Ritwik Ghatak (1925-1976)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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bruce randylan
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Ritwik Ghatak (1925-1976)

Message par bruce randylan »

Découverte du cinéaste indien grâce au cycle de la cinémathèque.
J'ai pu en voir 6 sur les 8 et si ça reste un bon réalisateur je ne partage pas l'enthousiasme de Rauger qui le considère comme un cinéastes majeur de la première importance.
Je reviendrai plus tard sur l'étoile cachée qui fera l'objet d'une critique sur 1kult dans un temps prochain :). Je dirai juste que c'est un film admirable au niveau de la recherche picturale (une manière de filmer les visages entre Ford, Bergman et Eisenstein) et dans son utilisation du son mais l'ensemble demeure malheureusement très froid et superficiel, un défaut qu'on retrouve souvent dans sa courte filmographie qui m'empêche d'adhérer pleinement à son cinéma.

Mi Bémol (1961)
la vie de plusieurs membres d'une petite troupe de théâtre itinérante entre difficulté de monter des pièces, problèmes techniques et histoires d'amours faisant naître de la jalousie et des tensions.

Bon, pour faire vite. je m'y suis cordialement ennuyé. Rien n'a trouvé écho en moi. J'ai toujours été extérieur à l'histoire. Les personnages m'ont agacé, les acteurs ne sont jamais dans le ton, les thèmes m'ont paru mal exploités, la psychologie est absente et il n'y aucune progression dramatique (narrative aussi, mais ce n'est pas gênant pour ce genre d'histoire). On a vraiment l'impression de voir une succession de scènes sans rapport les unes avec les autres.
Et en plus ça dure 2h15...
Il doit surement avoir une barrière culturelle qui m'empêche de saisir certaines choses car j'ai vraiment trouvé la chose sans aucun intérêt. Il y a bien-sûr a des jolis plans voire de jolies séquences (les chansons notamment ; le moment où la cassette de playback bug sur lors d'une représentation) mais ça ne rattrape pas le sentiment de vide absolu.


Le citoyen (1952-1953)
Un jeune homme diplômé n'arrive pas à trouver un emploi. Cette situation, comme sa naïveté et son côté rêveur, exaspère sa famille qui dépend de lui pour ramener de l'argent et survivre.

Ce premier film de Ghatak fut perdu peu après sa réalisation et retrouvé miraculeusement en 1977 pour sortir peu après la mort du cinéaste. Si le film avait été définitivement perdu c'eut été une immense perte car c'est une petite merveille dans le genre de chronique social dans la lignée du néo-réalisme à la façon de Visconti ou de Steinbeck. j'ai beaucoup pensé à la terre tremble dans cette façon très noire et déprimante de filmer une misère sociale sans misérabilisme mais avec une fatalité qui se fait de plus en plus résignée. La conclusion est d'ailleurs très violente quand le héros est confronté à son propre idéalisme en croisant un couple qui lui renvoie à sa propre image quelques mois auparavant.

C'est donc un film très engagé et militant. A l'époque Gathak était un membre du parti communiste et cela est évident vu le contenu du film même si le discours de la lutte des classes n'est pas forcément mis en avant. Il est avant tout abordé en ellipse lors des entretiens d'embauches qui se soldent tous par des échecs pour des raisons absurdes et hypocrites. En revanche il se laisse un peu allé par moment à un lyrisme assez ridicule où des chœurs entonnent l'International quand le héros se rebelle contre l'ordre établi qui condamne les défavorisés à la misère et à la mort.

Mais ca reste le seul défaut majeur de ce film. Pour le reste, c'est très prenant avec ce sentiment d'injustice qui monte doucement au fur et à mesure des séquences pour devenir insoutenable car terriblement réaliste.
La narration colle à ce sentiment de stagnation et de lente déchéance de cette famille d'où un rythme assez lent mais jamais pénalisant puisque les personnages et « l'univers » demeurent on ne peut plus crédible.
Pour une première réalisation, c'est déjà du beau travail même si c'est loin de la maitrise qu'il déploiera plus tard. Mais on retrouve déjà ici un réel travail sur l'espace, l'intégration du décor à la narration ou une certaine profondeur de champ. Ainsi Ghatak filme uniquement son histoire dans une série de lieux clos, froid, dépouillé et vide. A aucun moment on ne sort de ruelles et d'intérieur pour un sentiment d'enfermement assez discret qui s'impose vraiment insidieusement.

Ghatak ne déploie pas la même liberté dans sa structure et ses personnages que lors des ses futures réalisations mais ce premier film n'en demeure pas moins un titre personnel et fort dont les préoccupation et les problèmes soulevés demeurent toujours d'actualité.

Le gros problème vient en fait de l'état de copie en très mauvais état (image sombre, contrastes fatigués, nombreuses taches de pourrissement, grosses et longues griffures etc...) . Vu les conditions de sauvegarde du film, j'imagine qu'on ne pourra pas vraiment avoir mieux. :(
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bruce randylan
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Re: Ritwik Ghatak (1925-1976)

Message par bruce randylan »

L’homme Mécanique / l’homme auto (1957-1958)
Bimal est un chauffeur de taxi extravagant. Sa voiture est un vieux tacot au bord de la ruine menaçant de tomber en lambeaux à chaque virage. Pourtant il continue de rouler et prend vit dans les yeux de Bimal qui le considère pour une véritable personne.

Curieux film. Ca pourrait être une comédie. Ca pourrait être un film fantastique. Ca pourrait être un film social. Ca pourrait être une histoire d’amour. Ca pourrait être tout ça à la fois et si ça l’est, ce n’est que sous forme d’esquisse.
On ne sait pas trop quoi en penser à part que l’histoire est originale. On a aussi parfois l’impression que Ghatak ne sait pas où mener son sujet. L’idée de départ est excellente mais qu’en faire ? On l’a impression de le voir improviser son film, de tatillonner au fur et à mesure, s’essayant timidement sur un chemin. Il finit heureusement par le trouver sur la fin dans une conclusion mélancolique et déprimante qui se veut une parabole sur l’exclusion, la vieillesse et les marginaux.

Entre temps, on a droit à une succession de scènes plus ou moins indépendantes très inégales. Par exemple la première apparition de la jeune femme rendant jalouse la voiture est mal exploitée et n’amène nulle alors que la seconde est un très joli moment de cinéma.
D’autres moments laissent totalement perplexe (le clochard et sa bassine ; les deux hommes saouls devant se rendre à un mariage) ; d’autres émouvant par leur cruauté (le retour au village avec la voiture en panne) ; d’autres laissent indifférents (le gosse qui l’assiste)

On regrette donc de ne pas être embarqué dans le voyage mais de devoir le regarder de l’extérieur sans parvenir à monter dans le taxi et s'en aller dans des déambulations hasardeuses.

La mise en scène est l’une de ses moins stylisée avec une photographie moins élaborée. J’imagine que ça vient de l’improvisation mais ça n’est pas un mal. Et on trouve toujours de belles idées de cadrage et quelques scènes fort réussies.
Mais ca demeure un peu froid tout de même bien qu’attachant dans l’ensemble. J'avoue même qu'il vieillit assez bien dans mon souvenir.
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cinephage
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Re: Ritwik Ghatak (1925-1976)

Message par cinephage »

bruce randylan a écrit : Je reviendrai plus tard sur l'étoile cachée qui fera l'objet d'une critique sur 1kult dans un temps prochain :). Je dirai juste que c'est un film admirable au niveau de la recherche picturale (une manière de filmer les visages entre Ford, Bergman et Eisenstein) et dans son utilisation du son mais l'ensemble demeure malheureusement très froid et superficiel, un défaut qu'on retrouve souvent dans sa courte filmographie qui m'empêche d'adhérer pleinement à son cinéma.
Je lirai ça avec intérêt. Mais je trouve que la froideur, dans un mélo tel que l'étoile cachée, est un sacré défaut, un truc à te gacher complètement un film. Autrement dit, à mon sens, Ghatak ne met pas sa mise en scène au service de son récit, mais fait presque l'inverse. Ca m'a énormément gêné, malgré l'inventivité certaine de cette mise en scène et l'indéniable beauté de certains plans.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Ritwik Ghatak (1925-1976)

Message par bruce randylan »

cinephage a écrit : Je lirai ça avec intérêt.
Faudra pas être trop presser alors. Je vais essayer de pousser le redac chef pour mettre ça dans un thématique "autour du mélo" avec un Roberto Gavaldon et thé et sympathie. Peut-être courant juillet avec de la chance. Mais pour ce que j'ai vu du reste de sa filmographie, l'étoile cachée reste un titre à part dans sa carrière.

La rivière Subernarekha(1962-1965)
Réfugiés du Bengale, un homme et sa jeune sœur recueillent un garçon séparé de sa mère par une rafle. Un ancien ami lui propose un poste dans une usine près de la rivière Subernarekha. Le temps passe le garçon et le garçon grandissent et tombent amoureux.

Un grand mélo se déroulant sur plusieurs décennies qui est le film qui rappelle le plus le cinéma de S. Ray et en particulier la trilogie Apu. Entre autres similitudes, les derniers instants du film sont d’ailleurs très proches de celui du dernier opus.
La rivière Subernarekha a en tout cas l’air très personnelle avec des réminiscences autobiographiques : évocation de la guerre avec son affût d’immigrés (qu'on retrouve dans presque tous les films du cinéaste, rôle principal masculin entièrement consacré à son art, critique du système des castes etc….
Malgré tout, le film est trop long, trop inégal et souffre d’un jeu trop caricatural de Abhi Bhattacharya qui en fait beaucoup trop dans le méchant père autoritaire même si cela doit sûrement correspondre à une réalité historique façon « je préfère te voir morte plutôt que refuser ce mariage (arrangée) ».
Après le fait que je me sois fait deux films avant (dont Madhumati de 3 heures) n’a pas du arranger une certaine lassitude et fatigue.

Mais heureusement on trouve comme à chaque fois de très belles séquences tout en grâce comme ces conversations sur une ancienne piste d’atterrissage militaire, plusieurs chansons et une dernière demi-heure extraordinaire d’une force viscérale assez incroyable. Le style visuel abandonne l’approche socio-documentaire pour une mise en scène plus proche de l’expressionnisme avec un noir et blanc intense qui fait totalement disparaître le décor dans une obscurité irréelle et cauchemardesque. La séquence des retrouvailles du père et de la fille est vraiment d’un rare pessimisme dont la conclusion est tout aussi cruelle que perturbante d’autant que la gestion du hors-champ et de l’ellipse est osée (l’accident de bus). Enfin l’utilisation de musique décalée (un morceau festif de rock-latin) rappelle ce que pouvait faire quelques années auparavant Kurosawa comme dans Vivre.

Pour que ce drame (et l’humanisme) fonctionne Ghatak n’hésite pas à quelques raccourcis ou invraisemblances surtout dans son épilogue qui porte autant d’espoir que de fatalité.

L’émotion comme le lyrisme ne sont donc pas absent mais sa longueur et les facilités du scénario (loin cela dit des ficelles des mauvais romans de gare ou des mélo basiques) empêchent au film de décoller sur toute sa longueur avec une inspiration en dent de scie (dû au tournage la aussi étalé sur plus de 3 ans ?) qui tourne le dos au formalisme un peu figée de l’étoile cachée pour une caméra plus mobile.
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Re: Ritwik Ghatak (1925-1976)

Message par bruce randylan »

Madhumati (Bimal Roy - 1958).

Alors qu’ils sont coincés par un éboulis une nuit d’orage, deux amis se réfugient dans une demeure abandonnée. L’un d’eux, qui a impatience de retrouver sa femme, a une impression bizarre, comme s’il connaissait déjà ce manoir. La mémoire lui revient alors : il a déjà été ici dans une vie antérieure.

Un joli scénario de Ritwak Ghatak où retrouve d’ailleurs quelques unes de ces figures de style visuel : importance accordé à la profondeur de champ, arrière fond social ou rôle primordial de la nature.
Ce n’est pourtant pas lui aux commandes mais Bimal Roy qui accouche d’une très belle réalisation qui fait des merveilles dans la première heure avec une photographie et un sens de cadre dès plus esthétiques. Il sait magnifiquement jouer (voire abuser) de la brume pour tirer de ses paysages un environnement lyrique et poétique. La beauté des extérieurs et des chansons fait le reste.
Les scènes s’enchaînent plutôt bien entre séquences romantiques, danses entraînantes (la chanson du scorpion est un régal), intermèdes humoristiques (pas indispensable mais moins lourd que d’autres titres de la même époque) et menaces planant sur le couple.

Mais comme beaucoup de Bollywood atteignant les 3 heures, l’histoire connaît de grosses baisses de régime passée la première moitié qui stagne et tourne un peu en rond avec de surcroît une réalisation moins virtuose et une interprétation plus caricaturale (les méchants forcément)
Il faut attendre les quarante dernières minutes quand un sosie vient faire office de fantôme pour que Madhamuti redeviennent passionnant. L’histoire d’amour devient alors très forte, renouant avec la poésie du début. L’émotion monte alors de minutes en minute pour une conclusion magnifique et sublime qui peut faire pleurer dans les chaumières. La réalisation offre aussi une ambiance noire et fantastique excellemment retranscrite dans un noir et blanc du meilleur cru. Le scénario ferme sa boucle en reprenant d’ailleurs plusieurs éléments initiaux (le chant appelant l’homme ou le danger de chute).

Si on oublie donc un tiers un peu mou, on obtint un très beau film à la réalisation soignée pour une romance au-delà du temps et de la mort émouvante et servie par un couple magique.
Une très belle découverte. :D
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Re: Ritwik Ghatak (1925-1976)

Message par bruce randylan »

Le dernier film vu dans cette rétrospective fut finalement mon préféré : Le fugitif (1959)

Une garçon en quête d'aventures ne supporte plus les punitions de son père autoritaire qui refuse également de lui laisser lire des romans fantaisistes. Il décide fuguer pour la ville.

Une comédie dramatique très attachante et chaleureuse loin du maniérisme et de la froideur de ses œuvres plus réputées. C'est surtout un film très étonnant qui filme tous les événements du point de vue du jeune héros. Or celui-ci, innocent et inexpérimenté de la vie (et encore plus de la vie citadine), ne comprend pas ce qu'il se passe sous les yeux et les interprète de façon plus légères qu'elles ne le sont vraiment. C'est même parfois franchement glauque comme cette mendiante passée à tabac ou cet enfant rattrapé par des mafieux qu'il venait de fuir et dont on devine un destin des plus funeste.
Le décalage entre son regard ébahi par une grande ville et la dureté de la réalité est d'une grande force et évite au film de tomber dans des travers mièvres et les bons sentiments. L'ambiance oscille donc entre la bonne humeur (la chanson très entrainante sur les friandises), touche d'humour (le garçon allant au restaurant sans se douter qu'il a à payer), la mélancolie (la chanson de la mère ; le vagabond qui s'habille en vieux pour ne pas faire peur au enfant), tendresse (la relation avec le petite fille) et pur drame (la mère malade de cette même fille). Le fugitif déploie une palette d'émotion riche et jamais artificielle dans un style toujours aussi proche du documentaire et du néo-réalisme. Du coup la photographie comme la mise en scène déploie cette fois-ci énormément d'émotion pour des images qui restent longtemps en mémoire.

C'est une vraie merveille tout aussi touchant qu'intelligent avec l'un des regards les plus justes et honnêtes sur l'enfance avec ce mélange très réussi entre la poésie et un pessimisme qui se fait de plus en plus palpable, pas très loin de à l'approche de l'automne de Mikio Naruse. Le fugitif semble aussi emprunter une partie de sa structure à l'Aurore (dont les derniers plans sont très proches de ceux de Murnau).

Un extrait pour la peine (dommage que le son soit si crade)
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Re: Ritwik Ghatak (1925-1976)

Message par Barry Egan »

L'Etoile cachée

Un peu mitigé. Le film commence avec un générique merveilleux puis des plans d'une très grande beauté avec une musique très intense. Ensuite, la narration débute, et ça perd en puissance. L'héroïne, très bien interprétée par une actrice d'une grande beauté, devient très vite attachante, le ton est doux, les scènes avec le frère sympathiques. Puis ça s'obscurcit sans cesse, mais ça reste aussi très léger, car il y a toujours de la musique, et une forme de lyrisme. La lâcheté de beaucoup de personnages a fini quand même par m'exaspérer et les drames s'accumulant, j'ai fini par décrocher un brin, ce qui fait que la dernière séquence très signifiante ne m'a pas ému. Je recommande quand même.
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Re: Ritwik Ghatak (1925-1976)

Message par Barry Egan »

Une rivière nommée Titash

Des décors et des plans encore une fois magnifiques, une musique toujours agréable, et une histoire qui est très prenante jusqu'à ce que tout s'effiloche du point de vue narratif, dispersion qui reflète celle qui se passe à l'écran avant le drame final. Du mal à comprendre au départ que le personnage principal est la jeune femme qui veut se marier avec un des deux frères, jusqu'à ce que... mais une fois qu'il est compris que c'est elle donc qu'il faut suivre, le film s'égare sur d'autres personnages, une sous-intrigue qui débouchera sur les évènements de la fin, perd un peu de sa substance et de sa fluidité, mais parvient à la ramener pour faire passer à travers elle son message, dont le propos évoque les affrontements locaux mais pas seulement - y a une forme de mystique du désert et de la maternité dans les derniers plans. Enfin... si ce film doit être vu c'est pour ses images. La nature s'y présente sous un regard qui vaut le coup d'œil.
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Re: Ritwik Ghatak (1925-1976)

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Re: Ritwik Ghatak (1925-1976)

Message par Barry Egan »

Tu peux y aller sans problème sur "L'Etoile cachée", ce n'est pas un chef d'œuvre, mais les fulgurances sont admirables.
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Re: Ritwik Ghatak (1925-1976)

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Re: Ritwik Ghatak (1925-1976)

Message par Barry Egan »

Je ne pourrai pas te parler des deux autres, je ne les ai pas vus. Enfin, c'est comme pour tout le reste, une dose de cinéma de temps en temps, c'est mieux. J'apprécie mieux les choses avec modération.
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