Les Ensorcelés (Vincente Minnelli - 1952)
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Ben oui quoiratatouille a écrit :The Bad & the Beautiful de Minnelli : chef-d'oeuvre. Est passé juste devant Lust for Life dans mon (mini) top Minnelli (qui risque de devenir "maxi" dans les semaines qui viennent).
Un des meilleurs sur le 7è Art qu'il m'ait été permis de voir. Douglas est énorme. Et Lana Turner est belle.
Raksin dans la scène de la pluie sur la voiture ?
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Ouhla oui ! Certes la partition du regretté Raksin est un peu mono-thématique....mais quel thème ! Et magnifiquement utilisé par Minnelli, dont j'ai d'ailleurs beaucoup apprécié la mise en scène, toute en mouvements de caméra amples et fluides.Jeremy Fox a écrit :Ben oui quoiratatouille a écrit :The Bad & the Beautiful de Minnelli : chef-d'oeuvre. Est passé juste devant Lust for Life dans mon (mini) top Minnelli (qui risque de devenir "maxi" dans les semaines qui viennent).
Un des meilleurs sur le 7è Art qu'il m'ait été permis de voir. Douglas est énorme. Et Lana Turner est belle.
Raksin dans la scène de la pluie sur la voiture ?
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C'est la marque de son style et une des constantes qui me font adorer plus que tout autre ce cinéaste. Ses mouvements de caméra me font frissonner comme rarement : c'est pour cette raison que, pour moi, la scène la plus parfaite de son oeuvre (et plus encore) est le ballet final de Un américain à Paris même si le film en son entier ne fait pas partie de mes préférés.ratatouille a écrit :
Ouhla oui ! Certes la partition du regretté Raksin est un peu mono-thématique....mais quel thème ! Et magnifiquement utilisé par Minnelli, dont j'ai d'ailleurs beaucoup apprécié la mise en scène, toute en mouvements de caméra amples et fluides.
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Je t'avoue que c'est le 1er Minnelli que je vois dans lequel cet aspect.Jeremy Fox a écrit :C'est la marque de son style et une des constantes qui me font adorer plus que tout autre ce cinéaste.
Il faut dire aussi que The Courtship of Eddie's Father ou bien Designing Woman sont des films dont le sujet se prêtait moins à ce type de mise en scène.
Qu'il faudrait que je voie !!! Mais je compte sur la rétro de Beaubourg pour pallier à ces manques.Jeremy Fox a écrit :Ses mouvements de caméra me font frissonner comme rarement : c'est pour cette raison que, pour moi, la scène la plus parfaite de son oeuvre (et plus encore) est le ballet final de Un américain à Paris même si le film en son entier ne fait pas partie de mes préférés.
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Le zone 1 est un All Zone et il est très bienBob Harris a écrit :Vic Vega a écrit :Je reviendrai développer quand je m'en serai remis mais voilà un film qui est la grâce même et qui risque d'occuper une place de choix parmi mes favoris naphtalinés.
D'ailleurs, il sort quand en DVD? Y a un collector prévu?
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- Vic Vega
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Donc... Une mise en scène parfaite (quelle séquence d'ouverture), un Kirk Douglas grandiose, une Lana Turner émouvante, rayonnante de charisme, un scénario magnifiquement construit. Tout dans le film semble touché par la grace. Et le plaisir de voir tout un pan de l'histoire hollywoodienne défiler devant moi: producteurs de série B, écrivains à succès tentant leur chance comme scénaristes, producteurs mégalomanes souhaitant donner une "signature" à leur travail, conflits producteurs/metteurs en scène, "fabrication" de stars. Immense film sur l'envers de l'usine à reves, le poids du passé familial, le prix à payer pour la gloire, la cruauté des rapports humains derrière les paillettes. A coup sur un chef d'oeuvre qui va occuper une place de choix au milieu de mes favoris naphtalinés.
- Cathy
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Je copie-colle ce que j'avais mis sur le topic consacré à Lana Turner :
Enfin, que dire du superbe film de Minelli (c'est dans celui-là que j'ai découvert Lana pour la 1ère fois) où comme Gene avec Preminger, comme Gardner avec Manckiewicz, Kate Hepburn avec Cukor, etc, elle a trouvé LE rôle de sa vie, un cinéaste qui l'a comprise et sublimée à jamais. Ses scènes avec Kirk Douglas sont merveilleusement pensées et écrites (Minelli avait-il demandé des tuyaux à Manckiewicz ? C'ets tout à fait le genre de film, d'écriture de JLM). J'adore la 1ère fois où il la "réveille" quand elle se complait dans son désespoir "cabotin" où il lui enjoint de se foutre de la gueule des gens comme le faisait son père, de rire, de quitter sa tombe. Et la 2ème où il la jette carrément dans la piscine ! Lana est également très touchante dans la scène où elle écoute la conversation entre Kirk et son producteur qui veulent la virer, et la façon presque enfantine dont elle lui avoue son amour (dont profitera le personnage de Kirk sans vergogne). La grande scène mélo où elle s'enfuit en prenant le volant après avoir compris que Kirk la trompait est fascinante et baroque, et la prépare déjà au style de Douglas Sirk.
Un film essentiel sur "Hollywood l'envers du décor", à ranger sur la même étagère que "Sunset blvd" ou "La comtesse aux pieds nuds".
Banane
Enfin, que dire du superbe film de Minelli (c'est dans celui-là que j'ai découvert Lana pour la 1ère fois) où comme Gene avec Preminger, comme Gardner avec Manckiewicz, Kate Hepburn avec Cukor, etc, elle a trouvé LE rôle de sa vie, un cinéaste qui l'a comprise et sublimée à jamais. Ses scènes avec Kirk Douglas sont merveilleusement pensées et écrites (Minelli avait-il demandé des tuyaux à Manckiewicz ? C'ets tout à fait le genre de film, d'écriture de JLM). J'adore la 1ère fois où il la "réveille" quand elle se complait dans son désespoir "cabotin" où il lui enjoint de se foutre de la gueule des gens comme le faisait son père, de rire, de quitter sa tombe. Et la 2ème où il la jette carrément dans la piscine ! Lana est également très touchante dans la scène où elle écoute la conversation entre Kirk et son producteur qui veulent la virer, et la façon presque enfantine dont elle lui avoue son amour (dont profitera le personnage de Kirk sans vergogne). La grande scène mélo où elle s'enfuit en prenant le volant après avoir compris que Kirk la trompait est fascinante et baroque, et la prépare déjà au style de Douglas Sirk.
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Bah, c'est parce que dans ce film, Kirk Douglas n'a pas sa voix française habituelle (Roger Rudel). C'est Claude Chabrol qui disait qu'il ne regardait pas un film avec Kirk Douglas en V.F. quand ce dernier n'était pas doublé par Roger Rudel.Roy Neary a écrit :Indeed, you've never seen this movie my friend !O'Malley a écrit :Mias, peut-être le fait de l'avoir vu en VF y est pour quelque chose (il s'agissait de l'enreregistrement de La dernière séance)...
Je viens de le commander sur Dvdsoon (le zone 1 contient V.O. et V.F.)
I wish I was in Tijuana, eating barbequed Iguana, I'd take requests on the telephone, I'm on a wavelength far from home. I'm on a Mexican Radio, I'm on a Mexican, woaa Radio !