Citizen Kane (Orson Welles - 1941)
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Pour synthétiser, je dirais que Sam Raimi est le Orson Welles du cinéma fantastique et Evil Dead son Citizen Kane.Gounou a écrit :Sauf que Evil Dead ne synthétise pas quarante ans de cinéma passés et futurs dans chacun de ses plans (ou presque) comme le fait Citizen Kane sur presque deux heures de film.
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Oui ça va, tu as juste oublié de mentionner que ce film est un chef-d'oeuvre. C'est tout, mais pas besoin de l'écrire, je sais ton opinion (positive) sur ce film (remember l'analyse d'un certain Stéphane C.).Gounou a écrit :Moi aussi je suis un nerd... ça va? j'étais bon dans ma sentence sur Citizen Kane?
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Il serait très flatté, Raimi est un admirateur de Welles (entre autres évidemment).Truffaut Chocolat a écrit :Pour synthétiser, je dirais que Sam Raimi est le Orson Welles du cinéma fantastique et Evil Dead son Citizen Kane.Gounou a écrit :Sauf que Evil Dead ne synthétise pas quarante ans de cinéma passés et futurs dans chacun de ses plans (ou presque) comme le fait Citizen Kane sur presque deux heures de film.
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Disons que je voue une forte admiration pour ce film, mais mon affection n'est pas à la hauteur de cette admiration (affection un peu distante, donc... mais néanmoins réelle)... je me sens beaucoup plus "familier" de Touch of Evil, par exemple (tout aussi admirable).Watkinssien a écrit :Oui ça va, tu as juste oublié de mentionner que ce film est un chef-d'oeuvre. C'est tout, mais pas besoin de l'écrire, je sais ton opinion (positive) sur ce film (remember l'analyse d'un certain Stéphane C.).
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As-tu vu d'autres films de Welles ? Pas de connotation dans la question, mais curiosité.Gounou a écrit :Disons que je voue une forte admiration pour ce film, mais mon affection n'est pas à la hauteur de cette admiration (affection un peu distante, donc... mais néanmoins réelle)... je me sens beaucoup plus "familier" de Touch of Evil, par exemple (tout aussi admirable).Watkinssien a écrit :Oui ça va, tu as juste oublié de mentionner que ce film est un chef-d'oeuvre. C'est tout, mais pas besoin de l'écrire, je sais ton opinion (positive) sur ce film (remember l'analyse d'un certain Stéphane C.).
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Vu une fois, mais y'a très longtemps, mais j'avais pas détesté, faudrait que je le revoie. J'adore aussi LA SOIF DU MAL.
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I didn't know... mais en même temps, ça ne m'étonne pas !Watkinssien a écrit :Il serait très flatté, Raimi est un admirateur de Welles (entre autres évidemment).Truffaut Chocolat a écrit :
Pour synthétiser, je dirais que Sam Raimi est le Orson Welles du cinéma fantastique et Evil Dead son Citizen Kane.
Franchement quand Sam Raimi filme Evil Dead, je sens la même folie créatrice, la même croyance en la toute puissance de la caméra, la même faim de cinéma, la même (et de quatre) envie de tout casser. Comme quoi...
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Ah, c'est marrant, moi je sentais pas ça chez Welles... Chez une bonne cinquantaine de réalisateurs, mais pas chez lui...Truffaut Chocolat a écrit :I didn't know... mais en même temps, ça ne m'étonne pas !Watkinssien a écrit :
Il serait très flatté, Raimi est un admirateur de Welles (entre autres évidemment).
Franchement quand Sam Raimi filme Evil Dead, je sens la même folie créatrice, la même croyance en la toute puissance de la caméra, la même faim de cinéma, la même (et de quatre) envie de tout casser. Comme quoi...
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Ce n'est pas une question de ressenti, c'est une question de faits. Cela a avoir avec l'énergie de ses films et le rapport que l'on pouvait faire avec la vie professionnelle de Welles.Julien Léonard a écrit :Ah ça c'est votre opinion.Watkinssien a écrit :Et pourtant, s'il y en a bien un pour qui cela correspondait c'était lui.
La passion pour le 7ème Art, je l'ai ressenti 1000 fois plus chez beaucoup d'autres cinéastes.
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Mais vous pouvez tous me dire ce que vous voulez, je n'y peux rien, et on ne me fera pas penser le contraire contre mon gré.
Alors je veux bien que Welles soit l'un des meilleurs, l'un des plus talentueux, l'un de ceux qui a résumé en 2 heures le cinéma, l'un de ceux qui synthétisent tout le cinéma en deux plans... Je veux bien tout cela. Mais il n'en demeure pas moins qu'il m'ennuie et que je n'accroche pas. Et il suffit de voir la tête de mes profs (ou de ceux de mes copines) quand, à la fac, ils se doivent de citer "Citizen Kane" dans un cours : c'est pas toujours avec une passion immodérée pour ce film.
Alors, étant assez objectif, je reconnais tout ce que les uns et les autres disent... Mais je ne pense pas la même chose, de mon pauvre point de vue de simple cinéphile amateur et passionné. Point, qu'on se le dise.
Il n'empêche également que je ne ressens rien quand je voie ses films... Que ce soit "Citizen Kane", "La soif du mal", "La splendeur des Amberson" ou "La dame de Shangaï"... Ford, Mann, Hawks, Cukor, McCarey (etc etc...) m'offrent beaucoup plus d'émotion et je palpe beaucoup plus de passion et d'intérêt chez ces cinéastes là. Pour ma part (et je précise, pour MA part, je ne me permettrai pas de généraliser pour tout le monde, ce que beaucoup ont tendance à faire dans les débats... je dis cela aussi pour ceux qui auraient tendance à déformer les propos des uns et des autres), Welles est froid et ne m'offre rien d'autres que des plans parfaitement huilés, une mécanique hyper approfondie, et... rien de m'atteint.
Alors je veux bien que Welles soit l'un des meilleurs, l'un des plus talentueux, l'un de ceux qui a résumé en 2 heures le cinéma, l'un de ceux qui synthétisent tout le cinéma en deux plans... Je veux bien tout cela. Mais il n'en demeure pas moins qu'il m'ennuie et que je n'accroche pas. Et il suffit de voir la tête de mes profs (ou de ceux de mes copines) quand, à la fac, ils se doivent de citer "Citizen Kane" dans un cours : c'est pas toujours avec une passion immodérée pour ce film.
Alors, étant assez objectif, je reconnais tout ce que les uns et les autres disent... Mais je ne pense pas la même chose, de mon pauvre point de vue de simple cinéphile amateur et passionné. Point, qu'on se le dise.
Il n'empêche également que je ne ressens rien quand je voie ses films... Que ce soit "Citizen Kane", "La soif du mal", "La splendeur des Amberson" ou "La dame de Shangaï"... Ford, Mann, Hawks, Cukor, McCarey (etc etc...) m'offrent beaucoup plus d'émotion et je palpe beaucoup plus de passion et d'intérêt chez ces cinéastes là. Pour ma part (et je précise, pour MA part, je ne me permettrai pas de généraliser pour tout le monde, ce que beaucoup ont tendance à faire dans les débats... je dis cela aussi pour ceux qui auraient tendance à déformer les propos des uns et des autres), Welles est froid et ne m'offre rien d'autres que des plans parfaitement huilés, une mécanique hyper approfondie, et... rien de m'atteint.