Raffaello Matarazzo (1909-1966)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Alisou Two
Doublure lumière
Messages : 611
Inscription : 26 mai 07, 15:51

Re: Raffaello Matarazzo (1909-1966)

Message par Alisou Two »

LA FEMME AUX 2 VISAGES n'a pas été diffusé dimanche 9 fevrier sur CINECLASSIC : à la place c'est le film SOUS LE SOLEIL DE ROME
Est-ce qu'une diffusion de LA FEMME AUX 2 VISAGES est prévue?
daniel gregg
Producteur Exécutif
Messages : 7030
Inscription : 23 févr. 04, 23:31

Re: Raffaello Matarazzo (1909-1966)

Message par daniel gregg »

Alisou Two a écrit :LA FEMME AUX 2 VISAGES n'a pas été diffusé dimanche 9 fevrier sur CINECLASSIC : à la place c'est le film SOUS LE SOLEIL DE ROME
Est-ce qu'une diffusion de LA FEMME AUX 2 VISAGES est prévue?
Jeudi 20 à 19H00. :wink:
Edit : Ah ben non, déprogrammé visiblement. :|
francesco
Accessoiriste
Messages : 1630
Inscription : 28 juin 06, 15:39
Localisation : Paris depuis quelques temps déjà !
Contact :

Re: Raffaello Matarazzo (1909-1966)

Message par francesco »

Vu le Verdi de 1953. Dommage que seule une copie noir et blanc soit visible, ça sent bon le grand mélodrame en costumes ET en couleurs. En l'espèce, difficile de juger le film (mais au moins la copie du cinéma de Minuit est très belle). C'est vraiment du Matarazzo craché (moi, j'adore :mrgreen: ) et il arrive à faire de la vie de Verdi un "Super Mélo" (les questions politiques ou d'ailleurs musicales ? Non, ça n'est clairement pas la question). La Strepponi serait l'inspiratrice de la Traviata (deux tiers du film sont consacrés à ce thème, les vingt premières minutes sont comme un prologue où on évoque la première femme du compositeur). C'est toujours pareil, c'est filmé très lentement, avec beaucoup de pauses et de poses et en même temps une certaine simplicité (les dialogues sont à la fois ridicules et sublimes).
Avec des moments de grâce poétique qui ne sont qu'à lui, comme celui où, très discrètement, pendant une scène d'amour, la robe blanche de l'héroïne est gonflée par le vent ou encore la séquence où le jeune Verdi apprend la mort de son fils pendant le Carnaval. Tout est asséné avec des symboles très simples, mais très efficaces (pour cette séquence, lentement, chaque personne présente enlève son masque s'inclinant devant la douleur du père). Bref, je crois que petit à petit, Matarazzo est devenu un des cinéastes favoris.
Spoiler (cliquez pour afficher)
June Allyson
Mary Astor
Carroll Baker
Leslie Caron
Joan Collins
Joan Crawford
Bette Davis
Doris Day
Irene Dunne
Edwige Feuillère
Greer Garson
Betty Grable
Gloria Grahame
Susan Hayward
Miriam Hopkins
Betty Hutton
Jennifer Jones
Zarah Leander
Gina Lollobrigida
Jeanette MacDonald
Anna Magnani
Jayne Mansfield
Sara Montiel
Maria Montez
Merle Oberon
Anna Neagle
Lilli Palmer
Eleanor Parker
Rosalind Russell
Lizabeth Scott
Norma Shearer
Lana Turner
Jane Wyman
Loretta Young
Avatar de l’utilisateur
Supfiction
Charles Foster Kane
Messages : 22189
Inscription : 2 août 06, 15:02
Localisation : Have you seen the bridge?
Contact :

Re: Raffaello Matarazzo (1909-1966)

Message par Supfiction »

Vu i figli di nessuno / Le fils de personne. La réalisation est somptueuse (images magnifiques, et quelques très belles scènes) mais il faut faire abstraction d’un scénario qui manque de finesse et utilise de très grosses ficelles mélodramatiques en tombant dans des travers que les films de Pagnol (ou même les adaptations des Misérables, par exemple) ont su éviter en leur temps. L’oeuvre est extrêmement pessimiste et sans échappatoire à l’image de cette fin étonnante de sécheresse.
Répondre