Robert Aldrich (1918-1983)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

George Bailey
Monteur
Messages : 4876
Inscription : 22 avr. 03, 14:12
Localisation : Francilien

Message par George Bailey »

1 Les 12 salopards
2 Vera cruz
3 En quatrième vitesse
4 Le vol du phoenix


Il m'en reste beaucoup à découvrir.
Mes chéris
Mes préférés
Le coeur a ses raisons que la raison ne connait point. Pascal
francis moury
Lanternarius Asensioniste
Messages : 1146
Inscription : 6 mars 04, 18:19

Robert Aldrich

Message par francis moury »

Il ne faut pas oublier dans la carrière d'Aldrich :
- SODOMA E GOMORRA [Sodome et Gomorrhe] (USA-Ital 1961 co-ré. avec Sergio Leone) un admirable péplum biblico-érotico-fantastique d'une nervosité, d'une splendeur plastique sompteuses tout du long et aux acteurs/actrices remarquables.
- HUSH...HUSH...SWEET CHARLOTTE [Chut...Chut...Chère Charlotte] (USA 1964) qui constitue un couple naturel avec WHAT EVEN HAPPENED TO BABY JANE
- ULZANA'S RAID [Fureur apache] (USA 1972) - son western le plus violent et crépusculaire, où tout n'est que mort et désolation
- THE LONGUEST YARD [Plein la gueule] (USA 1973) - vous en lirez bientôt le test revu et corrigé ici même
- HUSTLE [La cité des dangers] (USA 1974) policier avec Burt Reynolds, Catherine Deneuve, Eddie Albert, etc... rien que le casting !
- THE CHOIRBOYS [Bande de flics] (USA 1976) l'un des meilleurs rôles de Perry King accessoirement
- TWILIGHT'S LAST GLEAMING [L'ultimatum des trois mercenaires] (USA-R.F.A. 1977] célèbre pour les coupes opérées lors de sa sortie (près d'une heure en moins) et qu'on a pu revoir enfin en version intégrale restaurée à la Cinémathèque République il y a une dizaine d'années...
"Felix qui potuit rerum causas cognoscere "
francis moury
Lanternarius Asensioniste
Messages : 1146
Inscription : 6 mars 04, 18:19

Et aussi son excellent western :

Message par francis moury »

- EL PERDIDO (USA 1961) très impressionnant dans mon souvenir.
"Felix qui potuit rerum causas cognoscere "
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99496
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Message par Jeremy Fox »

Nervosité et splendeur plastique grandiose :shock: Avons nous vu le même film Francis ?

Moi, je pense qu'il aurait fallu oublier Sodomme et Gomorre, péplum coréalisé par Leone et Aldrich, assez lamentable je trouve.

Et en plus, ce film me ridiculise : ils m'ont obligé à porter une espèce de Jupette : j'ai l'air de quoi là dedans :lol:
phylute
La France peut être fière
Messages : 25518
Inscription : 2 janv. 04, 00:42
Localisation : Dans les Deux-Sèvres, pas loin de chez Lemmy

Message par phylute »

J'en profite pour mettre des petits textes écrits quand j'étais jeune et insouciant (l'année dernière je crois). Robert Aldrich c'est mon dada !
(je n'ai rien relu, c'est trop long.... ça présage mal du nombre de lecteurs potentiels !)

Venz plutôt voir ça sur Cinetudes.com !!! :D
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
Fatalitas
Bête de zen
Messages : 38662
Inscription : 12 avr. 03, 21:58

Message par Fatalitas »

J'aime beaucoup Le Vol du Phenix, et je suis d'accord avec ta critique :wink:

le dvd zone 2 sort en juin :wink:
Image
George Bailey
Monteur
Messages : 4876
Inscription : 22 avr. 03, 14:12
Localisation : Francilien

Message par George Bailey »

fatalitas a écrit :J'aime beaucoup Le Vol du Phenix, et je suis d'accord avec ta critique :wink:

le dvd zone 2 sort en juin :wink:
Effectivement, un film à rédécouvrir.
Mes chéris
Mes préférés
Le coeur a ses raisons que la raison ne connait point. Pascal
O'Malley
Monteur
Messages : 4579
Inscription : 20 mai 03, 16:41

Re: Et aussi son excellent western :

Message par O'Malley »

francis moury a écrit :- EL PERDIDO (USA 1961) très impressionnant dans mon souvenir.

ah...ravi de le voir cité au moins une fois... en tout cas, mon Aldrich préféré même si je le trouve moins abouti que Vera Cruz artistiquement parlant (le film a des ruptures de rythme...)
Cependant, je n'en ai pas vu suffisamment pour faire un top 5 mais ma préférence va:

El perdido
Vera Cruz
Qu'est-il arrivé a Baby Jane?
Sodome et Gomohrre (un péplum trangressif qui annonce un peu Caligula de Brass)
Lord Henry
A mes délires
Messages : 9466
Inscription : 3 janv. 04, 01:49
Localisation : 17 Paseo Verde

Message par Lord Henry »

L'air de l'Europe n'avait effectivement pas trop réussi à Robert Aldrich.

Vu il y a des lustres, EL PERDIDO fut loin de me convaincre et me laisse le souvenir d'un Aldrich plutôt laborieux.

THE LONGEST YARD mérite vraiment d'être redécouvert (Eddie Albert particulièrement savoureux).
Image
Simone Choule
antépiphoromaniaque
Messages : 4354
Inscription : 13 avr. 03, 14:39
Localisation : Chez Trelkovsky...

Message par Simone Choule »

Un film d'Aldrich souvent oublié et que je trouve pour ma part très beau : Autumn Leaves avec l'halucinée Joan Crawford dans le rôle d'un écrivain...
Ce mélo très sombre n'est pas sans rappeler le Naked Kiss de Fuller.
Comprenne qui a vu ou verra ! 8)
francis moury
Lanternarius Asensioniste
Messages : 1146
Inscription : 6 mars 04, 18:19

J'avais oublié ...

Message par francis moury »

- THE GRISSOM GANG [Pas d'orchidées pour Miss Blandish] - la notice de "Phylute" a correctement réparé cet oubli impardonnable. Le film est en effet à la hauteur du roman.
"Felix qui potuit rerum causas cognoscere "
Dave Bannion
Doublure lumière
Messages : 312
Inscription : 13 avr. 03, 00:18
Localisation : LILLE

Message par Dave Bannion »

L?EMPEREUR DU NORD
Lors de la grande dépression de 1930, nombre de vagabonds, les « hobos », tentent de survivre le long des voies de chemin de fer, voyageant clandestinement dans les wagons de marchandise. Shack (Ernest Borgnine) a juré qu?aucun d?entre eux ne profiterait du train qu?il conduit, son sadisme assumé et sa violence aveugle tenant les hobos à l?écart. « A » Number One (Lee Marvin), véritable légende chez ces déshérites, parie qu?il gagnera Portland à bord de son train.
La filmographie de Robert Aldrich est ponctué de faces à faces, et il en fait dans ce film le thème central, l?enjeu scénaristique. A travers la confrontation sans merci de Shack et A-N1, ce sont des mythes qui se créent, les parias de cette Amérique en crise trouvant dans ce duel un échappatoire à leur vie de miséreux et transformant leurs protagonistes en véritables légendes modernes. Les icônes chez Aldrich trouvent toujours leur source dans la folie : mégalomanie chez les acteurs de ses ?uvres sur le spectacle (Baby Jane, Sister George?), violence intrinsèque des héros de ses films de guerre et de ses westerns (Les Douze salopards, Fureur Apache?). Ici, malgré le rythme trépidant du film et ses scènes d?action époustouflantes, on ne peut qu?être saisis par la vacuité de ce combat, choqués par sa violence incroyable, à l?image d?un final éblouissant mais d?une barbarie rarement surpassée.
A l?instar de nombre des films d?Aldrich, le scénario de Christopher Knopf et Robert Sherman (un habitué du cinéaste puisqu?il fut superviseur des dialogues de Quatre du Texas et du Vol du Phénix, et assistant à la production notamment sur Kiss me Deadly et Le Grand couteau, ainsi qu?acteur sur bon nombre de ses films) mélange les styles (aventure, drame social, road movie?) et ménage de grands moments d?humour. Cette construction narrative originale et l?énergie sidérante dégagée par la mise en scène font de l?Empereur du Nord un des sommets du film d?action des années 70. A redécouvrir absolument.[


totalement d'accord ; un grand Aldrich
bogart
Réalisateur
Messages : 6526
Inscription : 25 févr. 04, 10:14

Message par bogart »

Dave Bannion a écrit :L?EMPEREUR DU NORD
Lors de la grande dépression de 1930, nombre de vagabonds, les « hobos », tentent de survivre le long des voies de chemin de fer, voyageant clandestinement dans les wagons de marchandise. Shack (Ernest Borgnine) a juré qu?aucun d?entre eux ne profiterait du train qu?il conduit, son sadisme assumé et sa violence aveugle tenant les hobos à l?écart. « A » Number One (Lee Marvin), véritable légende chez ces déshérites, parie qu?il gagnera Portland à bord de son train.
La filmographie de Robert Aldrich est ponctué de faces à faces, et il en fait dans ce film le thème central, l?enjeu scénaristique. A travers la confrontation sans merci de Shack et A-N1, ce sont des mythes qui se créent, les parias de cette Amérique en crise trouvant dans ce duel un échappatoire à leur vie de miséreux et transformant leurs protagonistes en véritables légendes modernes. Les icônes chez Aldrich trouvent toujours leur source dans la folie : mégalomanie chez les acteurs de ses ?uvres sur le spectacle (Baby Jane, Sister George?), violence intrinsèque des héros de ses films de guerre et de ses westerns (Les Douze salopards, Fureur Apache?). Ici, malgré le rythme trépidant du film et ses scènes d?action époustouflantes, on ne peut qu?être saisis par la vacuité de ce combat, choqués par sa violence incroyable, à l?image d?un final éblouissant mais d?une barbarie rarement surpassée.
A l?instar de nombre des films d?Aldrich, le scénario de Christopher Knopf et Robert Sherman (un habitué du cinéaste puisqu?il fut superviseur des dialogues de Quatre du Texas et du Vol du Phénix, et assistant à la production notamment sur Kiss me Deadly et Le Grand couteau, ainsi qu?acteur sur bon nombre de ses films) mélange les styles (aventure, drame social, road movie?) et ménage de grands moments d?humour. Cette construction narrative originale et l?énergie sidérante dégagée par la mise en scène font de l?Empereur du Nord un des sommets du film d?action des années 70. A redécouvrir absolument.[


totalement d'accord ; un grand Aldrich
Effectivement un grand Aldrich que j'ai découvert lors d'une diffusion télévisuelle.
La confrontation entre les deux héros est un grand moment de cinéma.
francis moury
Lanternarius Asensioniste
Messages : 1146
Inscription : 6 mars 04, 18:19

un chef-d'oeuve oublié d'Aldrich

Message par francis moury »

- TOO LATE THE HEROES [Trop tard pour les héros] (USA 1970) avec Michael Caine, Cliff Robertson, Denholm Elliot, et de nombreux acteurs britanniques (celui qui interprète par exemple le commandant de THE HILL [La colline des hommes perdus] de Sidney Lumet mais son nom m'échappe régulièrement en dépit de son physique très reconnaissable) que vous reconnaîtrez immédiatement sans oublier Takakura Ken.
C'est la vision du sondage Michael Caine qui me l'a remémoré car il y tient peut-être son meilleur rôle et Dieu sait s'il en a tenu de bons : c'est au surplus l'un des meilleurs films de guerre du XXe siècle en dépit de ses ruptures de ton et de rythme, avec HELL IS FOR HEROES [L'enfer est pour les héros] de Siegel, et quelques autres... certaines séquences sont parmi les plus violentes et les plus insupportables jamais réalisées au cinéma. Dans les années 1970-1980, le film diffusé à la télé était assorti d'un rectangle blanc infâmant et la critique de Télé 7 jours le réservait aux adultes "avec réserve" en raison de son brutal réalisme.
"Felix qui potuit rerum causas cognoscere "
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99496
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: J'avais oublié ...

Message par Jeremy Fox »

francis moury a écrit :- THE GRISSOM GANG [Pas d'orchidées pour Miss Blandish] - la notice de "Phylute" a correctement réparé cet oubli impardonnable. Le film est en effet à la hauteur du roman.
Chef d'oeuvre :!:
Répondre