soleilvert a écrit :Kiss me deadly de Robert Aldrich
Un classique bien sympa du film noir, sur un dvd à l'image un peu trop fourmillante... dommage.
"un classique bien sympa" ??? allons, allons, plus d'enthousiasme que diable ! Une vraie claque, un chef d'oeuvre du polar américain, l'un des films les plus géniaux du gros Bob, l'un des plus ignobles personnages de détéctive privé, un travail sur la mise en scène absolument jouissif, et puis Jack Elam, et puis la poésie, et puis cette fin...
soleilvert a écrit :Kiss me deadly de Robert Aldrich
Un classique bien sympa du film noir, sur un dvd à l'image un peu trop fourmillante... dommage.
"un classique bien sympa" ??? allons, allons, plus d'enthousiasme que diable ! Une vraie claque, un chef d'oeuvre du polar américain, l'un des films les plus géniaux du gros Bob, l'un des plus ignobles personnages de détéctive privé, un travail sur la mise en scène absolument jouissif, et puis Jack Elam, et puis la poésie, et puis cette fin...
Vavavoom !!!
Je pense lui redonner une chance 1 de ces 4, mais je me souviens que le meilleur du film était concentré dans sa magistrale scène d'ouverture et sa grandiose scène finale, le reste me paraissant bien embrouillé et un peu longuet.
J'aime bien le film quand même, mais ça n'a pas été la claque que j'attendais.
The Frisco Kid (Un Rabbin au far west), Robert Aldrich
L'histoire d'un rabbin (Gene Wilder) qui quitte la Pologne pour rejoindre San Francisco en pleine ruée vers l'or. Il aura ainsi de nombreuses aventures en traversant tous les Etats-unis, se fera arnaquer, capturer par des indiens, etc. et rencontrera l'amitié en la personne d'un cow-boy (Harrison Ford) dont il ne sait pas encore qu'il est dévaliseur de banques.
Vu dans une VF absolument merdique, où pas une seule voix (Gene Wilder a la voix d'un muppet qui tente de prendre l'accent yiddish), pas une seule intonation ne semble juste, rendant vraiment le spectacle pénible, j'ai eu l'impression que le film avait subi un violent charcutage. Je veux bien qu'Aldrich s'adonne au montage à la serpe, mais là les séquences s'enchaînent un peu trop sans transition (du jour à la nuit en quelques secondes, d'un camp d'indien à un monastère puis à la ville). Connaissant les conditions de productions dans lesquelles le gros Bob s'est souvent débattu, ça ne m'étonnerait pas que ce film ait subi quelques coupes franches.
En dehors de ces aspects quand même très génants, je suis quand même parvenu à deviner un très beau récit d'amitié et de découverte de l'autre, qui repose sur la classique confrontation entre deux cultures. Gene Wilder ne peut ainsi voyager à cheval les jours de shabbat, même s'il est poursuivi par des types qui veulent le pendre, son attachement à sa torah le sauvera des indiens. Harrison Ford devient progressivement de plus en plus protecteur, le guide et le met dans le pétrin, avant de lui redonner la foi dans un final assez étonnant où on ne sait jamais si on est dans la comédie un peu grotesque ou juste un portrait profondément humain. A eux deux, ils forment un duo vraiment très sympathique et subtil, sans recourir aux gros gags trop attendus.
Les paysages sont très joliment photographiés, la musique de Frank DeVol (compositeur attitré d'Aldrich depuis Kiss me deadly), trouve l'occasion de mixer les mélodies yiddish avec les instruments country sur des rythmes indiens !
Max Schreck a écrit :The Frisco Kid (Un Rabbin au far west), Robert Aldrich
L'histoire d'un rabbin (Gene Wilder) qui quitte la Pologne pour rejoindre San Francisco en pleine ruée vers l'or. Il aura ainsi de nombreuses aventures en traversant tous les Etats-unis, se fera arnaquer, capturer par des indiens, etc. et rencontrera l'amitié en la personne d'un cow-boy (Harrison Ford) dont il ne sait pas encore qu'il est dévaliseur de banques.
Vu dans une VF absolument merdique, où pas une seule voix (Gene Wilder a la voix d'un muppet qui tente de prendre l'accent yiddish), pas une seule intonation ne semble juste, rendant vraiment le spectacle pénible, j'ai eu l'impression que le film avait subi un violent charcutage. Je veux bien qu'Aldrich s'adonne au montage à la serpe, mais là les séquences s'enchaînent un peu trop sans transition (du jour à la nuit en quelques secondes, d'un camp d'indien à un monastère puis à la ville). Connaissant les conditions de productions dans lesquelles le gros Bob s'est souvent débattu, ça ne m'étonnerait pas que ce film ait subi quelques coupes franches.
En dehors de ces aspects quand même très génants, je suis quand même parvenu à deviner un très beau récit d'amitié et de découverte de l'autre, qui repose sur la classique confrontation entre deux cultures. Gene Wilder ne peut ainsi voyager à cheval les jours de shabbat, même s'il est poursuivi par des types qui veulent le pendre, son attachement à sa torah le sauvera des indiens. Harrison Ford devient progressivement de plus en plus protecteur, le guide et le met dans le pétrin, avant de lui redonner la foi dans un final assez étonnant où on ne sait jamais si on est dans la comédie un peu grotesque ou juste un portrait profondément humain. A eux deux, ils forment un duo vraiment très sympathique et subtil, sans recourir aux gros gags trop attendus.
Les paysages sont très joliment photographiés, la musique de Frank DeVol (compositeur attitré d'Aldrich depuis Kiss me deadly), trouve l'occasion de mixer les mélodies yiddish avec les instruments country sur des rythmes indiens !
Incontestablement, à voir en VO
A 10 ans voulant aller voir 2001 l'ouvreuse à dit à mon père que c t pas pour moi car des ADULTES ne comprenait pas le film, du coup j'ai du céder et me suis retrouvé devant ce film, que j'ai abhoré
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
Max Schreck a écrit :The Frisco Kid (Un Rabbin au far west), Robert Aldrich
L'histoire d'un rabbin (Gene Wilder) qui quitte la Pologne pour rejoindre San Francisco en pleine ruée vers l'or. Il aura ainsi de nombreuses aventures en traversant tous les Etats-unis, se fera arnaquer, capturer par des indiens, etc. et rencontrera l'amitié en la personne d'un cow-boy (Harrison Ford) dont il ne sait pas encore qu'il est dévaliseur de banques.
Vu dans une VF absolument merdique, où pas une seule voix (Gene Wilder a la voix d'un muppet qui tente de prendre l'accent yiddish), pas une seule intonation ne semble juste, rendant vraiment le spectacle pénible, j'ai eu l'impression que le film avait subi un violent charcutage. Je veux bien qu'Aldrich s'adonne au montage à la serpe, mais là les séquences s'enchaînent un peu trop sans transition (du jour à la nuit en quelques secondes, d'un camp d'indien à un monastère puis à la ville). Connaissant les conditions de productions dans lesquelles le gros Bob s'est souvent débattu, ça ne m'étonnerait pas que ce film ait subi quelques coupes franches.
En dehors de ces aspects quand même très génants, je suis quand même parvenu à deviner un très beau récit d'amitié et de découverte de l'autre, qui repose sur la classique confrontation entre deux cultures. Gene Wilder ne peut ainsi voyager à cheval les jours de shabbat, même s'il est poursuivi par des types qui veulent le pendre, son attachement à sa torah le sauvera des indiens. Harrison Ford devient progressivement de plus en plus protecteur, le guide et le met dans le pétrin, avant de lui redonner la foi dans un final assez étonnant où on ne sait jamais si on est dans la comédie un peu grotesque ou juste un portrait profondément humain. A eux deux, ils forment un duo vraiment très sympathique et subtil, sans recourir aux gros gags trop attendus.
Les paysages sont très joliment photographiés, la musique de Frank DeVol (compositeur attitré d'Aldrich depuis Kiss me deadly), trouve l'occasion de mixer les mélodies yiddish avec les instruments country sur des rythmes indiens !
Incontestablement, à voir en VO
A 10 ans voulant aller voir 2001 l'ouvreuse à dit à mon père que c t pas pour moi car des ADULTES ne comprenait pas le film, du coup j'ai du céder et me suis retrouvé devant ce film, que j'ai abhoré
étonnante anecdote ! Et forcément ça devait être la VF ?
Très bon le dossier sur Cinetudes ! Mes connaissances concernant la filmo et le style de Robert Aldrich étant limitées ça va bien m'aider à faire mes choix.
Best a écrit :Très bon le dossier sur Cinetudes ! Mes connaissances concernant la filmo et le style de Robert Aldrich étant limitées ça va bien m'aider à faire mes choix.
La suite en ligne en fin de semaine, ou début de semaine prochaine (on rentre dans le vif du sujet). En tout cas ça fait plaisir d'avoir trouvé un lecteur (c'est pas toi manu au fait... si ce n'est pas le cas, ça en fait deux de lecteurs ! double )
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
Best a écrit :Très bon le dossier sur Cinetudes ! Mes connaissances concernant la filmo et le style de Robert Aldrich étant limitées ça va bien m'aider à faire mes choix.
La suite en ligne en fin de semaine, ou début de semaine prochaine (on rentre dans le vif du sujet). En tout cas ça fait plaisir d'avoir trouvé un lecteur (c'est pas toi manu au fait... si ce n'est pas le cas, ça en fait deux de lecteurs ! double )
Un excellent western absolument non manichéen qui traite de façon trés convaincante du difficile choix qu'ont eu à faire les indiens, s'adapter et survivre ou bien s'attacher à leurs racines et péricliter.
Burt Lancaester est assez incroyable en Apache sauvage et bondissant (cascades qu'il effectue lui même) mais croyez vous qu'il avait un dentier pour avoir des dents aussi blanches
Un film vif, apre et intelligent ou le gros Bob met toute sa science de la mise en scène au service de son histoire passionnante.
Mais Phylute en parle beaucoup mieux que moi ici :