Le Grand Blond avec une chaussure noire (Yves Robert - 1972)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Shin Cyberlapinou
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Re: Le Grand Blond avec une chaussure noire (Yves Robert - 1972)

Message par Shin Cyberlapinou »

J'en avais discuté une fois avec un gros fan du film, lui avait complètement zappé cet aspect... Dans un registre similaire Laisse aller c'est une valse montrait un homme de main joué par Daniel Prévost lire un magazine de culturisme, presque 50 ans après la sortie de ces films c'est peu de dire que certains codes ont changé...
batfunk
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Re: Le Grand Blond avec une chaussure noire (Yves Robert - 1972)

Message par batfunk »

Le Retour du Grand Blond(1974)

Après une première aventure admirable de rythme et de drôlerie , il me tardait de Retrouver le trio gagnant Robert-Veber-Richard! :D
Et bien, très grosse déception que cette suite.. :cry:
On ne va pas se le cacher, c'est un décalque paresseux du premier épisode, avec une première demi heure centrée sur les bisbilles internes aux services secrets, les mêmes protagonistes(hors Blier)... Et les mêmes scènes... :?
Aucune inspiration dans les gags, des dialogues médiocres de Veber(rare!) , une mise en scène paresseuse d'Yves Robert et des duos qui ne marchent pas(Michel Duchaussoy est un pâle Bernard Blier, Mireille Darc fait de la figuration alors que son Charme était essentitel à l'aspect comédie romantique classique du premier film(
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sans compter le fabuleux gag de la braguette, sorte de précurseur sage du gag du gel de
Mary à tout Prix... :lol: )
Bref,rien ne marche, ça tourne totalement à vide et les acteurs sont en en roue libre... :(
Pas grand chose à sauver hormis deux trois gags nouveaux(
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la photo de famille du ministre, le "c'est quoi ça? De Rochefort devant le prêtre incarné par" une folle" et la dernière scène au concert,
où Robert semble enfin retrouver le rythme avant de saborder lamentablement ce sursaut avec une fin ridicule.
L'idée d'obliger Perrin à incarner un faux agent secret était une mauvaise idée,car le rire venait de deux mécaniques:
D'une part, le statut d'observateur exterieur du fidèle et narquois Perraches,qui assiste, comme le spectateur médusé, à la tornade Perrin, pour finir par s'y attacher. Dans cette suite,IL n'est que le pantin de Rochefort, perd tout empathie pour Perrin et par la même occasion, la sympathie du spectateur, qui ne peut s'identifier à lui... A vrai dire, la tendresse d'Yves Robert pour ses personnages, point fort du premier film, a ici complètement disparu au profit de la mécanique de Veber, comme si seul Veber était aux commandes. Malheureusement, c'est ici un Veber peu impliqué, hormis par l'aspect financiers selon ses dires, comme le prouve la pauvreté des répliques, loin de la mécanique de orécision du premier opus. :(
D'autre part, le quiproquo du premier épisode, où les actes de Perrin confortaient inexorablement Blier dans son erreur de representation. IcI, Perrin pastiche un agent secret, sous le regard conscient et approbateur de Rochefort et Carmet... Celà aurait mieux marcher si Veber en avait fait un vrai agent secret:Le Dujardin d'Oss117, l'Austin Powers de Mike Myers ou le Franck Drebin de Naked Gun(on y retrouvé presque à l'identique le sketch de l'aquarium du film d'Yves Robert :shock: ) ont prouvé que l'agent secret maladroit était une valeur sûre de la comédie :D .
Médiocre et très oubliable donc.
4/10
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