiers sont morts dès le début de l'histoire, il y a cette espèce de marin tatoué et qui fume, ce médecin inquiétant, et surtout ce personnage toujours souriant et qui semble trop gentil pour être honnête. Il y a aussi cette gouvernante glaciale, rigide qui contribue à renforcer l'atmosphère particulièrement bien typique de cet épisode. Comme dans le précédent opus, nous n'avons plus aucune allusion à la guerre, à Churchill et nous sommes juste dans une simple enquête qui révèle une fois encore la stupidité de Lestrade tout comme dans la Perle des Borgia. Ici peu de déduction, peu d'enquête, et Watson qui se retrouve beaucoup plus mis en avant. Un bon épisode au niveau du rythme et de la mise en scène, mais dont la fin prévisible gache un peu le plaisir.
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Cathy
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Re: Sherlock Holmes au cinéma

Message par Cathy »

La femme en vert, The woman in Green (1945) - Roy William Neill

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Des femmes sont assassinées sauvagement et un de leurs doigts est sectionné. Qui commet ces horribles crimes.

Avec cet épisode, nous retrouvons une enquête typique de Sherlock Holmes avec des victimes, des suspects assassinés, le retour de Moriarty l'ennemi juré du détective. Nous sommes dans une série de crime à la Jack l'éventreur, "tradition" des crimes, mais époque oblige nous avons la dimension hypnose qui se rajoute aux faits. Le film comme d'habitude est très court, mais le rythme est enlevé. Nous retrouvons les déductions de Sherlock, l'humour de Watson, un inspecteur de Scotland Yard qui n'est pas lestrade, une femme fatale, mais comme toujours dans ces films très élégante,très classe, jamais vamp ! Un très bon cru avec un final certes attendu mais bien amené.

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Mission à Alger, Pursuit to Algiers (1945) - Roy William Neill

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Sherlock Holmes doit escorter dans son pays le prince héritier. Il se retrouve avec Watson et de nombreux suspects sur un bateau à destination d'Alger.

Après le Londres et une enquête traditionnelle, ici nous sommes dans un huis clos maritime sans réelle enquête. Certes des émeraudes ont disparu au début, mais la quête de Sherlock est toute autre vu qu'il doit simplement escorter un jeune homme tout en assurant sa protection. Le film donne la part belle à Watson qui tient un rôle important dans la première partie et sert moins de "faire valoir" comique. Nigel Bruce se permet même de pousser la chansonnette, et de faire le joli coeur auprès d'une jeune chanteuse. Encore une fois le film est rythmé et contrairement au titre qui laisserait croire à quelque affaire d'espionnage ou quelque film sentant encore la guerre, aucune allusion n'y est faite d'ailleurs, nous sommes dans le traditionnel huis clos avec une foule de suspects potentiels, et d'affaires qui se mêlent, encore une fois un très bon film même s'il n'est pas tout à fait dans la pure tradition de déduction du détective.

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Le train de la mort, Terror by night (1946) - Roy Willam Neill

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Sherlock Holmes doit escorter Lady Carstairs et surtout son diamant celebrissime.

Comme dans Mission à Alger, nous sommes dans le pur huis clos, encore plus d'ailleurs car le film se déroule entièrement dans le train, alors que dans le précédent film, il y a un prologue sur terre. Il y a à la fois le train rempli de suspects qui veulent voler ce diamant mais aussi le meurtre de plusieurs personnes. Nous sommes donc ici dans un Sherlock Holmes typique avec déduction, enquête, crime et coupable plus ou moins étonnant. Ici Watson retrouve son rôle de second rôle "comique" notamment à travers son enquête. Lestrade fait son entrée et le final est assez inattendu ! Une autre bonne enquête de Holmes.
Dernière modification par Cathy le 20 avr. 20, 10:18, modifié 1 fois.
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Re: Sherlock Holmes au cinéma

Message par Cathy »

La clef, Dressed to kill (1946) Roy William Neill

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Le possesseur d'une boite à musique est assassiné, une autre est volée chez un couple. Ces boites sont confectionnées par un prisonnier. Sherlock Holmes et des bandits partent à la recherche de la troisième et dernière boite.

Universal produit ici le dernier opus de la saga Sherlock Holmes avec Basil Rathbone et Nigel Bruce. Nous sommes dans une enquête très classique du célèbre détective, avec meurtre, déduction notamment par une énigme musicale. Cette épisode conclue la série entamée en 1939 avec le chien des Baskerville, de manière plutôt bonne, une enquête intelligente bien menée. Basil Rathbone fait preuve de son flegme habituel et Nigel Bruce de son côté débonnaire habituel. Il est assez étonnant de constater dans la série, que depuis la Femme aux araignées, les femmes ont souvent un rôle central avec toujours classe et élégance. Nous ne sommes pas dans le registre de la vamp, mais de l'élégante femme fatale. On quitte à regret cette série qui avait accusé un petit coup de mou avec la période de transition dans le passage à l'ère contemporaine de la seconde guerre mondiale. En tout cas le second coffret "France Télévisions" est sans doute celui qui comprend les épisodes les plus intéressants si l'on fait exception des deux premiers et excellents numéros se déroulant au 19ème siècle, notamment les aventures de Sherlock Holmes.
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Re: Sherlock Holmes au cinéma

Message par daniel gregg »

Et La Femme aux araignées au suspense assez réussi, non ?
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Re: Sherlock Holmes au cinéma

Message par Cathy »

daniel gregg a écrit :Et La Femme aux araignées au suspense assez réussi, non ?
Je parlais du niveau d'ensemble, j'ai trouvé sept bons films dans le deuxième coffret, alors que sur le premier deux sont excellents, un pas mauvais : la femme aux araignées et les autres moyens.
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shubby
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Re: Sherlock Holmes au cinéma

Message par shubby »

Lord Henry a écrit :Personnellement, j'aime beaucoup le Sherlock Holmes interprété par John Neville dans A Study in Terror. Et ce qui ne gâte rien, le film lui-même se range parmi les tout meilleurs inspirés par la création d'Arthur Conan Doyle - et qui pourrait résister au Mycroft Holmes de Robert Morley?

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Découvert hier. Un excellent cru, en effet. Sous son aspect racoleur, la lutte des classes est joliment évoquée, l'écriture est belle et les interactions pertinentes.
En quelques minutes à peine, la relation entre les 2 Holmes, le vécu des 2 frangins à base de compétition intellectuelle usée explicite le comportement parfois prétentieux de Sherlock, sa façon de la ramener sans cesse, d'écraser les autres par son intelligence. On sent qu'il en a bavé plus jeune avec Mycroft & ça c'est sacrément bien vu.
Ca coule tout seul. Et quel panache ! Je ne m'attendais pas à ça. Excellente surprise. Cerise sur le gâteau : une conclusion gonflée résolvant l'histoire en quelques phrases expédiées et un Sherlock embrayant déjà sur une autre affaire.
Hop, DVD rangé dans mon best of 1890's direct :)
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Re: Sherlock Holmes au cinéma

Message par Pendragon »

frédéric a écrit :Ah tiens j'en profite : Meurtre par décret

Sherlock Holmes et Jack L'éventreur, film qui a plutôt bonne réputation, mais j'ai été un peu déçu tout de même. C'est bien joué par Plummer et Mason, il y a une ambiance bien rendue, l'intrigue (sur l'identité de L'éventreur) se rapproche un peu de celle de From Hell, mais j'ai trouvé que ça faisait un peu "téléfilm" et que c'est un peu longuet. Bref, une petite déception.
Je dirais plutôt que c'est From Hell qui se rapproche un peu de Murder By Decree. :wink:

Mais les deux récits ont chacun leur force, bien que je préfère sur ce thème Murder By Decree. Il fut réalisé pour le cinéma, et présenté ensuite en deux parties à la télé en anglais; c'est donc à la télé que je l'ai découvert.
Je l'ai revu ensuite en VF cependant amputée de près d'une douzaine de minutes. À voir donc en VO.

Je suis très intrigué par la plus récente présentation du personnage (retraité et s'occupant de ses abeilles) par Ian Mckellen que je n'ai pas encore vu. Si quelqu'un peut en parler?
Sinon, il semble que Holmes à la retraite soit régulièrement sollicité pour des enquêtes. Christopher Lee dans deux téléfilms et Peter Cushing dans Les Masques De La Mort...qui fut son dernier rôle en tant que le célèbre détective.
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hellrick
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Re: Sherlock Holmes au cinéma

Message par hellrick »

Pendragon a écrit : Je suis très intrigué par la plus récente présentation du personnage (retraité et s'occupant de ses abeilles) par Ian Mckellen que je n'ai pas encore vu. Si quelqu'un peut en parler?
J'en parlais un peu ici: http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... =3&t=36620 :wink:
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