Sidney Poitier (1927-2022)
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Re: Sidney Poitier
A warm december (1973)
Deuxième film réalisé par Sidney Poitier, ça lorgne clairement du côté de Love Story, à la différence que le personnage masculin est déjà père et est veuf, ce qui aura une certaine incidence sur l'histoire. La femme occupe des fonctions diplomatiques, ce qui amène à une fausse piste au départ, faisant croire à une histoire d'espionnage.
Bien que ça soit bien fichu (le film se base aussi beaucoup sur le cache-cache permanent entre l'homme et la femme), et que le charisme de Poitier soit bien mis en évidence (à plus de 45 ans, il était encore bien bâti), l'histoire manque un peu trop d'originalité pour séduire totalement, malgré aussi le charme de Ester Anderson (dont ça sera le dernier film, avant de se retirer du cinéma).
Deuxième film réalisé par Sidney Poitier, ça lorgne clairement du côté de Love Story, à la différence que le personnage masculin est déjà père et est veuf, ce qui aura une certaine incidence sur l'histoire. La femme occupe des fonctions diplomatiques, ce qui amène à une fausse piste au départ, faisant croire à une histoire d'espionnage.
Bien que ça soit bien fichu (le film se base aussi beaucoup sur le cache-cache permanent entre l'homme et la femme), et que le charisme de Poitier soit bien mis en évidence (à plus de 45 ans, il était encore bien bâti), l'histoire manque un peu trop d'originalité pour séduire totalement, malgré aussi le charme de Ester Anderson (dont ça sera le dernier film, avant de se retirer du cinéma).
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Re:
j'attends toujours avec impatience sa sortie qui semble poser beaucoup de problèmes (je m'étais empressé d'acquérir la bande originale ) et à défaut vais me rabattre sur le dvd version scénique !Carlotta Montay a écrit :Est-ce que l'un de vous a vu Porgy and Bess (Otto Preminger) ?
Et, si oui, vos impressions ?
John Wayne : "la plus grande histoire jamais contée" - It was true ! This man was really the son of God !...
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Re:
Tiens, je ne sais pas si tu as eu l'occasion de le voir depuis mais je crois savoir pourquoi il t'intéressait (Jerry Goldsmith inside...).Ratatouille a écrit :Et j'attends toujours une diffusion de A Patch of Blue par une quelconque chaîne !frédéric a écrit :LE LYS DES CHAMPS est diffusé ce dimanche 12 Mars sur Arte.
C'est en tout cas un joli film un poil plein de bons sentiments (c'est un Sydney Poitier, quoi...) qui vaut avant tout pour la superbe interprétation d'Elizabeth Hartman dans le rôle d'une jeune fille aveugle (même si c'est le cabotinage de Shelley Winters en mère indigne qui recevra l'Oscar). On voit Hartman dans les Proies de Siegel et elle a d'ailleurs eu un très joli début de carrière jouant aussi chez Frankenheimer (The Fixer), Coppola (You're a Big Boy Now) ou Lumet (Le Groupe) avant de disparaître des écrans au début des années 70. Il semble que sa santé mentale fragile ne lui ait pas permis d'avoir la carrière qu'elle méritait.
Guy Green, le chef op des films anglais de David Lean fait le boulot dans la lignée d'un Robert Mulligan (on pense parfois à To Kill a Mockingbird et la BO de Goldsmith y fait un peu penser). On pense aussi à un film plus tardif comme Le Coeur est un Chasseur Solitaire qui inversera un peu les rôles (rencontre entre une jeune fille et un sourd-muet).
En tout cas, ne serait-ce que pour Elizabeth Hartman, le film vaut le détour.
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Re: Sidney Poitier
BROTHER JOHN (1971)
Quatrième long métrage pour le grand écran de James Goldstone, Brother John repose sur un scénario original écrit par Ernest Kinoy, qui collaborera deux ans plus tard à l'écriture de la première réalisation de Sidney Poitier, le western Buck and the preacher. On retrouvera le même Kinot à la fin des années 70 au générique des séries Roots et Roots : the next generation, dans un registre thématique similaire à celui de Brother John.
Curieux film que celui-ci, pas franchement abouti mais affichant à mon sens au final beaucoup plus d’ambition et d’intérêt que les autres travaux à thèses défendant la cause afro-américaine tournés par Sidney Poitier à la même époque (pas vu son The Lost man dans cette série, ceci dit).
L’œuvre, assez mal reçue par la critique en son temps, repose sur un surprenant mélange de réalisme social, suspense et fantastique. Une intervention du surnaturel essentiellement liée à l’aura mystérieuse entourant son personnage titre, que l’on nous présente rapidement comme une figure quasi messianique. Goldstone et Kinoy jouent cependant presque uniquement sur le mode de la suggestion à ce niveau, n’intégrant aucun élément fantastique à leur récit, ou du moins élément pouvant être interprété pleinement comme tel. En résulte une intrigue au parfum d’inattendu certifié d’un bout à l’autre et quelques séquences assez passionnantes en termes de mise en scène, jouant adroitement de cette dualité rationnel / irrationnel, comme l’affrontement presque muet entre Poitier et l’un des hommes du shérif venu l’intimider ou encore l’attaque automobile nocturne.
Maintenant, le résultat n’est pas parfait non plus. Si j’adhère totalement à la mise en scène stylisée seventies de James Goldstone – sans doute l’une de ses meilleurs réalisations – ou encore au score funky de Quincy Jones, conférant une belle intensité à certaines séquences, je demeure réservé sur l’interprétation de Sidney Poitier qui semble tout de même jouer avec système de nettoyage Twist Mop complet dans le postérieur (mais l’on me rétorquera peut-être que c’est un peu le rôle qui le veut) ainsi que sur l’issue de l’intrigue. Le film laisse en effet le spectateur à peine plus avancé à l'arrivée qu’au départ quant au mystère entourant son personnage central et ses supposés pouvoirs divinatoires, et n’apporte aucun épilogue satisfaisant au conflit social et racial qu’il décrit en arrière-plan (voir aucun épilogue, tout court).
Un drame racial qui sort de l’ordinaire à défaut de convaincre vraiment.
Quatrième long métrage pour le grand écran de James Goldstone, Brother John repose sur un scénario original écrit par Ernest Kinoy, qui collaborera deux ans plus tard à l'écriture de la première réalisation de Sidney Poitier, le western Buck and the preacher. On retrouvera le même Kinot à la fin des années 70 au générique des séries Roots et Roots : the next generation, dans un registre thématique similaire à celui de Brother John.
Curieux film que celui-ci, pas franchement abouti mais affichant à mon sens au final beaucoup plus d’ambition et d’intérêt que les autres travaux à thèses défendant la cause afro-américaine tournés par Sidney Poitier à la même époque (pas vu son The Lost man dans cette série, ceci dit).
L’œuvre, assez mal reçue par la critique en son temps, repose sur un surprenant mélange de réalisme social, suspense et fantastique. Une intervention du surnaturel essentiellement liée à l’aura mystérieuse entourant son personnage titre, que l’on nous présente rapidement comme une figure quasi messianique. Goldstone et Kinoy jouent cependant presque uniquement sur le mode de la suggestion à ce niveau, n’intégrant aucun élément fantastique à leur récit, ou du moins élément pouvant être interprété pleinement comme tel. En résulte une intrigue au parfum d’inattendu certifié d’un bout à l’autre et quelques séquences assez passionnantes en termes de mise en scène, jouant adroitement de cette dualité rationnel / irrationnel, comme l’affrontement presque muet entre Poitier et l’un des hommes du shérif venu l’intimider ou encore l’attaque automobile nocturne.
Maintenant, le résultat n’est pas parfait non plus. Si j’adhère totalement à la mise en scène stylisée seventies de James Goldstone – sans doute l’une de ses meilleurs réalisations – ou encore au score funky de Quincy Jones, conférant une belle intensité à certaines séquences, je demeure réservé sur l’interprétation de Sidney Poitier qui semble tout de même jouer avec système de nettoyage Twist Mop complet dans le postérieur (mais l’on me rétorquera peut-être que c’est un peu le rôle qui le veut) ainsi que sur l’issue de l’intrigue. Le film laisse en effet le spectateur à peine plus avancé à l'arrivée qu’au départ quant au mystère entourant son personnage central et ses supposés pouvoirs divinatoires, et n’apporte aucun épilogue satisfaisant au conflit social et racial qu’il décrit en arrière-plan (voir aucun épilogue, tout court).
Un drame racial qui sort de l’ordinaire à défaut de convaincre vraiment.
- Karras
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Re: Sidney Poitier (1927 - 2022)
Décès de l'acteur à 94 ans
https://www.huffpost.com/entry/sydney-p ... 58648ba9b5
Filmographie
Années 1950
1950 : La porte s'ouvre (No Way Out) de Joseph L. Mankiewicz : Dr Luther Brooks
1952 : Pleure, ô pays bien-aimé (Cry, the Beloved Country) de Zoltan Korda : révérend Msimangu
1952 : Les Conducteurs du diable (Red Ball Express) de Budd Boetticher : Andrew Robertson
1954 : Go, Man, Go! de James Wong Howe : Inman Jackson
1955 : Graine de violence (Blackboard Jungle) de Richard Brooks : Gregory W. Miller
1956 : Adieu Lady (Good-bye, My Lady) de William A. Wellman : Gates
1957 : L'Homme qui tua la peur (Edge of the City) de Martin Ritt : Tommy Tyler
1957 : Le Carnaval des dieux (Something of Value) de Richard Brooks : Kimani Wa Karanja
1957 : L'Esclave libre (Band of Angels) de Raoul Walsh : Rau-Ru
1957 : La Marque du faucon (The Mark of the Hawk) de Michael Audley : Obam
1958 : Virgin Island de Pat Jackson : Marcus
1958 : La Chaîne (The Defiant Ones) de Stanley Kramer : Noah Cullen
1959 : Porgy and Bess d'Otto Preminger : Porgy
Années 1960
1960 : Les Marines attaquent (All the Young Men) de Hall Bartlett : Eddie Towler
1961 : Un raisin au soleil (A Raisin in the Sun) de Daniel Petrie : Walter Lee Younger
1961 : Paris Blues de Martin Ritt : Eddie Cook
1962 : Pressure Point de Hubert Cornfield : Docteur (le psychiatre en chef)
1963 : Les Drakkars (The Long Ships) de Jack Cardiff : prince Aly Mansuh
1963 : Le Lys des champs (Lilies of the Field) de Ralph Nelson : Homer Smith
1965 : Aux postes de combat (The Bedford Incident) de James B. Harris : Ben Munceford
1965 : La Plus Grande Histoire jamais contée (The Greatest Story Ever Told) de George Stevens : Simon de Cyrène
1965 : Un coin de ciel bleu (A Patch of Blue) de Guy Green : Gordon Ralfe
1965 : Trente minutes de sursis (The Slender Thread) de Sydney Pollack : Alan Newell
1966 : La Bataille de la vallée du diable (Duel at Diablo) de Ralph Nelson : Toller
1967 : Les Anges aux poings serrés (To Sir, with Love) de James Clavell : Mark Thackeray
1967 : Dans la chaleur de la nuit (In the Heat of the Night) de Norman Jewison : inspecteur Virgil Tibbs
1967 : Devine qui vient dîner ? (Guess Who's Coming to Dinner) de Stanley Kramer : Dr John Wade Prentice
1968 : Mon homme (For Love of Ivy) de Daniel Mann : Jack Parks
1969 : L'Homme perdu (The Lost Man) de Robert Alan Aurthur : Jason Higgs
Années 1970
1970 : Appelez-moi Monsieur Tibbs (They Call Me Mister Tibbs!) de Gordon Douglas : lieutenant Virgil Tibbs
1971 : Brother John de James Goldstone : John Kane
1971 : L'Organisation (The Organization) de Don Medford : lieutenant inspecteur Virgil Tibbs
1972 : Buck et son complice (Buck and the Preacher) de Sidney Poitier : Buck
1973 : L'Amour fleurit en décembre (A Warm December) de Sidney Poitier : Matt Younger
1974 : Uptown Saturday Night (en) de Sidney Poitier : Steve Jackson
1975 : Le Vent de la violence (The Wilby Conspiracy) de Ralph Nelson : Shack Twala
1975 : Let's Do It Again (en) de Sidney Poitier : Clyde Williams
1977 : A Piece of the Action de Sidney Poitier : Manny Durrell
Années 1980-1990
1987 : Randonnée pour un tueur (Shoot to Kill) de Roger Spottiswoode : Warren Stantin
1988 : Little Nikita de Richard Benjamin : Roy Parmenter
1992 : Les Experts (Sneakers) de Phil Alden Robinson : Donald Crease
1997 : Le Chacal (The Jackal) de Michael Caton-Jones : Carter Preston
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Filmographie
Années 1950
1950 : La porte s'ouvre (No Way Out) de Joseph L. Mankiewicz : Dr Luther Brooks
1952 : Pleure, ô pays bien-aimé (Cry, the Beloved Country) de Zoltan Korda : révérend Msimangu
1952 : Les Conducteurs du diable (Red Ball Express) de Budd Boetticher : Andrew Robertson
1954 : Go, Man, Go! de James Wong Howe : Inman Jackson
1955 : Graine de violence (Blackboard Jungle) de Richard Brooks : Gregory W. Miller
1956 : Adieu Lady (Good-bye, My Lady) de William A. Wellman : Gates
1957 : L'Homme qui tua la peur (Edge of the City) de Martin Ritt : Tommy Tyler
1957 : Le Carnaval des dieux (Something of Value) de Richard Brooks : Kimani Wa Karanja
1957 : L'Esclave libre (Band of Angels) de Raoul Walsh : Rau-Ru
1957 : La Marque du faucon (The Mark of the Hawk) de Michael Audley : Obam
1958 : Virgin Island de Pat Jackson : Marcus
1958 : La Chaîne (The Defiant Ones) de Stanley Kramer : Noah Cullen
1959 : Porgy and Bess d'Otto Preminger : Porgy
Années 1960
1960 : Les Marines attaquent (All the Young Men) de Hall Bartlett : Eddie Towler
1961 : Un raisin au soleil (A Raisin in the Sun) de Daniel Petrie : Walter Lee Younger
1961 : Paris Blues de Martin Ritt : Eddie Cook
1962 : Pressure Point de Hubert Cornfield : Docteur (le psychiatre en chef)
1963 : Les Drakkars (The Long Ships) de Jack Cardiff : prince Aly Mansuh
1963 : Le Lys des champs (Lilies of the Field) de Ralph Nelson : Homer Smith
1965 : Aux postes de combat (The Bedford Incident) de James B. Harris : Ben Munceford
1965 : La Plus Grande Histoire jamais contée (The Greatest Story Ever Told) de George Stevens : Simon de Cyrène
1965 : Un coin de ciel bleu (A Patch of Blue) de Guy Green : Gordon Ralfe
1965 : Trente minutes de sursis (The Slender Thread) de Sydney Pollack : Alan Newell
1966 : La Bataille de la vallée du diable (Duel at Diablo) de Ralph Nelson : Toller
1967 : Les Anges aux poings serrés (To Sir, with Love) de James Clavell : Mark Thackeray
1967 : Dans la chaleur de la nuit (In the Heat of the Night) de Norman Jewison : inspecteur Virgil Tibbs
1967 : Devine qui vient dîner ? (Guess Who's Coming to Dinner) de Stanley Kramer : Dr John Wade Prentice
1968 : Mon homme (For Love of Ivy) de Daniel Mann : Jack Parks
1969 : L'Homme perdu (The Lost Man) de Robert Alan Aurthur : Jason Higgs
Années 1970
1970 : Appelez-moi Monsieur Tibbs (They Call Me Mister Tibbs!) de Gordon Douglas : lieutenant Virgil Tibbs
1971 : Brother John de James Goldstone : John Kane
1971 : L'Organisation (The Organization) de Don Medford : lieutenant inspecteur Virgil Tibbs
1972 : Buck et son complice (Buck and the Preacher) de Sidney Poitier : Buck
1973 : L'Amour fleurit en décembre (A Warm December) de Sidney Poitier : Matt Younger
1974 : Uptown Saturday Night (en) de Sidney Poitier : Steve Jackson
1975 : Le Vent de la violence (The Wilby Conspiracy) de Ralph Nelson : Shack Twala
1975 : Let's Do It Again (en) de Sidney Poitier : Clyde Williams
1977 : A Piece of the Action de Sidney Poitier : Manny Durrell
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1987 : Randonnée pour un tueur (Shoot to Kill) de Roger Spottiswoode : Warren Stantin
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- Alexandre Angel
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Re: Sidney Poitier (1927 - 2022)
Je viens d'éplucher cette filmo et je dirais que c'est le meilleur film dans lequel il a joué : ce qui ne revient pas à dire que c'est c'est son meilleur rôle.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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- Karras
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Re: Sidney Poitier (1927 - 2022)
Mon top 3 :
Un coin de ciel bleu (1965)
Dans la chaleur de la nuit (1967)
Devine qui vient dîner... (1967) : Film que j'avais découvert adolescent lors d'une projection scolaire, et qui m’avait laisser un excellent souvenir.
Un coin de ciel bleu (1965)
Dans la chaleur de la nuit (1967)
Devine qui vient dîner... (1967) : Film que j'avais découvert adolescent lors d'une projection scolaire, et qui m’avait laisser un excellent souvenir.
- AtCloseRange
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Re: Sidney Poitier (1927 - 2022)
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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Re: Sidney Poitier (1927 - 2022)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Sidney Poitier (1927 - 2022)
Et pourtant le film n'est pas une comédie.
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Re: Sidney Poitier (1927 - 2022)
Le nom de l'acteur est connu mais ses films bien moins,j'ai vu randonnée pour un tueur mais on ne peut pas dire qu'il ait tourné dans des films très connus.
- Rick Blaine
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Re: Sidney Poitier (1927 - 2022)
Si on cite simplement Dans la chaleur de la nuit, cinq oscars dont meilleur film, meilleur acteur, meilleur scénario, je ne sais pas ce qu'il te faut pour qu'un film soit "très connu". Et on peut ajouter La chaine, Devine qui vient diner, ...
- Alexandre Angel
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Re: Sidney Poitier (1927 - 2022)
Si, si.. Dans des films très connus : Graine de violence, Devine qui vient diner?, Dans la chaleur de la nuit.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Sidney Poitier (1927 - 2022)
Excellent !
Je ne voyais pas Devine qui vient dîner ? si tard dans sa filmographie. Et L'Homme qui tua la peur ou même La Chaîne si tôt.
Même Les Drakkars, que je n'aime pas tellement dans mes souvenirs, ou Aux postes de combat je les voyais plus tard.
J'ai un faible pour L'Homme qui tua la peur pour ma part, même si le film tourne plutôt autour du personnage de John Cassavettes, Sidney y joue un homme solide, courageux, et Ruby Dee, dans le rôle de sa compagne, est à l'avenant.
Si on passe AC/DC, je quitte la pièce (J. Jarmusch)
Et Amazon, c'est toujours le mal (et l'internet haut débit, et Google...)
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- Geoffrey Firmin
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Re: Sidney Poitier (1927 - 2022)
Il est excellent dès son premier rôle au cinéma dans La porte s'ouvre où il interprète un jeune médecin flegmatique et professionnel face à un Richard Widmark hystérique et raciste. Revu récemment en BR, il se tient bien ce Mankiewicz.