Je ne peux rien dire.
Les Blu-ray Vinegar Syndrome
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Re: Les Blu-ray Vinegar Syndrome
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- Howard Hughes
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Re: Les Blu-ray Vinegar Syndrome
D'autant que si leur master est une exclu' comme le fait Shout parfois, ça vaut le coup de la jouer prudent.Harry Reems a écrit : ↑28 mars 22, 12:19Ok le chat qui fume..
Je garde ma préco, on est jamais déçu avec Vinegar.
Tu m'étonnes que ça gueule. C'est la première fois qu'on explose la barre de la limite des frais de port offerts à l'international.Harry Reems a écrit : ↑28 mars 22, 12:19@torrente oui ça gueule un peu sur les prix mais bon, double UHD, double blu-ray, packaging à la Flesh for Frankenstein j'ai hâte.
D'habitude, c'est 130~140$ max et je dois rajouter 1 ou 2 Blu-rays pour atteindre les 175$ impliquant la gratuité du port.
Là, 200$, direct...
Pour moi, c'est simplement que leur line-up n'est pas suffisamment bien pensé. C'est une situation qu'ils auraient pu éviter. Proposer Thriller à ce moment là, n'a aucun intérêt. Ils savent pertinemment qu'il va se vendre comme des petits pains. Ça ne sert à rien de l'inclure au line-up de leurs soldes de Mai.
Je passe sur Cloak & Dagger qui n'a pas grand chose à faire chez eux et encore moins dans la collection VSU. Encore plus quand on voit la liste des titres précédents
Quand en plus, je lis que l'1 des 2 titres "mystère" sera du "WTF cinema", je passe et j'attends que les titres soient révélés au risque de payer 2$ de plus "pour voir"
Je me suis sagement contenté des 2 essentiels du week-end : Thriller et Miami connection.
Je regrette juste de ne pas avoir pu inclure le double programme Stanley / Horror high. D'ailleurs, c'est ça que j'attends de Vinegar. Avec du porno en UHD. Pas Cloak & Dagger ou du "WTF cinema" arty. Leur collection Etiquette n'a pas marché, ils ont dû l'arrêter, j'espérais qu'ils avaient compris le message.
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Re: Les Blu-ray Vinegar Syndrome
À part ça, je voulais juste signaler que je me suis fait un petit craquage vendredi matin (pour 174€ de marchandise)...et je viens déjà de recevoir mon colis.
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Re: Les Blu-ray Vinegar Syndrome
Un petit retour sur Tough Guys Don't Dance spécialement pour Torrente, qui n'attend que ça depuis 5 mois (je ne savais pas trop où placer ça, il n'y pas de topic Norman Mailer sur le forum, je ne me l'explique pas).
En bref... je ne sais pas trop qu'en penser, et encore moins s'il faut le recommander (d'autant que Torrente est impossible à cerner). Si l'on se concentre sur des aspects techniques plus ou moins objectifs, le film se tient. La photo de John Bailey, quoique très marquée sur les intérieurs, offre une patine mélancolique appréciable, et l'ensemble est correctement troussé (en omettant la BO de Badalamenti, étrangement à côté de la plaque). L'interprétation est aux quatre vents. Debra Sandlund, Isabella Rossellini et John Bedford Lloyd sont franchement très mauvais, mais Lawrence Tierney et Frances Fisher tirent leur épingle du jeu. Wings Hauser est par moments fidèle à lui-même, donc assez incroyable et toujours sur le fil. Plus surprenant encore Ryan O'Neal n'est pas aussi mauvais que son gif semblait l'annoncer. Il traverse le film comme une sorte de zombie, mais ça colle bien avec ce type de personnage 80s baladé de femmes fatales en conspirations machiavéliques.
Une fois qu'on a dit tout ça, on n'a en fait rien dit. Parce que l'attrait, ou le rejet violent, provoqué par ces Vrais durs ne dansent pas, peut se résumer en deux mots : Norman Mailer. Toute la responsabilité du produit final lui incombe pleinement. Tous les choix de mise-en-scène sont entérinés, validés et même mis en exergue par l'auteur-réalisateur, qui ne s'excuse donc nullement devant l'inanité de choix pour le moins abscons. Rien ne fait sens, rien ne dépend d'une quelconque logique narrative ou psychologique. Mailer joue des ruptures de ton goguenardes puis cherche l'émotion brute au sein de situations loufoques et amenées de manière aléatoire. C'est en partie la force du film : si l'arc narratif global se laisse deviner, l'enchaînement des scènes et leur conclusion sont tellement improbables et surprenants qu'une sorte de curiosité malsaine opère son charme vicieux. Il faut le voir pour le croire. Les dialogues sur-écrits typiques de l'auteur maintiennent sur le qui vive, l'ensemble est une sorte d'agression contre le bon goût et la bienséance purement mailerienne et sa critique sociale et idéologique rance et misogyne tend une fois de plus le bâton pour se faire battre. On sent bien la volonté de provoquer et l'autosatisfaction face à cette mare de personnages détestables (moralement, ils sont tous de terribles êtres humains).
Si je devais résumer, je dirais qu'il s'agit d'une délectable perversion pour amateurs éclairés.
En bref... je ne sais pas trop qu'en penser, et encore moins s'il faut le recommander (d'autant que Torrente est impossible à cerner). Si l'on se concentre sur des aspects techniques plus ou moins objectifs, le film se tient. La photo de John Bailey, quoique très marquée sur les intérieurs, offre une patine mélancolique appréciable, et l'ensemble est correctement troussé (en omettant la BO de Badalamenti, étrangement à côté de la plaque). L'interprétation est aux quatre vents. Debra Sandlund, Isabella Rossellini et John Bedford Lloyd sont franchement très mauvais, mais Lawrence Tierney et Frances Fisher tirent leur épingle du jeu. Wings Hauser est par moments fidèle à lui-même, donc assez incroyable et toujours sur le fil. Plus surprenant encore Ryan O'Neal n'est pas aussi mauvais que son gif semblait l'annoncer. Il traverse le film comme une sorte de zombie, mais ça colle bien avec ce type de personnage 80s baladé de femmes fatales en conspirations machiavéliques.
Une fois qu'on a dit tout ça, on n'a en fait rien dit. Parce que l'attrait, ou le rejet violent, provoqué par ces Vrais durs ne dansent pas, peut se résumer en deux mots : Norman Mailer. Toute la responsabilité du produit final lui incombe pleinement. Tous les choix de mise-en-scène sont entérinés, validés et même mis en exergue par l'auteur-réalisateur, qui ne s'excuse donc nullement devant l'inanité de choix pour le moins abscons. Rien ne fait sens, rien ne dépend d'une quelconque logique narrative ou psychologique. Mailer joue des ruptures de ton goguenardes puis cherche l'émotion brute au sein de situations loufoques et amenées de manière aléatoire. C'est en partie la force du film : si l'arc narratif global se laisse deviner, l'enchaînement des scènes et leur conclusion sont tellement improbables et surprenants qu'une sorte de curiosité malsaine opère son charme vicieux. Il faut le voir pour le croire. Les dialogues sur-écrits typiques de l'auteur maintiennent sur le qui vive, l'ensemble est une sorte d'agression contre le bon goût et la bienséance purement mailerienne et sa critique sociale et idéologique rance et misogyne tend une fois de plus le bâton pour se faire battre. On sent bien la volonté de provoquer et l'autosatisfaction face à cette mare de personnages détestables (moralement, ils sont tous de terribles êtres humains).
Si je devais résumer, je dirais qu'il s'agit d'une délectable perversion pour amateurs éclairés.
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Re: Les Blu-ray Vinegar Syndrome
Merci infiniment pour ton avis, qui arrive à point nommé (1 mois avant leurs soldes ). J'y pensais justement dernièrement.
En plus, ce mois-ci je n'ai quasiment vu que des films à la BO complétement à côté de la plaque. Ça pourrait devenir une thématique.
Ça me fait penser à Angel's dance.
Je pense que je vais en rester là. Merci encore en tout cas !!!
Présenté comme ça, ça peut me tenter...El Dadal a écrit : ↑23 avr. 22, 12:06 Un petit retour sur Tough Guys Don't Dance spécialement pour Torrente, qui n'attend que ça depuis 5 mois (je ne savais pas trop où placer ça, il n'y pas de topic Norman Mailer sur le forum, je ne me l'explique pas).
En bref... je ne sais pas trop qu'en penser, et encore moins s'il faut le recommander (d'autant que Torrente est impossible à cerner). Si l'on se concentre sur des aspects techniques plus ou moins objectifs, le film se tient. La photo de John Bailey, quoique très marquée sur les intérieurs, offre une patine mélancolique appréciable, et l'ensemble est correctement troussé (en omettant la BO de Badalamenti, étrangement à côté de la plaque). L'interprétation est aux quatre vents. Debra Sandlund, Isabella Rossellini et John Bedford Lloyd sont franchement très mauvais, mais Lawrence Tierney et Frances Fisher tirent leur épingle du jeu. Wings Hauser est par moments fidèle à lui-même, donc assez incroyable et toujours sur le fil. Plus surprenant encore Ryan O'Neal n'est pas aussi mauvais que son gif semblait l'annoncer. Il traverse le film comme une sorte de zombie, mais ça colle bien avec ce type de personnage 80s baladé de femmes fatales en conspirations machiavéliques.
En plus, ce mois-ci je n'ai quasiment vu que des films à la BO complétement à côté de la plaque. Ça pourrait devenir une thématique.
Je suis encore plus intrigué !El Dadal a écrit : ↑23 avr. 22, 12:06Rien ne fait sens, rien ne dépend d'une quelconque logique narrative ou psychologique. Mailer joue des ruptures de ton goguenardes puis cherche l'émotion brute au sein de situations loufoques et amenées de manière aléatoire. C'est en partie la force du film : si l'arc narratif global se laisse deviner, l'enchaînement des scènes et leur conclusion sont tellement improbables et surprenants qu'une sorte de curiosité malsaine opère son charme vicieux. Il faut le voir pour le croire.
Ça me fait penser à Angel's dance.
C'est quitte ou double alors, quand même.
Patatras... l'autosatisfaction jubilatoire du scientifique qui torture des rats de laboratoire, la bave aux lèvres... c'est ma définition du cinéma quasi porno de Todd Solondz, l'un des cinéastes au monde dont je déteste le plus le travail.
Je pense que je vais en rester là. Merci encore en tout cas !!!
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Re: Les Blu-ray Vinegar Syndrome
Alors, oui mais non. On est très loin de Solondz. Mailer est certes ironique, voire parodique (pas sûr que ce soit totalement voulu ceci dit), mais je pense que c'est plus par rapport aux figures imposées (du genre, de la narration etc) et il a d'autres centres d'intérêt que d'exposer la crasse sous le vernis (même si). D'ailleurs ici, il n'y a pas de vernis, ils sont tous pourris
Et puis faut dire qu'il était devenu un auteur totalement anachronique et en voie de hasbeen-ation et que ce film ressemble à un pot-pourri / chant du loup / fin de race de ce point de vue.
Si le VS est un blind buy trop couteux pour toi, tu trouveras certainement le vieux dvd MGM dans un de ces bacs à soldes dont tu as le secret. Ça ne dépareillerait pas dans ton "carton de la honte".
Et puis faut dire qu'il était devenu un auteur totalement anachronique et en voie de hasbeen-ation et que ce film ressemble à un pot-pourri / chant du loup / fin de race de ce point de vue.
Si le VS est un blind buy trop couteux pour toi, tu trouveras certainement le vieux dvd MGM dans un de ces bacs à soldes dont tu as le secret. Ça ne dépareillerait pas dans ton "carton de la honte".
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Re: Les Blu-ray Vinegar Syndrome
Ok. Merci.
Je vais simplement le visionner pour me décider. Un ami l'a en DVD, effectivement. Ça sera plus simple. On verra bien.
Je vais simplement le visionner pour me décider. Un ami l'a en DVD, effectivement. Ça sera plus simple. On verra bien.
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Re: Les Blu-ray Vinegar Syndrome
Merci pour l'avis. C'est une curiosité de la Cannon et ça a l'air plus intéressant quand même que ce triste sire de Roi Lear.
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Re: Les Blu-ray Vinegar Syndrome
Je viens de passer une commande 176 usd = 176 euros
il se passe quoi bordel, c'est un truc de malade.
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Re: Les Blu-ray Vinegar Syndrome
Harry Reems a écrit : ↑29 avr. 22, 07:14 Je viens de passer une commande 176 usd = 176 euros
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Re: Les Blu-ray Vinegar Syndrome
On va plutôt attendre sagement (je sais c'est dur) leurs prochaines promos dans 1 mois...
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Re: Les Blu-ray Vinegar Syndrome
Promo Halfway to Black Friday depuis ce matin...et petit craquage de mon côté, avec 292$ dépensés.
Ça va en faire, du navet à déguster.
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