). Mais je voulais juste rappeler que la rareté comme attrait principal (façon marché de l'art) est souvent mise en avant, au point qu'on en oublierait presque que les éditions ne sont, souvent, pas seulement "limitées" mais que ce sont des tirages venant avec des choses en plus qui seront retirées par la suite.Si je prends Carlotta, leurs UCE et leurs coffrets Prestige m'intéressent précisément pour ces contenus supplémentaires (de fait, quand ils se limitent à un bloc notes, c'est moins attractif
). Pour Arrow, ça peut être un montage ou un disque de bonus en plus. Chez Eureka, ça peut être un fourreau avec un visuel particulièrement plus plaisant (pour moi) que le visuel de la jaquette. Dans tous ces cas là, le tirage peut être de 1 000 ou 15 000 exemplaires, hormis le temps que ça me laisse pour les acheter, ça ne change pas grand chose à mon attrait.Par contre, il est clair que certains courent clairement ces éditions dans une pure logique de faire partie des happy fews en possédant un exemplaire. Quand on voit les volées de bois vert que prennent les éditeurs qui ont eu l'outre-cuidance de vastement sous-estimer un potentiel de ventes et augmentent un peu le tirage (genre de 1000 à 1200 exemplaires), je me dis qu'on vit sur un autre monde. D'autant qu'il est absolument certain que s'ils avaient directement annoncé 1200 exemplaires, ces mêmes acheteurs n'auraient rien dit du tout (preuve que ce n'est pas le nombre exact d'exemplaires qui leur importe, et que c'est un pur biais d'ancrage irrationnel).
Après, jauger le ratio entre ces 2 logiques d'achat me semble délicat. Si on va sur blu-ray.com par ex, on pourrait croire qu'une majeure partie des acheteurs sont plus intéressés par les boîtiers en metal et/ou les fourreaux que les films qu'ils contiennent.
