Carl Reiner (1922-2020)
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Carl Reiner (1922-2020)
Les réalisateur de L'homme aux deux cerveaux et des Cadavres ne portent pas de costard, tous deux avec Steve Martin, nous a quitté à l'âge plus qu'honorable de 98 ans.
Il est important de mentionner ces deux films sur dvdclassik, respectivement une guignolade ciselée rendant hommage aux vieux films d'horreur, et un montage aussi brillant qu'hilarant de vieux polars noirs (qui a ma préférence).
Il est important de mentionner ces deux films sur dvdclassik, respectivement une guignolade ciselée rendant hommage aux vieux films d'horreur, et un montage aussi brillant qu'hilarant de vieux polars noirs (qui a ma préférence).
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- Laspalès
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Re: Carl Reiner (1922 - 2020)
Chef-d'oeuvre.shubby a écrit :une guignolade ciselée rendant hommage aux vieux films d'horreur
et aussi ALL OF ME que j'aimerais revoir...
- manuma
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Re: Carl Reiner (1922 - 2020)
ALL OF ME (1984)
Film que j’avais toujours soigneusement évité suite à la lecture d’une critique assassine dans Premiere. Découverte tardive donc, pour un titre qui, s’il s’avère certes un brin en deçà de Dead men don’t wear plaid et The Man with two brains, les 2 incontournables du binôme Martin / Reiner - et peut-être bien de la comédie américaine eighties aussi - n’arrive vraiment pas loin derrière. C’est ultra dynamique, malin, voire osé dans son jeu / discours sur la confusion des genres, et surtout constamment drôle, voire très drôle. Sinon, je ne le savais pas ou ne m’en souvenais pas, mais c’est écrit par Phil Alden Robinson, futur réalisateur de Field of dreams et Sneakers.
Avoué dans une grosse firme juridique, Roger Cobb, joyeux célibataire, est appelé au chevet d'Edwina Wutwater, une riche impotente, pour modifier son testament. Celle-ci lègue toute sa fortune à Terry Hoskins, la fille de son palefrenier, persuadée que le gourou Prahka Lasa transfèrera son âme dans ce jeune corps. Suite à une erreur du gourou, l'esprit d'Edwina envahit le corps de Roger, dont elle contrôle le côté droit. En conflit avec cette vieille fille prude qui partage désormais son enveloppe charnelle, le juriste se met à agir bizarrement. Roger et Edwina tombent d'accord pour retrouver Prahka Lasa, afin de rectifier le tir.
Film que j’avais toujours soigneusement évité suite à la lecture d’une critique assassine dans Premiere. Découverte tardive donc, pour un titre qui, s’il s’avère certes un brin en deçà de Dead men don’t wear plaid et The Man with two brains, les 2 incontournables du binôme Martin / Reiner - et peut-être bien de la comédie américaine eighties aussi - n’arrive vraiment pas loin derrière. C’est ultra dynamique, malin, voire osé dans son jeu / discours sur la confusion des genres, et surtout constamment drôle, voire très drôle. Sinon, je ne le savais pas ou ne m’en souvenais pas, mais c’est écrit par Phil Alden Robinson, futur réalisateur de Field of dreams et Sneakers.
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Re: Carl Reiner (1922-2020)
La vilaine critique en question :
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Re: Carl Reiner (1922-2020)
The Naked Cage m'intrigue.
Comment ça ce n'est pas le sujet ?
Comment ça ce n'est pas le sujet ?
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Carl Reiner (1922-2020)
OH, GOD! (1977)
Jolie découverte. Cette comédie philosophique fait un peu la passerelle entre les satires bienveillantes de la première partie de carrière de Reiner et ses farces débridées de la période Martin. Enlevé, drôle, malin, avec un George Burns tout à fait convaincant dans le rôle de Dieu. Un doué tout de même, ce Carl Reiner, car en y réfléchissant, je réalise que j'ai apprécié tout ce que j'ai vu de lui, à l'exception de Sibling rivalry (me manque toutefois 4 titres encore pour confirmer ça). Sinon, curieusement, Donald Pleasence, présent sur l'affiche, n'a qu'une seule petite scène et 2 lignes de dialogue !
Jolie découverte. Cette comédie philosophique fait un peu la passerelle entre les satires bienveillantes de la première partie de carrière de Reiner et ses farces débridées de la période Martin. Enlevé, drôle, malin, avec un George Burns tout à fait convaincant dans le rôle de Dieu. Un doué tout de même, ce Carl Reiner, car en y réfléchissant, je réalise que j'ai apprécié tout ce que j'ai vu de lui, à l'exception de Sibling rivalry (me manque toutefois 4 titres encore pour confirmer ça). Sinon, curieusement, Donald Pleasence, présent sur l'affiche, n'a qu'une seule petite scène et 2 lignes de dialogue !
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Re: Carl Reiner (1922-2020)
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Re: Carl Reiner (1922-2020)
(tu m'as surpris !)
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Re: Carl Reiner (1922-2020)
Je note aussi, merci
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Re: Carl Reiner (1922-2020)
BERT RIGBY, YOU'RE A FOOL (1989)
Compagnon de route d'Enter laughing, The Comic et The One and only en ce qu'il évoque lui-aussi avec humour les coulisses du monde du spectacle et le chemin pavé d'embuches de l'artiste vers la célébrité, Bert Rigby, you're a fool demeure toutefois un Reiner mineur, plus gentillet que désopilant, avec des numéros d'acteurs un peu usés (Anne Bancroft en vamp tentatrice) et des séquences musicales qui n'ont rien de renversantes. Son petit côté suranné rend l'ensemble globalement sympathique, mais on est loin de l'énergie et l'invention constante déployée par les succulents Dead men don't wear plaid et The Man with two brains.
Compagnon de route d'Enter laughing, The Comic et The One and only en ce qu'il évoque lui-aussi avec humour les coulisses du monde du spectacle et le chemin pavé d'embuches de l'artiste vers la célébrité, Bert Rigby, you're a fool demeure toutefois un Reiner mineur, plus gentillet que désopilant, avec des numéros d'acteurs un peu usés (Anne Bancroft en vamp tentatrice) et des séquences musicales qui n'ont rien de renversantes. Son petit côté suranné rend l'ensemble globalement sympathique, mais on est loin de l'énergie et l'invention constante déployée par les succulents Dead men don't wear plaid et The Man with two brains.