Le film qui a déclenché votre cinéphilie

[Jack Griffin]

Faut te reatribuer un nouveau sous pseudo "LE cinéphile".

The one to bring them all

[Courleciel]

Pour moi se fut "Hooray for Harold lloyd" qui passait sur Antenne 2.
Je regardais ça en rentrant de l'école et je trouvais ça mieux que courts de Charlot, Buster Keaton et Laurel & Hardy.
Depuis je n'ai toujours pas changé d'avis, même après la découvert du génial Harry Langdon.
Harold Lloyd est devenu un compagnon de route de ma cinéphilie.

[shubby]

A bien y réfléchir, c'est plus une frustration qui a nourri le truc.

[Commissaire Juve]

En revanche je suis incapable de dater mon intérêt pour le cinéma naphta.

Je me permets un petit "UP" (pour moi : j'avais déjà répondu là).

Comme je suis de la génération X, j'ai connu la télé qui trouvait normal
de programmer plein de vieux films.

Et les premiers films à avoir imprimé ma mémoire -- et à m'avoir emballé -- sont :

- Les Boucaniers (1958) fin décembre 1969 ... le film n'avait que 11 ans !
- L'île au trésor (Fleming, 1934) le 25 décembre 1970 ... le film avait 36 ans !
- La Mascotte du régiment (1937), le 28 décembre 1970 ... le film avait 33 ans !

Mais, là encore, je doute que ce soit la marque d'un début de cinéphilie.

J'avais aussi pensé à Gunga Din (1939), mais je dois confondre avec
les Trois Lanciers du Bengale (1935) qui est passé dans l'après-midi du 31 décembre 1967.
Mais là, j'étais quand même trop jeune. Je dois confondre avec un extrait vu à
la Séquence du spectateur.

Bizarrement : je ne trouve aucune date de diffusion de Gunga Din de 1966 à 1976 !

[Duane Jones]

A l'adolescence, j'adorais déjà le cinéma depuis gamin. Mais 2 films m'ont fait passé dans une autre dimension, celle de la cinéphilie : Blue Velvet de Lynch et Naked Lunch de Cronenberg. Je me souviens parfaitement des séances. Pour le 1er, c'était avec un pote au 14 Juillet Beaubourg (à l'époque), une séance du matin. On n'avait jamais vu ça et on avait adoré. Une jolie adolescente avait essayé d'engager la discussion avec nous à la fin du film, genre : "C'était super, non ?". Mais bon, on était encore dans le film et très empotés (si la jeune fille/femme de l'époque se reconnaît qu'elle m'écrive ! ). Et le second, le Cronenberg, c'était à l'UGC Orient Express. La salle était crado. J'étais venu seul. Je me souviens d'une odeur désagréable (genre vomi), des vibrations et du son du métro ou RER. Tout cela allait parfaitement avec le film. Pareil que le Lynch, je n'avais jamais vu ça. Une œuvre aussi dingue, malsaine, étrange. Après ces 2 séances, je me suis intéressé aux 2 cinéastes et les horizons se sont ouverts. Je suis devenu un mec aware.

[Flol]

Ah oui effectivement, on fait pire comme films initiatiques.

Une jolie adolescente avait essayé d'engager la discussion avec nous à la fin du film, genre : "C'était super, non ?"

Le genre de trucs dont j'ai toujours rêvé, mais qui ne m'est jamais arrivé.
Je me souviens juste d'une jolie fille qui avait fait la même double séance que moi aux Halles, on avait enchainé les 2 mêmes films et on s'était à chaque fois retrouvé côte à côte dans la file d'attente. S'en était suivi quelques regards, des sourires complices...et c'est tout (j'étais aussi bien empoté, dans le genre).

Et le second, le Cronenberg, c'était à l'UGC Orient Express. La salle était crado. J'étais venu seul. Je me souviens d'une odeur désagréable (genre vomi), des vibrations et du son du métro ou RER. Tout cela allait parfaitement avec le film.

On en a déjà parlé pas mal de fois sur ce forum, mais l'Orient Express, c'était vraiment tout un poème. Et malgré la dégueulasserie de cette salle, elle aura permis à pas mal de monde de découvrir un paquet de films (globalement ceux que le Ciné Cité du dessus refusait). Genre Horribilis, Inside Job, Splinter et bien d'autres, tous découverts dans des ambiances régulièrement bien folkloriques (on va pas se mentir : c'était souvent le bordel).

[El Dadal]

On en a déjà parlé pas mal de fois sur ce forum, mais l'Orient Express, c'était vraiment tout un poème. Et malgré la dégueulasserie de cette salle, elle aura permis à pas mal de monde de découvrir un paquet de films (globalement ceux que le Ciné Cité du dessus refusait). Genre Horribilis, Inside Job, Splinter et bien d'autres, tous découverts dans des ambiances régulièrement bien folkloriques (on va pas se mentir : c'était souvent le bordel).

Je crois que le dernier film que j'y ai vu était The Man with the Iron Fists de RZA. Pouvait mieux faire

[Flol]

Même pas vu. J'ai beau être fan du Wu-Tang, faut quand même pas abuser.

[Courleciel]

Ah oui effectivement, on fait pire comme films initiatiques.

Une jolie adolescente avait essayé d'engager la discussion avec nous à la fin du film, genre : "C'était super, non ?"

Le genre de trucs dont j'ai toujours rêvé, mais qui ne m'est jamais arrivé.
Je me souviens juste d'une jolie fille qui avait fait la même double séance que moi aux Halles, on avait enchainé les 2 mêmes films et on s'était à chaque fois retrouvé côte à côte dans la file d'attente. S'en était suivi quelques regards, des sourires complices...et c'est tout (j'étais aussi bien empoté, dans le genre).

Et le second, le Cronenberg, c'était à l'UGC Orient Express. La salle était crado. J'étais venu seul. Je me souviens d'une odeur désagréable (genre vomi), des vibrations et du son du métro ou RER. Tout cela allait parfaitement avec le film.

On en a déjà parlé pas mal de fois sur ce forum, mais l'Orient Express, c'était vraiment tout un poème. Et malgré la dégueulasserie de cette salle, elle aura permis à pas mal de monde de découvrir un paquet de films (globalement ceux que le Ciné Cité du dessus refusait). Genre Horribilis, Inside Job, Splinter et bien d'autres, tous découverts dans des ambiances régulièrement bien folkloriques (on va pas se mentir : c'était souvent le bordel).

C'était moins glauque que le Brady.

[Flol]

Jamais été. Mais j'ai lu le bouquin de Jacques Thorens, et effectivement, ça avait l'air glauquy à souhait.

[Telmo]

Le Brady a survécu, lui. Rien à voir l'ambiance de jadis, bien sûr.

[Duane Jones]

Le genre de trucs dont j'ai toujours rêvé, mais qui ne m'est jamais arrivé.
Je me souviens juste d'une jolie fille qui avait fait la même double séance que moi aux Halles, on avait enchainé les 2 mêmes films et on s'était à chaque fois retrouvé côte à côte dans la file d'attente. S'en était suivi quelques regards, des sourires complices...et c'est tout (j'étais aussi bien empoté, dans le genre).

Bah il s'est rien passé du tout. Je pense qu'elle était juste sur le cul après le film et qu'elle avait juste envie d'en discuter. Après c'est juste du fantasme.

On en a déjà parlé pas mal de fois sur ce forum, mais l'Orient Express, c'était vraiment tout un poème. Et malgré la dégueulasserie de cette salle, elle aura permis à pas mal de monde de découvrir un paquet de films (globalement ceux que le Ciné Cité du dessus refusait). Genre Horribilis, Inside Job, Splinter et bien d'autres, tous découverts dans des ambiances régulièrement bien folkloriques (on va pas se mentir : c'était souvent le bordel).

Tout à fait, l'Orient Express avait une programmation intéressante. Ah oui Horribilis, excellent souvenir... à l'Orient Express.

C'était moins glauque que le Brady.

Le Brady c'était dingue et le bouquin de Thorens est très sympa. Je vais toujours aux toilettes avant une séance, au Brady jamais. Le Paris Ciné était folklo aussi, je me souviens d'une séance d'A toute épreuve de John Woo avec les clochards qui dormaient, les bouteilles qui roulaient sous les fauteuils, des personnes qui ne cessaient de se lever pour aller je ne sais où... J'ai organisé une projection au Brady le jour où Notre Dame a brûlé (ça marque), c'est beaucoup plus clean et l'équipe dirigeante est très sympa.

[Courleciel]

Je vais toujours aux toilettes avant une séance, au Brady jamais.

Bien que prévenu, il m'est arrivé une fois, à la fin d'un double programme, d'y aller (j'avais bu deux bières avant!!).
Quand je suis sorti le boss était en train de fermer le ciné, je l'ai échappé belle car j'ai bien cru que j'allais passer la nuit au Brady.

[Flol]

j'ai bien cru que j'allais passer la nuit au Brady.

Pour certains, ça devait être un fantasme.

[higa]

Je sais que ça sonne un peu provoc, mais le film qui a changé mon regard sur le cinéma (malgrès lui peut-être), c'est Visitor Q, même si après ça il m'a fallu un bon moment pour mieux comprendre ce qui m'attirait dans le cinéma et découvrir plus de choses (merci internet).
Je l'avais loué au vidéo club du coin, et le lendemain j'ai voulu voir d'autres films de Miike, ce fut Audition et à partir de la j'ai su que je ne reviendrais plus en arrière.