Psychose (Alfred Hitchcock - 1960)

[Philip Marlowe]

Remake de Gus Van Sant avant l'heure , sans être mon Hitchcock préféré(Vertigo et Rear window sont indétronables), celui-ci me fascine, me terrifie, me dérange.

Dans ce film, Hitchcock se lache complètement sur les perversions, les effets de terreur, et sur la structure scénaristique hyper expérimentale:

SPOILERS:

Quand même, tuer l'héroine au bout d'une 1/2 heure et tenir en haleine ensuite le spectateur avec du vide, si c pas du génie



Ce film est personnellement le plus dérangeant que j'ai pu voir(bah quand même, l'inceste fétichiste necrophile faut oser )
Re SPOILERS

Et j'ai encore du mal à regarder l'image de Bates travesti brandissant son couteau

FIN SpOILERS


Je trouve aussi que le film ne tombe jamais dans la vulgarité grâce à l'élégance de la mise en scène grâce à laquelle le film devient envoutant et dégage même une certaine émotion qui empêche le film de sombrer dans l'exercice de style trop théorique et qui rend le fait que l'aspect schématique des personnages ne soit pas du tout gênant.


Et pour conclure, je n'ai jamais eu autant les chocottes que pendant les 15 dernières minutes, brrrrrrr


Et vous, quel est votre avis?

[Requiem]

Remake de Gus Van Sant avant l'heure , sans être mon Hitchcock préféré(Vertigo et Rear window sont indétronables), celui-ci me fascine, me terrifie, me dérange.

Dans ce film, Hitchcock se lache complètement sur les perversions, les effets de terreur, et sur la structure scénaristique hyper expérimentale:

SPOILERS:

Quand même, tuer l'héroine au bout d'une 1/2 heure et tenir en haleine ensuite le spectateur avec du vide, si c pas du génie



Ce film est personnellement le plus dérangeant que j'ai pu voir(bah quand même, l'inceste fétichiste necrophile faut oser )
Re SPOILERS

Et j'ai encore du mal à regarder l'image de Bates travesti brandissant son couteau

FIN SpOILERS


Je trouve aussi que le film ne tombe jamais dans la vulgarité grâce à l'élégance de la mise en scène grâce à laquelle le film devient envoutant et dégage même une certaine émotion qui empêche le film de sombrer dans l'exercice de style trop théorique et qui rend le fait que l'aspect schématique des personnages ne soit pas du tout gênant.


Et pour conclure, je n'ai jamais eu autant les chocottes que pendant les 15 dernières minutes, brrrrrrr


Et vous, quel est votre avis?

J'aime beaucoup. Comme toi, j'ai été particulièrement marqué par l'image de SPOILER Bates travesti FIN DU SPOILER et je considère que ce n'est pas rien pour un film si vieux que de parvenir à faire frissoner le spectateur du XXIème siècle. Par ailleurs je reste halluciné par la fameuse scène de la douche et les quelques minutes qui l'encadrent. Enfin comment parler de Psycho sans evoquer irresisitiblement l'immense performance de Anthony Perkins ?

[Jeremy Fox]

Un exercice de style qui m'a toujours laissé de marbre : j'admire pourtant ses fameuses scènes comme le plan séquence du début, le meurtre sous la douche et le final mais entre celles-ci, j'ai tendance à trouver le temps long, très long...

Ce film ne m'a jamais terrifié à l'opposé du géniallisime Les oiseaux

Ouh là, qu'est ce que je vais prendre dans les dents, je préfère partir tout de suite par là

[Philip Marlowe]

Ouh là, qu'est ce que je vais prendre dans les dents, je préfère partir tout de suite par là

Mais non on touchera pas à tes dents, je savais que tu l'aimais pas et je voulais savoir pourquoi

[Johnny Doe]

Je m'était vraiment emmerdé la première fois. Tout désilusionné j'avais retenter l'expérience et ce fut une gente claque.
Le plan final sur Bates m'a foutu les choquottes, je vous dit pas. Je bougeais plus pendant au moins 5 minutes .

L'exercice de style le plus parfait sur tout les plans que j'ai pu voir. Mon Hitch préferé

[Jeremy Fox]

L'exercice de style le plus parfait sur tout les plans que j'ai pu voir.

Voilà pourquoi je n'aime pas Marlowe, je ne vois pas autre chose que ça dans ce film, un exercice de style totalement froid : je ne ressens absolument rien, j'ai l'impression de voir Hitchcock se regarder filmer. Ceci dit, je suis quand même épaté par son savoir-faire.

[Majordome]

L'exercice de style le plus parfait sur tout les plans que j'ai pu voir.

Voilà pourquoi je n'aime pas Marlowe, je ne vois pas autre chose que ça dans ce film, un exercice de style totalement froid : je ne ressens absolument rien, j'ai l'impression de voir Hitchcock se regarder filmer. Ceci dit, je suis quand même épaté par son savoir-faire.

Le dernier plan sur ce regard dément ne laisse pas indifférent pourtant ? non ? bon, comme tu veux

[Johnny Doe]

L'exercice de style le plus parfait sur tout les plans que j'ai pu voir.

Voilà pourquoi je n'aime pas Marlowe, je ne vois pas autre chose que ça dans ce film, un exercice de style totalement froid : je ne ressens absolument rien, j'ai l'impression de voir Hitchcock se regarder filmer. Ceci dit, je suis quand même épaté par son savoir-faire.

La première fois que je l'ai vu c'était comme toi. Je m'extasiait lors des scènes virevoltantes et juste hallucinantes de virtuosité, mais le contenu, l'histoire, les personnages m'emmerdaient vraiment. A la revision j'ai vraiment était stupéfait par la façon avec laquelle il tisse l'intrigue. D'autant qu'il ne fait rien pour faciliter sa tâche, il chamboule son récit au milieu et, comme l'a dit Philip, termine son film sur une longue investigation pleines de meurtres qui peut paraître rébarbative, mais c'est sans compter sur Perkins juste formidable et justement ce talent, non seulement d'épate visuel, mais surtout de narration. Il fait survenir un climax en plein milieu de film, sacrifie presque toute ses chances de plaîre, et finit le reste du film en filmant climax sur climax. C'est non seulement superbe visuellement, mais la maîtrise du suspense est à son apogé ! Par contre le côté dérangeant c'est plus dans le génial Shadow of A Doubt que je l'ai ressentit (mais perkins sordide fout vraiment les boules).

[Jeremy Fox]

Je lui accorderais encore une chance, rassurez vous, je n'ai pas dit mon dernier mot et peut-être accomplirais-je sans honte un virage de 360 ° à son égard

[George Bailey]

Un film que j'adore ( pas mon Hitchcock préféré loin derrière Vertigo, les enchainés, Rebecca, etc...) par le personnage de Norman Bates (effeminé (on lui donnerait le bon dieu sans confession) qui se transforme en un monstre effrayant.

Seul bémol : la scène de la douche que l'on a longtemps encensé et que je trouve vraiment raté (sauf bien sur la musique).

[Kurtz]

Et pour conclure, je n'ai jamais eu autant les chocottes que pendant les 15 dernières minutes, brrrrrrr


Et vous, quel est votre avis?

brrrrrrrrr

[Beule]

L'exercice de style le plus parfait sur tout les plans que j'ai pu voir.

Voilà pourquoi je n'aime pas Marlowe, je ne vois pas autre chose que ça dans ce film, un exercice de style totalement froid : je ne ressens absolument rien, j'ai l'impression de voir Hitchcock se regarder filmer. Ceci dit, je suis quand même épaté par son savoir-faire.

Moi c'est justement dans Les oiseaux que je ne vois qu'une mécanique de mise en scène bien huilée mais totalement désincarnée. Dans Psychose, par delà les fameux effets de montage et le découpage séquentiel millimétré je trouve comme Phillip qu'Hitchcock sait encore faire vibrer la corde humaine, bien aidé par le frémissement offert par Perkins. Le film est l'un des rares à me troubler et pourtant c'est surtout la compassion à l'égard de Bates qui finit par l'emporter.

Dans Les oiseaux, bof rien de tout cela, les acteurs ne sont à mes yeux que des gravures qu'Hitchcock manipule comme des pions et l'exercice de style finit par m'ennuyer profondément. C'est comme du Cameron, impressionnant mais sans substance à mes yeux

[Jeremy Fox]

Voilà pourquoi je n'aime pas Marlowe, je ne vois pas autre chose que ça dans ce film, un exercice de style totalement froid : je ne ressens absolument rien, j'ai l'impression de voir Hitchcock se regarder filmer. Ceci dit, je suis quand même épaté par son savoir-faire.

Moi c'est justement dans Les oiseaux que je ne vois qu'une mécanique de mise en scène bien huilée mais totalement désincarnée. Dans Psychose, par delà les fameux effets de montage et le découpage séquentiel millimétré je trouve comme Phillip qu'Hitchcock sait encore faire vibrer la corde humaine, bien aidé par le frémissement offert par Perkins. Le film est l'un des rares à me troubler et pourtant c'est surtout la compassion à l'égard de Bates qui finit par l'emporter.

Dans Les oiseaux, bof rien de tout cela, les acteurs ne sont à mes yeux que des gravures qu'Hitchcock manipule comme des pions et l'exercice de style finit par m'ennuyer profondément. C'est comme du Cameron, impressionnant mais sans substance à mes yeux

Le personnage de Tippi Hedren dans les oiseaux est selon moi le plus beau et le plus intéressant de tous les personnages hitchcockiens et pourtant dieu sait s'il y en a d'autres

comme quoi

[Melmoth]

Un de mes vrais premiers chocs de cinéphile-enfant, vu et revu et rerevu en VF et aujourd'hui encore quand je pense Norman Bates j'entends la voix de l'excellent doubleur français.

Spoilers
Un film à voir comme je l'ai moi même fait : sans rien en savoir, sans rien en attendre. Suivre marion Crane, s'attacher à elle et aux enjeux qui l'entourent avant (après un meurtre terrible) de se retrouver seul sur le bord de la route auprès de l'intiguant Norman Bates auquel on se raccroche malgré son angoissante étrangeté.

Anthony Perkins est grandiose, Hitch virtuose. L'image de Bates travesti brandissant son couteau, sa grimace, ont été un vrai traumatisme et probablement ma plus grande frayeur de cinéma.

[John Anderton]

Je place PSYCHOSE juste derrière mon film préféré tout confondu, VERTIGO, dans la filmo de Hitchcock. C'est un film techniquement irréprochable, terrifiant pour l'époque, construit avec une mécanique huilée au poil près comme d'habitude avec le Maître du suspense... la musique de Bernard Hermann n'a jamais été aussi oppressante, et puis l'ambiance du film est quand même puissante... du grand art, et une belle leçon de cinéma...