Richard Brooks (1912-1992)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 13984
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par Alexandre Angel »

Oui, je comprends mieux, merci à toi 8) !
Ça me donne évidemment envie d'y revenir. C'est une œuvre qui incite à la reconsidération de par son sujet risqué et même casse gueule. Et c'est vrai que la personnalité de Brooks fait que je ne me suis jamais résolu à suivre Tavernier et Coursodon sur leur " Bien pire est Looking for Mr. Goodbar dont la technique racoleuse essaie désespérément d'être à la mode, de se mettre au diapason des nouveaux cinéastes" . On verra dans 100 ans de cinéma américain si ils ont bougé.
Je précise que la dernière fois que j'ai vu le film remonte à loin.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99491
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par Jeremy Fox »

Spoiler (cliquez pour afficher)
Jeremy Fox a écrit :Image


The Catered Affair (Le Repas de noce) - 1956

Dans la filmo de Brooks, coincé entre Graine de violence puis La dernière chasse et Le Carnaval des dieux puis La Chatte sur un toit brulant (rien qu'à lire ces titres, on se dit que ce fut une décennie bénie pour le cinéaste), il est évident que cette modeste comédie dramatique a malheureusement fait les frais de la proximité de ces films plus ambitieux et plus prestigieux. Il s'avère pour autant tout aussi réussi.

Sorte de version 'prolétarienne' du Père de la mariée de Minnelli, il narre donc les préparatifs de mariage d'une jeune fille dont le père est un simple chauffeur de taxi et dont la mère est femme au foyer. La jeune fille (Debbie Reynolds) aurait voulu un mariage rapide entre deux témoins mais sa mère (Bette Davis), bouleversée par le prochain départ de sa fille, regrettant de ne s'en être jamais bien occupé auparavant, décide de lui offrir le plus beau des mariages malgré des moyens plus que modestes. Ce qui envenime les relations familiales puisque le père (Ernest Borgnine) voit 20 ans de travail fastidieux partir en fumée en une seule journée alors qu'il avait enfin l'occasion de se mettre à son propre compte. Nous assistons donc aux relations entre ce vieux couple qui n'a jamais eu le temps de vivre pour lui et n'a même jamais eu le temps de se dire 'je t'aime', entre ce tout jeune couple aux idées plus modernes et qui ne se formalise pas de toutes ces coutumes, s'obligeant à accepter cette fête pour faire plaisir, ou encore entre un couple de personnes âgées qui se forme aussi à l'occasion et dont l'homme n'est autre que l'oncle qui a toujours auparavant vécu aux crochets de la famille (Barry Fitzgerald).

C'est parfois drôle (ce n'est d'ailleurs pas franchement une comédie) mais c'est surtout d'une justesse confondante (on pense parfois au Lys de Brooklyn de Kazan au travers la description de cette famille et de ce quartier) et souvent extrêmement touchant. J'ai rarement vu Bette Davis, Ernest Borgnine et Debbie Reynolds aussi émouvants ; ils m'ont tous trois à quelques reprises fait venir les larmes aux yeux. Quant aux seconds rôles, de Barry Fitzgerald à Rod Taylor, ils sont tous parfaits. Rien à redire non plus niveau dialogue ou mise en scène. Une petite merveille de délicatesse tout simplement.


L'avis de Ann Harding qui rejoint tout à fait le mien
Revu hier soir avec toujours le même plaisir et toujours aussi étonné devant la performance de Bette Davis dans un rôle où je ne l'attendais pas. Tous ses partenaires sont au diapason et pour certains eux aussi dans des rôles à contre-emploi, Debbie Reynolds en tête. Une petite pépite toujours bien trop méconnue à mon avis. Le DVD ci-dessous s'avère tout à fait honorable pour pouvoir le découvrir.

Image


Après avoir revu aussi ces jours-ci les formidables Graine de violence et La Chatte sur un toit brûlant, Brooks continue à faire partie de mes chouchous hollywoodiens.
Avatar de l’utilisateur
Major Dundee
Producteur Exécutif
Messages : 7089
Inscription : 15 mai 06, 13:32
Localisation : Bord de la piscine de "Private Property"

Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par Major Dundee »

Jeremy Fox a écrit :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Jeremy Fox a écrit :Image


The Catered Affair (Le Repas de noce) - 1956

Dans la filmo de Brooks, coincé entre Graine de violence puis La dernière chasse et Le Carnaval des dieux puis La Chatte sur un toit brulant (rien qu'à lire ces titres, on se dit que ce fut une décennie bénie pour le cinéaste), il est évident que cette modeste comédie dramatique a malheureusement fait les frais de la proximité de ces films plus ambitieux et plus prestigieux. Il s'avère pour autant tout aussi réussi.

Sorte de version 'prolétarienne' du Père de la mariée de Minnelli, il narre donc les préparatifs de mariage d'une jeune fille dont le père est un simple chauffeur de taxi et dont la mère est femme au foyer. La jeune fille (Debbie Reynolds) aurait voulu un mariage rapide entre deux témoins mais sa mère (Bette Davis), bouleversée par le prochain départ de sa fille, regrettant de ne s'en être jamais bien occupé auparavant, décide de lui offrir le plus beau des mariages malgré des moyens plus que modestes. Ce qui envenime les relations familiales puisque le père (Ernest Borgnine) voit 20 ans de travail fastidieux partir en fumée en une seule journée alors qu'il avait enfin l'occasion de se mettre à son propre compte. Nous assistons donc aux relations entre ce vieux couple qui n'a jamais eu le temps de vivre pour lui et n'a même jamais eu le temps de se dire 'je t'aime', entre ce tout jeune couple aux idées plus modernes et qui ne se formalise pas de toutes ces coutumes, s'obligeant à accepter cette fête pour faire plaisir, ou encore entre un couple de personnes âgées qui se forme aussi à l'occasion et dont l'homme n'est autre que l'oncle qui a toujours auparavant vécu aux crochets de la famille (Barry Fitzgerald).

C'est parfois drôle (ce n'est d'ailleurs pas franchement une comédie) mais c'est surtout d'une justesse confondante (on pense parfois au Lys de Brooklyn de Kazan au travers la description de cette famille et de ce quartier) et souvent extrêmement touchant. J'ai rarement vu Bette Davis, Ernest Borgnine et Debbie Reynolds aussi émouvants ; ils m'ont tous trois à quelques reprises fait venir les larmes aux yeux. Quant aux seconds rôles, de Barry Fitzgerald à Rod Taylor, ils sont tous parfaits. Rien à redire non plus niveau dialogue ou mise en scène. Une petite merveille de délicatesse tout simplement.


L'avis de Ann Harding qui rejoint tout à fait le mien
Revu hier soir avec toujours le même plaisir et toujours aussi étonné devant la performance de Bette Davis dans un rôle où je ne l'attendais pas. Tous ses partenaires sont au diapason et pour certains eux aussi dans des rôles à contre-emploi, Debbie Reynolds en tête. Une petite pépite toujours bien trop méconnue à mon avis. Le DVD ci-dessous s'avère tout à fait honorable pour pouvoir le découvrir.

Image


Après avoir revu aussi ces jours-ci les formidables Graine de violence et La Chatte sur un toit brûlant, Brooks continue à faire partie de mes chouchous hollywoodiens.
:D :D :D
Charles Boyer (faisant la cour) à Michèle Morgan dans Maxime.

- Ah, si j'avais trente ans de moins !
- J'aurais cinq ans... Ce serait du joli !


Henri Jeanson
Avatar de l’utilisateur
Addis-Abeba
Mouais
Messages : 15907
Inscription : 12 nov. 04, 23:38
Localisation : Chocolatine

Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par Addis-Abeba »

"Dans un futur proche, au Moyen-Orient, le journaliste américain Patrick Hale découvre une inquiétante vente d'armes atomiques à un trafiquant. Cette découverte pourrait mener à une Troisième Guerre mondiale. Le journaliste pense en effet que ces armes vont être utilisées pour faire sauter Tel Aviv. Il fait tout ce qui est en son pouvoir pour déjouer l'attentat"

J'avoue que son Meurtre en direct est très décevant, j'ai du mal avec ce genre de satire politico-guerre , hormis Docteur Folamour,mais contrairement au film de Kubrick, rien ici ne fonctionne.C'est affreusement lourd, ringard, mon dieu ces personnages caricaturaux, notamment les terroriste, c'est pas possible :shock:
Ce fut un vrai calvaire pour aller jusqu'au bout.
Les situations, le personnage joué par Sean Connery, rien n'est crédible, la critique des médias n'a en rien la force de celle d'un Network, c'est au contraire embarrassant pour un tel réalisateur.
Sean ne semble jamais y croire, comme le reste du casting, réunir en plus Robert Conrad,John Saxon et Henry Silva dans un même film, bordel sur le papier ca avait de la gueule !!!
J'ai revu il y a peu le magnifique la dernière chasse et son final renversant, le choc et la comparaison sont rudes , mais bon film de fin de carrière, ca arrive souvent.



Image
Avatar de l’utilisateur
Supfiction
Charles Foster Kane
Messages : 22130
Inscription : 2 août 06, 15:02
Localisation : Have you seen the bridge?
Contact :

Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par Supfiction »

Nestor Almendros a écrit : 15 févr. 09, 09:17 Posté par Majordome le 29 avril 2004

Doux oiseau de jeunesse (Sweet bird of youth - R. Brooks - 1962)
Il n'est pas toujours facile d'adapter Tenessee Williams, mais plusieurs grands noms nous ont réussi des films à l'atmosphère sulfureuse et à la psychologie passionnante. Ici, ce n'est vraiment pas le cas. Adaptation verbeuse tout d'abord, puisque Brooks ne semble pas avoir réussi à se défaire des longs monologues du récit. Le jeu des acteurs ensuite: on passe d'un jeu éteint et sans passion lors de moments tendus à des crises d'hystérie incompréhensibles sensées générer de la tension alors qu'elles ne font que faire retomber le soufflé pour manque de crédibilité. Le film se noie dans les circonvolutions d'un scénario inutilement inextricable et s'emmèle les pédales dans des flash-blacks absolument pas judicieux. On s'ennuie ferme par moment, et tout çà respire l'artificialité, l'effet de jambe inutile, le numéro d'acteur calculé. Bref, tous les défauts d'un mauvais théatre filmé, s'achevant dans le ridicule le plus complet.
Un ratage total, à mon avis. Sur un sujet présentant de nombreuses similarités (le retour non souhaité du 'fils prodigue'), on ne peut s'empécher la comparaison (défavorable pour le film de brooks) avec cette réussite totale qu'est Comme un torrent, le film de Minnelli.
Pas mieux. Énorme déception. Film totalement insupportable. Le plus mauvais film de Paul Newman vu à ce jour.
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 13984
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par Alexandre Angel »

Supfiction a écrit : 23 févr. 21, 23:04
Nestor Almendros a écrit : 15 févr. 09, 09:17 Posté par Majordome le 29 avril 2004

Doux oiseau de jeunesse (Sweet bird of youth - R. Brooks - 1962)
Il n'est pas toujours facile d'adapter Tenessee Williams, mais plusieurs grands noms nous ont réussi des films à l'atmosphère sulfureuse et à la psychologie passionnante. Ici, ce n'est vraiment pas le cas. Adaptation verbeuse tout d'abord, puisque Brooks ne semble pas avoir réussi à se défaire des longs monologues du récit. Le jeu des acteurs ensuite: on passe d'un jeu éteint et sans passion lors de moments tendus à des crises d'hystérie incompréhensibles sensées générer de la tension alors qu'elles ne font que faire retomber le soufflé pour manque de crédibilité. Le film se noie dans les circonvolutions d'un scénario inutilement inextricable et s'emmèle les pédales dans des flash-blacks absolument pas judicieux. On s'ennuie ferme par moment, et tout çà respire l'artificialité, l'effet de jambe inutile, le numéro d'acteur calculé. Bref, tous les défauts d'un mauvais théatre filmé, s'achevant dans le ridicule le plus complet.
Un ratage total, à mon avis. Sur un sujet présentant de nombreuses similarités (le retour non souhaité du 'fils prodigue'), on ne peut s'empécher la comparaison (défavorable pour le film de brooks) avec cette réussite totale qu'est Comme un torrent, le film de Minnelli.
Pas mieux. Énorme déception. Film totalement insupportable. Le plus mauvais film de Paul Newman vu à ce jour.
Je ne l'ai pas revu mais, de mémoire, je serais assez d'accord aussi.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
John Holden
Monteur
Messages : 4863
Inscription : 1 sept. 14, 21:41
Contact :

Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par John Holden »

Rétrospective Richard Brooks à la Cinémathèque du 15 Septembre au 16 Octobre :

Image
LES FILMS
À la recherche de Mr. Goodbar Richard Brooks / États-Unis / 1977 Ve 24 sep 16h15Sa 2 oct 21h00
Bas les masques Richard Brooks / États-Unis / 1952 Sa 25 sep 14h30Sa 2 oct 16h15
Carnaval des dieux (Le) Richard Brooks / États-Unis / 1957 Je 23 sep 17h00Sa 2 oct 18h30
Cas de conscience Richard Brooks / États-Unis / 1950 Me 6 oct 17h00Me 13 oct 17h00
Chatte sur un toit brûlant (La) Richard Brooks / États-Unis / 1958 Di 26 sep 19h00Je 30 sep 16h45
Chevauchée sauvage (La) Richard Brooks / États-Unis / 1974 Di 19 sep 20h00Je 30 sep 21h00
Cirque infernal (Le) Richard Brooks / États-Unis / 1952 Sa 25 sep 19h30Sa 2 oct 21h45
De sang-froid Richard Brooks / États-Unis / 1967 Di 19 sep 17h00Di 10 oct 18h15
Dernière chasse (La) Richard Brooks / États-Unis / 1955 Sa 18 sep 14h30Sa 2 oct 14h00
Dernière fois que j'ai vu Paris (La) Richard Brooks / États-Unis / 1954 Lu 27 sep 21h30Sa 16 oct 14h30
Dollars Richard Brooks / États-Unis / 1971 Ve 1 oct 21h15Sa 9 oct 14h00
Doux oiseau de jeunesse Richard Brooks / États-Unis / 1961 Me 6 oct 21h30Je 14 oct 16h30
Elmer Gantry le charlatan Richard Brooks / États-Unis / 1959 Me 15 sep 20h00Me 15 sep 20h00Di 10 oct 21h00
Fièvre du jeu (La) Richard Brooks / États-Unis / 1985 Sa 25 sep 21h30Sa 2 oct 19h30
Flame and the Flesh Richard Brooks / États-Unis / 1953 Ve 24 sep 21h45Sa 16 oct 21h00
Frères Karamazov (Les) Richard Brooks / États-Unis / 1957 Je 23 sep 19h30Me 29 sep 17h00
Graine de violence Richard Brooks / États-Unis / 1954 Ve 17 sep 21h15Ve 8 oct 17h00
Happy Ending (The) Richard Brooks / États-Unis / 1969 Je 7 oct 16h30Di 10 oct 15h45
Le Repas de noces Richard Brooks / États-Unis / 1956 Ve 17 sep 17h00Ve 24 sep 19h30
Lord Jim Richard Brooks / Grande-Bretagne / 1964 Je 16 sep 20h00Je 16 sep 20h00
Meurtres en direct Richard Brooks / États-Unis / 1981 Di 26 sep 21h15Sa 9 oct 16h30
Miracle à Tunis Richard Brooks / États-Unis / 1951 Di 26 sep 17h15Sa 16 oct 19h00
Professionnels (Les) Richard Brooks / États-Unis / 1965 Sa 18 sep 18h30Di 3 oct 20h30
Sergent la terreur Richard Brooks / États-Unis / 1953 Sa 18 sep 21h00Ve 1 oct 16h30
Image
Chapichapo
Doublure lumière
Messages : 376
Inscription : 1 avr. 11, 14:20

Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par Chapichapo »

Alexandre Angel a écrit : 24 févr. 21, 07:31
Supfiction a écrit : 23 févr. 21, 23:04

Pas mieux. Énorme déception. Film totalement insupportable. Le plus mauvais film de Paul Newman vu à ce jour.
Je ne l'ai pas revu mais, de mémoire, je serais assez d'accord aussi.
Tout ce que vous dites est probablement juste, et pourtant j'adore.
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99491
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par Jeremy Fox »

Chapichapo a écrit : 19 août 21, 11:02
Alexandre Angel a écrit : 24 févr. 21, 07:31
Je ne l'ai pas revu mais, de mémoire, je serais assez d'accord aussi.
Tout ce que vous dites est probablement juste, et pourtant j'adore.
Revu il y a trois mois et j'apprécie toujours autant même si ce n'est pas la meilleure adaptation de Williams ni le meilleur film de Brooks, loin s'en faut.
Avatar de l’utilisateur
Major Dundee
Producteur Exécutif
Messages : 7089
Inscription : 15 mai 06, 13:32
Localisation : Bord de la piscine de "Private Property"

Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par Major Dundee »

Jeremy Fox a écrit : 19 août 21, 11:13
Chapichapo a écrit : 19 août 21, 11:02

Tout ce que vous dites est probablement juste, et pourtant j'adore.
Revu il y a trois mois et j'apprécie toujours autant même si ce n'est pas la meilleure adaptation de Williams ni le meilleur film de Brooks, loin s'en faut.
Excellent film pour moi aussi 8)
Charles Boyer (faisant la cour) à Michèle Morgan dans Maxime.

- Ah, si j'avais trente ans de moins !
- J'aurais cinq ans... Ce serait du joli !


Henri Jeanson
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 13984
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par Alexandre Angel »

Bon, d'ici la fin de la semaine, j'en aurai le cœur net.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
Sybille
Assistant opérateur
Messages : 2147
Inscription : 23 juin 05, 14:06

Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par Sybille »

J'ai découvert le film le mois dernier et je n'ai pas passé un mauvais moment, surtout grâce à l'interprétation de Geraldine Page, actrice que je ne connais pas du tout.
Avatar de l’utilisateur
AtCloseRange
Mémé Lenchon
Messages : 25396
Inscription : 21 nov. 05, 00:41

Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par AtCloseRange »

Alexandre Angel a écrit : 19 août 21, 11:27 Bon, d'ici la fin de la semaine, j'en aurai le cœur net.
Même si c'est loin d'être la meilleure adaptation de Williams, je ne le trouve pas plus mauvais que le surestimé La Chatte sur un Toit Brûlant.
Le film vaut surtout pour moi pour Shirley Knight et Ed Begley.
Les maniérismes de début de carrière de Newman passent toujours aussi mal. Heureusement il a largement débroussaillé son jeu à la fin des années 60.
Avatar de l’utilisateur
manuma
Décorateur
Messages : 3624
Inscription : 31 déc. 07, 21:01

Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par manuma »

Pas vu La chatte sur un toit brûlant, mais ca ne peut pas être pire que son ultime opus, La Fièvre du jeu, catastrophique dans mon souvenir.
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99491
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Richard Brooks (1912-1992)

Message par Jeremy Fox »

manuma a écrit : 19 août 21, 13:17 Pas vu La chatte sur un toit brûlant, mais ca ne peut pas être pire que son ultime opus, La Fièvre du jeu, catastrophique dans mon souvenir.
Oui surement son plus mauvais film. En revanche je considère la Chatte comme l'un de ses sommets, pour moi la meilleure adaptation du dramatruge, juste en dessous du génial La Nuit de l'iguane.
Répondre