Boubakar a écrit :
De source sûre, certains films sont même des accidents industriels...
Des noms, des noms !
De mémoire, il y avait L'honneur perdu de Katharina Blum (pour celui-là, je suis certain que ce n'est que quelques centaines d'exemplaires vendus en France) ou Tueur de dames... en partie car sur la première vague, tous les films (y compris ceux en langue française) étaient vendus dans leur titre anglais. Comment intéresser un badaud dans ce cas-là ?
Outre les cinéphiles, qui sait que The contempt est en fait Le mépris ?
De mémoire, il y avait L'honneur perdu de Katharina Blum (pour celui-là, je suis certain que ce n'est que quelques centaines d'exemplaires vendus en France) ou Tueur de dames...
Ce qui expliquerait aussi l'édition parcimonieuse de films britanniques en France, notamment des studios Ealing. Alors que ces films sont savoureux...
"In a sense, making movies is itself a quest. A quest for an alternative world, a world that is more satisfactory than the one we live in. That's what first appealed to me about making films. It seemed to me a wonderful idea that you could remake the world, hopefully a bit better, braver, and more beautiful than it was presented to us." John Boorman
Pour Katharina Blum, c'était quand même une drôle d'idée que de ne pas faire de visuel avec le titre français... Pour en plus retenir le titre anglais et même pas le titre original ! Sur une collection aussi orientée "visuel classieux", je suis sûr que ça a dû perturber des acheteurs potentiels.
A l'époque où il est sorti en blu, Katharina Blum était vraiment un choix culotté. Fallait se démener pour trouver des choses intéressantes, et boum! ce superbe film dans ce superbe écrin qui débarque. Les gens qui l'ont zappé pour cause de titre anglo-saxon (ou toute autre raison) ne savent pas ce qu'ils manquent!
Filou a écrit :Je pense effectivement que les ventes des Studio Canal Collection ont été très moyennes. J'ai un peu peur pour l'avenir de cette collection que j'aime beaucoup soit dit en passant.
De source sûre, certains films sont même des accidents industriels à cause de leurs ventes (surtout dans la 1ere vague).