Cléo de 5 à 7 (Agnès Varda - 1962)
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Cléo de 5 à 7 (Agnès Varda - 1962)
J'ai récemment découvert ce deuxième film d'Agnès Varda (en cours de filmologie plus précisément) et j'ai trouvé ça ps mal. On a l'impression d'être aux côtés de Corinne Marchand, d'assister à sa dérive dans Paris. La raison vient du côté "temps du film = temps réel" même si ce n'est pas vraiment le cas (le film dure 1 heure 30 et la situation 2 heures, donc quelques ellipses). Quelques longueurs quand même...
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Dernière modification par Jeremy Fox le 10 mars 08, 14:53, modifié 1 fois.
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Un film essentiel qui fait le pont entre le classicisme français des années 1950 et la Nouvelle Vague. Une inventivité dans le découpage, le jeu des acteurs, les dialogues... Corinne Marchand en tête d'un casting formidable (ah ! Dominique Davray en confidente) et le XIVe arrondissement de Paris avant la construction du centre Maine-Montparnasse. De la scène de la cartomancienne jusqu'au traveling arrière à la Salpétrière, tout est parfait. Un de mes 10 films préférés.
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Oui, il y a un Criterion minimaliste : le film et rien d'autre.
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Vu et beaucoup aimé: un film qui a cette fraicheur, cette spontanéité et cette inventivité visuelle permanente des premières oeuvres de la Nouvelle Vague, une réflexion sur la place de la femme dans la société, dans le couple, un film qui capte avec énergie et avec un regard documentaire le Paris sixties qui est un personnage central du film, l'effervescence de ses terrasses de café, ses spectacles de rue, ses parcs, ses transports en commun, qui donne à ressentir l'espace parisien dans toute son ampleur. Varda offre une belle et brève tranche de vie et saisit les craintes de la maladie, la solitude meme lorsqu'on est accompagné, la magie et la spontanéité d'une rencontre. Le tout avec un intermède muet délicieusement naif, des caméos de Godard et Karina, un beau score de Michel Legrand -les passages chantés sont très touchants-. 9.5/10
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